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Réalité ou mensonge - Le Québec et le Canada recrutent


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  • Habitués

A Ungeduld : dis-moi, "la mouche du coche", est-ce que ça fait partie de ton "background culturel" ?

C'est l'histoire d'une mouche qui emmerde son monde, au cours d'un parcours pénible, et qui s'imagine que c'est à force de les emmerder qu'ils continuent d'avancer. On dirait que ça te ressemble, non, mon cher Troll ?

J'ai vu quelque part que tu te dis indépendantiste. Bin continuez comme ça les indépendantistes et vous continuerez de voir tous les immigrants être massivement en faveur de l'état fédéral canadien. Parce qu'on n'a vraiment pas envie de se trouver coincés entre des gens qui comme vous n'ont pas la moindre cohérence et, entre autres, disent perpétuellement aux immigrants de ne rien dire de négatif tandis qu'ils adoptent eux-mêmes envers les immigrants une attitude totalement négative.

Modifié par RobinDesBois
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  • Habitués

J'ai vécu un an et demi au quebec ma femme est quebecoise j'ai des dizaines d'amis quebecois et vous etez tous se que les quebecois que je connais deteste impolie ,autain et auto suffisant. Fermer la dejas vous meme monsieur je sais tous les maudits francais on une surdoses de vos commantaire de vieux con aigri et facho ,coincée deriere son PC parcequ'il na rien a faire de ces journée et qu'il na surment personne a qui parler dans la vrai vie tellement il se sens plus pisser monsieur le Quebecois .

Belle analyse, bravo.

On voit que le système éducatif français produit des gens intelligents.

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J'ai vécu un an et demi au quebec ma femme est quebecoise j'ai des dizaines d'amis quebecois et vous etez tous se que les quebecois que je connais deteste impolie ,autain et auto suffisant. Fermer la dejas vous meme monsieur je sais tous les maudits francais on une surdoses de vos commantaire de vieux con aigri et facho ,coincée deriere son PC parcequ'il na rien a faire de ces journée et qu'il na surment personne a qui parler dans la vrai vie tellement il se sens plus pisser monsieur le Quebecois .

Belle analyse, bravo.

On voit que le système éducatif français produit des gens intelligents.

Le pire dans tous ca cet que je suis Suisse -française je suis née a Basel en suisse alémanique ma langue maternelle est l'allemand et j'ai été a l’école allemande le français est ma 2 em langue ,mais une moitié de moi est françaises et je la revendique fièrement .

Modifié par Sandrine68
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  • Habitués

Merci à tous de vos opinions...

La France se trouve parmi les 5 ou 10 pays qui ont la meilleure qualité de vie au monde (j'ai vécu 3 ans là-bas puis je crois

que c'est un pays magnifique), tandis que l'Argentine se trouve dans la position #80, donc j'ai l'impréssion que c'est surtout

un problème d'expectatives ("À quoi on s'attend?").

Pour moi, passer de l'Argentine au Portugal aurait été un avancement majeur, pour vous ca aurait été un recul!

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Par ailleurs, évitez d'avoir des attitudes de « maudits Français ». Comme je l'écrivais, il y a des différences culturelles importantes entre les Québécois et les Français. Ne les sous-estimez pas. Les Québécois ne supportent tout simplement pas les râleurs, et disons que c'est un trait culturel bien français, râler sur ce qui ne va pas et le dire tout haut - ce billet en est un bon exemple. Ce n'est pas que les Québécois rejettent les critiques, c'est qu'ils trouvent stérile de s'attarder trop sur ce qui ne va pas. Nous le savons que nos routes sont pourries et que notre système de santé connait des ratés, inutile de débarquer pour nous dire ce que nous savons déjà - en rajoutant des comparaisons avec la situation en France pour rendre la chose encore plus irritante. Oui, nous râlons nous aussi à nos heures, faut pas croire, c'est juste que c'est fait souvent avec humour et sans trop d'amertume. Les Québécois apprécient la réserve: si quelque chose vous tape sur le système, gardez ça pour vous ou pour vos intimes. Évitez les trucs du genre « putain, vos routes sont pourries » !

Si vous avez des critiques à faire, allez-y mollo, et passez la chose par l'humour - attention, pas de sarcasmes. Soyez constructifs. Les Québécois n'apprécient pas les petits mots d'esprit assassins, le démolissage en règle. Faites preuve de doigté. Les Québécois apprécient le tact. Si vous n'êtes pas d'accord avec quelqu'un, ne dites pas des trucs comme « n'importe quoi » ou, « tu racontes des conneries ». Les Québécois n'aiment pas les conflits. Ok, je le répète pour que ce soit bien compris: les Québécois n'aiment pas les conflits. Ne confrontez pas directement quelqu'un avec qui vous n'êtes pas d'accord, dites « je respecte ton point de vue, mais ». Parlez aussi des points avec lesquels vous êtes en accord.

Les Québécois apprécient l'humilité. Ne donnez pas un cours sur les rois mérovingiens s'il vous demande c'est qui le bon roi Dagobert... Les relations sociales sont beaucoup plus horizontales ici qu'en France. Un médecin peut très bien fréquenter un garagiste, une femme avec un doctorat sortir avec un type sans diplôme. Tout le monde se tutoie, sauf les inconnus et les personnes âgées - et encore, les jeunes tutoient tout le monde. On appelle son patron par son prénom et on le tutoie aussi. Bref, on évite de donner l'impression que l'on veut se donner des airs, de « péter plus haut que le trou », comme on dit ici. Étaler sa culture est mal vu ou pire, jouer à celui qui en sait plus que son interlocuteur. Ça ne veut pas dire feindre d'être un ignare, juste de ne pas chercher à impressionner ceux à qui vous vous adressez.

Évitez surtout de débarquer en donneurs de leçons, comme si vous, en tant que Français, vous aviez tout mieux compris que les locaux... Ça, c'est vraiment très très irritant pour un Québécois et, dois-je le dire, à l'origine de l'étiquette de « maudit Français » que l'on accole parfois à certains Français. Ça remonte à loin. Déjà, au temps de la colonie, les militaires venus de France n,écoutaient pas les conseils des gens établis ici depuis plusieurs générations, qui connaissaient mieux le terrain qu'eux et qui savaient comment se battaient les Indiens... Comme une expéditions par exemple,qui a tourné à la catastrophe, parce qu'un militaire français s'était mis en tête d'attaquer les Iroquois en plein hiver, malgré les conseils des habitants : tous les soldats de l'expédition sont morts de froid...

Ne pensez pas, avec votre point de vue extérieur, que vous avez déjà tout compris de la société québécoise en débarquant, parce que vous avez lu quelques bouquins. Il y a des subtilités dans la situation politique des Québécois au Canada, en particulier, qui vous échappent sans doute. Non, les souverainistes ne sont pas des nationalistes style chemises brunes: évitez ce terrain. Les déclarations lourdes du genre « pourquoi vouloir diviser le Canada alors que nous, en Europe, nous nous unissons », évitez-les. Vous risquez de taper sur les nerfs de votre entourage, même si ce ne sont pas des souverainistes. Même les Québécois qui ne le sont pas, par ailleurs, n'apprécieront pas, en général, de se faire appeler des Canadiens. Je dis « en général ». Le Québec vit une relation très ambivalente avec le reste du Canada, et c'est lié à des réalités sociologiques et historiques qu'il vous faudra apprendre à connaître avant de balancer des jugements péremptoires, comme malheureusement trop de Français le font. Non, les Québécois ne rejettent pas les anglophones. La relation est complexe, alors évitez les raccourcis et les simplifications abusives d'une situation dont les subtilités vont vous échapper sans doute de prime abord. Évitez surtout d'y plaquer vos références françaises, comme je vois trop de Français le faire. Le Québec n'est pas la France, je le répète encore.

Bonjour Ungeduld,

Votre analyse semble intéressante ,vous connaissez les détails des différences culturels entre francais et québécois, ca doit venir soit de la part d'un québécois qui a vécu en France , soit qui a fréquenté beaucoup de francais.

Est ce que tout ce que vous venez de dire s'applique aussi aux anglos ?Je veux dire ce sont les memes différences culturelles lorsque des francais débarquent chez les anglos ?

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Merci à tous de vos opinions...

La France se trouve parmi les 5 ou 10 pays qui ont la meilleure qualité de vie au monde (j'ai vécu 3 ans là-bas puis je crois

que c'est un pays magnifique), tandis que l'Argentine se trouve dans la position #80, donc j'ai l'impréssion que c'est surtout

un problème d'expectatives ("À quoi on s'attend?").

Pour moi, passer de l'Argentine au Portugal aurait été un avancement majeur, pour vous ca aurait été un recul!

Pourtant l'Argentine est l'un des pays les plus prosperes de l'Amérique du Sud. L'Argentine connait meme une immigration clandestine en provenance des autres pays de l'Amérique du sud. Des argentines m'avaient dit que l'Argentine représente un peu les USA de l'Amérique du sud.

Pour un bolivien ou un paragueen , ca doit etre un avancement d'aller en Argentine.

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qui rabaisse qui ? une totale imcomprehension !

bon totale , je vous salue tous et toutes

Ah oui, on voit des Québécois rabaisser constamment les Français sur ce forum...

McKenzie est une preuve vivante des québécois qui rabaissent les francais. Jimmy est la version qui rabaisse les anglos.

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Par ailleurs, évitez d'avoir des attitudes de « maudits Français ». Comme je l'écrivais, il y a des différences culturelles importantes entre les Québécois et les Français. Ne les sous-estimez pas. Les Québécois ne supportent tout simplement pas les râleurs, et disons que c'est un trait culturel bien français, râler sur ce qui ne va pas et le dire tout haut - ce billet en est un bon exemple. Ce n'est pas que les Québécois rejettent les critiques, c'est qu'ils trouvent stérile de s'attarder trop sur ce qui ne va pas. Nous le savons que nos routes sont pourries et que notre système de santé connait des ratés, inutile de débarquer pour nous dire ce que nous savons déjà - en rajoutant des comparaisons avec la situation en France pour rendre la chose encore plus irritante. Oui, nous râlons nous aussi à nos heures, faut pas croire, c'est juste que c'est fait souvent avec humour et sans trop d'amertume. Les Québécois apprécient la réserve: si quelque chose vous tape sur le système, gardez ça pour vous ou pour vos intimes. Évitez les trucs du genre « putain, vos routes sont pourries » !

Si vous avez des critiques à faire, allez-y mollo, et passez la chose par l'humour - attention, pas de sarcasmes. Soyez constructifs. Les Québécois n'apprécient pas les petits mots d'esprit assassins, le démolissage en règle. Faites preuve de doigté. Les Québécois apprécient le tact. Si vous n'êtes pas d'accord avec quelqu'un, ne dites pas des trucs comme « n'importe quoi » ou, « tu racontes des conneries ». Les Québécois n'aiment pas les conflits. Ok, je le répète pour que ce soit bien compris: les Québécois n'aiment pas les conflits. Ne confrontez pas directement quelqu'un avec qui vous n'êtes pas d'accord, dites « je respecte ton point de vue, mais ». Parlez aussi des points avec lesquels vous êtes en accord.

Les Québécois apprécient l'humilité. Ne donnez pas un cours sur les rois mérovingiens s'il vous demande c'est qui le bon roi Dagobert... Les relations sociales sont beaucoup plus horizontales ici qu'en France. Un médecin peut très bien fréquenter un garagiste, une femme avec un doctorat sortir avec un type sans diplôme. Tout le monde se tutoie, sauf les inconnus et les personnes âgées - et encore, les jeunes tutoient tout le monde. On appelle son patron par son prénom et on le tutoie aussi. Bref, on évite de donner l'impression que l'on veut se donner des airs, de « péter plus haut que le trou », comme on dit ici. Étaler sa culture est mal vu ou pire, jouer à celui qui en sait plus que son interlocuteur. Ça ne veut pas dire feindre d'être un ignare, juste de ne pas chercher à impressionner ceux à qui vous vous adressez.

Évitez surtout de débarquer en donneurs de leçons, comme si vous, en tant que Français, vous aviez tout mieux compris que les locaux... Ça, c'est vraiment très très irritant pour un Québécois et, dois-je le dire, à l'origine de l'étiquette de « maudit Français » que l'on accole parfois à certains Français. Ça remonte à loin. Déjà, au temps de la colonie, les militaires venus de France n,écoutaient pas les conseils des gens établis ici depuis plusieurs générations, qui connaissaient mieux le terrain qu'eux et qui savaient comment se battaient les Indiens... Comme une expéditions par exemple,qui a tourné à la catastrophe, parce qu'un militaire français s'était mis en tête d'attaquer les Iroquois en plein hiver, malgré les conseils des habitants : tous les soldats de l'expédition sont morts de froid...

Ne pensez pas, avec votre point de vue extérieur, que vous avez déjà tout compris de la société québécoise en débarquant, parce que vous avez lu quelques bouquins. Il y a des subtilités dans la situation politique des Québécois au Canada, en particulier, qui vous échappent sans doute. Non, les souverainistes ne sont pas des nationalistes style chemises brunes: évitez ce terrain. Les déclarations lourdes du genre « pourquoi vouloir diviser le Canada alors que nous, en Europe, nous nous unissons », évitez-les. Vous risquez de taper sur les nerfs de votre entourage, même si ce ne sont pas des souverainistes. Même les Québécois qui ne le sont pas, par ailleurs, n'apprécieront pas, en général, de se faire appeler des Canadiens. Je dis « en général ». Le Québec vit une relation très ambivalente avec le reste du Canada, et c'est lié à des réalités sociologiques et historiques qu'il vous faudra apprendre à connaître avant de balancer des jugements péremptoires, comme malheureusement trop de Français le font. Non, les Québécois ne rejettent pas les anglophones. La relation est complexe, alors évitez les raccourcis et les simplifications abusives d'une situation dont les subtilités vont vous échapper sans doute de prime abord. Évitez surtout d'y plaquer vos références françaises, comme je vois trop de Français le faire. Le Québec n'est pas la France, je le répète encore.

Bonjour Ungeduld,

Votre analyse semble intéressante ,vous connaissez les détails des différences culturels entre francais et québécois, ca doit venir soit de la part d'un québécois qui a vécu en France , soit qui a fréquenté beaucoup de francais.

Est ce que tout ce que vous venez de dire s'applique aussi aux anglos ?Je veux dire ce sont les memes différences culturelles lorsque des francais débarquent chez les anglos ?

J'ai tendance à croire que c'est différent, en raison de la langue.

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Ungeduld, je cherche à comprendre ce que vous répétez souvent : la différence entre France et Québec c'est la même qu'entre bourrage de crâne et acquisition de compétence.

Je vois ce que ça veut dire si on apprend un métier (on s'en fou de savoir que la farine de blé à un PH de truc, qu'elle se compose de x% d'air si elle n'est pas compacté etc, mais par contre il faut savoir la faire ou au moins l'utiliser), mais pas pour la culture générale.

Vous prenez l'exemple de l'Histoire. Ok, en France on va apprendre que pour la 1ere GM, il y a eu Verdun, la Somme en 1916, 20 000 morts le 1er juillet 1916 coté anglais, que l'armistice a été signé à Rethondes le 11 novembre 1918. Et au Québec ?

La question plutôt que de faire ce paragraphe aurait pu être tout simplement : Quel est concrètement la différence ? (pas d'arrière pensée dans ma question, je cherche vraiment à comprendre)

Merci

Ouf, vous me posez une question vaste... Disons qu'au Québec, les élèves vont apprendre qu'il y a eu une première guerre mondiale entre 1914 et 1918 - et que le Canada y a participé. On va leur parler de la conscription, qui fut un traumatisme pour les Québécois, obligés d'aller se battre pour l'empire britannique contre leur gré. On ne les obligera pas, par contre, à retenir tout un tas de dates sur la première guerre mondiale.

C'est comme ça que je l'ai appris, et j'ai eu le goût plus tard d'en savoir davantage, alors j'ai lu des bouquins d'histoire sur le sujet, et un merveilleux roman, « À l'ouest, rien de nouveau », de Remarque.

Je ne connais pas précisément les programmes actuels. Ce que je sais, c'est qu'à mon époque, le bourrage de crâne existait encore un peu. Je peux dire que j'ai probablement oublié les trois quart de ce que j'ai appris à l'époque - et j'étais pourtant un très bon élève...

Ce qui semble important, dans le processus d'apprentissage, ce n'est pas ce que l'on vous met dans le crâne, mais de vous constituer des petits cases pour accueillir et ranger les nouvelles connaissances. J'ai appris qu'il y avait une guerre mondiale en 14-18: j'avais la petite case nécessaire pour retenir les informations que ma curiosité allait me pousser à cueillir par la suite.

D'ailleurs il y a des québécois qui avaient exprimé une certaines sympathie pour Hitler lors de la seconde guerre mondiale parce qu'il était en guerre contre les britanniques, je dis pas tous les québécois mais il y en avait . Et c'est un sujet tabou dont on parle pas au Québec

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Par ailleurs, évitez d'avoir des attitudes de « maudits Français ». Comme je l'écrivais, il y a des différences culturelles importantes entre les Québécois et les Français. Ne les sous-estimez pas. Les Québécois ne supportent tout simplement pas les râleurs, et disons que c'est un trait culturel bien français, râler sur ce qui ne va pas et le dire tout haut - ce billet en est un bon exemple. Ce n'est pas que les Québécois rejettent les critiques, c'est qu'ils trouvent stérile de s'attarder trop sur ce qui ne va pas. Nous le savons que nos routes sont pourries et que notre système de santé connait des ratés, inutile de débarquer pour nous dire ce que nous savons déjà - en rajoutant des comparaisons avec la situation en France pour rendre la chose encore plus irritante. Oui, nous râlons nous aussi à nos heures, faut pas croire, c'est juste que c'est fait souvent avec humour et sans trop d'amertume. Les Québécois apprécient la réserve: si quelque chose vous tape sur le système, gardez ça pour vous ou pour vos intimes. Évitez les trucs du genre « putain, vos routes sont pourries » !

Si vous avez des critiques à faire, allez-y mollo, et passez la chose par l'humour - attention, pas de sarcasmes. Soyez constructifs. Les Québécois n'apprécient pas les petits mots d'esprit assassins, le démolissage en règle. Faites preuve de doigté. Les Québécois apprécient le tact. Si vous n'êtes pas d'accord avec quelqu'un, ne dites pas des trucs comme « n'importe quoi » ou, « tu racontes des conneries ». Les Québécois n'aiment pas les conflits. Ok, je le répète pour que ce soit bien compris: les Québécois n'aiment pas les conflits. Ne confrontez pas directement quelqu'un avec qui vous n'êtes pas d'accord, dites « je respecte ton point de vue, mais ». Parlez aussi des points avec lesquels vous êtes en accord.

Les Québécois apprécient l'humilité. Ne donnez pas un cours sur les rois mérovingiens s'il vous demande c'est qui le bon roi Dagobert... Les relations sociales sont beaucoup plus horizontales ici qu'en France. Un médecin peut très bien fréquenter un garagiste, une femme avec un doctorat sortir avec un type sans diplôme. Tout le monde se tutoie, sauf les inconnus et les personnes âgées - et encore, les jeunes tutoient tout le monde. On appelle son patron par son prénom et on le tutoie aussi. Bref, on évite de donner l'impression que l'on veut se donner des airs, de « péter plus haut que le trou », comme on dit ici. Étaler sa culture est mal vu ou pire, jouer à celui qui en sait plus que son interlocuteur. Ça ne veut pas dire feindre d'être un ignare, juste de ne pas chercher à impressionner ceux à qui vous vous adressez.

Évitez surtout de débarquer en donneurs de leçons, comme si vous, en tant que Français, vous aviez tout mieux compris que les locaux... Ça, c'est vraiment très très irritant pour un Québécois et, dois-je le dire, à l'origine de l'étiquette de « maudit Français » que l'on accole parfois à certains Français. Ça remonte à loin. Déjà, au temps de la colonie, les militaires venus de France n,écoutaient pas les conseils des gens établis ici depuis plusieurs générations, qui connaissaient mieux le terrain qu'eux et qui savaient comment se battaient les Indiens... Comme une expéditions par exemple,qui a tourné à la catastrophe, parce qu'un militaire français s'était mis en tête d'attaquer les Iroquois en plein hiver, malgré les conseils des habitants : tous les soldats de l'expédition sont morts de froid...

Ne pensez pas, avec votre point de vue extérieur, que vous avez déjà tout compris de la société québécoise en débarquant, parce que vous avez lu quelques bouquins. Il y a des subtilités dans la situation politique des Québécois au Canada, en particulier, qui vous échappent sans doute. Non, les souverainistes ne sont pas des nationalistes style chemises brunes: évitez ce terrain. Les déclarations lourdes du genre « pourquoi vouloir diviser le Canada alors que nous, en Europe, nous nous unissons », évitez-les. Vous risquez de taper sur les nerfs de votre entourage, même si ce ne sont pas des souverainistes. Même les Québécois qui ne le sont pas, par ailleurs, n'apprécieront pas, en général, de se faire appeler des Canadiens. Je dis « en général ». Le Québec vit une relation très ambivalente avec le reste du Canada, et c'est lié à des réalités sociologiques et historiques qu'il vous faudra apprendre à connaître avant de balancer des jugements péremptoires, comme malheureusement trop de Français le font. Non, les Québécois ne rejettent pas les anglophones. La relation est complexe, alors évitez les raccourcis et les simplifications abusives d'une situation dont les subtilités vont vous échapper sans doute de prime abord. Évitez surtout d'y plaquer vos références françaises, comme je vois trop de Français le faire. Le Québec n'est pas la France, je le répète encore.

Bonjour Ungeduld,

Votre analyse semble intéressante ,vous connaissez les détails des différences culturels entre francais et québécois, ca doit venir soit de la part d'un québécois qui a vécu en France , soit qui a fréquenté beaucoup de francais.

Est ce que tout ce que vous venez de dire s'applique aussi aux anglos ?Je veux dire ce sont les memes différences culturelles lorsque des francais débarquent chez les anglos ?

J'ai tendance à croire que c'est différent, en raison de la langue.

Est ce qu'il y aussi des différences culturelles importantes entre les québécois et anglos ? du meme genre de ce que vous venez de dire entre les québécois et les francais, genre ce qui est accepté socialement chez les québécois mais pas chez les anglos et vice versa ? vous devriez en savoir plus puisque vous avez dit sur un autre fil que vous avez des anglos dans la famille.

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  • Habitués

Ungeduld, je cherche à comprendre ce que vous répétez souvent : la différence entre France et Québec c'est la même qu'entre bourrage de crâne et acquisition de compétence.

Je vois ce que ça veut dire si on apprend un métier (on s'en fou de savoir que la farine de blé à un PH de truc, qu'elle se compose de x% d'air si elle n'est pas compacté etc, mais par contre il faut savoir la faire ou au moins l'utiliser), mais pas pour la culture générale.

Vous prenez l'exemple de l'Histoire. Ok, en France on va apprendre que pour la 1ere GM, il y a eu Verdun, la Somme en 1916, 20 000 morts le 1er juillet 1916 coté anglais, que l'armistice a été signé à Rethondes le 11 novembre 1918. Et au Québec ?

La question plutôt que de faire ce paragraphe aurait pu être tout simplement : Quel est concrètement la différence ? (pas d'arrière pensée dans ma question, je cherche vraiment à comprendre)

Merci

Ouf, vous me posez une question vaste... Disons qu'au Québec, les élèves vont apprendre qu'il y a eu une première guerre mondiale entre 1914 et 1918 - et que le Canada y a participé. On va leur parler de la conscription, qui fut un traumatisme pour les Québécois, obligés d'aller se battre pour l'empire britannique contre leur gré. On ne les obligera pas, par contre, à retenir tout un tas de dates sur la première guerre mondiale.

C'est comme ça que je l'ai appris, et j'ai eu le goût plus tard d'en savoir davantage, alors j'ai lu des bouquins d'histoire sur le sujet, et un merveilleux roman, « À l'ouest, rien de nouveau », de Remarque.

Je ne connais pas précisément les programmes actuels. Ce que je sais, c'est qu'à mon époque, le bourrage de crâne existait encore un peu. Je peux dire que j'ai probablement oublié les trois quart de ce que j'ai appris à l'époque - et j'étais pourtant un très bon élève...

Ce qui semble important, dans le processus d'apprentissage, ce n'est pas ce que l'on vous met dans le crâne, mais de vous constituer des petits cases pour accueillir et ranger les nouvelles connaissances. J'ai appris qu'il y avait une guerre mondiale en 14-18: j'avais la petite case nécessaire pour retenir les informations que ma curiosité allait me pousser à cueillir par la suite.

D'ailleurs il y a des québécois qui avaient exprimé une certaines sympathie pour Hitler lors de la seconde guerre mondiale parce qu'il était en guerre contre les britanniques, je dis pas tous les québécois mais il y en avait . Et c'est un sujet tabou dont on parle pas au Québec

C'est pas un sujet tabou, n'importe quoi. Il y avait des sympathisants nazis partout au Canada... ;) Il y en avait aux États-Unis, en France et en Angleterre...

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  • Habitués

Bonjour Ungeduld,

.......... vous connaissez les détails des différences culturels entre francais et québécois.............

Est ce que tout ce que vous venez de dire s'applique aussi aux anglos ?Je veux dire ce sont les memes différences culturelles lorsque des francais débarquent chez les anglos ?

J'ai vu que Ungeduld a répondu que non à cette question ... arguant que les anglophones ne parlent pas la même langue.

* La langue ? Quelle langue ? Il faut voir comment on la perçoit, comment on la parle, quel est l'esprit de cette langue telle qu'on la parle.

En soi-même le fait d'utiliser des mots différents et une grammaire différente ne sont pas une garantie qu'on pense différemment.

* Les anglophones font partie du même environnement culturel canadien que les québécois, quoi qu'en disent ces derniers.

Lorsque par exemple Ungeduld nous dit que les québécois n'aiment pas les conflits (tiens, au fait, pourquoi vient-il en chercher par ici ?) ceci n'a rien du tout de particulier. Les anglophones sont eux aussi dans du consensus, du "it's ok", du "anyway ...". Ici aussi il ne faut rien dire travers, où bien on te fait tout de suite une sale gueule.

* Différence essentielle : les anglophones sont composés d'un mélange de très diverses populations, à l'origine principalement européennes, venues plus récemment. Ils sont loin d'avoir le même sens ethnique que les québécois. D'ailleurs beaucoup d'entre eux ne perçoivent pratiquement aucune différence importante entre eux et les américains.

Au Québec, "Je me souviens" sur les plaques automobiles. En Ontario "Yours to Discover".

De quoi s'agit-il ? Regarder le rétroviseur arrière ou s'orienter vers l'avenir.

Nuances ... Il est certain que l'Ouest est riche lui aussi en coins où les gens ont un fort sens ethnique, comme dans la ville de Lethbridge où j'ai passé une désastreuse année au milieu des Rednecks. Je suis à présent dans un coin rempli d'immigrants, où les canadiens se sentent eux aussi des immigrants, parmi les indigènes. Et ça me fait du bien. Le vrai esprit pionnier. Une bouffée d'oxygène. Car un réseau d'amitié constitué à 100% parmi les immigrants suffit largement pour faire son chemin. Fini l'angoisse. Fini se demander à quelle sauce rose-bonbon on sera bouffé.

Modifié par RobinDesBois
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  • Habitués

Le pire dans tous ca cet que je suis Suisse -française je suis née a Basel en suisse alémanique ma langue maternelle est l'allemand et j'ai été a l’école allemande le français est ma 2 em langue ,mais une moitié de moi est françaises et je la revendique fièrement .

Me concernant je n'ai rien du tout de français, d'ailleurs je n'ai même pas l'accent français quand je parle anglais.

Mais je suis européen. Je le suis fièrement. Et je sais que la culture française est agressée principalement pour son côté laïc, scientifique, style "le siècle des lumières". Bref, elle est agressée en tant que culture européenne.

De toute façon, sur ce site, je trouve tout simplement, pour mettre les points sur les "i", qu'on n'a pas à se laisser polluer par des gens qui veulent qu'on ferme la gueule et qui le cas échéant polluent les sujets, comme celui-ci dont je viens de voir qu'il a été stupidement détourné vers le sujet du regard posé par les québécois sur les allemands pendant la seconde guerre, comme si ça avait quelque chose à voir.

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  • Habitués

Les Québécois, coincés de la critique... C'est justement un de nos problèmes, cette manie de nous rabaisser constamment, et il y a des trous de cul de l'extérieur qui en rajoutent une couche.

Quel vocabulaire courtois et distingue

Essayer de faire un effort mon cher monsieur ....c est gratuit en plus.

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Les Québécois, coincés de la critique... C'est justement un de nos problèmes, cette manie de nous rabaisser constamment, et il y a des trous de cul de l'extérieur qui en rajoutent une couche.

Quel vocabulaire courtois et distingue

Essayer de faire un effort mon cher monsieur ....c est gratuit en plus.

Pour utiliser quelques mots bien "français de France", on peut dire que nous tenons là un pédant malotru qui se prend pour un cuistre.

On peut noter la perversité de sa double obsession, à la fois de se sentir rabaissé et de vouloir à tout prix rabaisser autrui, surtout ceux qui sont en position de faiblesse (les immigrants ... c'est moins cher que de s'en prendre aux anglophones).

Les québécois du genre de Ulgeduld n'admettent pas la critique, ne reconnaissent pas la moindre pertinence au concept d'esprit critique critique, ce qui ne les empêche pas d'adopter une attitude totalement agressive et négative envers quiconque n'est pas de leur clan. Il est vrai qu'il ne s'agit là d'aucune critique mais d'une pure et simple pulsion tribale, comme du temps de Cro-Magnon. Le pur et simple bonheur d'exclure.

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Merci à tous de vos opinions...

La France se trouve parmi les 5 ou 10 pays qui ont la meilleure qualité de vie au monde (j'ai vécu 3 ans là-bas puis je crois

que c'est un pays magnifique), tandis que l'Argentine se trouve dans la position #80, donc j'ai l'impréssion que c'est surtout

un problème d'expectatives ("À quoi on s'attend?").

Pour moi, passer de l'Argentine au Portugal aurait été un avancement majeur, pour vous ca aurait été un recul!

Pourtant l'Argentine est l'un des pays les plus prosperes de l'Amérique du Sud. L'Argentine connait meme une immigration clandestine en provenance des autres pays de l'Amérique du sud. Des argentines m'avaient dit que l'Argentine représente un peu les USA de l'Amérique du sud.

Pour un bolivien ou un paragueen , ca doit etre un avancement d'aller en Argentine.

C'est vrai, les Boliviens et les Paraguayens immigrent en grand nombre en Argentine.

Malgré les problèmes de mon pays, la situation est meilleure qu'en Bolivie ou qu'au Paraguay.

Généralement, ils vont aller dans les métiers qu'aucun Argentin veut faire (les mines, la récolte,

la vendange, les chantiers), ou bien, font des activités ilégales pour survivre. Comme tu peux

imaginer, il y a encore une bonne dose de racisme contre les Autochtones dans mon pays.

Au niveau professionnel en Amérique du Sud, le Brésil est un pole d'attraction, on parle d'un

marché très dynamique de 200 millions de personnes.

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Il y a quelques films et documentaires intéressants à propos du fascisme et du nazisme au Canada durant la II Guerre.

1. Il Duce canadese.

C'est une emission de 4 épisodes de Radio Canada qui raconte la vie d'une famille italienne à Montréal entre 1934 et 1945.

2. 49th parallel.

Un très bon film Britannique de 1941 qui montre comment les Canadiens voyaient les Allemands à cette époque.

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