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Le vrai visage du Québec


Vercors

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  • Habitués

Bien le bonjour !

Nous sommes allés deux fois au Québec en vacances, donc tout était beau !

Nous avons obtenus notre CSQ il y a un petit mois et je dirai que les questions s'installent au fur et à mesure...

Que penser du marché du travail pour les infirmières, quand on nous fait miroiter qu'il y a du travail et qu'en fait, l'OIIQ n'a pas retenu la demande de ma femme pour une entrevue au salon des infirmiers à paris?

Mais on ne s'arrête pas là, c'est pourquoi je trouve ton message très interessant Vercors et je partage également l'avis de Blueberry.

Nous prenons notre immigration comme une expérience, une aventure.

On est excités, on se demande, on a hâte, on a un peu peur...mais on a envie de foncer.

J'ai quitté mon ancien travail il y a 10 mois, je suis en train d'avoir des opportunités dans mon nouveau boulot et je vasi devoir tout quitter.

Immigrer est je pense et quoiqu'il arrive, une expérience où l'on en ressort grandis.

Alors oui, je suis excité à l'idée de me dire que si tout se passe bien, on pourrait arriver l'été 2015. Mais j'essaie de garder les pieds sur terre.

Belle soirée à vous !

Corentin

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  • Habitués

Euh oui, enfin par définition, ceux qui retournent sont ceux qui ne sont pas contents surtout, c'est de la logique d'école maternelle...

Euh non pas forcément. Il y a pas mal de raisons qui expliquent un départ du Canada et qui ne sont pas nécessairement liés à un quelconque "échec": opportunité professionnelle, maladie/décès d'un parent, rencontre amoureuse ou plus simplement l'envie de faire autre chose.

Pour la logique dit d’école maternelle, on repassera....

Edited by Blueberry
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Pour ceux qui rentrent pour une histoire de famille ou de maladie, il n'y a pas grand chose à raconter dans "retour" je pense.

"bonjour Messieursdames, le Québec me plait beaucoup mais la famille me manque, je rentre"

passionnant en gros.

Par contre il est normal que les déçus viennent dénoncer les raisons qui font qu'ils sont déçus.

Donc si, c'est de la logique élémentaire de trouver surtout des témoignages de déçus dans la rubrique "retour".

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Que penser du marché du travail pour les infirmières, quand on nous fait miroiter qu'il y a du travail et qu'en fait, l'OIIQ n'a pas retenu la demande de ma femme pour une entrevue au salon des infirmiers à paris?

Du travail, il y en a.

Mais du travail, il n'y en a pas pour ceux qui ne travaillent pas en service clinique. Laisse moi deviner ? Ta femme ne travaille pas en service clinique.

L'histoire, ce n'est pas que "l'OIIQ (que tu confonds avec RSQ) n'a pas retenu la candidature". L'histoire, c'est que les recruteurs ne veulent pas des profils qui ne viennent pas de services cliniques.

Alors attention en choisissant de venir quand même... ta femme va probablement devoir retourner aux études, devoir repasser tous les modules de façon accélérée et devoir passer le diplôme de l'ordre quand même. Ou faire de la jobine...

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  • Habitués

La dureté du marché de l'emploi est mondiale? Si on parle de la crise oui, je suis d'accord.

Il me semble que ce dont Vercors parle ici c'est de la difficulté pour un nouvel arrivant de trouver un travail convenable pour vivre, l'opacité du marché du travail, les diplômes peu reconnus, la nécessité de reprendre des études, l’incroyable nombre de non réponses suite aux envois de CV, la difficulté de décrocher une entrevue bref l'impression qu'il y a des barrières qui sont difficiles à identifier et donc à faire sauter pour travailler (hors jobines).

Le Canada a un programme pour travailleur qualifiés et incite les personnes intéressées à venir combler son « besoin de main d’œuvre », les gens qui ont fait une demande de RP ne sont pas arrivés là par hasard, ils sont venus en pensant pouvoir avoir des opportunités professionnelles sur place.

La différence avec les autres pays, (hors Australie, autre pays d'immigration, mais c'est encore un autre sujet), c'est que ces pays n’incitent pas les travailleurs étrangers à venir travailler chez eux. Si je prends l’exemple de la plupart des pays européens, leur message aux étrangers est en gros le suivant: « ne venez pas, nous n'avons pas de travail à vous offrir ». Ceux qui s'y risquent encore le font en toute connaissance de cause dans ces pays.

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Pour ceux qui rentrent pour une histoire de famille ou de maladie, il n'y a pas grand chose à raconter dans "retour" je pense.

"bonjour Messieursdames, le Québec me plait beaucoup mais la famille me manque, je rentre"

passionnant en gros.

Par contre il est normal que les déçus viennent dénoncer les raisons qui font qu'ils sont déçus.

Donc si, c'est de la logique élémentaire de trouver surtout des témoignages de déçus dans la rubrique "retour".

Moi j'ai mis mon témoignage même si c'était pour "vivre autre chose" ;)

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  • Habitués

Bonsoir !

Pour info, je me permets de préciser que je ne confonds pas OIIQ et RSQ.

Pour ce qui est du travail de ma femme, comme tu le dis si bien, elle est infirmière au bloc opératoire dans une clinique mutualiste. Elle a une spécialité qu'elle aimerait garder.

Mais après nous sommes réalistes, elle prendra le travail là où il est. Nous ne cracherons pas sur les opportunités.

Ce que nous avons compris dans tout cela, c'est qu'ils étaient plus intéressés par des infirmières de soins et non par une candidature d'infirmière de bloc.

Ceci étant, ma femme a déjà fait du soin et saura en refaire. C'est son métier.

Nous avons connaissance des modalités pour qu'elle rejoigne le métier d'infirmière au Québec. Elle s'est inscrite à l'OIIQ il y a plus d'un an. Elle devra en effet passer le stage de 75 jours et les examens qui en découlent.

Je me permettais juste de souligner ce fait.

Belle soirée.

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J'ai juste un petit bémol : tu dis que si on immigre en étant ingénieur c'est pas une immigration... Nous c'est notre cas , d'accord c'est plus facile en terme d'emploi mais ça reste une immigration ...

En tout cas merci de ton retour !

Envoyé par l'application mobile Forum IC

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  • Habitués

Je suis ici depuis un an, mon projet était mûrement réfléchi, j'avais déjà de gros doutes mais après tout, ma vie est une suite de prise de risques qui ne paient pas, je suis un mauvais joueur de poker.

A ceux qui vont systématiquement sortir leurs boniments préfabriqués (remets toi en question, rentre chez toi, tu croyais quoi?) je répond tout de suite et je répète que j'avais déjà des doutes, ne serait-ce qu'en étant venu au Québec à deux reprises, en ayant parcouru 8000km dans le pays, et en me remettant en question concernant mes qualifications ici (autant dire que je n'en ai aucune reconnue) et que j'ai accepté de prendre le risque juste pour le geste, pour me dire que j'ai osé pendant que les autres tremblaient encore.

Je suis un instable professionnel, je le reconnais, en France j'ai exercé pas moins d'une douzaine de profession : du paramédical au sport et loisirs, en passant par la maçonnerie et la vente... J'ai 2 BEP différents et l'équivalent d'un bac pro, je n'ai jamais manqué de travail, mais j'ai toujours touché d'humbles salaires.

Mais ce qui me caractérise, c'est que je travaille de façon pragmatique, logique, sans détour, sans faire semblant d'être occupé ou surbooké, j'aime être efficace car j'ai horreur de perdre du temps. Le temps ça sert aux loisirs, au plaisir, à la vie, pas à faire plaisir à mon patron, une fois le job terminé je ne m'éternise pas.

J'ai décidé d'aller en région, découvrir l'authenticité, m'éloigner de la masse, sachant pertinemment que les salaires seraient plus bas mais que le coût de la vie le serait aussi. Le 1er mois fut très compliqué, voisins défoncés (j'ai jamais vu autant de fumeurs d'herbes de ma vie!), propriétaire escroc, heureusement j'ai trouvé un condo spacieux, lumineux, neuf, et le proprio ne m'a demandé aucune garantie, aucune enquête de crédit, une vraie chance ! Et ça, c'est vraiment un soulagement par rapport à la France.

Puis un job, dans le loisir, à temps partiel, j'étais très content sauf que...en région il faut habituer son oreille pour comprendre les gens, et puis je suis vite devenu "le français" et on a commencé à me sortir des mensonges, des mensonges et encore des mensonges pour me faire comprendre que je n'étais pas qualifié, que je devais donner plus et toucher moins, et que ici c'est pas l'Europe : ici on peut-être diplômé et nettoyer les toilettes.

Je vous l'accorde, je suis tombé dans une boite de fous, d'ailleurs ils avaient très mauvaise réputation en ville, j'ai démissionné, la direction à prit tout de même la peine d'avertir ses concurrents de ne pas m'embaucher, j'étais grillé (totalement illégal mais comment le prouver?)

Mon emploi suivant n'a duré que 6 jours, un job d'usine, une horreur, j'avais besoin de quelques $$, j'ai pas tenu, je l'avoue je suis une lavette !

Puis 150 CV plus tard, j'ai été embauché comme vendeur, dans un domaine ou j'ai pas mal de compétences, et on m'a présenté mon gérant....

Un gars, pas loin de la sénilité, incapable de se servir d'un ordinateur, qui passait ses journées à raconter des salades aux clients.

Le job était trop loin de chez, moi, je n'allais surtout pas déménager pour ça, j'ai démissionné, à regret, mais bon, pour 12$/h je n'allais pas pleurer !

200 CV....depuis mon arrivée ici, et voila mon nouveau job : administratif dans une grande entreprise canadienne !

Seul problème, et pas des moindre : 15h/semaine !!!

Le salaire ? Ridicule....

L'ambiance ? exceptionnelle, on m'a tout de suite adopté, j'ai été discret, rapide, efficace, et tout le monde a apprécié. Mes collègues étaient très sympas avec moi, j'ai réussi à faire un peu de temps supplémentaire, mais malheureusement je ne pouvais pas vivre avec aussi peu, et la perspective d'un temps plein était impossible.

250 CV depuis mon arrivée, et un cours payé 1000$ pour avoir une qualification reconnue au Québec (un simple permis de conduire classe 2.3.4.5) et me voila embauché (à temps partiel) dans le fabuleux monde du transport !!!

Ici aussi on essaie de me ballader (changement d'affectation de dernière minute, salaire variable...) mais je ne me laisse pas faire, et j'obtiens un 20-30h/semaine à 18.5$/h, je dois bosser tous les week-end, et les horaires sont décalés.

Ça fait un an que je suis ici, et je trouve que le marché de l'emploi est sans pitié, les conditions de travail ne sont pas terribles, et la soit disant proximité de la hiérarchie est une légende. Le travail ne se fait pas au plus efficacement, on parle beaucoup pour ne pas faire grand chose, j'ai déja vu ça en France dans de nombreuses entreprises familiales. J'en déduis qu'ici, toutes les entreprises sont "familiales".

J'ai rencontré du racisme, contre tous, les noirs, les juifs, les tamouls, les français...du racisme éhonté et clairement affiché. Les français n'ont pas le monopole de la connerie croyez-moi !

J'ai aussi constaté que le mensonge est le sport national juste avant le hockey, ici on n'ose pas dire, on ose à peine penser, alors on détourne, on feinte, on joue avec les mots et les situations, puis on entube ! Lorsque vous êtes assis dans le bureau d'un recruteur, vous avez l'impression d'être dans le souk de Marrakech, 70% de ce qu'on vous dit est faux !

J'ai rencontré des gens vraiment accueillants, des familles québécoises adorables, des personnages très drôles aussi !

Au niveau paysages.....pffffff je sais pas quoi dire, autant la Gaspesie est belle (mais loin) autant Montréal est affreuse, sans rire j'ai jamais vu une ville aussi laide !

Autant le Saguenay est époustouflant, autant le centre du Québec est soporifique de laideur.

Alors je me ballade dans le Vermont et le New Hampshire, à la recherche de lacs propres, et de montagnes à l'accès gratuit pour la randonnée.

Une région du Québec retiens particulièrement mon attention : les cantons de l'Est , c'est vraiment joli, et on s'y attache assez rapidement.

Bref, que voulais-je dire avec mon titre "le vrai visage du Québec" ?

Une immigration réelle, c'est pas arriver avec 1.000.000 € et dire que tout va bien, c'est pas être ingénieur en informatique et dire que l'emploi est facile et payant !

Une véritable immigration c'est partir en galère et essayer de trouver mieux que son pays d'origine, pour moi c'est raté, la France me manque !

Pas l'ambiance, les gens qui s'insultent, se marchent dessus etc... mais les paysages, le côté philosophique, la façon de râler, l'humour des français, les belles villes françaises, la campagne française...

Les québécois aussi ont leur philosophie, leur humour (très efficace), leur façon de chialer (champions du chialage même!) mais ce n'est pas la mienne, et je n'arriverai jamais à m'intégrer, je resterai toujours un étranger, alors je sais que dans peu de temps je retournerai chez moi, la d'ou je viens, essayer de supporter cette lourde atmosphère et ces patrons hautains, mais je serai chez moi et plus fort qu'avant car l'immigration m'aura ouvert les yeux sur pas mal de sujets !!

en lisant ton récit, on se rend compte effectivement que tu es pragmatique et surtout directe!.....et sang chaud du sud lol.......c'est à tout ton honneur : )

encore une fois j'apprécie ce genre de commentaire qui nous secoue et qui nous pousse à la réflexion par apport à notre éventuelle immigration ( pour les personnes dans mon cas encore en processus)!

ça conforte l'idée que je ne devrais pas tout lâcher ici, mais plus assurer mes arrières en cas ou cela ne marcherait pas pour moi si ça se concrétise.

comme le disent d'autres sur ce forum on peut très bien ne pas s'adapter parce qu’au finale ça ne correspond pas à ce qu'on recherche......à chacun sa convenance!

pourquoi ne pas tenter d'autres provinces, en lisant Blueberry, on se rend compte que la vie à Vancouver et plus agréable et correspond à certaines personnes dont ils leur a été impossible de s’adapter au Quebec.....et vice-versa pour d'autres.

personnellement la Colombie Britannique a toujours été mon premier choix mais la langue reste un handicap pour l'instant..... je me débrouille en anglais mais pas assez pour en user au quotidien et surtout pour travailler!

je vois que tu es un bosseur et tu tentes à chaque fois une nouvelle expérience! pourquoi ne pas te lancer dans un projet qui te passionne et être ton propre patron..... y'en a pas mal qui on réussi :).....au moins personne ne te cassera les pieds lol!

enfin quelque soit ta décision je te souhaite bonne chance dans tes démarches ......et surtout, passée aussi pour te dire que j'adore ton récit :wink:

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  • Habitués

Bonsoir !

Pour info, je me permets de préciser que je ne confonds pas OIIQ et RSQ.

Pour ce qui est du travail de ma femme, comme tu le dis si bien, elle est infirmière au bloc opératoire dans une clinique mutualiste. Elle a une spécialité qu'elle aimerait garder.

Mais après nous sommes réalistes, elle prendra le travail là où il est. Nous ne cracherons pas sur les opportunités.

Ce que nous avons compris dans tout cela, c'est qu'ils étaient plus intéressés par des infirmières de soins et non par une candidature d'infirmière de bloc.

Ceci étant, ma femme a déjà fait du soin et saura en refaire. C'est son métier.

Nous avons connaissance des modalités pour qu'elle rejoigne le métier d'infirmière au Québec. Elle s'est inscrite à l'OIIQ il y a plus d'un an. Elle devra en effet passer le stage de 75 jours et les examens qui en découlent.

Je me permettais juste de souligner ce fait.

Belle soirée.

Léonard, je pense qu'Ecureuil vert a raison au sujet de l'OIIQ, tu confonds l'ordre infirmier (OIIQ) et RSQ. C'est Recrutement Santé Québec qui s'occupe du recrutement en France lors du salon infirmier et des journées Québec. L'OIIQ, on y a affaire pour l'ARM et le PRT. Et effectivement, RSQ demande de l'expérience, ds ce qu'ils appellent les "services actifs" ( chirurgie, médecine et ils aiment bcp urgences, réa). Après je comprends la frustration de ta compagne car comme tu le dis cela ne l'empêche pas de connaître son métier mais ce sont principalement les profils qu'ils recherchent.

Cependant, j'ai vu sur le forum une IBODE qui avait réussie à obtenir un entretien et signée un contrat dc il ne faut pas baisser les bras ;-). A voir si elle peut et si elle veut essayer de travailler en chir ou médecine pendant 6 mois, ce qui pourrait lui permettre d'obtenir un éventuel entretien.

En tout cas bon courage et bonne chance.

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OIIQ RSQ ARM PRT IBODE.... hey tu m'as filé la migraine Krinele ! :blink2: tu parles infirmière seconde langue ma parole...

Pour le gars qui a dit que j'avais exagéré en disant que l'immigration d'un ingénieur n'est pas une vraie immigration je m'excuse, j'ai exagéré oui, c'est vrai que c'est beaucoup plus facile, mais même ceux-la ont leurs problèmes j'imagine.

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  • Habitués

Bonsoir !

Pour info, je me permets de préciser que je ne confonds pas OIIQ et RSQ.

Pour ce qui est du travail de ma femme, comme tu le dis si bien, elle est infirmière au bloc opératoire dans une clinique mutualiste. Elle a une spécialité qu'elle aimerait garder.

Mais après nous sommes réalistes, elle prendra le travail là où il est. Nous ne cracherons pas sur les opportunités.

Ce que nous avons compris dans tout cela, c'est qu'ils étaient plus intéressés par des infirmières de soins et non par une candidature d'infirmière de bloc.

Ceci étant, ma femme a déjà fait du soin et saura en refaire. C'est son métier.

Nous avons connaissance des modalités pour qu'elle rejoigne le métier d'infirmière au Québec. Elle s'est inscrite à l'OIIQ il y a plus d'un an. Elle devra en effet passer le stage de 75 jours et les examens qui en découlent.

Je me permettais juste de souligner ce fait.

Belle soirée.

Léonard, je pense qu'Ecureuil vert a raison au sujet de l'OIIQ, tu confonds l'ordre infirmier (OIIQ) et RSQ. C'est Recrutement Santé Québec qui s'occupe du recrutement en France lors du salon infirmier et des journées Québec. L'OIIQ, on y a affaire pour l'ARM et le PRT. Et effectivement, RSQ demande de l'expérience, ds ce qu'ils appellent les "services actifs" ( chirurgie, médecine et ils aiment bcp urgences, réa). Après je comprends la frustration de ta compagne car comme tu le dis cela ne l'empêche pas de connaître son métier mais ce sont principalement les profils qu'ils recherchent.

Cependant, j'ai vu sur le forum une IBODE qui avait réussie à obtenir un entretien et signée un contrat dc il ne faut pas baisser les bras ;-). A voir si elle peut et si elle veut essayer de travailler en chir ou médecine pendant 6 mois, ce qui pourrait lui permettre d'obtenir un éventuel entretien.

En tout cas bon courage et bonne chance.

Je pense qu'on parle de moi là? La seule autre ibode dont j'ai entendu parler étant partie du formule il y a longtemps...

À savoir que oui, j'ai eu un poste mais c'était des de circonstances bib particulières

RSQ ne voulait pas me donner de rendez vous au salon infirmier, j'y suis allée quand même mais ils n'ont pas voulu me voir

J'ai fini par avoir par la suite un rendez vous Skype où j'ai du prouver que j'étais capable de revenir travailler en service pour les 70 jours de stage (pas d'examen si tu réussis ce stage...)

Par la suite il a fallut que je passe deux autres entretiens avec mon futur hôpital et encore là j'ai beau avoir une lettre d'embauche c'est tellement lointain que ça ne paraît pas réel

La chance que j'ai eue c'est que je parle anglais et qu'un hôpital anglophone recherchait pile à ce moment la des infirmières de bloc

Si vous avez une RP et que vous êtes sur place c'est plus facile de vous embaucher

Je sais que Maisonneuve ou le sacre cœur recherchent des panseuses mais s'y faire embaucher depuis la France ça va être plus difficile

Le diplôme d'ibode n'existe pas au Québec donc ils s'en fichent un peu de nous...

Si vous avez une re RP je saimoment

Désolée pour la dernière phrase qui ne veut rien dire, J’arrive pas à l'éditer!!

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  • Habitués

Bonsoir !

Pour info, je me permets de préciser que je ne confonds pas OIIQ et RSQ.

Pour ce qui est du travail de ma femme, comme tu le dis si bien, elle est infirmière au bloc opératoire dans une clinique mutualiste. Elle a une spécialité qu'elle aimerait garder.

Mais après nous sommes réalistes, elle prendra le travail là où il est. Nous ne cracherons pas sur les opportunités.

Ce que nous avons compris dans tout cela, c'est qu'ils étaient plus intéressés par des infirmières de soins et non par une candidature d'infirmière de bloc.

Ceci étant, ma femme a déjà fait du soin et saura en refaire. C'est son métier.

Nous avons connaissance des modalités pour qu'elle rejoigne le métier d'infirmière au Québec. Elle s'est inscrite à l'OIIQ il y a plus d'un an. Elle devra en effet passer le stage de 75 jours et les examens qui en découlent.

Je me permettais juste de souligner ce fait.

Belle soirée.

Léonard, je pense qu'Ecureuil vert a raison au sujet de l'OIIQ, tu confonds l'ordre infirmier (OIIQ) et RSQ. C'est Recrutement Santé Québec qui s'occupe du recrutement en France lors du salon infirmier et des journées Québec. L'OIIQ, on y a affaire pour l'ARM et le PRT. Et effectivement, RSQ demande de l'expérience, ds ce qu'ils appellent les "services actifs" ( chirurgie, médecine et ils aiment bcp urgences, réa). Après je comprends la frustration de ta compagne car comme tu le dis cela ne l'empêche pas de connaître son métier mais ce sont principalement les profils qu'ils recherchent.

Cependant, j'ai vu sur le forum une IBODE qui avait réussie à obtenir un entretien et signée un contrat dc il ne faut pas baisser les bras ;-). A voir si elle peut et si elle veut essayer de travailler en chir ou médecine pendant 6 mois, ce qui pourrait lui permettre d'obtenir un éventuel entretien.

En tout cas bon courage et bonne chance.

Je pense qu'on parle de moi là? La seule autre ibode dont j'ai entendu parler étant partie du formule il y a longtemps...

À savoir que oui, j'ai eu un poste mais c'était des de circonstances bib particulières

RSQ ne voulait pas me donner de rendez vous au salon infirmier, j'y suis allée quand même mais ils n'ont pas voulu me voir

J'ai fini par avoir par la suite un rendez vous Skype où j'ai du prouver que j'étais capable de revenir travailler en service pour les 70 jours de stage (pas d'examen si tu réussis ce stage...)

Par la suite il a fallut que je passe deux autres entretiens avec mon futur hôpital et encore là j'ai beau avoir une lettre d'embauche c'est tellement lointain que ça ne paraît pas réel

La chance que j'ai eue c'est que je parle anglais et qu'un hôpital anglophone recherchait pile à ce moment la des infirmières de bloc

Si vous avez une RP et que vous êtes sur place c'est plus facile de vous embaucher

Je sais que Maisonneuve ou le sacre cœur recherchent des panseuses mais s'y faire embaucher depuis la France ça va être plus difficile

Le diplôme d'ibode n'existe pas au Québec donc ils s'en fichent un peu de nous...

Si vous avez une re RP je saimomentDésolée pour la dernière phrase qui ne veut rien dire, J’arrive pas à l'éditer!!

Oui, Sandra_wfg, c'était bien de toi dont je parlais. Excuses moi, je ne me souvenais plus de ton pseudo. Je savais que cela avait été compliqué pour toi mais je ne me rappelais plus des circonstances exactes. Merci pour ces précisions en tout cas, p-ê cela pourra-t-il les aider.

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Sandra a eu énormément de chance d'être IBODE et de ne se faire recruter par RSQ directement de France.

Cela dit, on a un exemple avec une autre IBODE qui avait réussi à se faire recruter sur place, c'est Michelle qui bosse à Québec au bloc (apparemment elle est toujours ici). Donc ça devrait être possible quand même. Une fois sur place, je vous conseille même de retourner toquer à la porte de RSQ qui devraient accepter de vous aider une fois à Montréal, la RP en poche. Je vous déconseille de vous passer de ce précieux allié si vous avez l'occasion de passer par eux, le taux de réponse aux candidatures n'a rien à vois avec celui qu'on fait en postulant directement.

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  • Habitués

Si tu parles Anglais, pour parfaire ton experience Canadienne, tu devrais peut-etre tenter ta chance dans une province Anglophone, non ?

Ce que je trouve dommage, c'est que beaucoup d'immigrants Francais se cantonnent au Quebec...

C'est sur que le Canada ne se limite pas au Québec mais c'est tellement énergivore et déstabilisant de bouger, de changer de ville et de vie encore une fois, que parfois l'envie de retenter sa chance et de reprendre des risques dans la partie anglophone n'est plus là, meme si ce choix peut-être payant ( ou pas, rien n'est sur, on ne le saura qu'après avoir tenté).

C'est sûr que le Canada n'est pas le Québec et inversement. Mais quand on trouve que le marché du travail au Québec est sans pitié, on va retrouver la même chose ailleurs au Canada et dans toute l'Amérique du Nord. Donc pas sûr que le move ailleurs au Canada soit intéressant sur cet aspect.

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  • Habitués

A priori, plus nous affinons nos recherches et au vue de vox expériences d'infirmières au Québec, nos avis son confortent à penser que cela va être plutôt compliqué pour ma femme de décrocher une entrevue avec RSQ (oui en effet, tout le monde l'a bien remarqué, je me suis planté entre OIIQ & RSQ...voilà c'est fait...).

bref, tout cela pour dire, que ma femme compte tout de même contacter par mail RSQ pour demander un entretien skype pour discuter des perspectives...

Quels conseils lui donneriez-vous? Aurait-elle intérêt à essayer de changer de service en france avant nortre départ?

merci à vous !

belle journée !

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Dans l'idéal... je dis bien dans l'idéal.... il faudrait retourner 1 an en service clinique pour se faire recruter dans les meilleures conditions ici. Car si RSQ rechigne à recruter des IBODE, c'est que le taux d'échec au stage d'intégration est élevé. C'est RSQ qui le dit. Certains hôpitaux comme le CHUM (= plus gros recruteur d'infirmiers français par RSQ avec 60 recrutements en 2013) refusent ouvertement de recruter des IBODE suite à plusieurs échecs, donc même sur place à priori vous ne pourrez pas vous faire recruter chez eux). Mais le chum est connu pour être exigeant (et surtout un recruteur d'infirmiers français aguerri qui examine à la loupe les profils des gens qui échouent chez eux au stage et savent en tirer des leçons), un recrutement est possible dans d'autres établissements.

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  • Habitués

Bonjour ecureuilvert !

Oui c'est ce que ma femme souhaiterait faire, reprendre un poste d'infirmière clinique.

Nous espérons arriver au Québec pour l'été 2015. Nous attendons notre deuxième enfant pour le mois de mai et elle reprend son travail fin août. Cela lui laisserait (si tout se passe pour le mieux) un an de pratique comme infirmière clinique.

Penses-tu qu'elle devrait contacter RSQ pour discuter de tout cela ouvertement?

Merci !

Bien amicalement.

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