Réalité ou mensonge - Le Québec et le Canada recrutent

[green20770]

Merci du compliment, Caroline. Je sortais juste d'un processus de recrutement qui a dure 1 mois et 1/2 : 2 entrevues et un test technique de 30 minutes. Le test (dont la completude est impossible dans ce temps; on m'avait d'ailleurs prevenu, personne n'avait reussi a le terminer) a balaye finalement la reussite des entrevues, les qualites humaines et la qualite du CV que les recruteurs ont d'ailleurs reconnues. Ce qui a peut-etre fait tache, c'est mon enthousiasme (pas exhuberant puisque ce n'est pas ma nature) face a 3 personnes assez "robotiques" en face de moi.

La cerise sur le gateau c'est que j'ai ete oblige de les rappeler apres 3 semaines pour m'entendre dire que je n'etais pas recu alors qu'ils m'avaient promis une reponse dans les 2 semaines. Belle demonstration d'ethique professionnelle. Je relativise, puisqu'apparemment c'est de cette facon qu'ils traitent leurs employes ...

C'est pour cela que je l'avais un peu mauvaise, Comme on dit: Next ! Je ne baisse pas les bras, mais le portefeuille, lui, commence a tirer un peu la gueule !

Quant a decrocher une jobine, je n'ai rien contre, mais c'est peut-etre encore plus complique. Presenter un CV de 4 pages pour un poste de caissier ou de hotline, le recruteur va me rire au nez.

Alors je me dis, pourquoi pas participer au programme de developpement nucleaire iranien ou bien fabriquer de la methemphetamine (scenario Breaking Bad qui semble se rapprocher de ce que je vis ici). J'aurais peut-etre plus de reussite dans ces voies-la.

Modifié 13 octobre 2012 par green20770

[top]

Merci du compliment, Caroline. Je sortais juste d'un processus de recrutement qui a dure 1 mois et 1/2 : 2 entrevues et un test technique de 30 minutes. Le test (dont la completude est impossible dans ce temps; on m'avait d'ailleurs prevenu, personne n'avait reussi a le terminer) a balaye finalement la reussite des entrevues, les qualites humaines et la qualite du CV que les recruteurs ont d'ailleurs reconnues. Ce qui a peut-etre fait tache, c'est mon enthousiasme (pas exhuberant puisque ce n'est pas ma nature) face a 3 personnes assez "robotiques" en face de moi.

La cerise sur le gateau c'est que j'ai ete oblige de les rappeler apres 3 semaines pour m'entendre dire que je n'etais pas recu alors qu'ils m'avaient promis une reponse dans les 2 semaines. Belle demonstration d'ethique professionnelle. Je relativise, puisqu'apparemment c'est de cette facon qu'ils traitent leurs employes ...

C'est pour cela que je l'avais un peu mauvaise, Comme on dit: Next ! Je ne baisse pas les bras, mais le portefeuille, lui, commence a tirer un peu la gueule !

Quant a decrocher une jobine, je n'ai rien contre, mais c'est peut-etre encore plus complique. Presenter un CV de 4 pages pour un poste de caissier ou de hotline, le recruteur va me rire au nez.

Alors je me dis, pourquoi pas participer au programme de developpement nucleaire iranien ou bien fabriquer de la methemphetamine (scenario Breaking Bad qui semble se rapprocher de ce que je vis ici). J'aurais peut-etre plus de reussite dans ces voies-la.

t es sur ecoute telephonique a partir de demain.........

[green20770]

J'ai pris mes precautions, j'achete des mobiles jetables

[RobinDesBois]

C'est pour cela que je l'avais un peu mauvaise, Comme on dit: Next ! Je ne baisse pas les bras, mais le portefeuille, lui, commence a tirer un peu la gueule !

Je t'avais prévenu ... Amène-toi à l'Ouest.

Quant a decrocher une jobine, je n'ai rien contre, mais c'est peut-etre encore plus complique. Presenter un CV de 4 pages pour un poste de caissier ou de hotline, le recruteur va me rire au nez.

Quoi, ça ne te botte pas de monter sur une mobylette et de rouler sur la neige et la glace pour aller livrer du poulet de chez Kentucky Friend Chichen ???

Ceci dit ne pense pas que les québécois te refuseraient une jobine. Ils aiment ça. Enfin, je veux dire, ils aimeraient te voir en faire une, non sans avoir commencé par dépenser tout ton fric chez eux.

Alors je me dis, pourquoi pas participer au programme de developpement nucleaire iranien ou bien fabriquer de la methemphetamine (scenario Breaking Bad qui semble se rapprocher de ce que je vis ici). J'aurais peut-etre plus de reussite dans ces voies-la.

Y a de l'idée.

Suggestions :

* n'attends pas d'avoir vu fondre toutes tes épargnes au Québec car tu y seras cloué;

* installe-toi dans un coin plus facile au Canada où tu pourras, quitte à faire de la jobine, refaire un peu d'argent et garder ainsi la possibilité de te tirer de ce pays si t'en as envie.

[green20770]

Je t'avais prévenu ... Amène-toi à l'Ouest.

Je sais bien. Je m'attendais a ce que ce ne soit pas lineaire (plutot chaotique d'ailleurs), mais il fallait que je fasse l'experience par moi-meme, des fois que, "sur un malentendu", je trouve un job qui me plait, bien paye et dans ma branche ...

Quoi, ça ne te botte pas de monter sur une mobylette et de rouler sur la neige et la glace pour aller livrer du poulet de chez Kentucky Friend Chichen ???

Ceci dit ne pense pas que les québécois te refuseraient une jobine. Ils aiment ça. Enfin, je veux dire, ils aimeraient te voir en faire une, non sans avoir commencé par dépenser tout ton fric chez eux.

Suggestions :

* n'attends pas d'avoir vu fondre toutes tes épargnes au Québec car tu y seras cloué;

* installe-toi dans un coin plus facile au Canada où tu pourras, quitte à faire de la jobine, refaire un peu d'argent et garder ainsi la possibilité de te tirer de ce pays si t'en as envie.

Le fait est que Montreal est un bassin de l'aerospatial (enfin, aeronautique plutot). Je vais encore participer a des rencontres d'emploi. Si a l'issue de ces rencontres, je n'obtiens rien, j'aviserai.

[red81]

bonsoir tout le monde,

j ai bien apprécié vos postes sur le forum,j'ai bien sourie aussi.

j'arrive dans la province du Quebec l'année prochaine en juin 2013.

j’espère que le 21 décembre 2012 sera en retard sinon je ne foulerai pas le sol canadien.

merci a tous les contributeurs du forum bon ou mauvais.

je continus de vous lire j’espère bientôt.

@green20770 j' ai aussi une qualification opérateur régleur sur commande numérique tours et centre d'usignage

il y a du job dans ce domaine ? merci d'avance pour la réponse.

bonne soirée ou bonne journée

a plus

[green20770]

@red81 : Je ne suis pas dans la mecanique, alors je n'y connais absolument rien. Essaie de voir sur jobboom.ca.

[red81]

merci green20770.

si tu es sur Montreal il y a le salon http://www.ecarrieres.com/fr/salons/montreal-technologie2/ le 23/24 octobre 2012 au Palais des Congrès.

si cela peut aider d'autres personnes.

MONTRÉAL SALON DES CARRIÈRES EN TECHNOLOGIE SALON CARRIERES DU RÉSEAU

DES INGÉNIEURS DU QUÉBEC Palais des congrès de Montréal.

[joshef]

Les gens s'ils appartiennent à une nation ou pas, ils sauraient leur droit et devoirs vers leur nation et devraient les suivre honnêtement.S'ils veulent développer leur pays alors ils devraient payer leurs taxes à temps, comme il aide le gouvernement à utiliser cet argent dans le développement de votre ville et état et par conséquent le développement surviendra près de vous et votre société.

[Alexandre Modot]

moi je voudrais repondre a tous ceux qui critiquent un pays ou ils ont voulus immigrer . je suis francais et je suis entrain d attendre le resultat pourmon rp . j ai deja vecu 4 ans au quebec [beloieil et montreal ]. je suis chef de cuisine et je suis arrive en tant que chef de partie . en quelques annees je suis passe sous chef puis chef . je me suis apercu de nombreuses choses dont UNGEDULD parle , c est que les quebecois n aiment pas les conflits . j etait un francais raleur et tres dur dans mon travail . et bien je me suis apercu que ca ne marchait pas et que l on ne doit pas adapter les modes de travail , de vie ou toutes sortes de choses on doit s adapter nous meme a leur coutumes et leur maniere de vivre . les quebecois sont des gens chaleureux , des personnes qui touvrent leur mode de vie et qui ne se soussie pas de ta couleur , de ta nationalite ou de quoi que ce soit . je me suis fais des tas d amis meme en etant dans une brigade tres francophones de France .

alors oui je n ai pas de mal a retrouver du travail et meme un bon travail , c est sur ma specialisation dans la restauration est facile car le canada est un pays en expention sur ce sujet . mais ils ont des choses a nous apprendre , l humilite , la gentillesse , la politesse , une vie plus souple , des valeurs qui font su bien dans ce monde . les enfants vivent mieux et sont plus sereins et moins enclins a des debordement . cela fais deux ans que je suis revenu en france faire mes papiers por repartir et bien a tous les francais arretons de nous regarder le nombril et regardons autour de nous . nous avons des exemples de pays civilises qui sont en plus des proches parents qui nous donnent des cles quand au devellopement de pays .

a vous dire la verite je suis malheureux en france et je sais que ma vie est et sera jusqu a ma mort au canada et encore plus au quebec .

j ai beaucoup d amis francais qui y sont alles et sont revenus en france mais voila c est pas tout le monde qui a le courage , l abnegation de rester loin de sa famille de sa petite vie tranquille . mes amis sont revenue et resteront en franc mais beaucoup sont restes et y sont tres heureux . je ne souhaite qu une chose , avoir mon visa permanent et pourvoir fonder enfin une famille . j ai ete dans beaucoup de pays , bermudes , angleterre , espagne , italie , suisse , france presque en entier . mais aucun de ces pays ne m a autant donne de merveilleux moments que le canada .

j aime la neige , ce froid sec qui vous glace , ces paysages d automne , sa langue si chantee , sa chaleur humaine , ces lacs , ces grands espaces que l humain n a pas deteriore , ces bars u tu peux rencontrer des personnes magnifiques , l accueil , sa vie moins chere .

en 4 ans j ai pu voir deja pas mal de choses et il m en reste encore des milliers a decouvrir .

les impots parlons en , en france on te raquete d un salaire de 1400 net par mois pour un chef de cuisine on te redemande a la fin de payer des impots . au canada je n ai jamais payer plus d impots a la fin on m en reversait meme .

la sante t a qua faire attention et comme dit si bien UNGEDULD un medecin de famille c est bien mais il y a les cliniques et ca c est bien aussi .

le travail tu en trouve toujours . en france les gamins de 15 ans tout ce qu ils veulent c est jouer , voir leur potes et c est tout . au canada au resto ou je bossais beaucoup de jeunes venaient faire la plonge pour payer leur telephone , leur permis , ils bossaient aux horaires des cuisinier et tout le monde sait que ce n est pas ce qu il y a de plus facile .

je ne denigre pas la france , je suis francais et je le serais jusqu a ma mort meme si je veux etre canadien quebecois . mais on a beaucoup a apprendre des autres pays qui nous entourent . comme on dit si bien si tu n aime pas le pays ou tu es quitte le . c est ce que je fais et je suis impatient .

alors oui tous les gouvernements appellent a venir dans l un ou l autre de leur pays mais c est normal pour construire un pays fort et serrein . on nous fais miroiter des choses mais je suis sur que l eldorado francais n existe pas mais celui du canada oui .

si tu as envie de travailler , de vivre mieux d etre heureux moi je revendique que le canada c est une terre ou il fait bon de vivre.

alors a tous ceux qui denigre le canada ou les autres pays du monde si vous etes pas content ou que vous voulez partir et bien partez retournez chez vous mais venez pas vous plaindre car c est votre choix et non le choix d un texte qui vous a donne envie .

soyons realiste et surtout laissons les gens voir par eux meme .

a tous en tout cas merci et peut etre a tres vite au quebec .

[roesti]

Certains utilisent le taux de chômage comme argument...

La Suisse par exemple a un taux de chômage de 2.9%!! Il y est très dur de trouver un emploi, en France vous allez à l'ANPE (Pôle Emploi) vous repérez un emploi sur la liste vous appelez le numéro et dans 2 cas sur 4 vous obtenez un entretien, en Suisse vous envoyez votre CV dans un domaine identique à celui que vous avez quitté et on vous répond que vous n'avez pas le profil, de là à décrocher un entretien...

Sachant qu'en plus les Suisses ont voté pour réduire la durée de perception du chômage parallèlement à une augmentation des cotisations, au bout de la période on vous envoie aux aides sociales où vous percevez un minimum vital un peu l'équivalent du RMI/RSA français mais REMBOURSABLE, en fait vous constituez une ardoise pendant toute la durée au social.

Je préfère habiter dans un pays qui a 10% de chômage où vous pouvez décrocher des entretiens qu'un pays avec 2.9% de chômage et attendre des mois et des mois pour décrocher un emploi même de base car en Suisse un emploi de caissier est presque autant valorisé qu'un poste de contremaitre dans le génie civil par exemple, les commerces en Suisse ont très peu de concurrence, deux grands groupes dominent COOP et Migros qui forment un duopole, et y entrer relève du parcours de combattant...j'omets volontairement de parler de la discrimination sous-jacente qui est un sport national ici.

Donc non le taux de chômage n'est pas un argument, en revanche ce que je constate c'est que les métiers à forte valeur ajoutée et souvent nécessitant une bonne formation universitaire sont protégés par des ordres et syndicats.

En d'autres termes, peut-on penser que les autres jobs avec formations moins élevées sont donc plus facilement accessibles et accessoirement moins rémunérées?

[cisco91]

A VOUS ECOUTEZ C'EST PAS LA PEINE D'IMMIGRER....

[steveDuham]

Et BIM! Dans la face!

C'est absolumineusement ce que je pense. À lire tt ça on sa donne plus envie d'immigrer, plus envie de travailler, plus envie de sortir, plus envie de vivre o_O

Go achetez une corde...

[Cyrille21]

bon alors là il y a beaucoup de vrai dans ce qu'il y est écrit, ça fait 3mois que nous sommes arrivée ici au Canada dans la Province du Québec, si tu arrives en tant que travailleur temporaire avec femme et enfants (en bas age) et bien dejà la galère commence, l'un des deux ne pourra pas travailler en journée pour pouvoir gardé les enfants (et oui t'as pas le droit à d'aide pour la garde) ou à moins que tu sois près à payer 20$ par enfant et par jours (et là le tarif et très très très bas) et que tu gagnes 5000$ par mois...

Et BIM! Dans la face!

C'est absolumineusement ce que je pense. À lire tt ça on sa donne plus envie d'immigrer, plus envie de travailler, plus envie de sortir, plus envie de vivre o_O

Go achetez une corde...

et pour toi julien, je lis que tu est patissier, et bien tu trouveras du travail certe, mais disons bof bof bof en patisserie, ils disent aimer la patisserie française hors cela est erroné, la patisserie americaine OUI ( gros gateau avec plein de mousse multicolore, qui m'ecoeure )

ou imitation de patisserie, ou que tu trouves une patisserie qui recherche à ca demarquer franchement...mais c'est pas gagné.

A VOUS ECOUTEZ C'EST PAS LA PEINE D'IMMIGRER....

c'est sur que tout n'est pas rose ici et heureusement, sinon on ce ferai ch...é, mais dans une autres provinces que le Quebec, ils sont plus ouvert et supporte les critiques,, pas comme ici ou il faut les prendre avec des pincettes,

Je vais me faire hair mais je dis se que je pense.

Ah oui AUSSI si tu as un jobine de quelques heures, et que tu fais ton travail plus que bien, ne sois pas surpris si on te dit merci aurevoir du jours au lendemain, et Oui meme si le Quebecois et pas du tout à la hauteur.

[RobinDesBois]

c'est sur que tout n'est pas rose ici et heureusement, sinon on ce ferai ch...é, mais dans une autres provinces que le Quebec, ils sont plus ouvert et supporte les critiques,, pas comme ici ou il faut les prendre avec des pincettes,

Je vais me faire hair mais je dis se que je pense.

Ah oui AUSSI si tu as un jobine de quelques heures, et que tu fais ton travail plus que bien, ne sois pas surpris si on te dit merci aurevoir du jours au lendemain, et Oui meme si le Quebecois et pas du tout à la hauteur.

"Les prendre avec des pincettes", en effet. Mentalité de faux-culs tyranniques de style anglais, comme je le répète si volontiers. Mentalité qu'on trouve mais pas mal atténuée, quoique ça semble paradoxal (que les québécois soient plus anglais que les anglophones), chez les anglophones, ce qu'on comprend en tenant compte que leur peuplement d'origine est fortement mélangé entre plusieurs nationalités européennes.

[RobinDesBois]

... alors oui tous les gouvernements appellent a venir dans l un ou l autre de leur pays mais c est normal pour construire un pays fort et serrein . on nous fais miroiter des choses mais je suis sur que l eldorado francais n existe pas mais celui du canada oui . ...

Ce fut un extrait du long Gnagnagna que tu nous as pondu.

Juste te dire qu'on attend de tes nouvelles lorsque tu seras venu de voir de près ton Eldorado.

En guise de salutation je te lance quelques joyeux gloussements, me faisant soudain ressembler à un dindon. Mais le dindon de la farce ce sera toi.

[Alexandre Modot]

... alors oui tous les gouvernements appellent a venir dans l un ou l autre de leur pays mais c est normal pour construire un pays fort et serrein . on nous fais miroiter des choses mais je suis sur que l eldorado francais n existe pas mais celui du canada oui . ...

Ce fut un extrait du long Gnagnagna que tu nous as pondu.

Juste te dire qu'on attend de tes nouvelles lorsque tu seras venu de voir de près ton Eldorado.

En guise de salutation je te lance quelques joyeux gloussements, me faisant soudain ressembler à un dindon. Mais le dindon de la farce ce sera toi.

tu as l aire egris qie se passe t il rob . j ai deja eu cette experience de vivre las bas si tu avais bien lu . pdt 4 ans et je peux te dire que l ldorado je l ai connu . et c est bien pour ca que j y retourne . regarde toi par tes paroles . ne me juge pas et soit heureux de ce que tyu as . desole si pour toi c est pas ca , en tout cas c est que tu t y es mal pris ou que tu attendais trop . aller je t en veux pas et soit tranquil.

[tonton]

On entend de plus en plus en France comme au Maghreb des témoignages de gens qui ont immigré au Québec ou au Canada et en sont revenus dépités.

Il y a certes du vrai dans les commentaires de ceux qui disent que les immigrants déçus du Québec n'avaient qu'à «faire leurs devoirs» et qu'on n’immigre pas avec femmes et enfants en abandonnant une situation professionnelle enviée et une vie confortable pour débarquer à l'aéroport de Montréal la fleur au fusil.

D’un autre coté, on entend plutôt rarement (ou presque jamais) des commentaires désillusionnés de ceux qui ont immigré aux États-Unis ou en Australie et sont rentrés au bercail.

Pourquoi?

Simplement parce que ceux qui y sont allés y sont toujours. Ils ont préparé leur immigration et y sont partis avec la volonté d'y réussir et d’améliorer leur sort ou de vivre leur rêve! Ça a été leur choix, ils ont voulu le faire et personne n'est allé les chercher!

Vendre le concept d'immigration

Or, le Canada et le Québec recrutent à outrance! Vous ne verrez jamais de séances d'informations et d’affiches publicitaires pour immigrer aux États-Unis ou en Australie voire même en Europe. Pas de publicité, pas d'incitatifs, pas de trompe-l'oeil.

Les immigrants volontaires en général savent qu’aux États-Unis ou en Australie, ce sera difficile et qu'ils auront à en suer un coup, que rien ne leur sera dû et que le tapis rouge sera réservé aux seules sommités. Pour l’Europe, pareil! Les immigrants (clandestins) qui y arrivent savent qu'on ne les attend pas; ils n'ont pas été sélectionnés!

Par contre, le Québec comme le Canada vont chercher des gens qui n'ont pas forcément envie d'immigrer; on leur vend le concept comme on vendrait un frigidaire à des esquimaux: avec des argumentaires de vente, des photos en couleurs des Rocheuses et des listes de «métiers en demande» alors que ces derniers sont protégés par d’hermétiques Boys Clubs (les Ordres et les syndicats).

Des fonctionnaires d’État sont même intarissables en balivernes pour lever les derniers doutes:

• Le «social» est pareil qu'en Europe! (Foutaise! Cela n'a rien à voir. Le Québec voudrait bien le copier, mais n'en a pas les moyens financiers);
• La santé est gratuite (oui, mais son accessibilité la rend presque invisible);
• Les allocations familiales aident les familles (oui, mais vu les montants, c’est encore mieux quand on n'a pas d'enfants);
• Le chômage est un bon filet contre la précarité de l’emploi (40% des cotisants en bénéficient, les autres se lamentent);
• La retraite française est reconnue au Québec (la retraite québécoise est une aumône, la retraite canadienne est perçue à 100% après 30 ans de vie au Canada – l'accord de réciprocité compte les années passées au Québec, mais exclut les montants versés qui sont perdus);
• L'éducation est gratuite (sauf que pour avoir la qualité de l’école publique européenne, faut aller ici dans le secteur privé qui reste réservé aux plus nantis);
• Les impôts sont presque identiques (mais en rapport aux services rendus, ils deviennent exorbitants);
• Il y a du travail à tous les coins de rue et le Québec manque de main-d’oeuvre (mais les Ordres et les Syndicats ferment les portes aux immigrants sauf s’ils retournent à l'école pour réapprendre ce qu’ils savent déjà);
• La qualité de vie est l'une des meilleures au monde (sauf quand on a un emploi sous-payé pour cause de non reconnaissance de l’acquit étranger et une famille à charge ou un seul salaire);
• Le secteur immobilier est l'un des moins cher d'Amérique (vrai quand on débarque avec des euros, mais avec un bas salaire local, taxé au niveau québécois, c’est moins certain. Les prix ont explosés et les taxes foncières sont parmi les plus élevées du monde);
• Etc.

Bien sûr, on peut encore se ranger derrière le poncif qui veut que l'immigrant qui croit benoîtement ce que lui dit un ministère public est un naïf et qu'il doit se rendre sur place vérifier ce qu’on lui avance. Mais comment vérifier des aspects qui prennent un Visa de résident permanent ou une année de vie sur place pour s'en rendre compte?

Évidemment que certains sites communautaires essaient de renverser la tendance, mais font-ils le poids face à des organismes publics comme le ministère des Relations avec les citoyens et de l'Immigration (MRCI), la Délégation Générale du Québec, leur financement avec des fonds publics et leurs sites professionnels?

Maintenant, si le MRCI changeait son argumentaire pour calquer à la réalité, ça ne servirait à rien qu'ils fassent de la publicité pour attirer les «naïfs»; la salle de la séance d’information se viderait avec cohue en réponse au «vous avez des questions?» Effectivement, dans ce cas, il ferait mieux de fermer boutique.

Cela dit, je pense aussi que ça serait mieux.

L'immigration bernée, un autre problème

Le Québec doit d'abord régler ses problèmes au lieu de penser que l'immigration s’en chargera. L'immigration bernée deviendra un autre problème qui se rajoutera aux existants et l’argent retiré aux immigrants finira par brûler les mains un jour ou l’autre. C’est de l’argent non mérité et quelque part, extorqué.

Si les Québécois ne font pas d'enfants, c'est à raison et les immigrants n'en feront pas plus. Ils ne sont pas plus stupides (même si naïfs) que les autres!

Si le Québec veut des bébés pour rajeunir une population désabusée, il n'a qu'a mettre en place de véritables aides sociales pour les familles et non pas ces improvisations à la petite semaine basées sur des fonds misérables et qui ne s'adressent qu'aux familles éclatées ou aux assistés sociaux.

Si le Québec veut de la main-d’oeuvre qualifiée, il n'a qu'à former ses jeunes à l'excellence au lieu d'évoquer des réformes pour masquer un 40% de décrochage scolaire. Il doit revoir son système d'enseignement public au lieu de tolérer la médiocrité comme seul moyen de retenue géographique.

Si le Québec veut que les immigrants qualifiés restent, il doit songer à diminuer la toute puissance des Ordres, dompter les syndicats ou bien laisser les immigrants chez eux. Faire venir des pharmaciens pour les cantonner à des emplois de chauffeurs de taxis ou livreurs de pizzas parce que l'Ordre des pharmaciens n'autorise que 8 immigrants par an à accéder au programme universitaire, c'est être partie prenante d'une filouterie humaine qui se doit d'être dénoncée. On ne vide pas un pays étranger de son élite pour en faire des manoeuvres et des pointeurs à l’aide sociale.

Si le Québec veut retenir ses cerveaux, il doit songer à repenser sa fiscalité qui reste la plus élevée d'Amérique du Nord et qui étrangle et rackette justement ceux qui, par leur formation et études, tombent dans la catégorie des «cerveaux». Une fiscalité éhontée qui part en gaspillages et en malversations à tous les paliers (Société générale de financement, scandale des commandites, etc.) et qui empêche bien souvent les citoyens à se constituer une petite retraite qui compenserait la misère gouvernementale et leur éviterait d'avoir recours à des organismes comme Les Petits Frères des Pauvres.

Si le Québec veut un système de Santé qui justifie les «pétages de bretelles», il doit se débarrasser de cette idée communisante du «tout le monde dans le même panier et le panier au fond du puits» qui a trait en la matière. La France, l’Europe comme l’Australie ont des systèmes de Santé officiels publics et privés qui coexistent dans l’harmonie; au Canada, ils existent en cachette, par voie de copinage, de passes droit et de cooptation.

Si le Québec veut parler de la protection du travailleur, il serait temps qu’il mette en place des lois qui tiennent la route au lieu de s’enorgueillir d’une loi qui protège quelques travailleuses d’hypothétiques attouchements sexuels sur les lieux de travail. S’il veut parler de filet social, il serait important que les chômeurs qui ont cotisé pendant leur emploi reçoivent une prestation d’assurance une fois l’emploi perdu (même si cette prestation est directement liée à la durée de la cotisation). Aujourd’hui, 55% des cotisants sont volés par le gouvernement qui leur refuse toute compensation.

Si le Québec veut que la qualité de vie des Montréalais soit celle vantée par les prospectus datant des années 80, il serait temps que Transport Québec repense son réseau routier, termine les autoroutes et résorbe les embouteillages qui font de Montréal une plaie en matière de circulation qui vaudrait tous les records du Guinness. Pour ce faire, les revenus de la taxe sur l’essence (55%) comme ceux qui augmentent sans cesse de la SAAQ ,(permis payable tous les ans)devraient être utilisés à créer d’autres ponts ou tunnels pour accéder à l’île de Montréal, quitte à laisser le privé faire ce que le ministère est incapable de sortir des tiroirs. Limiter la circulation des poids lourds aux heures de pointe et lors des tempêtes de neige limiterait également la pollution que subit hiver comme été les habitants de la métropole.

Si le Québec veut que l'on ait une belle image de la province et de Montréal, il serait temps de retravailler les routes au lieu de copier Cuba et de re-vamper ou abattre les édifices monstrueux et délabrés qui jalonnent les rues de Montréal comme les métastases polluent les veines d'un cancéreux terminal.

Ensuite seulement, Le Québec pourra ré-ouvrir ses séances d'informations en Europe comme au Maghreb et afficher la bonne nouvelle. La publicité sera justifiée et non mensongère. Le faire avant est de mon avis un peu précipité. Parce qu'aujourd'hui, ceux que le MRCI est allé chercher se sentent bernés et à raison.

QUE_ DES _ VERITES ...1000%°

[laser]

On entend de plus en plus en France comme au Maghreb des témoignages de gens qui ont immigré au Québec ou au Canada et en sont revenus dépités.

Il y a certes du vrai dans les commentaires de ceux qui disent que les immigrants déçus du Québec n'avaient qu'à «faire leurs devoirs» et qu'on n’immigre pas avec femmes et enfants en abandonnant une situation professionnelle enviée et une vie confortable pour débarquer à l'aéroport de Montréal la fleur au fusil.

D’un autre coté, on entend plutôt rarement (ou presque jamais) des commentaires désillusionnés de ceux qui ont immigré aux États-Unis ou en Australie et sont rentrés au bercail.

Pourquoi?

Simplement parce que ceux qui y sont allés y sont toujours. Ils ont préparé leur immigration et y sont partis avec la volonté d'y réussir et d’améliorer leur sort ou de vivre leur rêve! Ça a été leur choix, ils ont voulu le faire et personne n'est allé les chercher!

Vendre le concept d'immigration

Or, le Canada et le Québec recrutent à outrance! Vous ne verrez jamais de séances d'informations et d’affiches publicitaires pour immigrer aux États-Unis ou en Australie voire même en Europe. Pas de publicité, pas d'incitatifs, pas de trompe-l'oeil.

Les immigrants volontaires en général savent qu’aux États-Unis ou en Australie, ce sera difficile et qu'ils auront à en suer un coup, que rien ne leur sera dû et que le tapis rouge sera réservé aux seules sommités. Pour l’Europe, pareil! Les immigrants (clandestins) qui y arrivent savent qu'on ne les attend pas; ils n'ont pas été sélectionnés!

Par contre, le Québec comme le Canada vont chercher des gens qui n'ont pas forcément envie d'immigrer; on leur vend le concept comme on vendrait un frigidaire à des esquimaux: avec des argumentaires de vente, des photos en couleurs des Rocheuses et des listes de «métiers en demande» alors que ces derniers sont protégés par d’hermétiques Boys Clubs (les Ordres et les syndicats).

Des fonctionnaires d’État sont même intarissables en balivernes pour lever les derniers doutes:

• Le «social» est pareil qu'en Europe! (Foutaise! Cela n'a rien à voir. Le Québec voudrait bien le copier, mais n'en a pas les moyens financiers);
• La santé est gratuite (oui, mais son accessibilité la rend presque invisible);
• Les allocations familiales aident les familles (oui, mais vu les montants, c’est encore mieux quand on n'a pas d'enfants);
• Le chômage est un bon filet contre la précarité de l’emploi (40% des cotisants en bénéficient, les autres se lamentent);
• La retraite française est reconnue au Québec (la retraite québécoise est une aumône, la retraite canadienne est perçue à 100% après 30 ans de vie au Canada – l'accord de réciprocité compte les années passées au Québec, mais exclut les montants versés qui sont perdus);
• L'éducation est gratuite (sauf que pour avoir la qualité de l’école publique européenne, faut aller ici dans le secteur privé qui reste réservé aux plus nantis);
• Les impôts sont presque identiques (mais en rapport aux services rendus, ils deviennent exorbitants);
• Il y a du travail à tous les coins de rue et le Québec manque de main-d’oeuvre (mais les Ordres et les Syndicats ferment les portes aux immigrants sauf s’ils retournent à l'école pour réapprendre ce qu’ils savent déjà);
• La qualité de vie est l'une des meilleures au monde (sauf quand on a un emploi sous-payé pour cause de non reconnaissance de l’acquit étranger et une famille à charge ou un seul salaire);
• Le secteur immobilier est l'un des moins cher d'Amérique (vrai quand on débarque avec des euros, mais avec un bas salaire local, taxé au niveau québécois, c’est moins certain. Les prix ont explosés et les taxes foncières sont parmi les plus élevées du monde);
• Etc.

Bien sûr, on peut encore se ranger derrière le poncif qui veut que l'immigrant qui croit benoîtement ce que lui dit un ministère public est un naïf et qu'il doit se rendre sur place vérifier ce qu’on lui avance. Mais comment vérifier des aspects qui prennent un Visa de résident permanent ou une année de vie sur place pour s'en rendre compte?

Évidemment que certains sites communautaires essaient de renverser la tendance, mais font-ils le poids face à des organismes publics comme le ministère des Relations avec les citoyens et de l'Immigration (MRCI), la Délégation Générale du Québec, leur financement avec des fonds publics et leurs sites professionnels?

Maintenant, si le MRCI changeait son argumentaire pour calquer à la réalité, ça ne servirait à rien qu'ils fassent de la publicité pour attirer les «naïfs»; la salle de la séance d’information se viderait avec cohue en réponse au «vous avez des questions?» Effectivement, dans ce cas, il ferait mieux de fermer boutique.

Cela dit, je pense aussi que ça serait mieux.

L'immigration bernée, un autre problème

Le Québec doit d'abord régler ses problèmes au lieu de penser que l'immigration s’en chargera. L'immigration bernée deviendra un autre problème qui se rajoutera aux existants et l’argent retiré aux immigrants finira par brûler les mains un jour ou l’autre. C’est de l’argent non mérité et quelque part, extorqué.

Si les Québécois ne font pas d'enfants, c'est à raison et les immigrants n'en feront pas plus. Ils ne sont pas plus stupides (même si naïfs) que les autres!

Si le Québec veut des bébés pour rajeunir une population désabusée, il n'a qu'a mettre en place de véritables aides sociales pour les familles et non pas ces improvisations à la petite semaine basées sur des fonds misérables et qui ne s'adressent qu'aux familles éclatées ou aux assistés sociaux.

Si le Québec veut de la main-d’oeuvre qualifiée, il n'a qu'à former ses jeunes à l'excellence au lieu d'évoquer des réformes pour masquer un 40% de décrochage scolaire. Il doit revoir son système d'enseignement public au lieu de tolérer la médiocrité comme seul moyen de retenue géographique.

Si le Québec veut que les immigrants qualifiés restent, il doit songer à diminuer la toute puissance des Ordres, dompter les syndicats ou bien laisser les immigrants chez eux. Faire venir des pharmaciens pour les cantonner à des emplois de chauffeurs de taxis ou livreurs de pizzas parce que l'Ordre des pharmaciens n'autorise que 8 immigrants par an à accéder au programme universitaire, c'est être partie prenante d'une filouterie humaine qui se doit d'être dénoncée. On ne vide pas un pays étranger de son élite pour en faire des manoeuvres et des pointeurs à l’aide sociale.

Si le Québec veut retenir ses cerveaux, il doit songer à repenser sa fiscalité qui reste la plus élevée d'Amérique du Nord et qui étrangle et rackette justement ceux qui, par leur formation et études, tombent dans la catégorie des «cerveaux». Une fiscalité éhontée qui part en gaspillages et en malversations à tous les paliers (Société générale de financement, scandale des commandites, etc.) et qui empêche bien souvent les citoyens à se constituer une petite retraite qui compenserait la misère gouvernementale et leur éviterait d'avoir recours à des organismes comme Les Petits Frères des Pauvres.

Si le Québec veut un système de Santé qui justifie les «pétages de bretelles», il doit se débarrasser de cette idée communisante du «tout le monde dans le même panier et le panier au fond du puits» qui a trait en la matière. La France, l’Europe comme l’Australie ont des systèmes de Santé officiels publics et privés qui coexistent dans l’harmonie; au Canada, ils existent en cachette, par voie de copinage, de passes droit et de cooptation.

Si le Québec veut parler de la protection du travailleur, il serait temps qu’il mette en place des lois qui tiennent la route au lieu de s’enorgueillir d’une loi qui protège quelques travailleuses d’hypothétiques attouchements sexuels sur les lieux de travail. S’il veut parler de filet social, il serait important que les chômeurs qui ont cotisé pendant leur emploi reçoivent une prestation d’assurance une fois l’emploi perdu (même si cette prestation est directement liée à la durée de la cotisation). Aujourd’hui, 55% des cotisants sont volés par le gouvernement qui leur refuse toute compensation.

Si le Québec veut que la qualité de vie des Montréalais soit celle vantée par les prospectus datant des années 80, il serait temps que Transport Québec repense son réseau routier, termine les autoroutes et résorbe les embouteillages qui font de Montréal une plaie en matière de circulation qui vaudrait tous les records du Guinness. Pour ce faire, les revenus de la taxe sur l’essence (55%) comme ceux qui augmentent sans cesse de la SAAQ ,(permis payable tous les ans)devraient être utilisés à créer d’autres ponts ou tunnels pour accéder à l’île de Montréal, quitte à laisser le privé faire ce que le ministère est incapable de sortir des tiroirs. Limiter la circulation des poids lourds aux heures de pointe et lors des tempêtes de neige limiterait également la pollution que subit hiver comme été les habitants de la métropole.

Si le Québec veut que l'on ait une belle image de la province et de Montréal, il serait temps de retravailler les routes au lieu de copier Cuba et de re-vamper ou abattre les édifices monstrueux et délabrés qui jalonnent les rues de Montréal comme les métastases polluent les veines d'un cancéreux terminal.

Ensuite seulement, Le Québec pourra ré-ouvrir ses séances d'informations en Europe comme au Maghreb et afficher la bonne nouvelle. La publicité sera justifiée et non mensongère. Le faire avant est de mon avis un peu précipité. Parce qu'aujourd'hui, ceux que le MRCI est allé chercher se sentent bernés et à raison.

QUE_ DES _ VERITES ...1000%°

HAHAHA ! C'est tellement des "vérités" 1000% selon tonton que tonton veut immigrer au Québec. Le comportement de tonton est à se rouler par terre de rire !

[Cèdre]

On entend de plus en plus en France comme au Maghreb des témoignages de gens qui ont immigré au Québec ou au Canada et en sont revenus dépités.

Il y a certes du vrai dans les commentaires de ceux qui disent que les immigrants déçus du Québec n'avaient qu'à «faire leurs devoirs» et qu'on n’immigre pas avec femmes et enfants en abandonnant une situation professionnelle enviée et une vie confortable pour débarquer à l'aéroport de Montréal la fleur au fusil.

D’un autre coté, on entend plutôt rarement (ou presque jamais) des commentaires désillusionnés de ceux qui ont immigré aux États-Unis ou en Australie et sont rentrés au bercail.

Pourquoi?

Simplement parce que ceux qui y sont allés y sont toujours. Ils ont préparé leur immigration et y sont partis avec la volonté d'y réussir et d’améliorer leur sort ou de vivre leur rêve! Ça a été leur choix, ils ont voulu le faire et personne n'est allé les chercher!

Vendre le concept d'immigration

Or, le Canada et le Québec recrutent à outrance! Vous ne verrez jamais de séances d'informations et d’affiches publicitaires pour immigrer aux États-Unis ou en Australie voire même en Europe. Pas de publicité, pas d'incitatifs, pas de trompe-l'oeil.

Les immigrants volontaires en général savent qu’aux États-Unis ou en Australie, ce sera difficile et qu'ils auront à en suer un coup, que rien ne leur sera dû et que le tapis rouge sera réservé aux seules sommités. Pour l’Europe, pareil! Les immigrants (clandestins) qui y arrivent savent qu'on ne les attend pas; ils n'ont pas été sélectionnés!

Par contre, le Québec comme le Canada vont chercher des gens qui n'ont pas forcément envie d'immigrer; on leur vend le concept comme on vendrait un frigidaire à des esquimaux: avec des argumentaires de vente, des photos en couleurs des Rocheuses et des listes de «métiers en demande» alors que ces derniers sont protégés par d’hermétiques Boys Clubs (les Ordres et les syndicats).

Des fonctionnaires d’État sont même intarissables en balivernes pour lever les derniers doutes:

• Le «social» est pareil qu'en Europe! (Foutaise! Cela n'a rien à voir. Le Québec voudrait bien le copier, mais n'en a pas les moyens financiers);
• La santé est gratuite (oui, mais son accessibilité la rend presque invisible);
• Les allocations familiales aident les familles (oui, mais vu les montants, c’est encore mieux quand on n'a pas d'enfants);
• Le chômage est un bon filet contre la précarité de l’emploi (40% des cotisants en bénéficient, les autres se lamentent);
• La retraite française est reconnue au Québec (la retraite québécoise est une aumône, la retraite canadienne est perçue à 100% après 30 ans de vie au Canada – l'accord de réciprocité compte les années passées au Québec, mais exclut les montants versés qui sont perdus);
• L'éducation est gratuite (sauf que pour avoir la qualité de l’école publique européenne, faut aller ici dans le secteur privé qui reste réservé aux plus nantis);
• Les impôts sont presque identiques (mais en rapport aux services rendus, ils deviennent exorbitants);
• Il y a du travail à tous les coins de rue et le Québec manque de main-d’oeuvre (mais les Ordres et les Syndicats ferment les portes aux immigrants sauf s’ils retournent à l'école pour réapprendre ce qu’ils savent déjà);
• La qualité de vie est l'une des meilleures au monde (sauf quand on a un emploi sous-payé pour cause de non reconnaissance de l’acquit étranger et une famille à charge ou un seul salaire);
• Le secteur immobilier est l'un des moins cher d'Amérique (vrai quand on débarque avec des euros, mais avec un bas salaire local, taxé au niveau québécois, c’est moins certain. Les prix ont explosés et les taxes foncières sont parmi les plus élevées du monde);
• Etc.

Bien sûr, on peut encore se ranger derrière le poncif qui veut que l'immigrant qui croit benoîtement ce que lui dit un ministère public est un naïf et qu'il doit se rendre sur place vérifier ce qu’on lui avance. Mais comment vérifier des aspects qui prennent un Visa de résident permanent ou une année de vie sur place pour s'en rendre compte?

Évidemment que certains sites communautaires essaient de renverser la tendance, mais font-ils le poids face à des organismes publics comme le ministère des Relations avec les citoyens et de l'Immigration (MRCI), la Délégation Générale du Québec, leur financement avec des fonds publics et leurs sites professionnels?

Maintenant, si le MRCI changeait son argumentaire pour calquer à la réalité, ça ne servirait à rien qu'ils fassent de la publicité pour attirer les «naïfs»; la salle de la séance d’information se viderait avec cohue en réponse au «vous avez des questions?» Effectivement, dans ce cas, il ferait mieux de fermer boutique.

Cela dit, je pense aussi que ça serait mieux.

L'immigration bernée, un autre problème

Le Québec doit d'abord régler ses problèmes au lieu de penser que l'immigration s’en chargera. L'immigration bernée deviendra un autre problème qui se rajoutera aux existants et l’argent retiré aux immigrants finira par brûler les mains un jour ou l’autre. C’est de l’argent non mérité et quelque part, extorqué.

Si les Québécois ne font pas d'enfants, c'est à raison et les immigrants n'en feront pas plus. Ils ne sont pas plus stupides (même si naïfs) que les autres!

Si le Québec veut des bébés pour rajeunir une population désabusée, il n'a qu'a mettre en place de véritables aides sociales pour les familles et non pas ces improvisations à la petite semaine basées sur des fonds misérables et qui ne s'adressent qu'aux familles éclatées ou aux assistés sociaux.

Si le Québec veut de la main-d’oeuvre qualifiée, il n'a qu'à former ses jeunes à l'excellence au lieu d'évoquer des réformes pour masquer un 40% de décrochage scolaire. Il doit revoir son système d'enseignement public au lieu de tolérer la médiocrité comme seul moyen de retenue géographique.

Si le Québec veut que les immigrants qualifiés restent, il doit songer à diminuer la toute puissance des Ordres, dompter les syndicats ou bien laisser les immigrants chez eux. Faire venir des pharmaciens pour les cantonner à des emplois de chauffeurs de taxis ou livreurs de pizzas parce que l'Ordre des pharmaciens n'autorise que 8 immigrants par an à accéder au programme universitaire, c'est être partie prenante d'une filouterie humaine qui se doit d'être dénoncée. On ne vide pas un pays étranger de son élite pour en faire des manoeuvres et des pointeurs à l’aide sociale.

Si le Québec veut retenir ses cerveaux, il doit songer à repenser sa fiscalité qui reste la plus élevée d'Amérique du Nord et qui étrangle et rackette justement ceux qui, par leur formation et études, tombent dans la catégorie des «cerveaux». Une fiscalité éhontée qui part en gaspillages et en malversations à tous les paliers (Société générale de financement, scandale des commandites, etc.) et qui empêche bien souvent les citoyens à se constituer une petite retraite qui compenserait la misère gouvernementale et leur éviterait d'avoir recours à des organismes comme Les Petits Frères des Pauvres.

Si le Québec veut un système de Santé qui justifie les «pétages de bretelles», il doit se débarrasser de cette idée communisante du «tout le monde dans le même panier et le panier au fond du puits» qui a trait en la matière. La France, l’Europe comme l’Australie ont des systèmes de Santé officiels publics et privés qui coexistent dans l’harmonie; au Canada, ils existent en cachette, par voie de copinage, de passes droit et de cooptation.

Si le Québec veut parler de la protection du travailleur, il serait temps qu’il mette en place des lois qui tiennent la route au lieu de s’enorgueillir d’une loi qui protège quelques travailleuses d’hypothétiques attouchements sexuels sur les lieux de travail. S’il veut parler de filet social, il serait important que les chômeurs qui ont cotisé pendant leur emploi reçoivent une prestation d’assurance une fois l’emploi perdu (même si cette prestation est directement liée à la durée de la cotisation). Aujourd’hui, 55% des cotisants sont volés par le gouvernement qui leur refuse toute compensation.

Si le Québec veut que la qualité de vie des Montréalais soit celle vantée par les prospectus datant des années 80, il serait temps que Transport Québec repense son réseau routier, termine les autoroutes et résorbe les embouteillages qui font de Montréal une plaie en matière de circulation qui vaudrait tous les records du Guinness. Pour ce faire, les revenus de la taxe sur l’essence (55%) comme ceux qui augmentent sans cesse de la SAAQ ,(permis payable tous les ans)devraient être utilisés à créer d’autres ponts ou tunnels pour accéder à l’île de Montréal, quitte à laisser le privé faire ce que le ministère est incapable de sortir des tiroirs. Limiter la circulation des poids lourds aux heures de pointe et lors des tempêtes de neige limiterait également la pollution que subit hiver comme été les habitants de la métropole.

Si le Québec veut que l'on ait une belle image de la province et de Montréal, il serait temps de retravailler les routes au lieu de copier Cuba et de re-vamper ou abattre les édifices monstrueux et délabrés qui jalonnent les rues de Montréal comme les métastases polluent les veines d'un cancéreux terminal.

Ensuite seulement, Le Québec pourra ré-ouvrir ses séances d'informations en Europe comme au Maghreb et afficher la bonne nouvelle. La publicité sera justifiée et non mensongère. Le faire avant est de mon avis un peu précipité. Parce qu'aujourd'hui, ceux que le MRCI est allé chercher se sentent bernés et à raison.

QUE_ DES _ VERITES ...1000%°

Et... tu fais quoi sur ce forum? Parce que selon cette plaidoirie, y a rien à garder du Québec, là. Donc tu te renseignes sur quoi au juste?