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Que faire pour que les enfants de la loi 101 se sentent Québécois?


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Petite anecdote.  Lors d'un récent achat en Beauce la vendeuse à demandé à mon mari d'où il venait car il avait un accent.  Mon mari lui a dit qu'il venait de France. 

 

Plus tard,  au restaurant,  mon mari de me dire ... tu crois que j'ai un accent ?  

 

Ha ha ha ha :D

 

Alors qu'en Beauce des accents y'en a en titi :D

 

Trop drôle.

 

 

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C est ça la réalité du multiculturalisme!
Les jeunes auront beau fréquenter l école et suivre les cours d histoire mais ne se sentent pas concernés : ils vivaient dans leur communauté.

Ça me fait marrer de vous voir vous inquiéter de ça en tant que Français au Quebec alors qu'en France la 3eme génération d'immigrés se fait encore dire que la France n'est pas leur pays même si nés, éduqués,intégrés au mieux, non ghettoisés.... bref je ris bien merci pour ça.


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eBah sérieux moi je reproche rien à personne.
 
La seule chose que je demande aux gens qui immigrent au Québec,  c'est de faire l'effort de parler français (tant mieux si ils sont bilingues,  trilingues etc.),  de respecter nos valeurs sociétales qui inclus l'égalité homme-femme,  la laïcité de l'état,  etc.  de faire des efforts pour s'intégrer.  
 
Je suis la première à me réjouir de la réussite d'un immigrant qui a su s'intégrer et à faire sa place au soleil ici.  Pour moi c'est toujours un immense bonheur.  Je n'aime pas savoir que notre système de sélection repose sur des facteurs complètement stupides,  tel la diplomation,  si en bout de compte ils ne pourront jamais bosser dans leur domaine. (Lors de l'étude faite par M. Kinney sur les mariages gris il avait été question aussi de la refonte du système d'immigration pour favoriser une immigration basée sur l'offre et la demande en matière d'emploi,  le partage des valeurs communes etc. mais,  malheureusement,  cela est resté lettre morte).
 
Je ne demande pas à un immigrant de s'assimiler,  d'oublier d'où il vient,  etc.  
 
Cependant je pense qu'il faut qu'il sache à quoi s'en tenir dès le départ en immigrant au Québec,  particulièrement qu'il y a plusieurs sujets sensibles qui sont de natures à gâcher la sauce si il n'y fait pas attention notamment le fait que pour les Québécois la religion doit demeurer du domaine privé.  Y'a des gens qui sont allergiques au gluten et bien il y en a qui sont allergiques à tout ce qui concerne la religion et il y en a beaucoup.
 
Alors même si l'immigrant parle français,  mais tient absolument à afficher de façon ostentatoire sa religion,  il aura du mal à s'intégrer ici.  C'est triste mais c'est comme ça ... faut arrêter avec la langue de bois.
 
Même chose pour les personnes qui considèrent les femmes comme des êtres inférieurs etc.  
 
Maintenant je pense qu'avant de dire que le gouvernement du Québec n'a pas fait ce qu'il fallait pour intégrer les nouveaux arrivants il faut aussi se demander ce que le nouvel arrivant a fait pour connaître son nouveau pays,  pour inculquer l'amour de se pays à ses enfants.
 
Oui je pense qu'il manque plusieurs choses pour favoriser le sentiment d'appartenance au Québec.  La première c'est de permettre à l'immigrant de s'épanouir ici et cela commence par du boulot,  cela commence par l'égalité des chances etc.  Mais il faut aussi que l'immigrant veuille bien faire de ce pays son pays et pas seulement un point de passage. 
 
Je pense que le cœur est grand et qu'il peut aimer 2 pays à la fois ... le pays d'origine ... et le pays d'accueil.  Kif kif.  Et je suis certaine que cela faciliterait les choses pour les enfants qu'ils soient immigrants ou nés ici. 
 
Et si on pouvait aussi arrêter un temps de faire rentrer des gens à pleine porte (sauf les vrais réfugiés là) histoire d'avoir une politique saine et sensée en matière d'immigration,  une politique qui permette d'accueillir et d'accompagner correctement nos futurs concitoyens se serait déjà formidable.  
 

Beaucoup de points sur lesquels je suis d accord (oups, pour les insatisfaits chroniques, je vais encore passer pour un lèche cul ;) ).
Le problème c est que certains dès sont pipés des le départ :
- effectivemt, l immigration basé sur la diplomation et pas les besoins : ça devrait être mis en place mais je ne suis pas sûr que ça s est mis en marche.
- le fait qu'effectivement le Québec est un lieu de passage l Amérique du nord ... qui qu' on en dise.
- le fait que de parler d essayer de préserver la culture locale passe pour la xénophobie.
- le fait que le multicul favorise le refermement communautaire : il y a eu sur le forum des gens qui clamaient que l intégration se limitait au fait de respecter les lois du pays
...
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Ça me fait marrer de vous voir vous inquiéter de ça en tant que Français au Quebec alors qu'en France la 3eme génération d'immigrés se fait encore dire que la France n'est pas leur pays même si nés, éduqués,intégrés au mieux, non ghettoisés.... bref je ris bien merci pour ça.
 

Ris comme tu veux mais je ne représente ni la France, ni l'ensemble les français, ni son gouvernement quand je m'exprime... Juste moi même. J'ai aussi trouve ces quartiers batis pour les immigres des les année 60/70 comme de abominations a la construction puis soutenus par les bien-pensances successives qui ont surtout acheté la paix au lieu de résoudre les problèmes. C'est certain, ca n a pas aidé.

Maintenant, toi qui était étonnée par le pourcentage de maghrébins de France qui encore aujourd’hui veulent ramener leurs depouilles a leur mort sur les terres de l islam, peux tu me dire qui sont ceux qui ont du mal a s'integrer a la 3eme generation ? 

 

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Beaucoup de points sur lesquels je suis d accord (oups, pour les insatisfaits chroniques, je vais encore passer pour un lèche cul ;) ).
Le problème c est que certains dès sont pipés des le départ :
1) - effectivement, l immigration basé sur la diplomation et pas les besoins : ça devrait être mis en place mais je ne suis pas sûr que ça s est mis en marche.
2) - le fait qu'effectivement le Québec est un lieu de passage l Amérique du nord ... qui qu' on en dise.
- le fait que de parler d essayer de préserver la culture locale passe pour la xénophobie.
- le fait que le multicul favorise le refermement communautaire : il y a eu sur le forum des gens qui clamaient que l intégration se limitait au fait de respecter les lois du pays
...

 

je suis d'accord avec toi et je pense que la faillite du point 1 entraine le 2 en grande partie.

Pour le reste, tout dépends de comment le sujet est abordé et l'ouverture d'esprit du récepteur.

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Juste une petite note ici; c'est que l'on voit souvent ce thème revenir comme quoi l'intégration passe par les emploies 

 

Je dis oui...et non

 

Il est tout à fait possible pour un immigrant.... ou même pour n'importe qui, pas nécessairement immigrant de vivre et travailler en anglais uniquement à Montreal 

 

Donc vous voyez, il travaille mais il s'intègre aux Anglos 

 

L'emploie n'est pas la clé de tout ici

 

 

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  • Habitués
 

Juste une petite note ici; c'est que l'on voit souvent ce thème revenir comme quoi l'intégration passe par les emploies 

 

Je dis oui...et non

 

Il est tout à fait possible pour un immigrant.... ou même pour n'importe qui, pas nécessairement immigrant de vivre et travailler en anglais uniquement à Montreal 

 

Donc vous voyez, il travaille mais il s'intègre aux Anglos 

 

L'emploie n'est pas la clé de tout ici

 

 

 

 

L'employé immigrant s'intègre à ceux qui veulent bien l'embaucher. 

 

À la fin de mes études, j'ai cherché du travail à Montréal et je n'ai jamais trouvé. J'ai eu des jobines, uniquement chez des Anglos (en fait, pas des Anglo-Québécois, mais plutôt des Juifs). Quand j'ai fini par trouver un job dans mon domaine, c'était par les Premières Nations (moitié anglo moitié franco, donc je naviguais allègrement entre les deux langues). En passant j'ai dû me payer des cours d'anglais à Concordia pour m'améliorer en anglais. Il m'a fallu six ans avant de travailler avec des Tremblay, dans des institutions 100% franco.

 

Rebelote pour mon fiston. Jamais eu de mal à trouver des emplois étudiants en français. Mais lorsqu'il a terminé ses études et voulu intégrer un cabinet comptable, aucune chance dans les cabinets de Québec. Et Dieu sait qu'il en a fait le tour: Deloitte, KPMG, Mallette et cie. Aucun n'a voulu de lui. On parle ici d'un étudiant brillant, qui a obtenu son diplôme haut la main, profil international, tableau d'honneur, mention du doyen et tout le tintouin. Et où travaille-t-il maintenant? À Montréal, chez PwC, un cabinet anglo. Évidemment sa langue de travail est l'anglais (clients majoritairement anglos) et ses collègues parlent anglais à l'heure du lunch, incluant les Tremblay. Au hasard de ses missions, il rencontrera peut-être une comptable mignonne à Toronto qui sera la mère de mes petits enfants ... lesquels seront anglophones.  

 

Il y a combien d'immigrants qui ont vécu la même chose que nous? Sûrement plusieurs. Oui, l'immigrant s'intègre en anglais mais est-ce sa faute? Est-ce que mon fils parlerait anglais pendant son lunch si la succursale de Deloitte de Québec avait voulu l'embaucher? Bah oui, j'habite dans une ville où le maire va régulièrement en France pour séduire la main d'oeuvre mais un gars qui y a grandi a de la misère à se faire embaucher. Comprenne qui pourra ... 

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Je pense que si effectivement il y a des lacunes au niveau de l'enseignement de notre histoire,  de tout ce qui fait la société Québécoise,  que ce soit au niveau des arts,  des valeurs,  de la culture etc.  il faut aussi que l'immigrant ait la curiosité et la volonté d'en apprendre plus sur le pays dans lequel il a choisit de vivre.

 

Pour ma part lorsque j'ai commencé à fréquenter mon mari je me suis renseigné sur la région ou il vivait,  sur l'architecture,  sur les arts,  sur le patrimoine etc.  A chaque visite je m'efforce d'aller visiter un musée et d'en apprendre plus sur la région,  leurs artisans etc.

 

Je ne suis pas là,  la bouche ouverte,  en attendant qu'on me nourrisse ... je fais des recherches ... j'ai la volonté d'en savoir plus ... de comprendre.

 

Et pourtant je suis là pour un court laps de temps.

 

Mais ceux qui immigrent ici doivent parfois attendre des années ... pourquoi ne pas mettre à profit ce temps d'attente pour en apprendre davantage sur leur futur pays ?  

 

Nous ne pouvons forcer une personne à se sentir Québécoise si elle ne le veut pas.

 

Je peux même comprendre le dilemme pour la personne qui a immigrer au Canada et qui se retrouve entre l'arbre et l'écorce face au combat des québécois pour leur liberté.

 

Mais lorsqu'on regarde les différentes études on s'aperçoit bien vite qu'ils ne se sentent pas Québécois mais ils ne se sentent pas davantage Canadiens.

 

 

 

 

 

 

 

Je peux même comprendre le dilemme pour la personne qui a immigrer au Canada et qui se retrouve entre l'arbre et l'écorce face au combat des québécois pour leur liberté.
>>> comme c'est bien dit. 

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  • Habitués
 

 

 

L'employé immigrant s'intègre à ceux qui veulent bien l'embaucher. 

 

À la fin de mes études, j'ai cherché du travail à Montréal et je n'ai jamais trouvé. J'ai eu des jobines, uniquement chez des Anglos (en fait, pas des Anglo-Québécois, mais plutôt des Juifs). Quand j'ai fini par trouver un job dans mon domaine, c'était par les Premières Nations (moitié anglo moitié franco, donc je naviguais allègrement entre les deux langues). En passant j'ai dû me payer des cours d'anglais à Concordia pour m'améliorer en anglais. Il m'a fallu six ans avant de travailler avec des Tremblay, dans des institutions 100% franco.

 

Rebelote pour mon fiston. Jamais eu de mal à trouver des emplois étudiants en français. Mais lorsqu'il a terminé ses études et voulu intégrer un cabinet comptable, aucune chance dans les cabinets de Québec. Et Dieu sait qu'il en a fait le tour: Deloitte, KPMG, Mallette et cie. Aucun n'a voulu de lui. On parle ici d'un étudiant brillant, qui a obtenu son diplôme haut la main, profil international, tableau d'honneur, mention du doyen et tout le tintouin. Et où travaille-t-il maintenant? À Montréal, chez PwC, un cabinet anglo. Évidemment sa langue de travail est l'anglais (clients majoritairement anglos) et ses collègues parlent anglais à l'heure du lunch, incluant les Tremblay. Au hasard de ses missions, il rencontrera peut-être une comptable mignonne à Toronto qui sera la mère de mes petits enfants ... lesquels seront anglophones.  

 

Il y a combien d'immigrants qui ont vécu la même chose que nous? Sûrement plusieurs. Oui, l'immigrant s'intègre en anglais mais est-ce sa faute? Est-ce que mon fils parlerait anglais pendant son lunch si la succursale de Deloitte de Québec avait voulu l'embaucher? Bah oui, j'habite dans une ville où le maire va régulièrement en France pour séduire la main d'oeuvre mais un gars qui y a grandi a de la misère à se faire embaucher. Comprenne qui pourra ... 

 

Ben de un ca prouve que l'emploie n'est pas la clé de l'intégration (contrairement a la croyance populaire)...et de deux que ton histoire est bien plate, mais il y aussi des centaines, des milliers d'histoires contraire, pleins d'immigrants travaillent dans des compagnies francophone aussi.....et d'autres dans des compagnies anglophones...et la plupart du temps c'est leur choix 

 

Modifié par jimmy
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  • Habitués

:D

 

Ça me fait beaucoup rire quand certains Français s'érigent en donneur de leçons en ce qui concerne l'intégration alors que par exemple en France même les Français d'origine maghrébine de 3ème génération en France sont considérés  comme des immigrés par beaucoup de Français et que les quartiers sensibles en France, la non-intégration des populations d'origine étrangère  est désastreuse au point que ces quartiers sensibles en France sont constamment au bord de l'émeute...

 

Oh l'hypocrisie. :lol:

 

La France n'a aucune leçon à donner au niveau de l'intégration des immigrés... ni au Québec, ni au Canada, ni à l'Australie etc.

 

Point final.

 

 

Modifié par resterzen
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  • Habitués
Le 29/08/2017 à 13:19, Kweli a dit :

 

 

Dans ce cas, si nous, nos enfants et nos petits-enfants sommes des immigrants et que nous le saurons jusqu'à la 10ème génération parce que notre patronyme n'est pas Tremblay, Gagnon ou Bouchard, pourquoi nous demande-t-on de nous sentir Québécois?

 

 

Les enfants d'immigrés doivent d'abord eux-mêmes se sentir Québécois avant qu'ils soient considérés comme Québécois.

 

C'est vraiment ridicule de penser qu'il puisse en être autrement.

 

Par exemple, un Noir comme Normand Brathwaite est considéré comme Québécois parce que lui-même se considère comme Québécois. Il y a d'autres exemples.

 

 

Modifié par resterzen
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  • Habitués
il y a 55 minutes, resterzen a dit :

 

 

Les enfants d'immigrés doivent d'abord eux-mêmes se sentir Québécois avant qu'ils soient considérés comme Québécois.

 

C'est vraiment ridicule de penser qu'il puisse en être autrement.

 

Par exemple, un Noir comme Normand Brathwaite est considéré comme Québécois parce que lui-même se considère comme Québécois. Il y a d'autres exemples.

 

 

 

En effet. Je le répète souvent: on reste immigrant dans sa tête, pas dans les yeux des autres.

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  • Habitués

Pour écouter le reportage. Très instructif.

 

https://ici.tou.tv/les-grands-reportages/S23E143

 

Ces jeunes me donnent envie de paraphraser MLK: "Ou nous allons préserver ensemble le Québec comme des frères, ou nous allons le perdre tous ensemble comme des idiots".

Modifié par Kweli
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  • Habitués
Il y a 9 heures, Kweli a dit :

Pour écouter le reportage. Très instructif.

 

https://ici.tou.tv/les-grands-reportages/S23E143

 

Ces jeunes me donnent envie de paraphraser MLK: "Ou nous allons préserver ensemble le Québec comme des frères, ou nous allons le perdre tous ensemble comme des idiots".

Reportage tres interessant, merci

Les 2 passages de madame Beaulieu et Madame Cathy Wang, sont édifiants.

Ils montrent toutes les issues, les problèmes et le chemin qu il reste à faire pour enfin considérer les enfants nés ici de parents étrangers, ou les nouveaux arrivants comme des québécois.

Ceci ne sera possible qu'en changeant les mentalités de certains.

 

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  • Habitués

oui intéressant ce documentaire.

 

De voir les jeunes nés ici ne pas être capable de répondre à 'qui je suis'. Parce que l'immigration des parents est quand même récent. Les parents ont vécu presque toute leur vie dans leur pays alors ils continuent ici avec leur langue, tradition et tout le reste. Quand tu es né dans un milieu comme ça, normal que quand tu sors de la zone familiale et que les gens remarquent un 'accent' ils demandent d'où ils viennent. 

En même temps, je comprend que les parents veulent aussi ne pas perdre cette partie d'eux et ils veulent transmettre ça à leurs enfants.

 

Puis dans le documentaire et ça été parlé ici, les gens mettent ça sur la faute de l'école qui n'enseigne pas assez l'histoire ou la culture du Québec.

Donc c'est la faute de l'école si l'enfant n'est pas 'Québécois'.

Désolé mais si je vais immigrer dans un autre pays, je pense que ça me revient en tant que parent, de montrer , d'expliquer et d'apprendre à mon enfant voilà, c'est ton nouveau pays d’accueil et voici son histoire. 

Il y a 7 heures, jeffrey01120 a dit :

Ceci ne sera possible qu'en changeant les mentalités de certains.

c'est pas seulement les autres autour mais par tout le monde. 

 

un autre intéressant :

http://www.telequebec.tv/documentaire/grands-moyens-les-2-identite-culture-societe/

 

 

 

 

Modifié par Automne
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  • Habitués
Il y a 1 heure, Automne a dit :

Désolé mais si je vais immigrer dans un autre pays, je pense que ça me revient en tant que parent, de montrer , d'expliquer et d'apprendre à mon enfant voilà, c'est ton nouveau pays d’accueil et voici son histoire. 

 

 

Si tu immigres au Japon, ou au Norvège, tes diplômes n'y seront pas reconnus. devras retourner à l'école pour apprendre une nouvelle langue. Puis tu referas une formation pour entrer sur le marché de l'emploi. Puis tu devras trouver un emploi. Puis te refaire un réseau d'amis. Puis apprivoiser le climat. Et les coutumes du coin. Puis élever tes enfants, sans compter sur grand-maman ou mononcle ou parrain de temps en temps. Puis maintenir un couple en santé, parce que ce n'est pas le moment de se déchirer dans un pays où vous êtes les deux loin de votre famille. Puis il faudra aussi t'acheter une maison et l'entretenir. Une voiture aussi. Éventuellement refaire ton permis et apprivoiser la conduite automobile. Etc. Etc. Etc. 

 

Si, après tout cela il te reste du temps pour jouer au prof d'Histoire du Japon, franchement, je te décerne le prix Nobel du meilleur immigrant que l'univers a jamais porté. 

 

"Que celui qui n'a jamais osé traverser ne se moque pas de celui qui s'est noyé". Proverbe africain. 

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  • Habitués
il y a 7 minutes, Kweli a dit :

 

 

Si tu immigres au Japon, ou au Norvège, tes diplômes n'y seront pas reconnus. devras retourner à l'école pour apprendre une nouvelle langue. Puis tu referas une formation pour entrer sur le marché de l'emploi. Puis tu devras trouver un emploi. Puis te refaire un réseau d'amis. Puis apprivoiser le climat. Et les coutumes du coin. Puis élever tes enfants, sans compter sur grand-maman ou mononcle ou parrain de temps en temps. Puis maintenir un couple en santé, parce que ce n'est pas le moment de se déchirer dans un pays où vous êtes les deux loin de votre famille. Puis il faudra aussi t'acheter une maison et l'entretenir. Une voiture aussi. Éventuellement refaire ton permis et apprivoiser la conduite automobile. Etc. Etc. Etc. 

 

Si, après tout cela il te reste du temps pour jouer au prof d'Histoire du Japon, franchement, je te décerne le prix Nobel du meilleur immigrant que l'univers a jamais porté. 

 

"Que celui qui n'a jamais osé traverser ne se moque pas de celui qui s'est noyé". Proverbe africain. 

 

franchement, t'exagère pas un peu? J'ai dis qu'il faudrait passer toute la journée, toutes les fins de semaine à enseigner l'histoire aux enfants?

Puis les immigrants ( je parle pas des réfugiés qui sont dans l'urgence de quitter leur pays etc..), ils ont passé un bon moment à préparer le dossier, les délais de traitement etc.. Ils ont pas eu quelques minutes par jour pour commencer une base à leurs enfants?

 

Puis une fois rendu ici, c'est quoi, de prendre 10 minutes de temps en temps dans la semaine pour montrer des choses à ses enfants? Faire une petite balade dans la ville et , pendant la promenade, lui montrer des choses à apprendre..

 

Même chose pour les immigrants qui ont eu des enfants sur place.

 

 

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  • Habitués

Tiens Kweli, j'ai vu un proverbe africain l'autre jour, d'Afrique du Nord, et je l'ai trouvé sympa: Qui mange seul s'étrangle seul.

 

Ce n'est certainement pas le rôle de l'école de former des petits Québécois, mais c'est à l'école le meilleur endroit pour que les enfants en côtoient. une fois encore, loin des ghettos si chers aux multiculs. Tu veux t'intégrer ? Fuis les grandes villes et ça ira bien mieux. 

 

Pour les adultes, c'est difficile de devenir autre chose que ce qu'on a été jeune. Évidemment, on peut s'intégrer et se sentir, petit à petit, patiemment, québécois. Ça prend du temps, mais c'est très faisable. Pour y arriver, pas 36 solutions: en côtoyer et apprendre à aimer des choses qu'ils aiment. Inutile d'apprendre la compo du CH ou de lire la JdM/JdQ. Il suffit de partager certaines choses avec eux. Et ceux qui disent qu'ils n'aiment rien de ce que les Québécois aiment, qu'ils se mettent devant le miroir et le coupable va leur sauter aux yeux.

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  • Habitués
il y a 5 minutes, Automne a dit :

 

franchement, t'exagère pas un peu? J'ai dis qu'il faudrait passer toute la journée, toutes les fins de semaine à enseigner l'histoire aux enfants?

Puis les immigrants ( je parle pas des réfugiés qui sont dans l'urgence de quitter leur pays etc..), ils ont passé un bon moment à préparer le dossier, les délais de traitement etc.. Ils ont pas eu quelques minutes par jour pour commencer une base à leurs enfants?

 

Puis une fois rendu ici, c'est quoi, de prendre 10 minutes de temps en temps dans la semaine pour montrer des choses à ses enfants? Faire une petite balade dans la ville et , pendant la promenade, lui montrer des choses à apprendre..

 

Même chose pour les immigrants qui ont eu des enfants sur place.

 

 

 

 

Toutes les choses que j'ai nommé, je les ai faites. Toutes sans exception. Et avec mes deux enfants, j'ai fait ce que j'ai pu. Ils n'ont jamais manqué de rien, ont obtenu tous les deux leur diplôme de secondaire 5 dans les 5 ans prévus. Ils ont lu quelques bouquins aussi, puis écouté quelques films. Je n'ai pas eu le temps de de jouer les profs d'Histoire. Et de toute manière, je ne vois pas l'intérêt d'un enseignement individuel quand on veut contribuer à une identité collective

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  • Habitués
il y a 12 minutes, Kweli a dit :

 

 

Toutes les choses que j'ai nommé, je les ai faites. Toutes sans exception. Et avec mes deux enfants, j'ai fait ce que j'ai pu. Ils n'ont jamais manqué de rien, ont obtenu tous les deux leur diplôme de secondaire 5 dans les 5 ans prévus. Ils ont lu quelques bouquins aussi, puis écouté quelques films. Je n'ai pas eu le temps de de jouer les profs d'Histoire. Et de toute manière, je ne vois pas l'intérêt d'un enseignement individuel quand on veut contribuer à une identité collective

 

Je t'ai reproché quoi que ce soit à l'éducation de tes enfants?

 

 ça fait aussi partie du rôle d'un parent et pas JUSTE à l'école. C'était mon point.

Les gens ont dit que la culture Québécoise était pas assez apprise à l'école. Moi je dis juste que c'est pas uniquement à l'école que ça doit passer. Quelques minutes par semaine c'est rien.. 

 

Tu as bien enseigné des valeurs, des choses à tes enfants qui les ont aidé dans leur identité collective non? (autre qu'historique)

 

 

 

Modifié par Automne
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