L'intégration est-elle si difficile? besoin d'être rassurée

[frip1969]

Ça fait un bail que j'ai pas atterrit à NY, mais je sais que depuis quelques temps il existe dans certains aéroport un coin jeux/jouets pour les enfants. On voit même apparaître des bornes avec consoles de jeux ( avec un peu de pub au passage...) mais bon c'est sur que ton petit préféra sans doute le boulier en bois multicolore.

Puis encore une fois, si t'aime les trucs alternatifs en tout genre, ici c'est vraiment pas ce qui manque. Même pour la malbouffe, il existe un paquet d'alternatives à Macdo du genre Wendy's, Burger king, Harveys etc... Mais bon tu sera pas obligé de sombrer la dedans non plus, les alternatives à la malbouffe ça existe aussi lol

Je ne suis pas trop mal bouffe en fait. Ou exceptionnellement. Donc je trouverais bien des trucs sympas. Sinon je cuisinerais sur place il y a une cuisine dispo.

[Invité]

Comme je le disais les alternatives à la malbouffe c'est pas cela qui manque non plus.

La dernière tendance c'est même de cultiver ses légumes en ville. Pourquoi acheter bio quand tu peux le faire toi même lol

[XavierR]

Bonjour,

je réponds à votre question initiale, je vous conseil vivement de faire votre CV "à la Québecoise" et de participer aux journées du Quebec à Paris le 1 et 2 decembre 2012 !

C'est ce que j'ai fait en juin dernier et j'ai maintenant une offre de job ! Depuis tout est plus simple !

[narwok]

Bonjour à tous,

En lisant tous les messages de uns et des autres, je me rend compte que ce qu'il ressort le plus de vos expériences c'est combien il est difficile pour beaucoup de trouver un emploi à Montréal et que l'intégration est vraiment difficile sur place.

J'ai moi même vécu pendant 8 ans Pays Bas et franchement en terme d'intégration la bas c'est zéro et c'est pas faute d'avoir essayé. Après je m'en fiche un peu de me faire des amis canadiens ou étrangers. J'aime la diversité et je sais m'adapter.

Ce qui me fait le plus peur dans vos récits, c'est le travail. Je suis seule avec mon fils et j'ai besoin de travailler. Je n'ai plus 20 ans, mais le double et je n'aurai pas de budget pour étudier à nouveau...chose que je n'ai pas envie de faire d'ailleurs.

Est ce que vraiment tout le monde a du recommencer à zéro et partir du bas de l'échelle? Est ce que c'est si difficile de trouver un emploi? Le problème que vous avez rencontré c'est quoi? que vous ne parliez pas anglais? autre chose?

Est il vraiment difficile de faire valoir son expérience professionnelle?

Il y a t'il des expériences heureuses de gens qui ne repartent pas et ont trouvé un bon job?

Dans mon cas, j'ai des diplômes et je suis dans la conception digitale et je parle couramment anglais. Ai je une chance? La reconversion c'est obligatoire? (moi j'aime ce que je fais...)

Aussi j'ai entendu dire mais je n'ai pas les chiffres que 80% des retours étaient du au climat? vrai? parce que d'après ce que je lis ici, ca à plutôt l'air du au taff

Merci de vos retours.

F

Sincérement en Informatique si tu appliques une bonne methode, tu trouveras une job.

De mon coté, je suis arrivé à québec sans job un 28 novembre. J'ai du commencer à chercher du travail environ une semaine plus tard et un mois plus tard (ce qui est enorme en fait mais j'ai compris que pendant les fêtes les recrutements sont un peu arretés) j'intégrais une societé de consultation Informatique plutot renommée.

Cela dit je sais pas comment ça se passe à Montreal mais je serais surpris que cela change du tout au tout.

Pour résumer, une chose est sure si tu mets un peu d'eau dans ton vin (enfin plutot du pepsi icitte ) et acceptes des postes à responsabilité un tout petit peu moindre, dans un premier temps, tu vas pas galérer, cela dit, tu pourras peut être trouver un poste en adequation avec ton cv (ça a été mon cas). Niveau boulot à Québec, y'a beaucoup de choix, mieux encore, ce fut une première pour moi, des employeurs m'appellent pour que je les rejoigne parce que quelqu'un avec qui j'ai travaillé leur a donné mes coordonnées en leur disant que je serai un bon candidat pour un poste ! Une chose quasiement impensable en France.

Enfin, comme le dit Ungeduld, il faut qu'on soit conscient que nous autres français on a une caricature qui nous colle à la peau (qu'on la merite ou non, c'est pas le sujet ) si on parvient à prouver qu'on n'est pas un digne représentant de la caricature, on n'en entendra jamais parler et on sera apprecié à sa juste valeur. De notre coté nous avons immigré pour devenir "québécois" (les guillemets sont très importantes ) et non des français au québec, bref on veut vivre à la québécoise et je pense que ça facilite l'intégration.

Cela fait bientot un an que je travaille au Québec et je suis globalement ravi de travailler avec des québécois, pour plein de raisons, mais globalement l'ambiance est bien meilleure, beaucoup moins de pression (inutile) et moins de jugement à la hâte (on ne te juge pas sur le prix de ton costard mais plutot sur ton travail).

En tout cas, bon courage à toi, le Québec est un endroit génial et je ne regrette qu'une chose c'est de ne pas avoir sauté le pas plus tôt.

Modifié 8 novembre 2012 par narwok

[Flo02]

Bonjour,

A partir du moment où on a de l'expérience professionnelle et un anglais courant il est facile de trouver un emploi.

Moi cela a été très difficile car mon anglais n'est pas bon mais 80% des offres demandes un bilinguisme ou anglais courant.

Moi j'ai voulu me réorienter donc j'ai changé de métier mais ce n'est pas obligatoire de "rétrograder" par compte pour la première expérience québécoise il ne faut être trop exigeant. Les français ne sont pas les immigrants les plus appréciés alors un conseil, faire preuve d'humilité. c'est la clé de l'intégration ici.

Bonne chance

[tohonu]

Moi j'ai voulu me réorienter donc j'ai changé de métier mais ce n'est pas obligatoire de "rétrograder" par compte pour la première expérience québécoise il ne faut être trop exigeant. Les français ne sont pas les immigrants les plus appréciés alors un conseil, faire preuve d'humilité. c'est la clé de l'intégration ici.

Pas plus pas moins apprecies que les autres. Et en passant y'een a marre de lire "profil bas""faire preuve d'humilite". Je n'ai pas change, je n'ai pas fait profil bas et cela se passe tres bien. Donc en etant humain et normal, cela passe normalement, cela se passe bien.

Faut-il en deduire que ceux qui ecrivent qu'il faut etre humble si on veut reussir sont imbuvables egalement en France ?

[juetben]

Moi cela a été très difficile car mon anglais n'est pas bon mais 80% des offres demandes un bilinguisme ou anglais courant.

sans doute à Montréal et dans TON domaine d'activités... parce que avec un taux de bilinguisme de 30 à 33% chez les francophones au Québec , cela voudrait donc dire que 66% des québécois franco ont accès à seulement 20% des offres... totalement irréel!

[narwok]

exac

Moi cela a été très difficile car mon anglais n'est pas bon mais 80% des offres demandes un bilinguisme ou anglais courant.

sans doute à Montréal et dans TON domaine d'activités... parce que avec un taux de bilinguisme de 30 à 33% chez les francophones au Québec , cela voudrait donc dire que 66% des québécois franco ont accès à seulement 20% des offres... totalement irréel!

Exact, en informatique à Québec je n'ai jamais eu à parler anglais en toute une année.

[narwok]

exac

Moi cela a été très difficile car mon anglais n'est pas bon mais 80% des offres demandes un bilinguisme ou anglais courant.

sans doute à Montréal et dans TON domaine d'activités... parce que avec un taux de bilinguisme de 30 à 33% chez les francophones au Québec , cela voudrait donc dire que 66% des québécois franco ont accès à seulement 20% des offres... totalement irréel!

Exact, en informatique à Québec je n'ai jamais eu à parler anglais en toute une année.

Chum ne parle pas anglais pour ses mandats basés à Québec par contre comme les partenaires sont de grosses multinationales il lui arrive de discuter avec ses contacts basés en Inde ou en Afrique du Sud et il fait ses formations et passes toutes les certifications en anglais. La plupart du temps aux Etats-Unis.

Cela dit je pense que c'est provisoire, tôt ou tard je tomberai sur un mandat bilingue. C'est juste pour bien faire comprendre que travailler au Québec ne veut pas dire forcément travailler en anglais parler et ecrit.

[frip1969]

Je n'ai pas de problème avec l'anglais car je le parle couramment et je travail déjà en anglais au quotidien et je parle anglais à la maison.

Pour vous dire franchement c'est vrai que à lire les expériences des uns et des autres j'ai réalisé que c'était parfois difficile de trouver un travail qui permette de maintenir son niveau de vie. Et en posant la question je suis tombée sur des réponses très constructives comme les vôtres et d'autres qui étaient tellement agressive venant en l’occurrence de Ungeduld que ca m'a vraiment refroidit. Je suis inscrite au journée du Québec et j'attends encore de savoir si je serais sélectionnée pour un entretien. Pour l'instant seulement 1 candidature a était transmise à l'employeur et je n'ai pas eu de nouvelle.

Je sais que ce n'est pas 3 québécois détestables qui définissent le Québec mais les commentaires cinglants qu'il y a eu sur ce forum m'ont refroidit. Et comme Tohonu l'a dit les commentaires sur l'humilité....stop...Je quitte la France pour avoir plus d'opportunité de vie et professionnelle surtout en tant que femme dans le milieu IT. En France les mecs sont quand même un peu sexiste dans l'informatique. Donc j'attends de voir ce qui va se passer avec les journées du Québec avant de déposer mon CSQ. D'ailleurs je n'ai pas eu tous mes diplômes encore.

;-)

Étant avec un petit loulou je vais attendre de trouver un travail avant de partir et je suis en train de peaufiner mon projet.

[Blueberry]

Étant avec un petit loulou je vais attendre de trouver un travail avant de partir et je suis en train de peaufiner mon projet.

Et si tu ne trouves pas avant de partir que vas-tu faire? La majorité des immigrants arrivent ici sans offre d'emploi, meme quand ils viennent en famille.

[Miss Cerise]

En meme temps, rien ne l'oblige à partir. Si on n'a pas une situation désespérée à la maison, ce n'est pas idiot de prendre le temps d'y penser! Ou de trouver quelque chose qui en veut la peine.

[frip1969]

Merci Hei pour les liens. Je suis en train de considerer ca aussi mais il demande une somme assez importante pour la demande d'immigration...a voir

Oui comme le dit Cerise je ne suis pas à la rue du tout. Je suis en train de me donner des options et de voir quel est le meilleur scénario. Par exemple, l'un d'entre eux serait de vendre et de faire une année d'étude supplémentaire. Mais trouver un travail avant serait quand même la meilleur option.

[argentino2003]

Je n'ai pas de problème avec l'anglais car je le parle couramment et je travail déjà en anglais au quotidien et je parle anglais à la maison.

Pour vous dire franchement c'est vrai que à lire les expériences des uns et des autres j'ai réalisé que c'était parfois difficile de trouver un travail qui permette de maintenir son niveau de vie. Et en posant la question je suis tombée sur des réponses très constructives comme les vôtres et d'autres qui étaient tellement agressive venant en l’occurrence de Ungeduld que ca m'a vraiment refroidit. Je suis inscrite au journée du Québec et j'attends encore de savoir si je serais sélectionnée pour un entretien. Pour l'instant seulement 1 candidature a était transmise à l'employeur et je n'ai pas eu de nouvelle.

Je sais que ce n'est pas 3 québécois détestables qui définissent le Québec mais les commentaires cinglants qu'il y a eu sur ce forum m'ont refroidit. Et comme Tohonu l'a dit les commentaires sur l'humilité....stop...Je quitte la France pour avoir plus d'opportunité de vie et professionnelle surtout en tant que femme dans le milieu IT. En France les mecs sont quand même un peu sexiste dans l'informatique. Donc j'attends de voir ce qui va se passer avec les journées du Québec avant de déposer mon CSQ. D'ailleurs je n'ai pas eu tous mes diplômes encore.

;-)

Étant avec un petit loulou je vais attendre de trouver un travail avant de partir et je suis en train de peaufiner mon projet.

Ne t'inquiète pas, ni au Québec ni dans le ROC j'ai vu que le milieu informatique soit sexiste.

Il y a beaucoup plus d'hommes que de femmes dans les TI, mais les femmes sont bien respectées pareil.

Ce n'est pas un problème de discrimination, c'est le ratio hommes/femmes dans notre domaine qui n'est pas équilibré.

J'ai connu et travaillé avec des gérantes, puis des femmes qui étaient project leader, DBA, programmeur, analyste,

sysadmin, spécialistes en sécurité, un peu de tout.

[Miss Cerise]

Je ne connais pas les TI mais je suis assez d'accord avec Argentino. Dans l'ensemble, le sexisme n'est pas un gros problème dans le milieu de travail québécois, et c'est appréciable.

[berla]

Bonjour,

Pour la question de l'humilité je pense que les personnes veulent dire qu'il ne faut pas arriver ici avec l'attitude de tout connaître, de tout savoir et que la façon de faire ou de travailler est meilleure dans votr pays d'origine. Il ne faut pas vous attendre à avoir un poste de direction immédiatement, il faut que vous fassiez vos preuves! Voici un exemple: Un soir à un 5 à 7 organisé par la Chambre de commerce (rôle très différent que les chambres de commerce en France), je rencontre un français qui venait d'ouvrir un petit resto de quartier et c'était dans mon quartier. Un matin je décide avec d'autres personnes de la Chambre de commerce d'aller prendre le petit déjeuner. je commande un oeuf et tout le tralala, l'assiette arrive et il n'y a qu'une rôtie. Je dis au patron qui nous servait qu'il me manquait 1 rôtie, il dit pas du tout, chez-moi c'est un oeuf, un toast. on discute avec lui et essayons de lui faire comprendre que partout dans les restos, l'assiette du petit dej a toujours 2 toast. Il nous dit cela ne sera pas comme cela dans son resto car chez-moi ce n'est pas l'habitude. Morale, il a dû fermer quelques mois après non pas pour seulement des rôtis mais pour bien d'autres choses aussi (il refusait entre autres d'étudier la population de son quartier (étude du marché) et voulait servir des plats ne correspondaient pas aux goûts et habitudes).

Pour les TI je vous conseillerais de communiquer avec http://actionti.com/quebec

Bonne chance!

[tohonu]

Un matin je décide avec d'autres personnes de la Chambre de commerce d'aller prendre le petit déjeuner. je commande un oeuf et tout le tralala, l'assiette arrive et il n'y a qu'une rôtie. Je dis au patron qui nous servait qu'il me manquait 1 rôtie, il dit pas du tout, chez-moi c'est un oeuf, un toast. on discute avec lui et essayons de lui faire comprendre que partout dans les restos, l'assiette du petit dej a toujours 2 toast. Il nous dit cela ne sera pas comme cela dans son resto car chez-moi ce n'est pas l'habitude. Morale, il a dû fermer quelques mois après non pas pour seulement des rôtis mais pour bien d'autres choses aussi (il refusait entre autres d'étudier la population de son quartier (étude du marché) et voulait servir des plats ne correspondaient pas aux goûts et habitudes).

Pour les TI je vous conseillerais de communiquer avec http://actionti.com/quebec

Bonne chance!

moi je trouve cea tres quebecois de faire la remarque car il n'y a qu'un toast dans l'assiette. Je ne regarde pas ce que proposent les voisins, je regarde le menu. Si il y a un seul toast, alors c'est un toast et si les restaurants voisins en mettent deux, tant mieux. Par exemple je suis alle prendre des dejeuner avec des pancakes. Certains en servent deux, d'autres trois. Vais-je aller demander a en avoir trois si on m'en sert que deux ? non, c'est dans la carte et c'est ainsi. Pourquoi toujours vouloir gratter un petit plus ? parceque vous etiez en groupe ? Drole de maniere de penser si c'est le cas.

[Miss Cerise]

J'avoue que moi aussi ça me laisse un peu perplexe cette histoire de rotie. Et qu'on a beau dire que les français sont râleurs, je trouve que les québécois sont beaucoup plus prompts à dire s'ils ne sont pas satisfait d'un service par ex. Je ne dis pas que c'est un défaut, au contraire. Peut-etre parce qu'ils ont plus une culture du service client?

Moi ça ne m'est absolument jamais arrivé de renvoyer une assiette. Si je n'aime pas je ne reviendrais plus et c'est tout. Alors que mes proches québécois semblent ne pas hésiter à dire que c'est trop froid ou trop salé. En général ça se passe très bien, mais je reste gênée par rapport à ça, et il me semble que pour le coup c'est bien français. En revanche je suis d'accord a Tohonu qu'on respecte l'intention du restaurateur: s'il n'y a qu'une rotie mais que c'est bon et qu'on n'a plus faim à la fin, quelle importance?

En ce qui concerne l'étude de marché, malheureusement, beaucoup semblent ne pas en faire. Dans mon quartier, il y a un roulement de restos/commerces incroyable, dont un certain nombre qui n'aurait jamais du ouvrir du tout (mal situé, trop cher, propose exactement la même chose que le voisin, a un concept trop alambiqué...), Si vous vous voulez lancez, de grâce, renseigner-vous un peu avant!

[tohonu]

Moi ça ne m'est absolument jamais arrivé de renvoyer une assiette. Si je n'aime pas je ne reviendrais plus et c'est tout. Alors que mes proches québécois semblent ne pas hésiter à dire que c'est trop froid ou trop salé. En général ça se passe très bien, mais je reste gênée par rapport à ça, et il me semble que pour le coup c'est bien français.

Bienvenue au club car effectivement, de mon cote aussi je ne renvois pas une assiette mais je ne reviens pas, c'est tout. Lorsque l'on voit du monde demander des medium-rare au niveau des steaks et les renvoyer car ils sont trop medium ou trop rare cela me fait sourire. Je ne suis pas certain qu'a la maison ils fassent mieux que cela.

[tohonu]

Et qu'on a beau dire que les français sont râleurs, je trouve que les québécois sont beaucoup plus prompts à dire s'ils ne sont pas satisfait d'un service par ex. Je ne dis pas que c'est un défaut, au contraire. Peut-etre parce qu'ils ont plus une culture du service client?

Amusant cette differenciation. D'un cote c'est une vision de "raleur" de l'autre la vision d'une personne demandant a respecter le fait d'etre client. Pas grande difference entre les deux, juste un usage different des termes.