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Posté(e)

Merci pour ce témoignage Sianra. On ne peut pas dire que ça me rassure, bien au contraire, mais je préfère partir avec l'heure juste plutôt que me bercer d'illusions devant ce qui attend sans doute... Je te souhaite bon courage pour la suite...

Au-delà de la situation socio-économique de ce secteur et du niveau, apparemment très faible voire nul, d'ouverture (selon l'endroit où on est) vers des postes fixes, on peut suggérer aux candidats pour enseigner au Canada de réfléchir à ce que c'est comme méthode d'enseigner. J'ai levé un voile sur le côté mercantile et quelqu'un(e) d'autre en a relevé un autre sur le côté linguistique souvent déplorable (voir quelqu'un qui parle bien le français les effraye), mais il n'y a pas que ça. Une classe peut se trouver remplie par des "élèves en difficulté", auxquels on est supposé donner un enseignement adapté. Il y a les "activités extra-scolaires", aussi : prétexte idéal pour favoriser des gens du coin (québécois ou franco-ontariens) car, c'est sûr, ils seront plus facilement disponibles pour ça. Il y la permanente avalanche de théories pédagidiotes, comme quoi il faut être à l'écoute permanente des élèves, etc. Et puis n'oublions pas aussi que les canadiens aiment miser sur des technologies dernier cri, du genre SmartBoard comme si c'est ça qui allait rendre l'enseignement "excellent" (mot grossièrement galvaudé). Si on ne maîtrise pas telle ou telle technologie à la con, ou pire encore, si on a tendance à montrer qu'on la méprise totalement, on ne peut que se trouver marginalisé. Ah oui, j'oubliais, tous les soirs il est bon d'être en contact avec les parents d'élève comme si on n'avait que ça à foutre. Bref, un boulot 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 qui n'offre aucun agrément puisque de toute façon on ne voit guère progresser les élèves et qui est une source permanente de possibles emmerdations avec les parents d'élève, surtout si on ose "évaluer" les élèves à ce qu'ils méritent.

... Y a-t-il des candidats ?

Le dernier fils de mon conjoint a 14 ans et nous a fait une crise d'adolescence assez sévère il y a un an (révolution contre l'humanité entière). Il a fichu le boxon à l'école qui a contacté la DPJ. Résultat : rdv sur rdv à la DPJ ou à l'école, convocation, entretien, suivi psychologique et médicamenteux pour calmer les nerfs du gamin.... N'est-ce pas là un peu exagéré ? Est-ce une pratique courante au Québec pour les jeunes en difficultés ? Y'à-t-il des témoignages ?

Je sais qu'on est loin du sujet initial... :whistlingb:

  • Habitués
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Le dernier fils de mon conjoint a 14 ans et nous a fait une crise d'adolescence assez sévère il y a un an (révolution contre l'humanité entière). Il a fichu le boxon à l'école qui a contacté la DPJ. Résultat : rdv sur rdv à la DPJ ou à l'école, convocation, entretien, suivi psychologique et médicamenteux pour calmer les nerfs du gamin.... N'est-ce pas là un peu exagéré ? Est-ce une pratique courante au Québec pour les jeunes en difficultés ? Y'à-t-il des témoignages ?

Le fameux Ritalin ? Les médicaments faits pour assoupir les adolescents un peu trop instables ? Bien sûr que ça existe.

Ce n'est pas spécifique du Québec d'ailleurs. J'ai entendu des histoires pareilles en Alberta quand j'y étais.

Ces moyens médicamenteux sont à mettre en relation avec le rejet de tout effort disciplinaire, perçu comme vieillot, déconnecté des fabuleuses découvertes pédagidiotes de ces quelques dernières dizaines d'années. En arrière-fond, un mot-clé : féminisation. Les adolescents au comportement trop brusque doivent être ramenés sur la bonne voie, qui leur est tracée par leurs douces et sages consoeurs.

  • Habitués
Posté(e)

Merci pour ce témoignage Sianra. On ne peut pas dire que ça me rassure, bien au contraire, mais je préfère partir avec l'heure juste plutôt que me bercer d'illusions devant ce qui attend sans doute... Je te souhaite bon courage pour la suite...

Au-delà de la situation socio-économique de ce secteur et du niveau, apparemment très faible voire nul, d'ouverture (selon l'endroit où on est) vers des postes fixes, on peut suggérer aux candidats pour enseigner au Canada de réfléchir à ce que c'est comme méthode d'enseigner. J'ai levé un voile sur le côté mercantile et quelqu'un(e) d'autre en a relevé un autre sur le côté linguistique souvent déplorable (voir quelqu'un qui parle bien le français les effraye), mais il n'y a pas que ça. Une classe peut se trouver remplie par des "élèves en difficulté", auxquels on est supposé donner un enseignement adapté. Il y a les "activités extra-scolaires", aussi : prétexte idéal pour favoriser des gens du coin (québécois ou franco-ontariens) car, c'est sûr, ils seront plus facilement disponibles pour ça. Il y la permanente avalanche de théories pédagidiotes, comme quoi il faut être à l'écoute permanente des élèves, etc. Et puis n'oublions pas aussi que les canadiens aiment miser sur des technologies dernier cri, du genre SmartBoard comme si c'est ça qui allait rendre l'enseignement "excellent" (mot grossièrement galvaudé). Si on ne maîtrise pas telle ou telle technologie à la con, ou pire encore, si on a tendance à montrer qu'on la méprise totalement, on ne peut que se trouver marginalisé. Ah oui, j'oubliais, tous les soirs il est bon d'être en contact avec les parents d'élève comme si on n'avait que ça à foutre. Bref, un boulot 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 qui n'offre aucun agrément puisque de toute façon on ne voit guère progresser les élèves et qui est une source permanente de possibles emmerdations avec les parents d'élève, surtout si on ose "évaluer" les élèves à ce qu'ils méritent.

... Y a-t-il des candidats ?

Le dernier fils de mon conjoint a 14 ans et nous a fait une crise d'adolescence assez sévère il y a un an (révolution contre l'humanité entière). Il a fichu le boxon à l'école qui a contacté la DPJ. Résultat : rdv sur rdv à la DPJ ou à l'école, convocation, entretien, suivi psychologique et médicamenteux pour calmer les nerfs du gamin.... N'est-ce pas là un peu exagéré ? Est-ce une pratique courante au Québec pour les jeunes en difficultés ? Y'à-t-il des témoignages ?

Je sais qu'on est loin du sujet initial... :whistlingb:

Ce n'est pas une crise d'adolescence mais de pre-adolescent, la crise adolescente sera pour plus tard.

RDV DPJ, ecole, entretien ... c'est normal et cela serait arrive meme en France. Sans parler ritalin, il aurait aussi eventuellement ete sous medicament en France. Et lors d'une crise de la sorte, si cela est reelement violent alors non seulement le gamin mais les parents aussi devraient avoir uneentretien avec un psy.

Posté(e)

Merci pour ce témoignage Sianra. On ne peut pas dire que ça me rassure, bien au contraire, mais je préfère partir avec l'heure juste plutôt que me bercer d'illusions devant ce qui attend sans doute... Je te souhaite bon courage pour la suite...

Au-delà de la situation socio-économique de ce secteur et du niveau, apparemment très faible voire nul, d'ouverture (selon l'endroit où on est) vers des postes fixes, on peut suggérer aux candidats pour enseigner au Canada de réfléchir à ce que c'est comme méthode d'enseigner. J'ai levé un voile sur le côté mercantile et quelqu'un(e) d'autre en a relevé un autre sur le côté linguistique souvent déplorable (voir quelqu'un qui parle bien le français les effraye), mais il n'y a pas que ça. Une classe peut se trouver remplie par des "élèves en difficulté", auxquels on est supposé donner un enseignement adapté. Il y a les "activités extra-scolaires", aussi : prétexte idéal pour favoriser des gens du coin (québécois ou franco-ontariens) car, c'est sûr, ils seront plus facilement disponibles pour ça. Il y la permanente avalanche de théories pédagidiotes, comme quoi il faut être à l'écoute permanente des élèves, etc. Et puis n'oublions pas aussi que les canadiens aiment miser sur des technologies dernier cri, du genre SmartBoard comme si c'est ça qui allait rendre l'enseignement "excellent" (mot grossièrement galvaudé). Si on ne maîtrise pas telle ou telle technologie à la con, ou pire encore, si on a tendance à montrer qu'on la méprise totalement, on ne peut que se trouver marginalisé. Ah oui, j'oubliais, tous les soirs il est bon d'être en contact avec les parents d'élève comme si on n'avait que ça à foutre. Bref, un boulot 7 jours sur 7, 24 heures sur 24 qui n'offre aucun agrément puisque de toute façon on ne voit guère progresser les élèves et qui est une source permanente de possibles emmerdations avec les parents d'élève, surtout si on ose "évaluer" les élèves à ce qu'ils méritent.

... Y a-t-il des candidats ?

Le dernier fils de mon conjoint a 14 ans et nous a fait une crise d'adolescence assez sévère il y a un an (révolution contre l'humanité entière). Il a fichu le boxon à l'école qui a contacté la DPJ. Résultat : rdv sur rdv à la DPJ ou à l'école, convocation, entretien, suivi psychologique et médicamenteux pour calmer les nerfs du gamin.... N'est-ce pas là un peu exagéré ? Est-ce une pratique courante au Québec pour les jeunes en difficultés ? Y'à-t-il des témoignages ?

Je sais qu'on est loin du sujet initial... :whistlingb:

Ce n'est pas une crise d'adolescence mais de pre-adolescent, la crise adolescente sera pour plus tard.

RDV DPJ, ecole, entretien ... c'est normal et cela serait arrive meme en France. Sans parler ritalin, il aurait aussi eventuellement ete sous medicament en France. Et lors d'une crise de la sorte, si cela est reelement violent alors non seulement le gamin mais les parents aussi devraient avoir uneentretien avec un psy.

Jamais entendu parler qu'en France, on donnait des calmants aux élèves un peu virulents. On convoque les parents pour un entretien, ça c'est sûr, mais de là à faire avaler des médocs pour cause de crise d'adolescence ou de près adolescence (appelez ça comme vous voudrez), non je n'ai pas entendu parler de ça mais je ne sais pas tout ce qui se passe non plus. Non, ce n'était pas une crise violente mais comme il a raconté des niaiseries à ses profs pour justifier son comportement, ça a déclenché tout ce processus. Cela dit, à part la prise de médocs (je trouve que c'est un peu jeune pour commencer à prendre des anxyolitiques, anti-nervosité, anti-ceci ou anti-cela), je trouve que ce n'est pas une mauvaise chose que les élèves ici soient encadrés et suivis dans leur parcours par des équipes pédagogiques, à condition que ces mêmes équipes ne cherchent pas à se substituer au rôle des parents...
  • Habitués
Posté(e)

On ne donenra pas de medicament mais par contre, il faudra que les parents prennent un RDV avec un medecin specialise eventuellement. Donc ce n'est pas l'ecole qui decide -- comme cela semblerait le cas -- et l'ecole ne saura rien du traitement eventuel du gamin ensuite, si il y en a un. Il faudra juste que le gamin soit plus "normal" en classe et dans l'etablissement car sinon c'est les mesures disciplimaires qui tombent.

Les equipes pedagogiques ne se subsitituent pas aux parents, jamais, mais forcement si le gamin n'a pas de limite chez lui -- parle tout le temps, intervient en permanence, ne reste jamais a sa place sur la chaise -- alors effectivement les enseignants se subtituent au role des parents en donnant des regles de vie en groupe.

  • Habitués
Posté(e)

Ma belle mère est prof et a des élèves assez difficile, un en particulier devait prendre se fameux ritalin mais ne le prend pas (il a pas envie). Sa mère est excédée et ne sait plus quoi faire de lui. Donc oui cette pratique existe en France aussi.

Mais c'est vrai que l'école ne s'en mêle pas, comme pour cet élève, il est épuisant pour les profs, mais est toujours là quand même. En même temps il ni a pas une semaine où on entend pas au nouvelle qu'un prof c'est fait tabasser.

Posté(e)

Ma belle mère est prof et a des élèves assez difficile, un en particulier devait prendre se fameux ritalin mais ne le prend pas (il a pas envie). Sa mère est excédée et ne sait plus quoi faire de lui. Donc oui cette pratique existe en France aussi.

Mais c'est vrai que l'école ne s'en mêle pas, comme pour cet élève, il est épuisant pour les profs, mais est toujours là quand même. En même temps il ni a pas une semaine où on entend pas au nouvelle qu'un prof c'est fait tabasser.

L'école ne se mêle pas de quoi ? Du fait qu'il refuse de prendre son médoc ? L'école ne prend-elle pas de mesure disciplinaire pour cet élève ? Pas de sanction, ni mise à pieds, voire exclusion de l'établissement ? Ouais, c'est bizarre.... Il est vrai qu'en France, le laxisme des differents gouvernements et ministères de l'éducation nationale, l'absence d'autorité et la démission des parents, ont aboutit aux situations que nous connaissons aujourd'hui. Les élèves tabassent les profs, les parents tabassent les profs. Le pire, c'est que c'est rentrer dans "la normalité". Ici, au Québec, je n'ai pas entendu parler qu'ils se passait des choses comme ça.
Posté(e)

Les troubles anxieux, la dépression, cela existe aussi chez les enfants et les adolescents. Tout ne se règle pas à coup de trique.

Si votre enfant est myope, le privez-vous de ses lunettes ?

Si votre enfant est diabétique, allez vous ne pas lui donner d'insuline ?

Au delà des niaiseries racontées, est ce que c'était pas une façon de demander de l'aide ?

Vous auriez pu aussi avoir un suivi par les services sociaux en France. Ce n'est pas réservé aux familles maltraitantes ou négligentes. :flowers:

Posté(e)

Les troubles anxieux, la dépression, cela existe aussi chez les enfants et les adolescents. Tout ne se règle pas à coup de trique.

Si votre enfant est myope, le privez-vous de ses lunettes ?

Si votre enfant est diabétique, allez vous ne pas lui donner d'insuline ?

Au delà des niaiseries racontées, est ce que c'était pas une façon de demander de l'aide ?

Vous auriez pu aussi avoir un suivi par les services sociaux en France. Ce n'est pas réservé aux familles maltraitantes ou négligentes. :flowers:

Tout ne se règle pas à coup de trique, c'est vrai. Ni à coup de médicaments non plus. Mais parfois, un bon coup de pied dans le derrière remet les idées en place. Fut un autre temps, nos parents savaient nous corriger quand il le fallait et on en est pas traumatisé. Et là, d'après ce que j'ai lu, on ne parle pas de myopie ou de diabète.
  • Habitués
Posté(e)

Les troubles anxieux, la dépression, cela existe aussi chez les enfants et les adolescents. Tout ne se règle pas à coup de trique.

Si votre enfant est myope, le privez-vous de ses lunettes ?

Si votre enfant est diabétique, allez vous ne pas lui donner d'insuline ?

Au delà des niaiseries racontées, est ce que c'était pas une façon de demander de l'aide ?

Vous auriez pu aussi avoir un suivi par les services sociaux en France. Ce n'est pas réservé aux familles maltraitantes ou négligentes. :flowers:

Tout ne se règle pas à coup de trique, c'est vrai. Ni à coup de médicaments non plus. Mais parfois, un bon coup de pied dans le derrière remet les idées en place. Fut un autre temps, nos parents savaient nous corriger quand il le fallait et on en est pas traumatisé. Et là, d'après ce que j'ai lu, on ne parle pas de myopie ou de diabète.

Toutes ces restrictions contre les châtiments physiques existent parce qu'il y a des gens qui se sont abusés de leur force physique contre les petits.

Il y a des malades qui ne sont capables de contrôler leur colère puis ont fini par handicapper, même tuer, leurs enfants à coup de poing, de fouet, secousses, etc.

Les enfants terribles, insupportables et capricieux sont une réalité (infernale), mais il y a des moyens civilisés de les gérer, puis dans le pire des cas on peut

toujours demander de l'aide au CLSC, à un pédiâtre, à l'hôpital, etc.

Le film Aurore montre les ravages de la violence physique contre les enfants.

Posté(e)

Les troubles anxieux, la dépression, cela existe aussi chez les enfants et les adolescents. Tout ne se règle pas à coup de trique.

Si votre enfant est myope, le privez-vous de ses lunettes ?

Si votre enfant est diabétique, allez vous ne pas lui donner d'insuline ?

Au delà des niaiseries racontées, est ce que c'était pas une façon de demander de l'aide ?

Vous auriez pu aussi avoir un suivi par les services sociaux en France. Ce n'est pas réservé aux familles maltraitantes ou négligentes. :flowers:

Tout ne se règle pas à coup de trique, c'est vrai. Ni à coup de médicaments non plus. Mais parfois, un bon coup de pied dans le derrière remet les idées en place. Fut un autre temps, nos parents savaient nous corriger quand il le fallait et on en est pas traumatisé. Et là, d'après ce que j'ai lu, on ne parle pas de myopie ou de diabète.

Toutes ces restrictions contre les châtiments physiques existent parce qu'il y a des gens qui se sont abusés de leur force physique contre les petits.

Il y a des malades qui ne sont capables de contrôler leur colère puis ont fini par handicapper, même tuer, leurs enfants à coup de poing, de fouet, secousses, etc.

Les enfants terribles, insupportables et capricieux sont une réalité (infernale), mais il y a des moyens civilisés de les gérer, puis dans le pire des cas on peut

toujours demander de l'aide au CLSC, à un pédiâtre, à l'hôpital, etc.

Le film Aurore montre les ravages de la violence physique contre les enfants.

Entre deux extrêmes, il y a un juste milieu. On ne parle pas ici de maltraitance envers les enfants. On ne parle pas non plus de déficience psycho-mentale parentale. C'est une discussion déviée (volontairement ?). Hors Sujet.
  • Habitués
Posté(e)

C'est assez drole que tu reproches à Argentino de "dévier" la discussion et que tu décrètes que c'est "hors sujet" (assez désagréable comme formulation) alors que toi-même tu es parti du système d'éducation pour arriver au ritalin en t'excusant "Je sais qu'on est loin du sujet initial... :whistlingb:".

Je trouve au contraire qu'Argentino ouvre le débat, si on parle des enfants qui tabassent un prof, on peut bien parler des parents qui tabassent les enfants, non ?

Posté(e)

C'est assez drole que tu reproches à Argentino de "dévier" la discussion et que tu décrètes que c'est "hors sujet" (assez désagréable comme formulation) alors que toi-même tu es parti du système d'éducation pour arriver au ritalin en t'excusant "Je sais qu'on est loin du sujet initial... :whistlingb:".

Je trouve au contraire qu'Argentino ouvre le débat, si on parle des enfants qui tabassent un prof, on peut bien parler des parents qui tabassent les enfants, non ?

Tu as parfaitement raison. Et tu as parfaitement raison de me reprendre. Je suis quelqu'un qui sait reconnaître ses erreurs et je présente mes excuses. Mais je persiste à dire qu'il y a un abysse et même aucune comparaison possible entre mettre une fessée à son enfant et tabasser son enfant. C'est effectivement une ouverture de débat intéressante.
  • Habitués
Posté(e)

Tres heureux de voir que tu as cette ouverture, il n'y a aucun probleme :) Evidemment c'est incomparable, je ne pense pas qu'Argentino faisait un parallelle entre les 2 (mais je ne veux pas parler en son nom). Mais effectivement, c'est un peu comme la pédophilie. Comme il est devenu très difficile de faire la différence entre un comportement déviant et un adulte qui aime simplement travailler avec les enfants et qui leur apporte sans aucune mauvaise pensée de l'affection, on préfère maintenant éviter tout contact non encadré. C'est vraiment dommage, mais comment savoir ? En tant que parent, je comprends qu'on essaie de fixer des limites pour ne pas laisser place au doute, et en tant qu'ancien enseignant, c'est pareil, je comprenais que même sans penser à mal je devais absolument éviter d'être seul avec un enfant ou même un jeune pour ne pas laisser le moindre doute. C'est tannant, mais quand on y pense, autant que ce soit un peu frustrant pour certains mais que ca empeche des viols. Je sais que là aussi j'ai trop dévié en prenant un cas trop extrême, mais c'était juste pour imager l'idée :) Pour en revenir à ton point, bien sur que dans certains cas la fessée s'explique et se justifie, mais où mettre la limite et comment être sur que ca ne va pas plus loin en privé ?

Posté(e)

Tres heureux de voir que tu as cette ouverture, il n'y a aucun probleme :smile: Evidemment c'est incomparable, je ne pense pas qu'Argentino faisait un parallelle entre les 2 (mais je ne veux pas parler en son nom). Mais effectivement, c'est un peu comme la pédophilie. Comme il est devenu très difficile de faire la différence entre un comportement déviant et un adulte qui aime simplement travailler avec les enfants et qui leur apporte sans aucune mauvaise pensée de l'affection, on préfère maintenant éviter tout contact non encadré. C'est vraiment dommage, mais comment savoir ? En tant que parent, je comprends qu'on essaie de fixer des limites pour ne pas laisser place au doute, et en tant qu'ancien enseignant, c'est pareil, je comprenais que même sans penser à mal je devais absolument éviter d'être seul avec un enfant ou même un jeune pour ne pas laisser le moindre doute. C'est tannant, mais quand on y pense, autant que ce soit un peu frustrant pour certains mais que ca empeche des viols. Je sais que là aussi j'ai trop dévié en prenant un cas trop extrême, mais c'était juste pour imager l'idée :smile: Pour en revenir à ton point, bien sur que dans certains cas la fessée s'explique et se justifie, mais où mettre la limite et comment être sur que ca ne va pas plus loin en privé ?

Autrefois les enfants (et même les femmes) victimes de viols ou de maltraitance étaient passés sous silence. Non pas qu'il y en avait moins mais on en parlait pas. Imaginez la souffrance de ces enfants qui ne pouvaient se confier à personne et vivaient dans la terreur. Heureusement les choses ont changées et les enfants sont plus écoutés et protégés. Ce qui explique en partie, la difficulté aujourd'hui d'avoir un contact "direct" avec un enfant, surtout dans le domaine de l'éducation nationale. Je partage ton opinion sur le fait qu'il vaut mieux ça que de laisser planer le doute.

En ce qui me concerne, je suis incapable de punir mes enfants et j'ai rarement eu à donner la fessée. Si je dis une fois, deux fois, trois fois et que ça suit pas, la 10ème fois, Paf, ça tombe. Et après je m'en veux. Mais au moins, ça aura calmé tout le monde. Pas facile d'être parent....

Quand un enfant est battu à l'extrême, tabassé par ses parents, cela ressort dans sa façon de se comporter avec les autres. Il y a des attitudes qui ne trompent pas... Et c'est là que l'école et les services sociaux doivent intervenir.

Suite aux échanges dans ce post, j'ai engagé une conversation avant-hier soir avec le fils de mon conjoint. Il est sous Ritalin depuis un an et est suivi par la DPJ. Je lui ai demandé ce qu'il pensait de la prise de ce médoc. Il m'a répondu qu'il se sentait plus calme, qu'il arrivait à mieux se concentrer à l'école. Mais je le vois aussi passer beaucoup de temps à dormir. Est-ce lié ? je ne sais pas.

Et justement, la personne de la DPJ qui le suit est venue hier soir à la maison pour faire le point avec l'ado et son père. C'était la première fois que j'assistais à une recontre DPJ/famille. Entretien très détendu, posé, constructif. J'ai trouvé ça vraiment positif.

Posté(e)

En général le ritalin occasionne plutôt des pertes d'appétit et de l'insomnie. Il est chanceux de pouvoir dormir. :flowers:

Posté(e)

En général le ritalin occasionne plutôt des pertes d'appétit et de l'insomnie. Il est chanceux de pouvoir dormir. :flowers:

Perte d'appétit et insomnie tu dis ? ouh la la ! Donner ça à des ados qui sont en pleine croissance ?? Mais ce médicament, il est censé faire quoi au juste ? Comment un ado qui ne mange pas et qui ne dort pas peut-il avoir un développement normal ?

En tout cas, le nôtre mange comme un ogre et dort comme un bébé....

Posté(e) (modifié)

Alors tant mieux pour lui.

Tu ne t'es pas informée plus que ça ? Oui les ados ont besoin de manger et de dormir. Mais ils ont aussi besoin d'acquerir des notions académiques et des habiletés sociales.

Le cerveau a un équilibre chimique qui permet de se concentrer pour identifier, prioriser, organiser, effectuer et compléter une tâche.

Un individu qui souffre de trouble de l'attention se retrouve avec la chimie du cerveau toute bousculée et ça fait comme si tu te retrouve dans une gigantesque lessiveuse en mode essorage. Vas y pour effectuer les différentes séquences nécessaires à l'accomplissement d'une tâche. Cela demande un effort surhumain pour un résultat désastreux alors ça frustre, ça énerve (et la personne et l'entourage), cela fâche, cela décourage.

Le ritalin rééquilibre la chimie du cerveau le temps nécessaire pour se concentrer dans ces apprentissages académiques et pour développer ses habiletés sociales. Alors oui comme tout médicaments il y a des effets secondaires possibles mais il faut peser le pour et le contre. Dans le cas de ton jeune c'est tout benef pour lui puisqu'il se sent mieux et fonctionne mieux et ne subit pas les desagréments des effets secondaires. :flowers:

Modifié par La Linea
  • Habitués
Posté(e)

j'ai connu une fille, elle prenait juste du ritalin la semaine et pas la fin de semaine. c'était juste pour qu'elle se concentre à l'école.

donc, je sais pas si prendre du ritalin à temps complet est bon pour le système..

Posté(e) (modifié)

Prends contact avec cette association. Elle est de bon support pour les familles ayant un membre TDA avec ou sans H.

Avec eux tu pourras avoir de l'information et des outils pour faire face à divers situations.

http://www.associationpanda.qc.ca/

:flowers:

Modifié par La Linea

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