Les pires erreurs à éviter pour immigrer au Québec

[Addicttotravel]

Ne pas avoir un plan B. C , D en cas d'echec sur son projet etc...

[hanuman]

Lors d'une activité de réseautage en R&D un intervenant me conseillait de travailler au Tim Hortons et que cela pourrait me plaire. Alors plus rien ne m'étonne .

[Blueberry]

en quoi c'est choquant? plein de monde le font et y'a rien de mal à le faire. y'a rien de dégradant là dedans.

qu'est-ce qui ya de mal à apprendre un nouveau métier?

Disons que tout le monde n'a pas forcément les moyens et l'envie de faire cela. Plein d'immigrants préfèreraient rester dans leur domaine.

[Lafortune]

Lors d'une activité de réseautage en R&D un intervenant me conseillait de travailler au Tim Hortons et que cela pourrait me plaire. Alors plus rien ne m'étonne .

Personnellement, je cracherai pas d’emblée sur la proposition. Peut être en arrivant dans une entreprise quelconque, tu finiras par comprendre pourquoi tu ne trouves rien dans ton domaine. Toute expérience est a prendre surtout dans ce pays ou les employeurs adorent ''avez-vous de l’expérience québecoise?''

[juetben]

Lors d'une activité de réseautage en R&D un intervenant me conseillait de travailler au Tim Hortons et que cela pourrait me plaire. Alors plus rien ne m'étonne .

Personnellement, je cracherai pas d’emblée sur la proposition. Peut être en arrivant dans une entreprise quelconque, tu finiras par comprendre pourquoi tu ne trouves rien dans ton domaine. Toute expérience est a prendre surtout dans ce pays ou les employeurs adorent ''avez-vous de l’expérience québecoise?''

c'est évident qu'en servant du café et des beignes il comprendra mieux pourquoi il ne trouve pas de travail dans l'aérospatial... la signature thermique d'un beigne à l'érable est sensiblement la même qu'un missile géostratégique, la réponse va couler d'elle même en effet

[Jérémy Allemand]

Perso y a quelque chose qui m'a interpellé dans sont témoignage et qui doit surement faire bloquer les employeurs. C'est qu'il n'est pas inscrit à l'ordre des ingénieurs à ce que j'ai pu lire.

Vu le domaine ça semble l'étape à faire avant de pouvoir postuler.

Bombardier n'a jamais daigné répondre à mes candidatures, vu qu'ils veulent des ingénieurs affiliés à l'Ordre en priorité.

Voilà j'ai retrouvé la phrase qui m'a laissé penser ça. Je sais qu'en France c'est le diplôme qui fait l'ingénieur. Au Canada c'est l'ordre qui fait l'ingénieur même quand t'es diplômé au Canada...

Est-ce qu'il s'est inscrit à l'ordre ? C'est peut-être ça qui bloque ?

Modifié 31 juillet 2013 par Jérémy Allemand

[green20770]

@Jeremy Je suis docteur, pas ingénieur (ni docteur ingénieur comme un chroniqueur du forum). La voie est différente donc pas de possibilité pour moi de m'inscrire à l'Ordre.

Lors d'une activité de réseautage en R&D un intervenant me conseillait de travailler au Tim Hortons et que cela pourrait me plaire. Alors plus rien ne m'étonne .

Personnellement, je cracherai pas d’emblée sur la proposition. Peut être en arrivant dans une entreprise quelconque, tu finiras par comprendre pourquoi tu ne trouves rien dans ton domaine. Toute expérience est a prendre surtout dans ce pays ou les employeurs adorent ''avez-vous de l’expérience québecoise?''

c'est évident qu'en servant du café et des beignes il comprendra mieux pourquoi il ne trouve pas de travail dans l'aérospatial... la signature thermique d'un beigne à l'érable est sensiblement la même qu'un missile géostratégique, la réponse va couler d'elle même en effet

J'ai atteint mon quota de "like" pour la journée, mais je n'aurais pas dit mieux. Merci!

Et pour compléter, jamais on ne m'a demandé si j'avais l'expérience québécoise.

Modifié 31 juillet 2013 par green20770

[Jérémy Allemand]

Je vais commencer un diplôme d'ingénieur en mécanique. Je n'ai pas encore l'expérience professionnel mais d'après ce que j'ai pu en lire et les différentes propositions de job les employeurs demandent à ce qu'on soit affilié à l'ordre.

Ca semble être d'ailleurs un des gros soucis de beaucoup d'immigrants ingénieurs qui ont du mal à se faire reconnaître par l'ordre.

Après je comprends ta colère, être bloqué par une démarche administrative alors que tu as les compétences et l'expérience, c'est juste rageant...

T'as essayé d'obtenir une équivalence de diplôme auprès d'une université québécoise ? Vu que tu as un doctorat tu peux surement valider la majeur partie du programme de baccalauréat de génie. Et le peu de cours qu'il te restera devrait être avalé facilement. Ensuite l'inscription à l'ordre sera une formalité ?

Les universités québécoises font la même chose qu'en France. Le fameux VAE Validation des Acquis de l'Expérience. Ton expérience peut sûrement jouer aussi pour obtenir un diplôme canadien.

Sans compter qu'il y a des ententes Québec-France donc peut-être que tes études et ton expérience seront validés sans problème ici.

Bref te laisse pas abattre !

Modifié 31 juillet 2013 par Jérémy Allemand

[Kweli]

en quoi c'est choquant? plein de monde le font et y'a rien de mal à le faire. y'a rien de dégradant là dedans.

qu'est-ce qui ya de mal à apprendre un nouveau métier?

Disons que tout le monde n'a pas forcément les moyens et l'envie de faire cela. Plein d'immigrants préfèreraient rester dans leur domaine.

Et on nage ici au milieu d'une différence culturelle énorme.

Pour les nord-américains, on considère d'abord l'individu. S'il ne trouve pas sa voie, c'est sa faute, il n'a qu'à changer de voie et il trouvera la solution. Le fait que le problème est peut-être systémique ne leur traverse même pas l'esprit (tu peux prendre une voie connexe, reprendre des études et te retrouver, deux ans et quelques milliers de dollars dépensés plus tard, exactement au même endroit). On considère rarement la perte d'expertise (je ne connais pas bien le domaine mais je peux aisément imaginer à quel point son expertise est rare et pourrait changer des choses) et encore moins les pertes pour la société: le temps passé à user ses culottes à l'université, c'est du temps perdu pour travailler, payer des impôts, élever ses enfants, donner à sa communauté.

Pour être retournée aux études à deux reprises, j'ai dû reprendre des cours que je maîtrisais mieux que les chargés de cours qui les donnaient. Ce n'est pas que je sois plus brillante qu'eux, mais j'avais fait ces cours il y a 10 ans et acquis de l'expérience dans le domaine depuis, ce qui n'est pas le cas des jeunes chargés de cours tout juste sortis de leur maîtrise. Comme je suis enseignante de formation et de vocation, j'expliquais mieux leur cours qu'eux-mêmes. Lorsqu'ils me demandaient ce que je fabriquais là, je leur disais: "j'aimerais bien le savoir moi aussi vous savez!" Je ne regrette pas d'avoir repris les études mais ce ne sont pas tant les cours qui m'ont enrichi que la compréhension de l'Amérique du nord que j'ai gagné par ce moyen.

[green20770]

Pour répondre à Kweli et Jérémy, les bancs des universités ici semblent être effectivement remplis d'immigrants qui en connaissent plus que les profs, de l'aveu même d'un ami français (plus ou moins, plutôt moins que plus en fait ...) qui enseigne à Dawson College. Ca l'amusait d'ailleurs et il se demandait ce qu'ils pouvaient bien faire à perdre leur temps là-bas.

Si je dois reprendre des études (ce qui ne me déplait pas, au contraire; si je gagnais à Loto Max j'en ferais tout le reste de ma vie), ce serait pour parfaire mes connaissances, et non pour réapprendre ce que je sais déjà, même si des piqures de rappel sont toujours bonnes à prendre.

[Jérémy Allemand]

Hum... Enfin là l'objectif c'est pas d'apprendre mais juste d'obtenir ton inscription à l'ordre et pour ça obtenir un diplôme.

Ca peut prêter à sourire et c'est limite navrant mais si c'est la seule condition qui peut permettre de bosser dans ton domaine, ...

Enfin c'est toi qui vois, avec ton bagage tu n'auras pas de problème pour te faire réembaucher en France.

[Happymusher]

Hum... Enfin là l'objectif c'est pas d'apprendre mais juste d'obtenir ton inscription à l'ordre et pour ça obtenir un diplôme.

Ca peut prêter à sourire et c'est limite navrant mais si c'est la seule condition qui peut permettre de bosser dans ton domaine, ...

Enfin c'est toi qui vois, avec ton bagage tu n'auras pas de problème pour te faire réembaucher en France.

Je suis tout à fait d'accord avec les conseils de Jérémy : c'est bien sympa d'avoir une formation de pointe dans un domaine passionnant mais si tu ne trouves pas à cause d'une simple inscription administrative, et bien, sois pragmatique et fais en sorte, en un minimum de temps (par des équivalences ou des validations d'acquis), de décrocher ton baccalauréat ce qui te permettra l'inscription à l'ordre.

Pour revenir au sujet initial, je crois que la pire erreur est que, tout en partant bien informé, par exemple en ayant conscience des compromis qu'il sera nécessaire de faire et autres difficultés que l'on pourra rencontrer (retour à la case départ, vivre en voyant ses économies fondre, parfois subir une forme de xénophobie), la pire erreur est de croire néanmoins que "ça n'arrive qu'aux autres de se croûter" et que parce qu'on est "plus brillant/plus intelligent/plus beau/de tel ou te pays/plus jeune/plus vieux..." (rayez la mention inutile), ça n'arrivera pas à nous de nous planter et qu'immigrer sera un long conte de fées.

La deuxième pire erreur est de ne PAS tester certaines situations/expériences dans son propre pays avant de partir comme :

* aller vendre des frites ou des sandwichs dans un fast food/faire de la télévente

* vivre avec très peu d'argent en mode survivant (faites ça pendant un mois ou deux, pour voir)

* tentez de reprendre des études dans votre propre pays (par exemple, suivez des cours du soir pour voir si vous vous sentez d'attaque pour avoir une vie d'étudiant sur le tard à 30 ou 40 ans)

* tentez l'automédicamentation pour simuler un pays où vous ne pouvez pas accèder à un médecin traitant

* postuler à des postes sous qualifiés en adaptant votre CV rien que pour voir les entretiens...

Tester et vivre ces situations dans votre propre pays (surtout si c'est la France), avec vos amis et votre famille à côté de vous, et observer vos propres réactions vous en dira plus sur votre futur potentiel d'adaptation que n'importe quelle étude sur les immigrants...Si ça vous met mal à l'aise chez vous, imaginez quand vous serez de l'autre côté de la flaque...

La troisième pire erreur est de partir avec trop peu d'argent.

[Invité]

Pour beaucoup vraiment ? Je dirai qu'il fat bien se renseigner en fonction de son métier mais parmi mes amis et connaissances sur Montréal en tout cas, les seuls que je connais qui sont retournés sur les bancs de l'école, ce sont ceux qui ont voulu complètement changer de voie, de carrière

Ben cela dépend tout de ce que tu fais. Si tu bosses dans un domaine où il y a pénurie de main d'œuvre et qui n'est pas soumis à ordre professionnel, c'est sûr que ce sera facile.

La majorité n'est pas dans ce cas....

J'ai quelques amis qui sont dans des ordres professionnels et au pire ils ont dû passer 1 module de déontologie pour certains ou un mini exam pour d'autres mais pas retourner à l'école

La plupart des gens que je connais ne sont affiliés à aucun ordre et ont trouvé du travail avec leur diplôme français, mais après ça dépend beaucoup de notre entourage, j'ai un panel assez varié de métiers autour de moi pourtant...

[caroline77]

'a

La plupart des gens que je connais ne sont affiliés à aucun ordre et ont trouvé du travail avec leur diplôme français, mais après ça dépend beaucoup de notre entourage, j'ai un panel assez varié de métiers autour de moi pourtant...

Je suppose qu'il vaut mieux lire ça que d'être mort

Si tu ne rentres pas dans le cadre de l'ARM (si par chance il y a un ARM) ou si ton diplôme n'est pas reconnu par l'ordre, tu ne pourras jamais travailler dans ton métier et tu devras reprendre à zéro l'intégralité des études. Je pense notamment à tous ces médecins venus d'Afrique. Il y a des tonnes d'autres cas.

[Blueberry]

'a

La plupart des gens que je connais ne sont affiliés à aucun ordre et ont trouvé du travail avec leur diplôme français, mais après ça dépend beaucoup de notre entourage, j'ai un panel assez varié de métiers autour de moi pourtant...

Je suppose qu'il vaut mieux lire ça que d'être mort

Si tu ne rentres pas dans le cadre de l'ARM (si par chance il y a un ARM) ou si ton diplôme n'est pas reconnu par l'ordre, tu ne pourras jamais travailler dans ton métier et tu devras reprendre à zéro l'intégralité des études. Je pense notamment à tous ces médecins venus d'Afrique. Il y a des tonnes d'autres cas.

Et il ne faut pas oublier qu'il n'y a pas que des Français qui émigrent au Canada et que tout le monde ne va pas au Québec non plus....

[caroline77]

Et même venant de France. Prenons l'exemple du métier le plus recruté au Québec, le Québec se déplace en France pour recruter plusieurs centaines d'infirmières françaises. Je connais deux cas d'infirmières dont le diplôme n'a jamais été reconnu, à commencer par notre Hawaïï du forum. Pourtant toutes les infirmières françaises ont le même diplôme, c'est un métier en pénurie, il y a un ARM. Oui mais elles ne répondaient pas à un critère demandé par l'ARM = diplôme pas reconnu. Et il faut refaire l'intégralité des études ensuite, c'est à dire les 3 ans, et pas juste repasser quelques modules ou un examen...

[dentan]

Donc elle s'est mal informée!

[caroline77]

gagagogol

[veniziano]

gagagogol

[clapero]

Bonjour tout le monde,

J'interviens juste pour dire, voilà exactement la situation que nous les africains, subissons en France, ce pays qui nous ferme tout accès à l'emploi même quand nous avons obtenu nos diplômes dans des universités françaises.

Donc continuez à vous battre, inutile de vous lamenter.

Quel est le rapport de cette intervention avec le titre du post ???

Il réagissait probablement à la situation de green.

Pour ma part je dirais que l'erreur est aussi de se sous-estimer. J'en ai vu des immigrants (surtout africains) convaincus que leurs diplômes et leurs expériences ne valent rien du tout. C'est faux.

En Amérique du nord, si tu ne te valorises pas toi-même, t'es fichu parce que personne ne le fera à ta place. Ici, le premier mot que les enfants apprennent est "chui capable". Alors, vous aussi vous l'êtes, peu importe ce que vous diront des gens autour de vous (incluant vos compatriotes établis avant vous), peu importe le nombre de portes qu'on va claquer sur votre nez, votre chance vous attend bien quelque part.