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Pourquoi si peu de Québécoises sortent avec des Français?


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Pourquoi si peu de Québécoises sortent avec des Français?
Publication: 20/02/2013 15:36

Un de mes collègues québécois m'a récemment demandé pourquoi il y a si peu de couples franco-québécois, alors qu'il y a tant de Françaises et de Français au Québec et que nous partageons le même héritage. Quelques généralisations scandaleuses basées sur mon expérience de quelques années au Québec m'ont amené aux éléments de réponse suivants, qui sont bien sûr très partiels et partiaux. Pour des raisons évidentes, j'aborde principalement les couples consistant d'un Français et d'une Québécoise, et je laisse à d'autres le soin de traiter le cas inverse, voire celui des ménages à trois. Encore une fois, je force le trait pour mieux mettre en lumière les différences.

Tout d'abord, un physique masculin qui plaît en France ne plaît pas forcément au Québec, et inversement. Au Québec, comme en Australie par exemple, le corps lui-même est important. Ainsi, les Québécoises apprécient particulièrement les hommes « bien bâtis » avec de gros muscles et des tatouages. Par exemple, les sportifs et les « bad boys » sont souvent bien vus. En France, l'image est avant tout un vecteur de transmission du statut social. Ainsi, même si tous les goûts sont dans la nature, les Françaises (de plus de 22 ans) préféreront plutôt le jeune cadre dynamique avec une silhouette effilée en costume-cravate. Des muscles trop développés évoqueront plutôt une condition ouvrière ou paysanne.

Ensuite, les femmes québécoises vont largement juger un homme sur des détails qui pourront paraître insignifiants aux yeux d'un Français -- par exemple si ses bottes sont à la mode ou s'il sait préparer une salade. La raison est simple. En France, il existe de fortes distinctions sociales, et l'éducation supérieure a une influence déterminante sur la vie d'une personne, au-delà même du parcours professionnel. Les femmes jugent donc surtout les hommes par rapport à leur milieu d'origine et à leurs études. Au Québec au contraire, où tout le monde ou presque fait partie d'une vaste « classe moyenne » et où les études ne sont pas aussi déterminantes, les femmes jugent les hommes sur d'autres critères, que les Français vont typiquement négliger.

En revanche, s'il y a une chose que les Français ne négligent pas, c'est bien la conversation. En particulier, le second degré est souvent l'élément de base de leur humour. Seul problème : les Québécoises y sont généralement peu habituées. Nombreuses sont celles qui s'arrêtent au sens littéral, et qui concluent donc (logiquement) que le Français est pour le moins bizarre. C'est d'autant plus vrai qu'il ne va typiquement pas montrer par ses mots ou ses expressions qu'il opère dans le registre de l'humour.

Par ailleurs, les Français argumentent volontiers. Une joute verbale est séduisante en France. Elle permet à chacun de s'illustrer par ses compétences linguistiques et éristiques, sa culture, son humour (notamment au deuxième degré, cf. le point ci-dessus), et sa capacité à raisonner. Par ailleurs, un certain conflit est séduisant par le piment qu'il injecte dans la relation et l'adrénaline qu'il suscite. Au Québec au contraire, le conflit interpersonnel ouvert suscite généralement des réactions de malaise ou de rejet.

Dans le même esprit, les Français se moquent facilement, ce qui leur vaut d'être considérés arrogants. Cela dit, il faut savoir qu'ils se moquent de tout le monde, surtout de leurs proches (famille, amis), et toujours ouvertement. La personne visée va alors typiquement devoir faire preuve de répartie en trouvant la parade, toujours dans le registre de l'humour. Les moqueries détendent l'atmosphère et renforcent les liens. Au Québec au contraire, une personne de qui on se moque va souvent se vexer, et se renfermer, voire s'insurger. Pas génial dans une optique de séduction.

Même le premier contact entre un Français et une Québécoise est souvent délicat. En effet, le processus de séduction opère différemment en France et au Québec. En France, il commence presque toujours de façon détournée, par exemple par un argument, une moquerie, ou une référence culturelle -- comme expliqué ci-dessus. Cela tend à désorienter les femmes québécoises, qui s'attendent à une première approche beaucoup plus directe, et sont (bizarrement) surprises de se faire insulter par un inconnu.

La relation de couple elle-même est très différente. Au Québec, on dit souvent que la femme « gère » et « mène » le couple. En France, comme dans les autres pays latins, c'est plutôt l'homme qui endosse ce rôle. Un homme « dominé » perdrait sa masculinité et son attrait vis-à-vis de la gente féminine. Cela ne veut pas dire que la femme a un rôle secondaire, bien au contraire. Elle peut avoir une grande influence, et c'est d'ailleurs généralement le cas, mais elle devra se montrer indirecte et subtile. Les apparences importent, en public comme en privé. C'est pourquoi le caractère plus direct et frontal des Québécoises va avoir tendance à choquer les hommes français. Certains, comme du reste de nombreux hommes latins, seront tout simplement incapables d'être avec une femme qui mène ouvertement le couple.

Le Code Napoléon de 1804, qui affirmait en substance que l'homme décide en cas de désaccord entre époux, fait maintenant sourire, mais il reflète encore partiellement la mentalité française. Les femmes françaises savent qu'il n'est pas dans leur intérêt d'aller au conflit direct. Les femmes québécoises s'attendent souvent au contraire à ce que l'homme cède, et n'hésitent donc pas à s'opposer ouvertement à lui pour régler un différend. De même, j'ai remarqué que les Québécoises vont plus facilement critiquer, voire insulter leur compagnon, ce qu'un Français tolérera difficilement. La femme québécoise aura donc l'impression de faire face à un mur à l'ego surdimensionné, tandis l'homme français aura l'impression de faire face à une hystérique qui ne l'apprécie pas voire le méprise. Comprendre et régler cette différence culturelle est probablement le plus gros obstacle auquel sont confrontés ces couples.

Il existe également des divergences quant aux attentes liées au développement du couple. En France, il faut savoir qu'on est en couple dès qu'on s'embrasse (sauf au-delà de deux grammes d'alcool dans le sang). Celui-ci se développe alors graduellement et progressivement, jusqu'à atteindre les stades des fiançailles, du mariage et de la création d'une famille -- pour les couples qui marchent -- en passant bien sûr par l'emménagement ensemble. Dans ce cadre, « être en couple » n'est qu'une expression amusante qui ne change absolument pas la perspective d'un Français sur une relation, au grand désespoir d'une Québécoise qui s'attend justement à un changement fondamental. Au Québec, comme dans les pays anglo-saxons, la décision de se mettre en couple n'est pas automatique, elle prend plus de temps et est mûrement réfléchie. Mais hormis la décision d'emménager ensemble, il semble qu'il n'y ait pas autant de différence qu'en France entre un jeune couple et un couple plus établi. Par conséquent, il est clair que Québécoises et Français auront des attentes différentes à différents stades de la relation, ce qui se traduira probablement par des malentendus et des frustrations de part et d'autre.

Enfin, les Français vont rarement s'enthousiasmer clairement ou exprimer leurs sentiments ouvertement. Pour les comprendre, il faut savoir lire entre les lignes et repérer les litotes. Par exemple, si un Français dit qu'il trouve une femme « pas mal », on peut penser qu'il est en réalité presque amoureux (seuls les Marseillais font exception à la règle et sont au contraire connus pour leur tendance à exagérer).

Face à ces nombreux obstacles, sous oublier les différences d'accents et d'expressions qui ne facilitent pas toujours la communication, la rareté (toute relative bien sûr) des couples franco-québécois s'explique mieux. Nous partageons le même langage, mais cette proximité naturelle peut aussi nous faire oublier certaines différences. Comme l'avait dit Karl Kraus au sujet des Allemands et des Autrichiens, « c'est la langue commune qui nous divise. »

source : http://quebec.huffingtonpost.ca/pierre-chaigneau/peu-de-couples-franco-quebecois_b_2727311.html?show_comment_id=231605210#comment_231605210

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  • Habitués

Ramassis de clichés .... je ne sais ou il a pu pêcher des trucs comme ça !!!! Ila pris ou ses stats ???

J'ai plusieurs couples mixtes Qc-Français autour de moi, moi la première.... il a pas du chercher bien loin....

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  • Habitués

en effet, c,est pleins de généralité..

Ainsi, les Québécoises apprécient particulièrement les hommes « bien
bâtis » avec de gros muscles et des tatouages. Par exemple, les sportifs
et les « bad boys » sont souvent bien vus.

ça aussi, c'est faux...

en tout cas , mon couple mixte franco-Québécoise fonctionne très bien :thumbsup:

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  • Habitués

Ramassis de clichés .... je ne sais ou il a pu pêcher des trucs comme ça !!!! Ila pris ou ses stats ???

J'ai plusieurs couples mixtes Qc-Français autour de moi, moi la première.... il a pas du chercher bien loin....

Il m'a fait rire avec ses clichés et il en a oublié un, l'hygiène :biggrin2:

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  • Habitués

et non merci pour les musclés tatoués mdr, mon tit Français me va très bien :wink:

le mien est tatoué mais pas musclé :biggrin2: pis, son tatouage, à moins qu'il se mette torse nu, on peut pas savoir qu'il en a un, donc, c'est pas ça qui a attiré mon regard en premier :biggrin2:

Edited by Automne
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  • Habitués

Intéressant, et il y a du vrai.

Mais comme dans toute relation, chacun doit mettre de l'eau dans son vin et s'adapter pour se rapprocher de l'autre.

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  • Habitués

il y a du vrai, non ?

je vais reprendre le texte et seulement ce qui ce rapporte au Québécoise et mon avis personnel.

Ainsi, les Québécoises

apprécient particulièrement les hommes « bien bâtis » avec de gros

muscles et des tatouages. Par exemple, les sportifs et les « bad boys »

sont souvent bien vus.

moi, ça m'attire pas du tout. mes amies Québécoises sont en couple avec des Québécois et pourtant, ils sont d'allure 'normal' sans muscles.

Ensuite, les femmes québécoises vont largement juger un homme sur des

détails qui pourront paraître insignifiants aux yeux d'un Français --

par exemple si ses bottes sont à la mode ou s'il sait préparer une

salade.

je m'en fou complètement de la mode. mais s'il est capable de se faire à manger tout seul, c'est gagnant, parce qu'on est pas leur mère non plus.

En revanche, s'il y a une chose que les Français ne négligent pas, c'est

bien la conversation. En particulier, le second degré est souvent

l'élément de base de leur humour. Seul problème : les Québécoises y sont

généralement peu habituées. Nombreuses sont celles qui s'arrêtent au

sens littéral, et qui concluent donc (logiquement) que le Français est

pour le moins bizarre. C'est d'autant plus vrai qu'il ne va typiquement

pas montrer par ses mots ou ses expressions qu'il opère dans le registre

de l'humour.

oui, l'humour est différente. mais c'est différent d'une personne à l'autre et je crois pas que tous les Québécois aiment le même style d'humour. exemple, la version Québécoise de la série Un gars une fille, j'ai vue la version Française et j'aime mieux. ça gueule plus alors que la version Québécoise, c'est limite monotone.. la série Caméra Café, je préfère la version Québécoise que la version Francaise. donc, ça dépend de pleins de choses..

Par ailleurs, les Français argumentent volontiers. Une joute verbale est

séduisante en France. Elle permet à chacun de s'illustrer par ses

compétences linguistiques et éristiques, sa culture, son humour

(notamment au deuxième degré, cf. le point ci-dessus), et sa capacité à

raisonner. Par ailleurs, un certain conflit est séduisant par le piment

qu'il injecte dans la relation et l'adrénaline qu'il suscite. Au Québec

au contraire, le conflit interpersonnel ouvert suscite généralement des

réactions de malaise ou de rejet.

je suis d'accord

Au Québec au contraire, une personne de qui on se moque va

souvent se vexer, et se renfermer, voire s'insurger. Pas génial dans une

optique de séduction.

là encore, ça dépend de l'humour de la femme

Même le premier contact entre un Français et une Québécoise est souvent

délicat. En effet, le processus de séduction opère différemment en

France et au Québec. En France, il commence presque toujours de façon

détournée, par exemple par un argument, une moquerie, ou une référence

culturelle -- comme expliqué ci-dessus. Cela tend à désorienter les

femmes québécoises, qui s'attendent à une première approche beaucoup

plus directe, et sont (bizarrement) surprises de se faire insulter par

un inconnu.

je sais pas dans mon cas, on s'est connu par internet et on avait une amie en commun. donc, l'approche c'est fait naturellement et s'en avoir eu à séduire l'autre.

La relation de couple elle-même est très différente. Au Québec, on dit

souvent que la femme « gère » et « mène » le couple. En France, comme

dans les autres pays latins, c'est plutôt l'homme qui endosse ce rôle.

Un homme « dominé » perdrait sa masculinité et son attrait vis-à-vis de

la gente féminine. Cela ne veut pas dire que la femme a un rôle

secondaire, bien au contraire. Elle peut avoir une grande influence, et

c'est d'ailleurs généralement le cas, mais elle devra se montrer

indirecte et subtile. Les apparences importent, en public comme en

privé. C'est pourquoi le caractère plus direct et frontal des

Québécoises va avoir tendance à choquer les hommes français. Certains,

comme du reste de nombreux hommes latins, seront tout simplement

incapables d'être avec une femme qui mène ouvertement le couple.

je suis d'accord là dessus. mon mari aime ça que je mène , lui il est un peu 'mou'. donc, on se complète

De même, j'ai remarqué que les Québécoises vont

plus facilement critiquer, voire insulter leur compagnon, ce qu'un

Français tolérera difficilement. La femme québécoise aura donc

l'impression de faire face à un mur à l'ego surdimensionné, tandis

l'homme français aura l'impression de faire face à une hystérique qui ne

l'apprécie pas voire le méprise. Comprendre et régler cette différence

culturelle est probablement le plus gros obstacle auquel sont confrontés

ces couples.

jamais je pourrais insulter mon mari et inversement. le respect est une chose important pour nous

Au Québec, comme dans les pays anglo-saxons, la décision de se mettre en

couple n'est pas automatique, elle prend plus de temps et est mûrement

réfléchie. Mais hormis la décision d'emménager ensemble, il semble qu'il

n'y ait pas autant de différence qu'en France entre un jeune couple et

un couple plus établi. Par conséquent, il est clair que Québécoises et

Français auront des attentes différentes à différents stades de la

relation, ce qui se traduira probablement par des malentendus et des

frustrations de part et d'autre.

quand on a une bonne communication dans le couple, ça évite des malentendus ou des frustrations

Enfin, les Français vont rarement s'enthousiasmer clairement ou exprimer

leurs sentiments ouvertement. Pour les comprendre, il faut savoir lire

entre les lignes et repérer les litotes. Par exemple, si un Français dit

qu'il trouve une femme « pas mal », on peut penser qu'il est en réalité

presque amoureux (seuls les Marseillais font exception à la règle et

sont au contraire connus pour leur tendance à exagérer).

mon français adore parler et exprimer ce qu'il ressent ( ça doit être son côté féminin qui ressort hihi). donc, pas de problème là dessus.

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  • Habitués

Que de généralisations et de clichés des 2 cotés. Heureusement, l'auteur admet dés le départ que sa reflexion est pour le moins partiale.....

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  • Habitués

ça aurait été plus réaliste si l'article avait été écrit par une femme.. ils parlent des Québécoises et de ce qu'elles désirent mais qu'est-ce qu'il en sait ce que pensent les femmes? :biggrin2:

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  • Habitués

Je pense que c'est écrit avec humour et il faut le prendre comme tel. Plus que des clichés, ce sont plutôt des caricatures.

Edited by Niklasky
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  • Habitués

j'ai ris car même si il y a de l'exagération, ce qui est le trait principal de la caricature, le fond est vrai. Le marseillais décrit une sardine comme un requin de 20 kilos. (ami marseillais, je plaisante).

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je m'en fou complètement de la mode. mais s'il est capable de se faire à manger tout seul, c'est gagnant, parce qu'on est pas leur mère non plus.

Même qd monsieur sort travailler et madame reste à la maison?

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