Aller au contenu

Messages recommandés

  • Habitués
Posté(e)

Tiens j'ignorais que jacques séguéla squattait le forum .... :whistlingb:

C'est mon cousin.

En fait son vrai nom de famille c'est Jacques Bensoussan, mais Séguéla ça fait mieux vendre :).

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Pour autant, ça ne veut pas dire que ce n'est pas possible et je pense que malheureusement pour le QC, je fais partie de ces francophones qui ont contribué à enrichir l'Ontario de 10 milliards de $ en 10 ans au détriment du QC.

C'est quoi ça? :blink2: Des preuves?

Que tu sois heureux en Ontario, good for you. Que tu en profites pour dire des bêtises dans le but de dénigrer constamment le Québec, shame on you.

Une étude du ministère de l'immigration et des affaires culturelles de 2011 que j'ai lu l'an passé dans Metro et sur Internet déplorait que sur les dix dernières années, des milliers d'immigrants francophones, principalement entrepreneurs, sont passés par le QC puis l'ont quitté pour s'installer en Ontario.

Le montant de cette perte financière estimé par le ministère était de 10 milliards. Qu'est ce que ça recouvre ? Economies, investissements, impôts... va savoir. mais l'étude provenait de l'administration du QC.

Alors... dénigrer le QC en reportant ce que dit le gouvernement du QC... faudrait que tu sortes la tête du banc de neige et que tu regardes la réalité en face camarade québécois. Ton pays, TA nation a des problèmes de rétention des immigrants qualifiés et entrepreneurs et mis à part pour prendre une bière sur la Place des Arts aux beaux jours avec mes amis québécois et français, je n'ai pas du tout envie de remettre les pieds à Montréal pour y travailler.

Le QC, c'est grand comme territoire et c'est un bocal passablement encombré pour ce qui concerne les perspectives professionnelles pour des immigrants qualifiés et avec un filet social quasiment inexistant, d'oû une chute qui aurait pu être sévère si je n'étais pas parti ASAP en France avant de rebondir à Toronto.

Je fais partager mon expérience d'immigration et mon point de vue, c'est tout aussi valable que celui d'un immigrant qui réussirait au QC.

J'ai fouillé les archives du Journal Métro, document introuvable. J'ai cherché, plus généralement sur le net, information introuvable....

La seule chose qui puisse ressembler à ton information est cette étude comparative, publiée en 2011, entre le Québec, l'Ontario et la Colombie-Britannique.

http://cirano.qc.ca/...n/2011RP-07.pdf

On y lit ceci:

Les défis de l'intégration des immigrants dans le marché du travail au Québec : enseignements tirés d'une comparaison avec l'Ontario et la Colombie-Britannique*

Brahim Boudarbat

Faits saillants

En 2010, le taux de chômage des immigrants de 15 à 64 ans atteignait 12,4 % au Québec, comparativement à 10,4 % en Ontario et à 8,8 % en Colombie-Britannique. Par ailleurs, le rapport entre le taux de chômage des immigrants et celui des natifs était de 1,7 au Québec, 1,3 en Ontario et 1,2 en Colombie-Britannique.

La crise économique des dernières années a affecté davantage les immigrants que les natifs: dans l'ensemble du Canada, le taux de chômage des immigrants a augmenté de 2,7 points de pourcentage entre 2008 et 2010 comparativement à 1,7 point pour les natifs. On note cette détérioration dans chacune des trois provinces étudiées et surtout en Colombie-Britannique : là-bas, le taux de chômage des immigrants a gagné 3,9 points de pourcentage entre 2008 et 2010. En Ontario, les immigrants ont vu leur taux de chômage s'accroître de 2,8 points de pourcentage durant la même période contre seulement 1,2 point au Québec.

L'écart de taux de chômage entre les immigrants du Québec et ceux de la Colombie-Britannique s'est nettement rétréci entre 2006 et 2010 en passant de 7,9 à 3,6 points de pourcentage. Cette tendance est attribuée à la grande détérioration de la situation des immigrants sur le marché du travail de la Colombie - Britannique.

Sur le plan du taux de chômage des natifs, le Québec se compare à la Colombie -Britannique et obtient des résultats supérieurs à ceux de l'Ontario. Il se compare également aux autres provinces canadiennes en matière d'intégration des immigrants qui ont acquis un diplôme d'études postsecondaires au Canada. Toutefois, cette province se distingue par un taux de chômage nettement plus élevé chez les immigrants qui ont obtenu un diplôme d'études postsecondaires à l'étranger (13 %) par rapport à ceux qui détiennent un diplôme canadien (7,8 %). Dans les deux autres provinces, le lieu d'obtention du diplôme intervient relativement moins dans l'accès à l'emploi: le taux de chômage des immigrants détenteurs de diplômes postsecondaires étrangers était de 9,7 % en Ontario et 7,6 % en Colombie-Britannique en 2010.

L'intégration rapide des nouveaux arrivants constitue un autre défi de taille pour le Québec. En 2010, le taux de chômage de ceux qui sont au pays depuis cinq ans ou moins atteignait 19,4 %, comparativement à 17,9 % en Ontario et à 13,8 % en Colombie-Britannique.

Une autre particularité du marché du travail québécois est qu'il est peu favorable aux immigrants peu instruits: en 2010, le taux de chômage de ceux qui n'avaient aucun diplôme s'élevait à 20,5 %, par rapport à 15,8 % en Colombie-Britannique et à 17,9 % en Ontario. À l'inverse, le taux de chômage des immigrants qui avaient un diplôme universitaire était de 9,4 % au Québec, de 9,0 % en Ontario et de 8,0 % en Colombie -Britannique. Ainsi, l'intégration dans le marché du travail au Québec et ailleurs n'est pas uniquement une question de reconnaissance des diplômes puisque ceux qui n'en ont pas ont généralement plus de problèmes à se trouver un emploi que les autres.

En dépit des difficultés d'intégration dans le marché du travail québécois, le pourcentage de nouveaux immigrants qui ont déclaré avoir eu des problèmes ou des difficultés à trouver de l'emploi est relativement moins élevé au Québec (63,8 %) qu'en Ontario (71,0 %) et en Colombie-Britannique (65,1 %).

De l'avis des immigrants eux-mêmes, le manque d'expérience au Canada représente l'obstacle majeur à l'obtention d'un emploi (71,8 % au Québec, 74,4 % en Ontario et 64,1 % en Colombie-Britannique). C'est donc dire que l'accès à un premier emploi convenable est crucial pour l'intégration des immigrants.

Le deuxième obstacle à l'obtention d'un emploi se rapporte à la langue. À ce chapitre, des problèmes ont été soulignés par 49,7 % des nouveaux immigrants du Québec, comparativement à 42,3 % en Ontario et à 48,5 % en Colombie-Britannique. Il y a donc lieu de renforcer les programmes qui permettent aux immigrants de maîtriser la langue d'usage dans le marché du travail du pays d'accueil.

Qu'elle soit fondée ou non, la perception de l'existence d'une discrimination à l'embauche est évoquée par très peu d'immigrants, mais la proportion de ceux qui en ont parlé est légèrement plus élevée au Québec (21,8 %) qu'en Ontario (17,1 %) et en Colombie-Britannique (12 %). Ces pourcentages tombent à 7,4 %, 3,2 % et 3,1 % respectivement pour ce qui est des principaux obstacles à l'emploi.

Alors voilà, comme tu as omis de citer ta source et que ta mémoire m'appararait tout aussi défaillante que sélective, il en résulte que tu laisses planer un énorme doute sur les perspectives d'emploi des immigrants au Québec tout en sur-estimant la situation en Ontario. Ton affirmation laisse croire (10 milliards de quoi?) par son énormité à une véritable saignée des immigrants francophones du Québec vers l'Ontario. C'est en cela que tu es injuste. Et comme on le sait, bien des esprits se nourrissent de fausses informations qui deviennent des rumeurs et des préjugés.

10 milliards de quoi, donc? 10 milliards d'activité économique peut-être? 10 milliards de quelque chose ajouté à l'économie ontarienne par les seuls immigrants francophones du Québec qui font le choix de l'Ontario...? J'y crois pas pantoute.

Des milliards de peanuts... c'est évident que c'est ça que les entrepreneurs francophones apportent dans leurs valisent quand ils viennent au Canada pour investir, embaucher, payer des taxes en créant des entreprises et de l'emploi.

En considérant qu'il faut 1 600 000 $ pour arriver comme investisseur au Canada et de 300.000 $ pour devenir entrepreneur (source http://www.cic.gc.ca...ons.asp#minimal), on arrive assez rapidement à un nombre critique, disons 1000-1500 personnes (une goutte d'eau par rapport au nombre total des immigrants chaque année) qui transfèrent fonds et activité économique récurrente. J'imagine que ce sont ces éléments qui ont servi de base au ministère des affaires culturelles et de l'immigration.

Le montant est conséquent ! Et c'était une alarme lancée sur le thème: Que faire pour éviter la saignée ? Apparemment il y a des québécois responsables et lucides qui acceptent de sortir la tête du banc de neige.

Écoute, je n'ai aucun problème à discuter des forces et des faiblesses du Québec quant à son immigration. Le problème vient plutôt de gens comme toi qui tiennent mordicus à tout voir en noir et ce, bien au-delà d'une stricte objectivité. Le texte que j'ai cité illustre parfaitement que ce n'est pas facile nulle part au Canada. Les mêmes problèmes sont récurrents; non-reconnaissance des diplômes, manque d'expérience canadienne, chômage plus élevé que les natifs, etc... Parfois le bilan du Québec est moins bon, parfois égal et parfois pire. Il y a une foule d'explications possibles et sensées mais, assurément, conclure que le Québec est un petit bocal rempli de nullité, de manque d'opportunité, de perspectives limitées, de conditions de vie pénibles, de salaires insuffisants et que sais-je encore est une généralité fausse et outrancière. La réalité est qu'il y a beaucoup d'immigrant heureux qui gagnent très bien leur vie au Québec.

À cet égard, la communauté française du Québec est particulièrement choyée avec un taux de chômage moins élevé ainsi qu' un salaire médian plus élevé que la population québécoise. Cela est en parfaitement contradiction avec ton affirmation à savoir "Oû est-ce qu'un français de France pourra se trouver avec autant de chances que d'autres immigrants sans être pénalisé par la préférence québécoise ? Ailleurs qu'au QC ! "

C'est inutile de pourfendre le Québec parce que les immigrants heureux ne deviendront pas malheureux pour autant.

Cela étant dit, tu es champion du coq-à-l'âne dans ta malheureuse tentative de justifier ton affirmation précédente, celle de ton 10 milliards de retombée en 10 ans de l'immigration francophone du Québec vers l'Ontario. Te voilà à te baser sur l'immigration de la catégorie des gens d'affaires alors que cette catégorie regroupe très peu de francophones.... Tu assumes que tous les immigrants au Québec sont francophones alors que seulement 55% des immigrants déclarent parler bien ou très bien le français 6 mois après leur arrivée.... Bref....

Et contrairement à ce que tu dis, le Québec n'a pas de problème particulier de rétention pour les immigrants travailleurs qualifiés, c'est seulement la catégorie des investisseurs qui cloche.

120806022142694125.jpg

...et en général:

120806022302857579.jpg

Tu as parfaitement le droit de ne pas aimer le Québec. C'est quand même pas une raison pour déformer la réalité.

Modifié par kobico
  • Habitués
Posté(e)

Lorsqu'on est sur place, on est capable de discerner des coins qui valent la peine d'être essayés et ceux qui sont à fuire. Exemple : Calgary est à fuire, Edmonton c'est jouable. ...

Pourquoi Calgary serait a eviter ? Parceque tu ne trouves rien ou reellement parceque le job/vie/logement n'est pas possible ? Je susi etonne car ce ne sont pas les echos que j'ai de cette ville.

  • Habitués
Posté(e)

Lorsqu'on est sur place, on est capable de discerner des coins qui valent la peine d'être essayés et ceux qui sont à fuire. Exemple : Calgary est à fuire, Edmonton c'est jouable. ...

Pourquoi Calgary serait a eviter ? Parceque tu ne trouves rien ou reellement parceque le job/vie/logement n'est pas possible ? Je susi etonne car ce ne sont pas les echos que j'ai de cette ville.

Gros préjugé de ma part mais j'ai l'impression que Alberta c'est le Texas canadien. Et le Texas (ou tout autre Etat de la bible belt) :unsure2:

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Pour autant, ça ne veut pas dire que ce n'est pas possible et je pense que malheureusement pour le QC, je fais partie de ces francophones qui ont contribué à enrichir l'Ontario de 10 milliards de $ en 10 ans au détriment du QC.

C'est quoi ça? :blink2: Des preuves?

Que tu sois heureux en Ontario, good for you. Que tu en profites pour dire des bêtises dans le but de dénigrer constamment le Québec, shame on you.

Une étude du ministère de l'immigration et des affaires culturelles de 2011 que j'ai lu l'an passé dans Metro et sur Internet déplorait que sur les dix dernières années, des milliers d'immigrants francophones, principalement entrepreneurs, sont passés par le QC puis l'ont quitté pour s'installer en Ontario.

Le montant de cette perte financière estimé par le ministère était de 10 milliards. Qu'est ce que ça recouvre ? Economies, investissements, impôts... va savoir. mais l'étude provenait de l'administration du QC.

Alors... dénigrer le QC en reportant ce que dit le gouvernement du QC... faudrait que tu sortes la tête du banc de neige et que tu regardes la réalité en face camarade québécois. Ton pays, TA nation a des problèmes de rétention des immigrants qualifiés et entrepreneurs et mis à part pour prendre une bière sur la Place des Arts aux beaux jours avec mes amis québécois et français, je n'ai pas du tout envie de remettre les pieds à Montréal pour y travailler.

Le QC, c'est grand comme territoire et c'est un bocal passablement encombré pour ce qui concerne les perspectives professionnelles pour des immigrants qualifiés et avec un filet social quasiment inexistant, d'oû une chute qui aurait pu être sévère si je n'étais pas parti ASAP en France avant de rebondir à Toronto.

Je fais partager mon expérience d'immigration et mon point de vue, c'est tout aussi valable que celui d'un immigrant qui réussirait au QC.

J'ai fouillé les archives du Journal Métro, document introuvable. J'ai cherché, plus généralement sur le net, information introuvable....

La seule chose qui puisse ressembler à ton information est cette étude comparative, publiée en 2011, entre le Québec, l'Ontario et la Colombie-Britannique.

http://cirano.qc.ca/...n/2011RP-07.pdf

On y lit ceci:

Les défis de l'intégration des immigrants dans le marché du travail au Québec : enseignements tirés d'une comparaison avec l'Ontario et la Colombie-Britannique*

Brahim Boudarbat

Faits saillants

En 2010, le taux de chômage des immigrants de 15 à 64 ans atteignait 12,4 % au Québec, comparativement à 10,4 % en Ontario et à 8,8 % en Colombie-Britannique. Par ailleurs, le rapport entre le taux de chômage des immigrants et celui des natifs était de 1,7 au Québec, 1,3 en Ontario et 1,2 en Colombie-Britannique.

La crise économique des dernières années a affecté davantage les immigrants que les natifs: dans l'ensemble du Canada, le taux de chômage des immigrants a augmenté de 2,7 points de pourcentage entre 2008 et 2010 comparativement à 1,7 point pour les natifs. On note cette détérioration dans chacune des trois provinces étudiées et surtout en Colombie-Britannique : là-bas, le taux de chômage des immigrants a gagné 3,9 points de pourcentage entre 2008 et 2010. En Ontario, les immigrants ont vu leur taux de chômage s'accroître de 2,8 points de pourcentage durant la même période contre seulement 1,2 point au Québec.

L'écart de taux de chômage entre les immigrants du Québec et ceux de la Colombie-Britannique s'est nettement rétréci entre 2006 et 2010 en passant de 7,9 à 3,6 points de pourcentage. Cette tendance est attribuée à la grande détérioration de la situation des immigrants sur le marché du travail de la Colombie - Britannique.

Sur le plan du taux de chômage des natifs, le Québec se compare à la Colombie -Britannique et obtient des résultats supérieurs à ceux de l'Ontario. Il se compare également aux autres provinces canadiennes en matière d'intégration des immigrants qui ont acquis un diplôme d'études postsecondaires au Canada. Toutefois, cette province se distingue par un taux de chômage nettement plus élevé chez les immigrants qui ont obtenu un diplôme d'études postsecondaires à l'étranger (13 %) par rapport à ceux qui détiennent un diplôme canadien (7,8 %). Dans les deux autres provinces, le lieu d'obtention du diplôme intervient relativement moins dans l'accès à l'emploi: le taux de chômage des immigrants détenteurs de diplômes postsecondaires étrangers était de 9,7 % en Ontario et 7,6 % en Colombie-Britannique en 2010.

L'intégration rapide des nouveaux arrivants constitue un autre défi de taille pour le Québec. En 2010, le taux de chômage de ceux qui sont au pays depuis cinq ans ou moins atteignait 19,4 %, comparativement à 17,9 % en Ontario et à 13,8 % en Colombie-Britannique.

Une autre particularité du marché du travail québécois est qu'il est peu favorable aux immigrants peu instruits: en 2010, le taux de chômage de ceux qui n'avaient aucun diplôme s'élevait à 20,5 %, par rapport à 15,8 % en Colombie-Britannique et à 17,9 % en Ontario. À l'inverse, le taux de chômage des immigrants qui avaient un diplôme universitaire était de 9,4 % au Québec, de 9,0 % en Ontario et de 8,0 % en Colombie -Britannique. Ainsi, l'intégration dans le marché du travail au Québec et ailleurs n'est pas uniquement une question de reconnaissance des diplômes puisque ceux qui n'en ont pas ont généralement plus de problèmes à se trouver un emploi que les autres.

En dépit des difficultés d'intégration dans le marché du travail québécois, le pourcentage de nouveaux immigrants qui ont déclaré avoir eu des problèmes ou des difficultés à trouver de l'emploi est relativement moins élevé au Québec (63,8 %) qu'en Ontario (71,0 %) et en Colombie-Britannique (65,1 %).

De l'avis des immigrants eux-mêmes, le manque d'expérience au Canada représente l'obstacle majeur à l'obtention d'un emploi (71,8 % au Québec, 74,4 % en Ontario et 64,1 % en Colombie-Britannique). C'est donc dire que l'accès à un premier emploi convenable est crucial pour l'intégration des immigrants.

Le deuxième obstacle à l'obtention d'un emploi se rapporte à la langue. À ce chapitre, des problèmes ont été soulignés par 49,7 % des nouveaux immigrants du Québec, comparativement à 42,3 % en Ontario et à 48,5 % en Colombie-Britannique. Il y a donc lieu de renforcer les programmes qui permettent aux immigrants de maîtriser la langue d'usage dans le marché du travail du pays d'accueil.

Qu'elle soit fondée ou non, la perception de l'existence d'une discrimination à l'embauche est évoquée par très peu d'immigrants, mais la proportion de ceux qui en ont parlé est légèrement plus élevée au Québec (21,8 %) qu'en Ontario (17,1 %) et en Colombie-Britannique (12 %). Ces pourcentages tombent à 7,4 %, 3,2 % et 3,1 % respectivement pour ce qui est des principaux obstacles à l'emploi.

Alors voilà, comme tu as omis de citer ta source et que ta mémoire m'appararait tout aussi défaillante que sélective, il en résulte que tu laisses planer un énorme doute sur les perspectives d'emploi des immigrants au Québec tout en sur-estimant la situation en Ontario. Ton affirmation laisse croire (10 milliards de quoi?) par son énormité à une véritable saignée des immigrants francophones du Québec vers l'Ontario. C'est en cela que tu es injuste. Et comme on le sait, bien des esprits se nourrissent de fausses informations qui deviennent des rumeurs et des préjugés.

10 milliards de quoi, donc? 10 milliards d'activité économique peut-être? 10 milliards de quelque chose ajouté à l'économie ontarienne par les seuls immigrants francophones du Québec qui font le choix de l'Ontario...? J'y crois pas pantoute.

Des milliards de peanuts... c'est évident que c'est ça que les entrepreneurs francophones apportent dans leurs valisent quand ils viennent au Canada pour investir, embaucher, payer des taxes en créant des entreprises et de l'emploi.

En considérant qu'il faut 1 600 000 $ pour arriver comme investisseur au Canada et de 300.000 $ pour devenir entrepreneur (source http://www.cic.gc.ca...ons.asp#minimal), on arrive assez rapidement à un nombre critique, disons 1000-1500 personnes (une goutte d'eau par rapport au nombre total des immigrants chaque année) qui transfèrent fonds et activité économique récurrente. J'imagine que ce sont ces éléments qui ont servi de base au ministère des affaires culturelles et de l'immigration.

Le montant est conséquent ! Et c'était une alarme lancée sur le thème: Que faire pour éviter la saignée ? Apparemment il y a des québécois responsables et lucides qui acceptent de sortir la tête du banc de neige.

Écoute, je n'ai aucun problème à discuter des forces et des faiblesses du Québec quant à son immigration. Le problème vient plutôt de gens comme toi qui tiennent mordicus à tout voir en noir et ce, bien au-delà d'une stricte objectivité. Le texte que j'ai cité illustre parfaitement que ce n'est pas facile nulle part au Canada. Les mêmes problèmes sont récurrents; non-reconnaissance des diplômes, manque d'expérience canadienne, chômage plus élevé que les natifs, etc... Parfois le bilan du Québec est moins bon, parfois égal et parfois pire. Il y a une foule d'explications possibles et sensées mais, assurément, conclure que le Québec est un petit bocal rempli de nullité, de manque d'opportunité, de perspectives limitées, de conditions de vie pénibles, de salaires insuffisants et que sais-je encore est une généralité fausse et outrancière. La réalité est qu'il y a beaucoup d'immigrant heureux qui gagnent très bien leur vie au Québec.

À cet égard, la communauté française du Québec est particulièrement choyée avec un taux de chômage moins élevé ainsi qu' un salaire médian plus élevé que la population québécoise. Cela est en parfaitement contradiction avec ton affirmation à savoir "Oû est-ce qu'un français de France pourra se trouver avec autant de chances que d'autres immigrants sans être pénalisé par la préférence québécoise ? Ailleurs qu'au QC ! "

C'est inutile de pourfendre le Québec parce que les immigrants heureux ne deviendront pas malheureux pour autant.

Cela étant dit, tu es champion du coq-à-l'âne dans ta malheureuse tentative de justifier ton affirmation précédente, celle de ton 10 milliards de retombée en 10 ans de l'immigration francophone du Québec vers l'Ontario. Te voilà à te baser sur l'immigration de la catégorie des gens d'affaires alors que cette catégorie regroupe très peu de francophones.... Tu assumes que tous les immigrants au Québec sont francophones alors que seulement 55% des immigrants déclarent parler bien ou très bien le français 6 mois après leur arrivée.... Bref....

Et contrairement à ce que tu dis, le Québec n'a pas de problème particulier de rétention pour les immigrants travailleurs qualifiés, c'est seulement la catégorie des investisseurs qui cloche.

120806022142694125.jpg

...et en général:

120806022302857579.jpg

Tu as parfaitement le droit de ne pas aimer le Québec. C'est quand même pas une raison pour déformer la réalité.

Je te reporte le miroir déformant de la réalité perçue par un québécois, le déni et la caricature.

  • Le QC est une petite province sur le plan économique au regard de l'Ontario et le marché du travail y est plus réduit. Est-ce une généralisation abusive ?
  • La confrontation avec la réalité comparée entre Toronto et Montréal dans mon secteur d'activité a été éclairante pour ce qui concerne les opportunités. C'est du vécu, pas des statistiques. Ce n'est pas une généralisation mais un cas particulier. Pour autant, ce cas est-il généralisable factuellement à d'autres activités (finance, assurance, commerce nord américain... ? Je pense que oui.
  • Le vécu de ma femme et des dizaines d'immigrants français de France que j'ai cotoyés pendant plus de 3 ans m'ont éclairé. Ce que nombre d'entre eux ont connu, ma femme y compris, ce sont des jobines a 9 $ de l'heure pendant plus d'un an en général et un sentiment de rétrogradation sociale. Abusif, caricatural ? Subjectif certainement, surtout de la part de ceux qui vivent cette situation. Ai-je aggloméré ces insatisfaits autour de ma personne ? Je pense ne pas être le seul en ce cas.
  • Je n'ai pas inventé le rapport d'Immigration et Affaires culturelles sur les transferts au profit de l'Ontario liés aux immigrants entrepreneurs et investisseurs francophones (encore que je commence à douter un peu du montant) ce n'est pas parce-que je ne conserve pas scrupuleusement tout ce qui risquerait de dégrader l'image du QC que ça n'a pas été publié récemment dans la presse québécoise. Mais je comprends que celà devienne de l'ordre du déni pour un québécois. Par ailleurs, même si la somme est importante, dans la vie de tous les jours ça ne concerne que quelques milliers de personnes alors...
  • au regard d'un autre rapport dont le lien est mentionné dans un de mes posts, le QC a un problème de rétention de ses immigrants francophones de manière générale et de français de France en particulier. Là encore, on entre dans l'ordre du déni.

Je n'ai pas à avoir d'appétence pour une province ou une autre.

Oui, je suis déçu des entreprises québécoises et de leur manque d'ouverture sur le Monde et sur l'expérience internationale et je ne suis pas le seul. Mais sur ce forum il faut être positif et dire qu'au QC tout est excellent. Ce n'est pas vrai !

Cette province ne me convient pas et je dis pourquoi. Il est d'autres immigrants pour lesquels la perception est différente, et en premier lieu mon fils.

Il y a des success stories de français au QC. J'en connais directement au moins deux. Mais pour moi l'aventure se joue en Ontario du fait des particularités du marché et de ma spécialité. Alors pour moi, les chances de succès sont plus importantes à Toronto. C'est insulter le QC que de dire celà ?

Je ne suis pas venu au Canada pour le fun mais pour gagner ma vie, si possible aussi bien, voire mieux qu'en France et j'y parviens. Mais malheureusement pour le QC, pas au QC.

Modifié par lovcen
  • Habitués
Posté(e)

Lorsqu'on est sur place, on est capable de discerner des coins qui valent la peine d'être essayés et ceux qui sont à fuire. Exemple : Calgary est à fuire, Edmonton c'est jouable. ...

Pourquoi Calgary serait a eviter ? Parceque tu ne trouves rien ou reellement parceque le job/vie/logement n'est pas possible ? Je susi etonne car ce ne sont pas les echos que j'ai de cette ville.

Les échos ?

Mieux vaut prendre ceux des gens qui ont quitté une ville que ceux qui y sont, car dans cette seconde catégorie ils ont le plus souvent comme première obsession d'attirer du monde, ne serait-ce que pour voir de nouvelles têtes.

Ici à Lethbridge j'ai vu pas mal d'immigrants ayant quitté Calgary, qui n'est pas loin d'ici.

Forcément il a résulté de ces échos un portrait sombre de Calgary : c'est une ville totalement surchargée d'immigrants, où le prix de l'immobilier est inaccessible, où on est jour après jour en concurrence avec la main d'oeuvre issue des pays asiatiques (efforçons-nous de rester politiquement corrects), où les jobines ne sont plus si faciles qu'autrefois à trouver, etc.

Ai-je vu des gens ayant quitté Edmonton ? Non. J'aimerais bien, mais ça n'existe pas. Et ça semble m'indiquer qu'on y est bien. Mais on pourrait me dire que c'est parce que les gens à Edmonton sont plus intelligents et ne viendraient pas se fourrer à Lethbridge. Je ne sais trop. On ne peut que se perdre en conjectures et en doutes.

Les gens qui veulent quitter Lethbridge rejètent généralement Calgary comme destination et voient par contre Edmonton d'un bon oeil. Et j'ai su récemment de quelqu'un qui participe à ce forum qu'Edmonton est effectivement un meilleur coin. Ceci dit ... cette personne vit à Edmonton. :biggrin2:

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Gros préjugé de ma part mais j'ai l'impression que Alberta c'est le Texas canadien. Et le Texas (ou tout autre Etat de la bible belt) :unsure2:

C'est un préjugé parmi d'autres, d'estimer que tout préjugé est faux.

A savoir si l'Alberta c'est le Texas ... Bin, quand on a vu un couple de mennonites se ballader, dans leurs accoutrements moyenâgeux, dans un énorme supermarché puis rentrer dans leur bagnole tout aussi énorme, on a forcément cette image stéréotypique gravée dans l'esprit et on se dit que oui ... on est pour de bon chez les Rednecks. Sans parler des églises de Mormons qu'on croise tous les 100 mètres. + adventistes, témoins de jéhovah, huttérites et j'en passe. Mais surtout ... l'ambiance qu'on sent, ces types narquois qui viennent houspiller comment on bosse ... qui se la jouent très bon-chrétien, très blessé si on ose insinuer qu'ils ne sont que des faux-culs ...

Modifié par RobinDesBois
  • Habitués
Posté(e)

@Lovcen,

Je suis tannée de m'obstiner avec toi. Je le répète: Oui, t'as le droit de ne pas aimer le Québec et/ou préférer Toronto. Oui, y'a une part de subjectif dans toute appréciation personnelle et c'est ok. Pas de trouble avec ça. C'est le reste qui m'importe, et pour ce reste, inutile de me répéter puisque tu préfères me voir en Québec bisounours. Faut dire que c'est bien plus facile....

:bye:

  • Habitués
Posté(e)

Au QC, on vous attends surtout pour vous offrir des jobines, comme le malheureux Robin Des Bois et en un an, vous risquez d'avoir largement écorné les économies d'une vie,

C'est bizarre, mon salaire au Québec pour la même job qu'en France a évolué d'un tiers et mon chum a triplé le sien. Et les économies réalisées en vendant la maison en France et en en rachetant une au Québec (marché bien moins cher) sont bien au chaud et n'ont jamais été entamées. Vraiment bizarre :rolleyes:

Tu gagnais combien en France ?

Ton chum gagne combien ?

Mon fils m'a un jour dit: j'ai doublé ma moyenne en maths ! Passer de 1.5/20 à 3/20... tout est affaire de proportion.

Si pour toi 120.000 $ parait inaccessible, vous devez en être loin à vous deux réunis.

Si vous avez pu vous acheter un domicile au QC et conserver des économies, tant mieux, vous êtes de ceux qui réussissent à faire leur trou et à vivre une vie sympa, sans plus.

Ah ah!!! Sans plus !!!! MDR ! Comme décidément t'es plus lourd que je ne le pensais, et que tu ne sais toujours pas lire entre les lignes, je te dirai qu'avec mon chum on fait pas mal plus que 120 000. Mais je n'ai pas à m'en vanter. C'est le Québec qui nous a donné tout ça, plus, ce qui est incomparable une belle qualité de vie. Et ça, c'est l'essentiel.

  • Habitués
Posté(e)

Au QC, on vous attends surtout pour vous offrir des jobines, comme le malheureux Robin Des Bois et en un an, vous risquez d'avoir largement écorné les économies d'une vie,

C'est bizarre, mon salaire au Québec pour la même job qu'en France a évolué d'un tiers et mon chum a triplé le sien. Et les économies réalisées en vendant la maison en France et en en rachetant une au Québec (marché bien moins cher) sont bien au chaud et n'ont jamais été entamées. Vraiment bizarre :rolleyes:

Tu gagnais combien en France ?

Ton chum gagne combien ?

Mon fils m'a un jour dit: j'ai doublé ma moyenne en maths ! Passer de 1.5/20 à 3/20... tout est affaire de proportion.

Si pour toi 120.000 $ parait inaccessible, vous devez en être loin à vous deux réunis.

Si vous avez pu vous acheter un domicile au QC et conserver des économies, tant mieux, vous êtes de ceux qui réussissent à faire leur trou et à vivre une vie sympa, sans plus.

Ah ah!!! Sans plus !!!! MDR ! Comme décidément t'es plus lourd que je ne le pensais, et que tu ne sais toujours pas lire entre les lignes, je te dirai qu'avec mon chum on fait pas mal plus que 120 000. Mais je n'ai pas à m'en vanter. C'est le Québec qui nous a donné tout ça, plus, ce qui est incomparable une belle qualité de vie. Et ça, c'est l'essentiel.

C'est top alors... pourquoi ce que je gagne te paraissait démesuré ?

En tout cas bravo, vous êtes des immigrants heureux au QC !

Moi c'est l'Ontario et c'est tout aussi valable que vous.

  • Habitués
Posté(e)

Je suis parti avec des amis (québecois(e)s) m'installer en Alberta pendant deux ans (6personnes)

Après deux ans là bas je suis revenu chez moi au Québec :biggrin2:

4 ans après mon retour sur six personnes

Trois sont revenue

Une a trouvé un "chum Québecois" et rame un peu à Calgary(pas de maison, loyer à 1800$)

Un est à Edmonton "un parfait bilingue " en vélo (sa voiture ayant été saisie) c'est dire de l'état de ces finances :blush2:

Le dernier travail comme cuisinier il rame aussi , il était de passage au Québec pour les vacances.

A part avoir apprit l'anglais son bilan est négatif malgré une blonde de l'Amérique du Sud. Il me dissait donc la semaine dernière que l'ouest est un mirroir aux allouettes. Un bons nombre de ses collègues sont à 12$ de l'heure (à Calgary c'est une misère)

Alors si vous voulez faire le saut dans l'ouest vous êtes mieux de connaitre l'anglais parfaitement et avoir quelque chose dans votre valise (argent et diplômesss) oubliez la construction c'est prit et il ne vous attendent pas!

Si non l'ouest c'est beau les rocheuses etc.....

Mais pour les loyers, les jobs vous êtes mieux d'être armé

J'ai remis mon commentaire de ce matin pour ne pas me répeter

J adhère complètement aux commentaires de "Robin des bois" sur l'Alberta en général

Oui c'est le texas du Canada mais si vous n'êtes pas un expert dans le pétrole ou si vous n'avez pas de compétance particulière

vous pourriez vous casser les dents. Ou faire des jobines à 12 $ de l'heure

Moi aussi je suis arrivé au Québec plein de rêves mais après quelques années je ne me sentais pas à ma place dans la belle province. Il est vrai que quitter pays, travail, habitudes et a passé 40 ans en plus n'est pas facile.

J'ai donc maudit le Québec...... et blabla....

Je faisais les mêmes commentaires que "loven" nous avons donc plaqué le Québec pour l'Alberta

Mais la réalité est que l'eldorado n'était finalement qu'un char de ma...

Même si les montagnes sont pas loin il faut aussi aimer les trois saisons de l'Alberta avec même parfois de la neige en juin !

Après deux ans retour Québec mais plus au même endroit et enfin le bonheur.

Je crois que le bonheur est possible partout au Canada que certain vont le trouver en Alberta ou Toronto c'est une question de personnalité.

Moi j'ai été très critique sur le Québec en le quittant, Mais réalité m'a vite rattrapé je cherchai la bonne place et j'ai cru que c'était l'ouest. Grave erreur de notre part la bonne place se trouvait au Québec, pas au centre mais dans les Laurentides.

Chaque immigrant a son histoire, moi j'ai la mienne

L'expérience me fais dire que souvent quand on commet une erreur on a tendance à mettre la faute sur le dos des autres (c'est plus facile) A lire les commentaires sur ce forum vous allez trouver que la France la Belgique l'Europe ....... et même le Luxembourg sont en faillite, vous trouverez aussi les mêmes commentaires sur le Québec , le Canada etc...............Bla Bla Bla.

Alors du calme les mouettes, vous pouvez si vous le voulez réussir à la bonne place pour vous. Si vous n'êtes pas au bon endroit et bien changé

  • Habitués
Posté(e)

Ah ah!!! Sans plus !!!! MDR ! Comme décidément t'es plus lourd que je ne le pensais, et que tu ne sais toujours pas lire entre les lignes, je te dirai qu'avec mon chum on fait pas mal plus que 120 000. Mais je n'ai pas à m'en vanter. C'est le Québec qui nous a donné tout ça, plus, ce qui est incomparable une belle qualité de vie. Et ça, c'est l'essentiel.

Je me demandais quelle était ta part en brut (je sais que ton mari a obtenu un diplôme "rémunérateur" ce qui est cool) ? Bon c'est un peu perso peut-être, donc libre à toi de me le dire en PV ou de ne pas me donner de réponse, je comprendrais :wink:

  • Habitués
Posté(e)

Gros préjugé de ma part mais j'ai l'impression que Alberta c'est le Texas canadien. Et le Texas (ou tout autre Etat de la bible belt) :unsure2:

C'est un préjugé parmi d'autres, d'estimer que tout préjugé est faux.

A savoir si l'Alberta c'est le Texas ... Bin, quand on a vu un couple de mennonites se ballader, dans leurs accoutrements moyenâgeux, dans un énorme supermarché puis rentrer dans leur bagnole tout aussi énorme, on a forcément cette image stéréotypique gravée dans l'esprit et on se dit que oui ... on est pour de bon chez les Rednecks. Sans parler des églises de Mormons qu'on croise tous les 100 mètres. + adventistes, témoins de jéhovah, huttérites et j'en passe. Mais surtout ... l'ambiance qu'on sent, ces types narquois qui viennent houspiller comment on bosse ... qui se la jouent très bon-chrétien, très blessé si on ose insinuer qu'ils ne sont que des faux-culs ...

Effectivement c'est pas rassurant....

  • Habitués
Posté(e)

Lorsqu'on est sur place, on est capable de discerner des coins qui valent la peine d'être essayés et ceux qui sont à fuire. Exemple : Calgary est à fuire, Edmonton c'est jouable. ...

Pourquoi Calgary serait a eviter ? Parceque tu ne trouves rien ou reellement parceque le job/vie/logement n'est pas possible ? Je susi etonne car ce ne sont pas les echos que j'ai de cette ville.

Ca depend de ce que tu cherches.

Si tu veux juste bosser comme un malade (en IT surtout) et faire du $$$, Calgary et Edmonton peuvent être de bon choix.

Si tu aimes vivre dans un milieu où bouillonnent la culture, les spectacles ou la science, c'est pas le bon endroit.

  • Habitués
Posté(e)

Lorsqu'on est sur place, on est capable de discerner des coins qui valent la peine d'être essayés et ceux qui sont à fuire. Exemple : Calgary est à fuire, Edmonton c'est jouable. ...

Pourquoi Calgary serait a eviter ? Parceque tu ne trouves rien ou reellement parceque le job/vie/logement n'est pas possible ? Je susi etonne car ce ne sont pas les echos que j'ai de cette ville.

Les échos ?

Mieux vaut prendre ceux des gens qui ont quitté une ville que ceux qui y sont, car dans cette seconde catégorie ils ont le plus souvent comme première obsession d'attirer du monde, ne serait-ce que pour voir de nouvelles têtes.

Ici à Lethbridge j'ai vu pas mal d'immigrants ayant quitté Calgary, qui n'est pas loin d'ici.

Forcément il a résulté de ces échos un portrait sombre de Calgary : c'est une ville totalement surchargée d'immigrants, où le prix de l'immobilier est inaccessible, où on est jour après jour en concurrence avec la main d'oeuvre issue des pays asiatiques (efforçons-nous de rester politiquement corrects), où les jobines ne sont plus si faciles qu'autrefois à trouver, etc.

Ai-je vu des gens ayant quitté Edmonton ? Non. J'aimerais bien, mais ça n'existe pas. Et ça semble m'indiquer qu'on y est bien. Mais on pourrait me dire que c'est parce que les gens à Edmonton sont plus intelligents et ne viendraient pas se fourrer à Lethbridge. Je ne sais trop. On ne peut que se perdre en conjectures et en doutes.

Les gens qui veulent quitter Lethbridge rejètent généralement Calgary comme destination et voient par contre Edmonton d'un bon oeil. Et j'ai su récemment de quelqu'un qui participe à ce forum qu'Edmonton est effectivement un meilleur coin. Ceci dit ... cette personne vit à Edmonton. :biggrin2:

Attention, tout ce quils veulent c'est voir de nouvelles tetes :P

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Lorsqu'on est sur place, on est capable de discerner des coins qui valent la peine d'être essayés et ceux qui sont à fuire. Exemple : Calgary est à fuire, Edmonton c'est jouable. ...

Pourquoi Calgary serait a eviter ? Parceque tu ne trouves rien ou reellement parceque le job/vie/logement n'est pas possible ? Je susi etonne car ce ne sont pas les echos que j'ai de cette ville.

Ca depend de ce que tu cherches.

Si tu veux juste bosser comme un malade (en IT surtout) et faire du $$$, Calgary et Edmonton peuvent être de bon choix.

Si tu aimes vivre dans un milieu où bouillonnent la culture, les spectacles ou la science, c'est pas le bon endroit.

En IT tu es de toute maniere esclave de tes machines en quelque sorte car tu as toujours un oeil sur elles, quelque soit l'endroit et meme en vacances. Faire des $$$ pas forcement, une experience differente du monde du travail certainement. j'aime les mileiux ou il y a culture, spectaacle et cmpagnie et pourtant, je vis a Kuujjuaq et ne descends a la "civilisation" que 2 fois par an.

Modifié par tohonu
Posté(e)

Le probleme de Lovcen c'est qu'il ne se rend pas compte qu' il a tendance a peter plus haut de son trou. Pour lui le bonheur se resume au nombre de $$ que tu fais par an. En clair si tu fais moins de 100K/an, t'as juste une vie sympa sans plus autrement dit tu fais partie de la médiocrité. C'est sur qu'avec de telles perspectives, un endroit comme le Quebec n'est clairement pas fait pour lui.

Même avec +de 5000$/mois, il n'est pas fichu de subvenir aux besoin de sa famille, et vu qu'il a constamment ses yeux rivé sur les fiches de paye de son voisin et que ça le démange de savoir qu'il gagne plus que lui, il en dort plus la nuit.

Quand on est cupide, et avide a ce point la, ça sera effectivement difficile voir impossible de trouver une véritable satisfaction quelque soit la province ou il se trouvera.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Le probleme de Lovcen c'est qu'il ne se rend pas compte qu' il a tendance a peter plus haut de son trou. Pour lui le bonheur se resume au nombre de $$ que tu fais par an. En clair si tu fais moins de 100K/an, t'as juste une vie sympa sans plus autrement dit tu fais partie de la médiocrité. C'est sur qu'avec de telles perspectives, un endroit comme le Quebec n'est clairement pas fait pour lui.

Même avec +de 5000$/mois, il n'est pas fichu de subvenir aux besoin de sa famille, et vu qu'il a constamment ses yeux rivé sur les fiches de paye de son voisin et que ça le démange de savoir qu'il gagne plus que lui, il en dort plus la nuit.

Quand on est cupide, et avide a ce point la, ça sera effectivement difficile voir impossible de trouver une véritable satisfaction quelque soit la province ou il se trouvera.

Ouh la la... je rêve, rêve encore haut en couleurs.

Avec les mêmes contraintes que moi: 2 enfants à l'Université, dont un en France, des emprunts pour encore quelques années avec un différentiel euro dollar en ma défaveur, une perte de salaire de 4 mois et zéro perspective au QC... ''je rêve'' pourrait changer de surnom et passer à ''je cauchemarde''.

Pour ma part, effectivement, avant de repartir en France pour rebondir, je dormais plutôt mal pour savoir comment sortir ma famille du bourbier dans lequel nous nous trouvions.

Je connais d'autres français qui, avec la même gueule de bois que moi, sont repartis en France pour ne plus revenir, quitte à laisser une ardoise aux institutions de crédit. je suis sûr que ''Je rêve'' s'il déchante, respectera ses engagements comme je les assume, en cherchant de meilleures opportunités professionnelles et en me serrant la ceinture.

J'ai fait le choix d'avoir une vie riche sur le plan professionnel plutôt qu'avoir une vie sympa sans plus parce-que le premier plan est quand même souvent le prérequis du second.

Si ce message renvoie à ''Je rêve'' une image de médiocrité, c'est celle qu'il voit le matin dans le miroir quand il se rase et qu'il songe qu'il ne lui reste plus grand chose pour faire la party et avoir du fun parce-que son compte en banque est ou risque de passer dans le rouge.

Moi, après les tribulations vécues au QC, mon compte était dans le noir et je ne pensais plus du tout à profiter des festivités de Montréal mais à me battre pour m'en sortir et assumer mes responsabilités. Est-ce de l'avidité et péter plus haut que son cul alors qu'on n'a plutôt êté au bord du gouffre à cause d'une mauvaise expérience québécoise ?

Je mets pas en question le fait que ''Je rêve'' est capable d'assumer au même niveau malgré son côté chien fou et ses jugements à l'emporte pièce qui expriment un manque certain de maturité.

Dans mon expérience de l'immigration, je pense que ma capacité de rebond est plutôt exemplaire. Moi, j'ai fini de rêver sur l'immigration au QC.

Laissons ''Je rêve'' vivre son rêve, s'il le concrétise, tant mieux pour lui. A chacun son parcours de vie, ses contraintes et des aspirations.

Si ''Je rêve'' est dépanneur, fonctionnaire, agent de bureau, pompier ou entrepreneur et qu'il vit une vie sympa sans plus en attendre en termes d'ambition personnelle, de réalisation professionnelle et de rémunération, tant mieux pour lui. On n'a pas à juger.

Si je décide de réaliser au Canada des choses novatrices, ambitieuses et gratifiantes sur le plan socio-professionnel là où c'est possible pour moi, il n'a pas non plus à juger avec des jugements de valeur.

Mon rêve à moi n'a rien à voir avec celui de ''Je rêve''. Qui peut se permettre de le critiquer ?

Modifié par lovcen
Posté(e)

@lovcen

Tu parles de juger les autres alors que c'est exactement ce que tu fais quand tu qualifie la vie des gens de "sans plus". Tu te crois plus ambitieux que les dépanneurs, fonctionnaires, pompiers ou autres, tu te crois plus intelligent parceque tu manie des chiffres derrières ton ordi enfermé dans ta tour plutôt que des carottes ou des compresses et après tu oses nous parler de maturité ? Franchement je ne sais pas qui est le plus mature entre celui qui ne fait que courir après la gloire et la richesse au point de ne broyer que du noir sur la province qui l'a accueilli, et celui qui possède en apparence un travail modeste mais qui vit sans encombre et profite de la vie.

Je te le répète encore une fois ce n'est pas en lorgnant continuellement sur les fiches de paye de tes voisins que tu trouvera satisfaction.

Bien des gens ont réussi à s'établir correctement au Québec sans être crible de dette, et pourtant ils sont loins de toucher 100k cumule par an. Eux aussi ont certainement des enfants, dont certains sont à l'université et alors ? Ton échec personnel dans cette province ne peut être généralisé à l'ensemble des immigrants qui ont fait le choix de cette région. Des médecins chauffeur de taxi, il en existe aussi en Ontario ou en Alberta et pourtant porterait tu ce même discours à l'encontre de ces provinces ? Le niveau de salaire que tu possède présentement n'est clairement pas garantie pour chacun des immigrants quelque soit la province de ce pays, donc redescend un peu sur terre et respire un grand coup.

  • Habitués
Posté(e)

Avec les mêmes contraintes que moi: des emprunts pour encore quelques années avec un différentiel euro dollar en ma défaveur, une perte de salaire de 4 mois et zéro perspective au QC... '

Je connais d'autres français qui, avec la même gueule de bois que moi, sont repartis en France pour ne plus revenir, quitte à laisser une ardoise aux institutions de crédit.

Je mets pas en question le fait que ''Je rêve'' est capable d'assumer au même niveau malgré son côté chien fou et ses jugements à l'emporte pièce qui expriment un manque certain de maturité.

Woawwww! Quel bilan pour quelqu'un qui n'exprime aucun "manque certain de maturité"! Des emprunts pour les prochaines années, une ardoise aux institutions de crédit ... Tu m'étonnes qu'il ne puisse pas revenir au Québec, même s'il le souhaitait. Il est fiché!

En tout cas, j'en connais un bon paquet qui sont arrivés sans un sou devant eux (quand on émigre entre 25 et 28 ans, on a du mal à arriver avec un matelas bien garni) et qui, 2 ans après leur arrivée au Québec sont propriétaires de leur maison (en accession), de 2 autos, ont une job, des enfants, etc ....

C'est plus de la maturité, là, c'est de la sagesse d'Abraham !!!

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.




×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement