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Le défi de trouver du travail pour les diplômés issus de l'immigration


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De nombreux diplômés issus de l'immigration peinent à trouver du travail. Le taux de chômage est deux fois plus élevé chez les minorités visibles (13,3 %) que dans la population générale (7,2 %), selon les données de Statistique Canada pour 2011. 

 

Un reportage d'Azeb Wolde-Giorghis

 

56c725f3a7c01_Capturedcran2016-02-1909.2La situation d'Arnaud Djintchui Ngongang illustre bien ce problème. Ce jeune diplômé d'origine camerounaise de 36 ans a beaucoup de mal à se trouver un emploi malgré ses qualifications. Titulaire d'un doctorat en chimie, il est installé au Québec depuis décembre 2011.

À l'époque, le Canada recherchait des chimistes, sa demande d'immigration a été accélérée, et il a obtenu sans problème la citoyenneté canadienne. Son doctorat de l'Université de Munich en Allemagne est reconnu ici. En 2013, il devient membre de l'Ordre des chimistes du Québec. Il entame même un post­doctorat à l'Université de Montréal pour mettre toutes les chances de son côté.

Mais le temps passe et toujours pas d'offre d'emploi.

« Je me sens une personne vide qui ne sert à rien. c'est difficile à vivre, se lever le matin et on ne sert à rien, malgré nos études et qualifications », dit Arnaud Djintchui Ngongang. 

À contrecoeur, il s'inscrit dans une agence de placement et travaille sur appel dans une usine de matelas à Montréal, où il s'occupe de l'entretien ménager.

Je me pose toujours la question : qu'est-ce que je fais ici, c'est pas ma place, mais c'est ce qu'il y a de facile à trouver, il faut bien payer ses factures.

 

Source Radio-Canada

  • Habitués
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C'est parce que ici on travaille pas comme ailleurs... (phrase dite et redite plusieurs fois que j'entends sans cesse...) on me le sort toujours encore après plus de 13 ans de travail ici quand je postule on commence quelque part. :j-aime:

  • Habitués
Posté(e)

Pour les immigrants comme pour les Québécois, faire un doctorat n'est pas la meilleure façon de se trouver du travail. 

 

Entendu de la bouche d'un conseiller en orientation rattaché à une université : si vous voulez vous engager dans un doctorat, allez-y mais sachez que c'est à la fois le diplôme le plus exigeant et le moins payant de tous. 

 

En même temps, on se demande comment on développera la recherche et l'innovation si on arrive pas à faire travailler les personnes les plus qualifiés dans ces domaines?

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 7 heures, Kweli a dit :

En même temps, on se demande comment on développera la recherche et l'innovation si on arrive pas à faire travailler les personnes les plus qualifiés dans ces domaines?

Faudrait-il encore que cette volonté existe et je n'ai pas l'impression qu'elle est toujours là. Je ne suis clairement pas pour le dirigisme à la manière soviétique mais c'est bien au gouvernement que revient la tache (d'au moins essayer) de promouvoir le développement de la recherche. Si cette volonté n'existe pas, on tombe dans le libéralisme débridé où ce seront finalement les multinationales qui dirigeront entièrement non seulement l’économie mais aussi la politique. Ça tout le monde ne l'a pas compris... Si on veut de l'industrie innovante, il faut favoriser d'une manière ou d'une autre l'investissement en mettre en place des conditions favorables à cet épanouissement. Mais il faut aussi dire ce qui est : une province de 8.2M d'habitants ne peut pas se permettre de lancer des investissements de recherche dans tous domaines azimuts et des choix doivent être faits (et ça ne contentera pas tout le monde) 

Posté(e)

Je pense aussi qu'il ya un peu de discrimination très subtile créant des barrières pour les personnes issues de l'immigration.Mon constat après avoir connu beaucoup de personnes issues de l'immigration souffrir de cette discrimination.

  • Habitués
Posté(e)
il y a 15 minutes, prince21 a dit :

Je pense aussi qu'il ya un peu de discrimination très subtile créant des barrières pour les personnes issues de l'immigration.Mon constat après avoir connu beaucoup de personnes issues de l'immigration souffrir de cette discrimination.

Y a t il un pays au monde ou l'on peu dire qu'il n'existe aucune préférence locale vs des immigrants ?

Posté(e)
il y a 18 minutes, kuroczyd a dit :

Y a t il un pays au monde ou l'on peu dire qu'il n'existe aucune préférence locale vs des immigrants ?

Cela n'Existe pas sur la planéte.Mais pourquoi cette discrimination est plus présente chez les personnes avec un nom exotiques ou une couleur de peau plus foncée.Vous esseyer de justifier cela parceque vous n'êtes pas touché

  • Habitués
Posté(e)
à l’instant, prince21 a dit :

Cela n'Existe pas sur la planéte.Mais pourquoi cette discrimination est plus présente chez les personnes avec un nom exotiques ou une couleur de peau plus foncée.Vous esseyer de justifier cela parceque vous n'êtes pas touché

Je ne justifie pas (où ça ????), je dis que ça existe quelque soit le pays...

Posté(e)

Des études scientifiques prouvent cet état de fait:Voici le lien:Plusieurs recherches le démontrent : les personnes immigrantes et les femmes en particulier rencontrent encore trop d’obstacles à leur intégration à la communauté québécoise. Et cette discrimination systémique nécessite des changements majeurs. La FTQ est consciente de ses responsabilités en matière de droit à l’égalité auprès de ses membres. » (Daniel Boyer, président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, audition Assemblée nationale du Québec, mercredi 27 janvier 2016).

L’emploi demeure, de manière évidente, le premier facteur socialisateur et intégrateur de l’individu dans une société. L’état des lieux sur la question de l’intégration en emploi des immigrants, notamment des Noirs, permet de dresser un tableau moins reluisant. Il existe un constat souvent partagé par des recherches scientifiques, mais aussi par les organismes communautaires sur le terrain, sur les difficultés d’intégration de certaines  communautés culturelles, comme le révèlent une certaine précarisation des emplois qu’elles occupent, mais aussi et surtout un taux de chômage inacceptable. Les statistiques démontrent en effet un taux de chômage très élevé chez les minorités visibles[1].

Compte tenu du taux de chômage très élevé de certaines catégories de la population (en l’occurrence les membres des minorités racisées : Maghrébins, Haïtiens et Noirs africains) et du manque de financement et de reconnaissance des organismes communautaires voués à l’intégration des personnes immigrantes, certains acteurs socioéconomiques se demandent si l’immigration est bel et bien une priorité gouvernementale.

Le Québec reçoit en moyenne 50 000 immigrants par an[2]. Le recensement de Statistique Canada de 2011 indique que, dans la province québécoise, les Noirs représentent 28,7 % d’entre eux, suivis des Arabes 19,6 % et des Latino-Américains 13,7 %.

La discrimination systémique n’est rien d’autre qu’une succession de difficultés engendrées par le système qui aboutit à la compilation d’une difficulté débouchant sur une autre encore plus grande, grave ou problématique. La discrimination systémique est un ensemble d’obstacles structurels interreliés qui nécessite un changement du système, comme la problématique des médecins étrangers, et, de manière générale, la question de la non-reconnaissance des acquis et des compétences des personnes immigrantes.

Malgré l’importance des avantages de la diversité, des cas de discrimination sont rapportés dans la presse et au sein de certains organismes communautaires. Certains employeurs ont tendance à privilégier un profil ethnoculturel en fonction d’une expérience positive ou négative ou de la réputation de la clientèle (discrimination patronymique par exemple : consulter à ce sujet le reportage de Thomas Gerbet de Radio-Canada, du 17 février 2014, intitulé Changer de prénom pour s’intégrer : quand Youssef devient Joseph).

En commission parlementaire sur le projet de loi sur la réforme de l’immigration, le président de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec, Daniel Boyer, dénonçait même le problème de discrimination systémique en lien avec la problématique de reconnaissance des acquis et des compétences. Daniel Boyer, lors de la période d’échange avec la ministre de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion, Kathleen Weil, disait ceci :

« Écoutez, il y a de la discrimination. Il y a de la discrimination, du racisme autant de la part des employeurs, autant dans nos rangs, hein? Ce n’est pas simple, cette problématique-là. Les Maghrébins, ils sont scolarisés, ils sont bien souvent francophones. Donc, pourquoi ils ne se trouvent pas d’emploi? Parce qu’il y a une situation discriminatoire à leur égard. […] Mais on a à se questionner. Il y a, oui, de la discrimination, du racisme, mais il y a aussi de la reconnaissance d’acquis qu’il faut régler[3]», conclut-il sur un ton navré.

Posté(e)

qu'est ce que je fais ici.  je me pose la même question.

ingénieur, 10 ans d'experience. arrivé avec un PTT.  ca s'est très mal passe avec l'employeur.

depuis 14 moi, recherche de boulot sans succès. 

mon ex boite en Europe me propose un boulot pour 1 ans.

j'ai déplacé toute la famille ici.  mais je pense que je vais plier bagages. depuis 14 mois, je vis sur des économies, ayant un PTT, on n'a presque droit a rien. même pas poser son cv dans une agence de recrutement.

 

Posté(e)

il faut tout de même considérer que dans cette société, il faut être très flexible, même a une réorientation.  par exemple , sans sortir de son domaine, voir si on peut faire une formation qui prend seulement 8 mois et être ensuite enseignant de chimie par exemple.

cela évite deja la frustration de bac + 10 pour rien

ensuite voir si d'autres opportunités se présentent.

moi par exemple je voulais faire une formation pour enseigner au CEGEP.  seulement, étant considéré comme étudiant international, avec une femme et 2 enfants, économiquement cela n’était pas possible.

 

je vous conseille donc d’Être flexible et de voir de remonter par le bas.

ca peut aussi aller très vite après, sans rien enlever au racisme systémique, qui pour moi est partout et ne disparaîtra pas.

  • Habitués
Posté(e)

Moi je pense qu'il faudrait peut-être changer de stratégie continuellement.

 

De toutes les façons, il y a un poste qui nous attend quelque part. En essayant de temps en temps de revoir ces éléments:

- Si ses recherches n'aboutissent pas, donc revoir sa manière de rechercher,

- Se remettre en question de temps en temps: pense à bien maîtriser les deux langues officielles, à être à jour dans ses formations professionnelles, à développer des atouts supplémentaires pour se démarquer, ou se permettre un retour aux bancs de l'école s'il le faut, etc.

- Éviter au max les régions: ils ont rien à proposer aux immigrants, et les locaux sont très souvent privilégiés quelles que soient leurs compétences.

- Le réseautage, un meilleur moyen pour se faire connaître. L'employeur au Québec a encore ce réflexe d'embaucher la famille et son entourage. Donc entoure toi de personnes ayant du potentiel.

- Évite au max les gens déprimés, ca n'aide pas.

 

Si ca peut aider ;)

  • Habitués
Posté(e)

Si je résume le chemin de la réussite, je dirais que la règle est de viser une formation courte, commencer en bas de l'échelle et cravacher tout en gagnant en expérience et en statut, tout cela en ayant un mental d'acier et de l'endurance. Sinon le pire de ce qu'un immigrant pourrait faire est de miser dès le départ sur des formations trop élevées telles qu'un ingéniorat, maitrise, doctorat, bref de la bêtise tout simplement.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Il y a 6 heures, Sarayoo a dit :

 

- Éviter au max les régions: ils ont rien à proposer aux immigrants, et les locaux sont très souvent privilégiés quelles que soient leurs compétences.

- Le réseautage, un meilleur moyen pour se faire connaître. L'employeur au Québec a encore ce réflexe d'embaucher la famille et son entourage. Donc entoure toi de personnes ayant du potentiel.

 

 

 

C'est vrai que dans tous les aytres pays du monde, les employeurs vont donner du travail aux nouveaux arrivants au lieu de le donner à quelqu'un qu'ils connaissent! WOW cela doit être merveilleux pour les nouveaux arrivants! C'est étrange que le Canada soit à l'inverse du reste de la planète!

 

Mais pourquoi il n'y a pas un flot de demandeurs d'immigration vers ces pays?

Modifié par dentan01
  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Il y a 2 heures, veniziano a dit :

Si je résume le chemin de la réussite, je dirais que la règle est de viser une formation courte, commencer en bas de l'échelle et cravacher tout en gagnant en expérience et en statut, tout cela en ayant un mental d'acier et de l'endurance. Sinon le pire de ce qu'un immigrant pourrait faire est de miser dès le départ sur des formations trop élevées telles qu'un ingéniorat, maitrise, doctorat, bref de la bêtise tout simplement.

 

Euh... Un post-doc en mathematiques appliquees dont les travaux sont supportes par un institution bancaire, une entreprise informatique, ou autre, n'a aucun soucis a se faire pour son avenir.

 

A mon sens, la pire betise est de choisir des etudes (courtes ou longues) en fonction seulement de ses envies/passions, en ne tenant pas suffisamment compte des besoins du marche. Cela donne par exemple des auditoires de psychologie bondes avec des sujets de memoires parfois ahurissants ("Evolution de l'expression emotionnelle des Lemmings a travers la revolution informatique"). Et pendant ce temps, des entreprises sont contraintes de recruter des travailleurs specialises, a l'etranger, pour combler des postes desesperement vacants :thumbsup:

Modifié par Jefke
Posté(e)

Bonjour, 

Voilà un sujet d'une importance cruciale! 

Moi, je suis en phase fédérale d'immigration au Québec. Je suis doctorante et maitre-assistante, mon mari est financier. Je ne cesse de me poser cette question: est-ce une bonne décision de quitter un pays ou j'ai un travail pour un autre ou je n'en aurai peut être pas (et d'après ce que je lis,je dirai  forcément pas!)? 

J'ai beaucoup lu sur la question de la discrimination au Canada et le constat est toujours le même: la discrimination existe! Des personnes que je connais, qui sont installées au Canada, affirment cela mais me conseillent quand même d'y aller!! J'avoue que je ne sais plus quoi penser. Dois-je renoncer à ce projet? Dois-je continuer? Et vous chers lecteurs, que me conseillez-vous? A ceux qui y sont allés jusqu'au bout, le regrettez-vous? Si c'était à refaire, quitterez-vous votre pays pour le Canada? 

  • Habitués
Posté(e)

Je pense que la discrimination existe au Canada en Europe et par tout au monde. Je pense que pour nous immigrants, nous devrons nous préparer plus et montrer même plus par raport aux personnes qui on notre même domaine de formation pour pouvoir aspirer au même type d'emploi. C'est ça l'immigration l faut éviter la dépression, chercher des stratégies, éviter la dépression and go on!

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 4 heures, azyadé2014 a dit :

Moi, je suis en phase fédérale d'immigration au Québec. Je suis doctorante et maitre-assistante, mon mari est financier. Je ne cesse de me poser cette question: est-ce une bonne décision de quitter un pays ou j'ai un travail pour un autre ou je n'en aurai peut être pas (et d'après ce que je lis,je dirai  forcément pas!)? 

 

 

C'est une question d'offre et de demande. La priorite va (logiquement) aux Canadiens. Ensuite, il cela prend certainement un voyage de prospection pour evaluer son employabilite.

 

Sachant que le taux de chomage parmi les doctorants est plus faible que la moyenne nationale. Qu'ils sont souvent contraints d'accepter des emplois qui ne correspondent pas a leur specialusation. Et qu'au Canada, 80 % des chercheurs post-doctoraux gagnent 38 600 dollars brut ou moins par an, soit le salaire moyen d’un ouvrier du bâtiment. 

 

Ca peut valoir la peine de se positionner dans les 20%. Ou de preparer sa reconversion plutot que de la subir.

Posté(e)
Il y a 7 heures, azyadé2014 a dit :

Bonjour, 

Voilà un sujet d'une importance cruciale! 

Moi, je suis en phase fédérale d'immigration au Québec. Je suis doctorante et maitre-assistante, mon mari est financier. Je ne cesse de me poser cette question: est-ce une bonne décision de quitter un pays ou j'ai un travail pour un autre ou je n'en aurai peut être pas (et d'après ce que je lis,je dirai  forcément pas!)? 

J'ai beaucoup lu sur la question de la discrimination au Canada et le constat est toujours le même: la discrimination existe! Des personnes que je connais, qui sont installées au Canada, affirment cela mais me conseillent quand même d'y aller!! J'avoue que je ne sais plus quoi penser. Dois-je renoncer à ce projet? Dois-je continuer? Et vous chers lecteurs, que me conseillez-vous? A ceux qui y sont allés jusqu'au bout, le regrettez-vous? Si c'était à refaire, quitterez-vous votre pays pour le Canada? 

A mon avis,le plus grand conseil que je vous donne,c'est de ne pas démissionner de ton poste dans ton pays.En plus,c'est extrêment difficile pour les personnes venant d'Afrique ou du Maghreb de percer ici.Les barrières liées à la discrimination dont très fortes et diffciles à franchir.J'en connais 3 amis qui ont tous leur doctorat en France,ils sont ici depuis plus de 7 ans,ils n'ont jamais travaillé dans leur domaine.Ils travailent dans les entreprots.Ça c'est c'est une réalité.Ce que je conseille à mes amis restés au pays,C'est de ne pas venir au canada,car c'Est une perte de temps,'énergie et beaucoup de couple se sont brisés àcause de sa.A bon entendeur,salut!

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Il y a 15 heures, dentan01 a dit :

C'est vrai que dans tous les aytres pays du monde, les employeurs vont donner du travail aux nouveaux arrivants au lieu de le donner à quelqu'un qu'ils connaissent! WOW cela doit être merveilleux pour les nouveaux arrivants! C'est étrange que le Canada soit à l'inverse du reste de la planète!

 

Mais pourquoi il n'y a pas un flot de demandeurs d'immigration vers ces pays?

 

Je ne compare pas. Je ne dis pas que c'est mauvais ici. Ou ces méthodes n'existent pas ailleurs. Je donne seulement des petites astuces pour pouvoir faire face à la réalité. Je suis plutôt réaliste, moi.

xxxxxxxxxxxxxxxxxx

Modifié par Deadpool

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