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Question
cadjuly
On entend souvent parler de la fameuse reconnaissance des diplomes faite par le MICC...mais qu'en est-il de l'exercice de votre profession dans la réalité?
Je pense en particulier aux enseignant(e)s (dont je suis), infirmier(e)s, médecins et pharmaciens dont on parle le plus souvent, mais peut-être avez-vous d'autres exemples à nous donner?
AVANT L'ARRIVÉE EN RP
Dans mon cas, je suis arrivée à Montréal il y a presque 4 ans, avec en tête l'idée d'enseigner la musique dans les écoles publiques. En France, j'enseignais le solfège depuis un an dans un conservatoire municipal, dépendant donc des collectivités territoriales (statut précaire avec 20h d'enseignant par semaine payé 1500euros/mois!!). Je suis titulaire d'un master en musique et il s'agissait d'une des possibilités pour pouvoir enseigner en conservatoires ou écoles de musique.
RECONNAISSANCE DE DIPLOME
La reconnaissance de mon diplome par le MICC a donné ce que j'attendais : master français=maitrise québécoise, donc pas de problème à ce niveau-là. Par contre, ce dont je me doutais, c'est que ce diplome ne suffirait pas pour pouvoir enseigner dans une commission scolaire (en l'occurence, la CSDM).
En effet, pour obtenir le fameux PERMIS D'ENSEIGNER, il faut avoir un BACCALAURÉAT (=LICENCE) EN ENSEIGNEMENT, en l'occurence "enseignement de la musique".
RETOUR AUX ÉTUDES
Direction l'Université (UQAM) où on me reconnait la moitié des cours du bac en enseignement de la musique qui, à temps plein, dure normalement 4 ans.
La reconnaissance m'a quand même fait étudier 3 ans à temps partiel (cours du soir, mais quand même 2 sessions à temps plein). Pendant ce temps, au bout d'un an j'ai pu commencer à faire des remplacements, de la suppléance à la CSDM et ce, aussi bien en musique que dans d'autres matières, exclusivement au primaire.
BILAN
Après ce parcours du combattant (3 stages pratiques dans les écoles + 16 cours + 2 examens de français! ), j'espère bien obtenir mon permis d'enseigner en janvier prochain, 3 ans après le début de ce cursus.
Il est important de préciser que ce cursus m'a été des plus utiles ! J'ai appris, d'une part à comprendre de l'intérieur le système scolaire québécois, mais surtout l'enseignement qui y est dispensé d'une façon que j'apprécie particulièrement en misant davantage sur la pratique et l'autonomie des élèves que sur l'apprentissage de connaissances théoriques.
Y A-T-IL DES ENSEIGNANTS PARMI VOUS, AVEC OU SANS CAPES, QUI ONT TENTÉ L'IMMIGRATION ET D'EXERCER LEUR PROFESSION AU QUÉBEC??
Racontez-nous votre expérience...merci!
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