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  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Il y a surtout urgence à agir sur l'éducation des enfants et la

formation des adultes, dit l'OCDE, qui déplore une perte rapide des

compétences en France. Non seulement elle ne cesse de perdre des places

dans les enquêtes (Pisa) de l'OCDE sur le niveau scolaire

des enfants de 15 ans, mais elle est en queue de peloton pour ce qui

concerne les compétences des adultes, passées au peigne fin par

l'organisation depuis cette année, dans ses nouvelles enquêtes (PIAAC).

Oui, enfin les tests PISA ne sont pas les plus objectifs au monde.

Faudrait alors expliquer pourquoi, selon toi, ces tests ne sont pas objectifs. Ou alors, selon toi, ces tests ne sont pas objectifs simplement parce que les Français ont une mauvaise performance à ces tests ? Et les tests PIAAC eux-aussi ne sont pas "objectifs" ? Parce qu'aux test PIIAC, les Français adultes aussi ont de mauvais résultats. Voir l'article du Figaro, journal français, sur le sujet.

Journal Le Figaro

Maths, lecture : bonnet d'âne pour les adultes français

L'OCDE publie pour la première fois une vaste étude sur le niveau de compétences des adultes dans 24 pays, sur leurs capacités à exploiter de l'information écrite et chiffrée. Les Français se retrouvent en bas du classement.

Après Pisa, voici Piaac! L'OCDE, qui passe depuis plusieurs années au crible l'acquisition des savoirs des jeunes de 15 ans, s'intéresse désormais aux compétences des adultes. L'organisation internationale publie une vaste enquête menée depuis 2006 dans 24 pays et portant sur 166 000 adultes âgés de 16 à 65 ans. Dans l'Hexagone, environ 7000 personnes ont répondu à l'enquête.

Le constat n'est guère élogieux pour les Français, qui se retrouvent tout en bas du classement dans les trois domaines étudiés: littératie, c'est-à-dire la capacité de comprendre et de réagir de façon appropriée aux textes écrits, la numératie, ou l'utilisation des concepts numériques et mathématiques, et la résolution de problèmes dans des environnements technologiques.

Les compétences sont mesurées sur des échelles de 500 points divisées en six niveaux (de 1 à 5 et inférieur à 1). «Il y a un éventail de compétences très large entre les pays, mais également à l'intérieur d'un même État, constate Stefano Scarpetta, directeur de la Direction de l'emploi, du travail et des affaires sociales de l'OCDE. Beaucoup d'adultes se retrouvent dans les plus bas niveaux et un faible nombre tout en haut.»

22e place en littératie Seuls 7,7 % des adultes français se situent dans les niveaux les plus élevés (4 et 5) et 34 % au niveau 3, contre respectivement 11,8 % et 38,2 % pour la moyenne des pays participants. À l'inverse, la proportion des personnes de niveau égal et inférieur à 1 atteint 21,6 %, contre 15 % en moyenne. Seules l'Italie (27,7 %) et l'Espagne (27,5 %) font moins bien que la France. Les trois meilleurs élèves sont le Japon, la Finlande et les Pays-Bas.

21e place en numératie 28 % des Français ont un faible niveau de compétence, contre 19 % pour la moyenne des pays. Et seuls 8,3 % se situent dans les niveaux les plus élevés, contre 12,4 % pour la moyenne. Là encore, les Japonais excellent, devant les Finlandais et les Suédois.

À noter en France une différence assez importante selon les générations. «Les mauvaises performances de la France sont en bonne partie imputables aux résultats des 45-65 ans, tandis que les 16-44 ans obtiennent des scores plus proches de la moyenne», souligne le rapport. C'est la note d'espoir pour la France, mentionne Stefano Scarpetta, qui montre un progrès entre les générations. Il cite à l'appui la proportion de personnes dans les niveaux 4 et 5: 3 % pour les 55-65 ans et 5 % pour 16-25 ans. Alors que par exemple pour les États-Unis, le résultat est 42 % côté senior contre 28 % pour les jeunes.

Salaire plus élevé

Autre point, les différences de résultats selon le niveau de formation sont parmi les plus importantes comparées aux autres pays. Ainsi, les personnes n'ayant pas terminé l'enseignement secondaire se retrouvent 14 points en dessous de la moyenne. Et il existe également une forte corrélation avec le niveau d'études des parents. Les Français dont au moins l'un des deux parents est diplômé affichent des résultats semblables à la moyenne des pays.

Enfin, plus les adultes sont compétents, plus leur salaire est élevé et plus ils ont une chance de trouver un emploi. Un employé de niveau 4 ou 5 en littératie gagne 40 % de plus qu'une personne du niveau 1. Et la probabilité d'occuper un emploi est 30 % plus élevée!

«Il y a trois dimensions importantes, conclut Stefano Scarpetta. L'accès à la formation, le développement des compétences tout au long de la vie professionnelle et l'utilisation des compétences en adéquation avec le poste occupé.»

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/10/08/20002-20131008ARTFIG00380-maths-lecture-bonnet-d-ane-pour-les-francais-adultes.php

Modifié par laser
Posté(e)

Les compressions budgétaires en France ont déjà des effets désastreux. Un policier de Seine-Saint-Denis raconte que les compressions budgétaires dont ils sont victimes causent des effondrements de plafonds au poste de police, des véhicules défecteux pour la patrouille, des cafards dans le poste de police etc. Et le pire reste à venir car la France doit encore couper dans les dépenses pour équilibrer son budget au cours des prochaines années.

  • Habitués
Posté(e)

Aujourd'hui, encore en provenance de l'OCDE :

Le chômage en France va encore s'aggraver en 2014 pour monter à 12,8%, et au mieux commencera à stagner en 2015.

Après la régression du PIB au 3° trimestre, après les mauvaises notes à PISA, après la perte du AAA, l'endettement qui va atteindre les 100%, ça fait encore une bonne nouvelle.

Et il ne faut rien dire contre la France, parce que ce n'est pas objectif pour certain(e)s

Au Canada, tous ces indices sont très largement meilleurs. Mais ça ne doit sûrement pas être vrai...

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Au Canada, tous ces indices sont très largement meilleurs. Mais ça ne doit sûrement pas être vrai...

Mais est-ce que pour autant ce sera plus facile pour vous sur place? Pas forcément.

Alors oui, le taux de chômage du Canada est inférieur à celui de la France, mais dans le même temps, savez-vous que le taux de chômage des nouveaux immigrants est 2 fois plus élevé que la moyenne nationale par exemple?

Les salaires sont plus élevés qu'en France certes, mais est-ce que le salaire que vous toucherez sera dans les moyennes de votre profession et du lieu ou vous exercerez ladite profession? Et est-ce qu'il vous permettra de faire plus que payer les factures? D'ailleurs, est-ce que vous pourrez bosser dans votre domaine, pour commencer?

Pour la majorité des nouveaux immigrants, ce n'est pas le cas....ce qui va à l'encontre des statistiques alignées par l'OCDE et autres, et la logique simpliste développée par certains dans ce fil, que parce qu'au Canada "tout va bien", il faut s'y installer, et par extension quitter la France car "tout va si mal".

Modifié par Blueberry
  • Habitués
Posté(e)

Au Canada, tous ces indices sont très largement meilleurs. Mais ça ne doit sûrement pas être vrai...

Mais est-ce que pour autant ce sera plus facile pour vous sur place? Pas forcément.

Alors oui, le taux de chômage du Canada est inférieur à celui de la France, mais dans le même temps, savez-vous que le taux de chômage des nouveaux immigrants est 2 fois plus élevé que la moyenne nationale par exemple?

Les salaires sont plus élevés qu'en France certes, mais est-ce que le salaire que vous toucherez sera dans les moyennes de votre profession et du lieu ou vous exercerez ladite profession? Et est-ce qu'il vous permettra de faire plus que payer les factures? D'ailleurs, est-ce que vous pourrez bosser dans votre domaine, pour commencer?

Pour la majorité des nouveaux immigrants, ce n'est pas le cas....ce qui va à l'encontre des statistiques alignées par l'OCDE et autres, et la logique simpliste développée par certains dans ce fil, que parce qu'au Canada "tout va bien", il faut s'y installer, et par extension quitter la France car "tout va si mal".

On le sait que ça ne sera pas facile sur place, surtout au début. On n'ambitionne pas de travailler immédiatement dans nos domaines parce qu'on est conscient qu'il faut déjà prouver ce qu'on sait faire et avoir une "première expérience québécoise". Au début, même de l'alimentaire où on ne fait que payer nos factures sera déjà bien. Evidemment que si ça dure 10 ans ce sera moins drôle, mais ceux qu'on connaît qui ont fait la démarche s'en sont sortis plutôt bien.

Le taux de chômage des immigrants est plus elévé, et ça me semble logique car ils faut faire sa place, et il y a la préférence canadienne un peu partout, accentuée par le phénomène réseautage qu'on ne possède pas au départ.

Ensuite il faudrait affiner ces statistiques car selon les origines et les profils, les taux sont très variables (je n'ai pas les chiffres exacts en tête, mais j'avais lu des choses édifiantes sur le sujet)

En ramenant à notre cas personnel, on est dans la région PACA avec un chômage à 12% et on va aller à Québec avec un taux de 4% (et même 3% à Lévis), alors 4 x 2 = 8 %, on est encore gagnants.

Ensuite, je suis d'accord que les statistiques ne suffisent pas pour décider d'immigrer. Il faut une envie de découvrir, une envie de changer, arriver à ses détacher de ses habitudes. Le parcours intérieur est long et doit être réfléchi à l'avance, d'ailleurs, dans ce sens, je trouve que c'est bien que les procédures soient longues car ça laisse le temps de mûrir le projet longuement.

Un (ou des) voyage(s) de prospection me semble aussi une étape primordiale que certains omettent (ou croient pouvoir s'en passer), d'où des immigrations "décevantes" qui remplissent d'amertume ceux qui les subissent après les avoir tant désirées.

On va au Québec (et à Québec), pas pour les statistiques, mais parce qu'on aime l'endroit, l'ambiance, parce que ça nous plaît. Les statistiques ne font que soutenir notre envie, en se disant : "ce n'est pas une idée complètement stupide, puisque c'est un pays plutôt en santé économique". On ne demande pas à devenir riches, et si on vit comme monsieur et madame "tout le monde" ça nous conviendra. Après, on verra bien comment ça se passe, et puis si vraiment on ne s'y faisait pas, on pourra toujours retourner d'où on vient (ce qu'on n'espère évidemment pas).

Quant à ta conclusion, et malgré les points que j'ai pu développer dans d'autres posts, je suis entièrement d'accord avec toi. D'ailleurs, heureusement, parce que si dès qu'un endroit était attractif on vidait des pays pour en remplir d'autres ce serait un beau bazar. On sait aussi que l'immigration ne concernera toujours qu'une frange marginale de la population.

  • Habitués
Posté(e)

On le sait que ça ne sera pas facile sur place, surtout au début. On n'ambitionne pas de travailler immédiatement dans nos domaines parce qu'on est conscient qu'il faut déjà prouver ce qu'on sait faire et avoir une "première expérience québécoise". Au début, même de l'alimentaire où on ne fait que payer nos factures sera déjà bien. Evidemment que si ça dure 10 ans ce sera moins drôle, mais ceux qu'on connaît qui ont fait la démarche s'en sont sortis plutôt bien.

Le taux de chômage des immigrants est plus elévé, et ça me semble logique car ils faut faire sa place, et il y a la préférence canadienne un peu partout, accentuée par le phénomène réseautage qu'on ne possède pas au départ.

Ensuite il faudrait affiner ces statistiques car selon les origines et les profils, les taux sont très variables (je n'ai pas les chiffres exacts en tête, mais j'avais lu des choses édifiantes sur le sujet)

En ramenant à notre cas personnel, on est dans la région PACA avec un chômage à 12% et on va aller à Québec avec un taux de 4% (et même 3% à Lévis), alors 4 x 2 = 8 %, on est encore gagnants.

Ensuite, je suis d'accord que les statistiques ne suffisent pas pour décider d'immigrer. Il faut une envie de découvrir, une envie de changer, arriver à ses détacher de ses habitudes. Le parcours intérieur est long et doit être réfléchi à l'avance, d'ailleurs, dans ce sens, je trouve que c'est bien que les procédures soient longues car ça laisse le temps de mûrir le projet longuement.

Un (ou des) voyage(s) de prospection me semble aussi une étape primordiale que certains omettent (ou croient pouvoir s'en passer), d'où des immigrations "décevantes" qui remplissent d'amertume ceux qui les subissent après les avoir tant désirées.

On va au Québec (et à Québec), pas pour les statistiques, mais parce qu'on aime l'endroit, l'ambiance, parce que ça nous plaît. Les statistiques ne font que soutenir notre envie, en se disant : "ce n'est pas une idée complètement stupide, puisque c'est un pays plutôt en santé économique". On ne demande pas à devenir riches, et si on vit comme monsieur et madame "tout le monde" ça nous conviendra. Après, on verra bien comment ça se passe, et puis si vraiment on ne s'y faisait pas, on pourra toujours retourner d'où on vient (ce qu'on n'espère évidemment pas).

Quant à ta conclusion, et malgré les points que j'ai pu développer dans d'autres posts, je suis entièrement d'accord avec toi. D'ailleurs, heureusement, parce que si dès qu'un endroit était attractif on vidait des pays pour en remplir d'autres ce serait un beau bazar. On sait aussi que l'immigration ne concernera toujours qu'une frange marginale de la population.

Pour une fois, on est d'accord sur un ou 2 trucs. Cela change un peu :biggrin2: .

  • Habitués
Posté(e)

Tu as alimenté le débat en apportant des éléments, c'était constructif, et on peut débattre gentiment, je préfère ça aux jugements sans explications. Merci

  • Habitués
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Mais non, voyons, cet article est faux :whistlingb: en France il ne peut rien n'y avoir de bien ou de positif :innocent: .....

Modifié par Blueberry
  • Habitués
Posté(e)

Sur,

Que le directeur de Campus France explique que les étudiants étranger viennent en France car c'est trop cher ailleurs et qu'on leur donne des bourses, qu'ils ont des difficultés d'intégration et qu'ensuite ils ne trouvent pas de boulot c'est vraiment positif ! Cocorico !

Posté(e)

Pendant que la croissance de la France est négative ou anémique et que le chômage augmente et que le ras-le-bol fiscal augmente en France, la dette française elle continue à augmenter de façon inquiétante. http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/09/27/20002-20130927ARTFIG00292-suivez-en-direct-l-evolution-de-la-dette-de-la-france.php

  • Habitués
Posté(e)

McLoser est entré par la p'tite porte...sous un autre pseudo... et avec la même recette fort simple et l'équation de 1er degré, sans nuance et sans inconnue:

Qc = Fr + n

où Fr < 0 mais avec "n" infiniment grand

Posté(e)

Le loser errant, tu as quelque chose d'intelligent à dire sur le sujet de ce fil de discussion ou si tu choisis encore une fois de polluer un autre fil de discussion.

  • Habitués
Posté(e)

Pendant que la croissance de la France est négative ou anémique et que le chômage augmente et que le ras-le-bol fiscal augmente en France, la dette française elle continue à augmenter de façon inquiétante.

Oui, et alors ???? On le sait déjà et elle n'est pas la seule.

  • Habitués
Posté(e)

Au Canada, tous ces indices sont très largement meilleurs. Mais ça ne doit sûrement pas être vrai...

Mais est-ce que pour autant ce sera plus facile pour vous sur place? Pas forcément.

Alors oui, le taux de chômage du Canada est inférieur à celui de la France, mais dans le même temps, savez-vous que le taux de chômage des nouveaux immigrants est 2 fois plus élevé que la moyenne nationale par exemple?

Les salaires sont plus élevés qu'en France certes, mais est-ce que le salaire que vous toucherez sera dans les moyennes de votre profession et du lieu ou vous exercerez ladite profession? Et est-ce qu'il vous permettra de faire plus que payer les factures? D'ailleurs, est-ce que vous pourrez bosser dans votre domaine, pour commencer?

Pour la majorité des nouveaux immigrants, ce n'est pas le cas....ce qui va à l'encontre des statistiques alignées par l'OCDE et autres, et la logique simpliste développée par certains dans ce fil, que parce qu'au Canada "tout va bien", il faut s'y installer, et par extension quitter la France car "tout va si mal".

On le sait que ça ne sera pas facile sur place, surtout au début. O

Le taux de chômage des immigrants est plus elévé, et ça me semble logique car ils faut faire sa place, et il y a la préférence canadienne un peu partout.....

Ensuite il faudrait affiner ces statistiques car selon les origines et les profils, les taux sont très variables (je n'ai pas les chiffres exacts en tête, mais j'avais lu des choses édifiantes sur le sujet)

Ensuite, je suis d'accord que les statistiques ne suffisent pas pour décider d'immigrer.

il faut effectivement lire les études jusqu'au bout et ramener les choses à leur vraie dimension :

"Il est deux à trois fois plus difficile pour un immigrant qu'un Québécois de se trouver un emploi, selon une étude réalisée par l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS). Les chercheurs de l'IRIS sont troublés que des problèmes d'intégration aient encore lieu à Montréal. «La connaissance de l'anglais est mieux récompensée sur le marché de l'emploi que la connaissance du français, explique la chercheuse Laura Handal. Un candidat avec un nom franco-québécois a au moins 60 % plus de chance d'être convoqué à une entrevue d'embauche qu'un candidat avec un nom arabe, latino-américain ou africain».

Il témoigne...."

http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2012/11/20121127-190808.html

  • Habitués
Posté(e)

Malheureusement, à force de concentrer sa haine sur un seul sujet, il n'arrive plus à trouver les informations et les liens pertinents et nous ressert toujours les mêmes ... Des fois qu'on n'aurait pas compris :smile:

Posté(e)

Au Canada, tous ces indices sont très largement meilleurs. Mais ça ne doit sûrement pas être vrai...

Mais est-ce que pour autant ce sera plus facile pour vous sur place? Pas forcément.

Alors oui, le taux de chômage du Canada est inférieur à celui de la France, mais dans le même temps, savez-vous que le taux de chômage des nouveaux immigrants est 2 fois plus élevé que la moyenne nationale par exemple?

Les salaires sont plus élevés qu'en France certes, mais est-ce que le salaire que vous toucherez sera dans les moyennes de votre profession et du lieu ou vous exercerez ladite profession? Et est-ce qu'il vous permettra de faire plus que payer les factures? D'ailleurs, est-ce que vous pourrez bosser dans votre domaine, pour commencer?

Pour la majorité des nouveaux immigrants, ce n'est pas le cas....ce qui va à l'encontre des statistiques alignées par l'OCDE et autres, et la logique simpliste développée par certains dans ce fil, que parce qu'au Canada "tout va bien", il faut s'y installer, et par extension quitter la France car "tout va si mal".

On le sait que ça ne sera pas facile sur place, surtout au début. O

Le taux de chômage des immigrants est plus elévé, et ça me semble logique car ils faut faire sa place, et il y a la préférence canadienne un peu partout.....

Ensuite il faudrait affiner ces statistiques car selon les origines et les profils, les taux sont très variables (je n'ai pas les chiffres exacts en tête, mais j'avais lu des choses édifiantes sur le sujet)

Ensuite, je suis d'accord que les statistiques ne suffisent pas pour décider d'immigrer.

il faut effectivement lire les études jusqu'au bout et ramener les choses à leur vraie dimension :

"Il est deux à trois fois plus difficile pour un immigrant qu'un Québécois de se trouver un emploi, selon une étude réalisée par l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS). Les chercheurs de l'IRIS sont troublés que des problèmes d'intégration aient encore lieu à Montréal. «La connaissance de l'anglais est mieux récompensée sur le marché de l'emploi que la connaissance du français, explique la chercheuse Laura Handal. Un candidat avec un nom franco-québécois a au moins 60 % plus de chance d'être convoqué à une entrevue d'embauche qu'un candidat avec un nom arabe, latino-américain ou africain».

Il témoigne...."

http://www.24hmontreal.canoe.ca/24hmontreal/actualites/archives/2012/11/20121127-190808.html

C'est le cas aussi de la France où ceux qui ont un nom à consonnance française ont beaucoup plus de chance de trouver un emploi en France que ceux qui ont un nom à consonnance arabe ou africaine. Et le sujet de ce fil de discussion n'est pas le Québec mais la France ( " France : Quittez ce pays qui se regarde mourir " ).

  • Habitués
Posté(e)

Malheureusement, à force de concentrer sa haine sur un seul sujet, il n'arrive plus à trouver les informations et les liens pertinents et nous ressert toujours les mêmes ... Des fois qu'on n'aurait pas compris :smile:

Tout à fait. Une véritable fixation obsessive...;)

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