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Une pluie de mauvaises nouvelles s’abat sur l’île de Montréal


Laurent

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On est d'accord.

L'exode rural est planétaire et pose d'immense problème dans certaines partie du Monde, alors n'empêchons pas certains de faire le chemin inverse.

Faire le choix de la banlieue ou repeupler les campagnes sont deux choses différentes. Quand tu travaille en ville et que tu préfère aller t'installer à 1h ou 2 h de caisse de la ville je n'appelle pas cela "faire le chemin inverse". Exode urbain consisterait plutôt à partir en campagne pour y vivre cad y travailler, étudier etc... Le but c'est de développer les choses localement ce qui permettrait en théorie de gagner du temps, du transport et de l'argent. Les gens qui ne vont en banlieue juste pour réaliser leur rêve de grosse maison ne contribuent pas vraiment à la décentralisation.

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  • Habitués

Il y a bien des inconvénients à vivre dans une grande ville. Si des gens sont prêts à passer une à deux heures chaque jour dans une voiture pour aller travailler, le problème émane probablement de la grande ville elle-même... Insécurité, etc.

L'étalement urbain implique obligatoirement que des secteurs se développent.

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  • Habitués

On habite pas obligatoirement la banlieue parce que c'est moins cher, question qualité de vie je préfere la banlieue que je trouve beaucoup plus paisible , il suffit de chercher une rue avec tres tres peu de circulation.

C'est sur que matin et soir il faut prévoir du temps de voyagement ainsi qu'un certain budget dépenses auto.

Étant prêt a payer ces prix la , je ne me pose pas la question a savoir quelle est la solution la plus rentable

J'habites en ville dans une petite rue avec très peu de circulation, le matin j'entends même les mouettes parfois, ma chambre donne sur la cour intérieure donc je ne vois pas de quoi tu parles en termes de qualité de vie. Des quartiers résidentielles avec des maisons en ligne, il y en a plein que ce soit dans Rosemont, mercier, Hochelaga, Outremont, Westmount etc... Habiter en ville ne signifie pas forcément être sur Ste Catherine ou Sherbrooke.

Sinon pour la question de rentabilité, vous êtes effectivement beaucoup à fonctionner de même. C'est d'ailleurs pour cela qu'il existe tant de problème de diminution de ressource sur notre planète. Cependant vu les perspectives d'avenir, de plus en plus de personne n'auront pas d'autres choix que de se préoccuper de ce genre de problème.

Si tu veux un terrain d'une certaine grandeur , même en banlieue proche il faut chercher pas mal. Sur l'ile de Montreal il y en a aussi sauf que c'est aussi loin du centre ville que Laval ou Longueuil

On peut s'inquieter des ressources qui diminuent , mais il faut aussi vivre avec le confort qu'on souhaite, de toutes façon au fur et a mesure que les ressources diminuent le prix augmente et on est loin d'avoir tout épuisé...

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Il y a bien des inconvénients à vivre dans une grande ville. Si des gens sont prêts à passer une à deux heures chaque jour dans une voiture pour aller travailler, le problème émane probablement de la grande ville elle-même... Insécurité, etc.

L'étalement urbain implique obligatoirement que des secteurs se développent.

Ce qui attire les gens en banlieue c'est avant tout l'illusion du foncier et non l'insécurité ou la pollution. Ceux qui préfèrent s'isoler au "grand air", la banlieue n'est pas suffisant. Ils préfèreront plutôt aller dans les Laurentides, en Gaspésie ou même le grand Nord !

Les banlieusards rêvent avant tout de la maison unifamiliale façon Desperate housewives. Du coup ils se mettent après coup à fantasmer sur des gros clichés de la ville comme synonyme d'insécurité, de pollution, délabrement etc... Sauf qu'une ville comme Montréal n'a rien a voir avec cela, on est pas dans le Bronx, en Seine Saint Denis ou dans une favela du Brésil !

Ainsi si les prix de l'immobilier en centre-ville est plus élevé qu'en périphérie, c'est bien qu'il y a davantage de demande pour ces secteurs la que l'inverse. Si la demande était davantage concentrée en banlieue ce serait l'inverse et ça coûterait une fortune de s'installer en banlieue.

Maintenant, c'est vrai que cela ne reflète que des apparences car d'un point du vue financier, lorsque tu prends en compte les budgets transports et autre frais d'entretien d'une maison+terrain, pas sur que cela reste vraiment plus économique sur le long terme. C'est bien la ou se trouve le piège et qu'on se retrouve avec au final plus de la moitié des familles du pays en situation de surendettement.

Le rêve made in USA de la grosse maison unifamiliale+ 2 autos + piscine + 2 enfants, un chat, un chien commence bel et bien à s'effriter sérieusement à notre époque ou la sécurité de l'emploi existe de moins en moins, le tarif de l'essence ne cessant de grimper, le nombre de famille monoparentale ou recomposée explose, l'isolement des personnes âgés qui augmente etc...

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On habite pas obligatoirement la banlieue parce que c'est moins cher, question qualité de vie je préfere la banlieue que je trouve beaucoup plus paisible , il suffit de chercher une rue avec tres tres peu de circulation.

C'est sur que matin et soir il faut prévoir du temps de voyagement ainsi qu'un certain budget dépenses auto.

Étant prêt a payer ces prix la , je ne me pose pas la question a savoir quelle est la solution la plus rentable

J'habites en ville dans une petite rue avec très peu de circulation, le matin j'entends même les mouettes parfois, ma chambre donne sur la cour intérieure donc je ne vois pas de quoi tu parles en termes de qualité de vie. Des quartiers résidentielles avec des maisons en ligne, il y en a plein que ce soit dans Rosemont, mercier, Hochelaga, Outremont, Westmount etc... Habiter en ville ne signifie pas forcément être sur Ste Catherine ou Sherbrooke.

Sinon pour la question de rentabilité, vous êtes effectivement beaucoup à fonctionner de même. C'est d'ailleurs pour cela qu'il existe tant de problème de diminution de ressource sur notre planète. Cependant vu les perspectives d'avenir, de plus en plus de personne n'auront pas d'autres choix que de se préoccuper de ce genre de problème.

Si tu veux un terrain d'une certaine grandeur , même en banlieue proche il faut chercher pas mal. Sur l'ile de Montreal il y en a aussi sauf que c'est aussi loin du centre ville que Laval ou Longueuil

On peut s'inquieter des ressources qui diminuent , mais il faut aussi vivre avec le confort qu'on souhaite, de toutes façon au fur et a mesure que les ressources diminuent le prix augmente et on est loin d'avoir tout épuisé...

C'est bien beau de vouloir posséder un grand domaine mais pourquoi faire ? Veux tu devenir agriculteur ? À quoi bon avoir une maison avec 12 chambres? Veux tu te lancer dans un business d'hotellerie ?

Le confort est une notion très relative. J'en connais qui sont très confortables dans leur petit Condo tout neuf avec terrasse sur le toit et a proximite de tous les services, alors que d'autres sont pas plus heureux avec une grande maison vide qu'ils n'ont pas les moyens ou le temps de remplir ou de rénover.

C'est comme tout dans la vie, il n'y a pas que la taille qui compte. Pour moi, la possibilité d'aller chercher sa baguette et ses croissants chauds le matin a la boulangerie au coin de la rue en vélo relève davantage du luxe que de devoir prendre son gros SUV pour aller au centre d'achat chercher son pain chez Wallmart.

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  • Habitués

Il faut pour tous les goûts, Je rêve. Perso, je vis très bien en banlieue, et tes préjugés sur celle-ci ne me feront pas changer d'avis.

Eh oui, les préjugés sur la ville sont contrebalancés par les préjugés sur la banlieue. En résumé, on est complémentaire.

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Invité jeanjean

Il faut pour tous les goûts, Je rêve. Perso, je vis très bien en banlieue, et tes préjugés sur celle-ci ne me feront pas changer d'avis.

Eh oui, les préjugés sur la ville sont contrebalancés par les préjugés sur la banlieue. En résumé, on est complémentaire.

Moi aussi je suis en banlieue avec un terrain de 35 000 p² avec des écureuils sur la terrasse et des voisins (bien sympa) à 100 mètres.

Mes croissants et baguettes sortent de mon four :thumbsup: .

Pour certain le bonheur est en ville et pour d'autres en banlieue ou en campagne.

Chacun son truc.

Perso pour me mettre en ville, je serai resté en Belgique (pour moi, la ville plutôt mourir :girl_devil: )

Il n'y a pas de bonne ou mauvaise réponse

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  • Habitués

Bien d'accord avec toi, Jeanjean. Je dirais même, moi amoureux de la ville de Québec, que je serais resté à Bruxelles si je voulais une grosse ville cosmopolite comme Montréal. J'aime la spécificité, alors la grande ville, très très peu pour moi.

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Il faut pour tous les goûts, Je rêve. Perso, je vis très bien en banlieue, et tes préjugés sur celle-ci ne me feront pas changer d'avis.

Eh oui, les préjugés sur la ville sont contrebalancés par les préjugés sur la banlieue. En résumé, on est complémentaire.

Moi aussi je suis en banlieue avec un terrain de 35 000 p² avec des écureuils sur la terrasse et des voisins (bien sympa) à 100 mètres.

Mes croissants et baguettes sortent de mon four :thumbsup: .

Pour certain le bonheur est en ville et pour d'autres en banlieue ou en campagne.

Chacun son truc.

Perso pour me mettre en ville, je serai resté en Belgique (pour moi, la ville plutôt mourir :girl_devil: )

Il n'y a pas de bonne ou mauvaise réponse

Effectivement il n'y a pas individuellement de mauvaise réponse mais je doute quand même qu'il existe chez toi des marmottes prêt à enfourner les croissants et le pain pendant la nuit pour que tu puisses les avoir chaud avec ton petit café le matin en te réveillant.

Maintenant je le répète vivre en ville ne se résume pas qu'à la "grande ville" et pour moi vivre à la "campagne" et la "banlieue" sont deux choses différentes surtout d'un point de vue écologique.

Après je ne comparerais pas des villes comme Bruxelles, Antwerp ou Bruges ( magnifiques au passage ) avec une ville comme Montréal que ce soit en termes d'espaces ou de cosmopolitisme.

Quand tu vis à la campagne ou loin du centre ville et que tu travaille/consomme/vis localement ça a du sens maintenant de la même manière que les gens qui vivent à Bruxelles, Lille, Chartres ou Lyon et qui débarquent à Paris chaque matin a longueur d'annee pour travailler c'est juste du gâchis de ressources pure et simple.

Je connais un plombier qui avait fait le choix de s'installer au fin fond des Laurentides avec un magnifique chalet au bord de l'eau sauf que 95% de ses chantiers se trouvent à Montréal. Résultat après avoir passe 2 mois à se farcir pas loin de 4h d'auto par jour, il s'est résolu à prendre une chambre d'hôtel pour la semaine et de louer un sous sol pour son fils afin qu'il puisse poursuivre sa formation scolaire.

Pareil des amis qui se sont offert une belle maison avec piscine du côté de l'île perrot. Résultat 1h30 d'auto chaque matin et chaque soir en période de pointe. Du coup la zombification est en marche, quasiment plus de nouvelle si ce n'est par tel ou internet, fini les sorties, resto ou autres, limite on se voit plus qu'à noel ou pour les fêtes. Lever à 5h45 pour être au bureau à 8h-8h30, retour à la maison le soir vers 18h, 1h ou 2 de potpotte/câlin TV et hop c'est quasi l'heure de dodo pour la journée suivante. Avec ça si elle est pas belle la vie ? On est loin du gars qui se lève le matin au chant des oiseaux et qui va chercher tranquillement sa crème pour son café directement du pie de la vache et se choisir un bel uf dans son poulailler avant de bien démarrer sa journée en contemplant le lever de soleil sur sa terrasse avec vue sur le fleuve ou le lac.

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Bien d'accord avec toi, Jeanjean. Je dirais même, moi amoureux de la ville de Québec, que je serais resté à Bruxelles si je voulais une grosse ville cosmopolite comme Montréal. J'aime la spécificité, alors la grande ville, très très peu pour moi.

Faudrait voir ce que tu entends par spécificités. Si tu entends par la les liens que tu as avec tes voisins ou ton boulanger, rien ne t'interdit d'en faire autant avec tes voisins en ville et tes commerçants de quartier. Après je ne sais pas mais avoir un chinatown, un quartier italien, un village gai ou autres c'est aussi des spécificités variées également non ?

Rien que pour Montréal, je peux te garantir que les habitants du plateau ont bien leur spécificité comparativement à ceux d'Outremont, Rosemont ou d'Hochelaga ou autres...

En banlieue aussi je connais des quartiers entiers bâti par un seul et unique promoteur avec des maisons préfabriquées en ligne à perte de vue. La encore je ne vous pas ou se trouve la spécificité ici. Alors que chaque ville que ce soit Montréal ou Québec possède son patrimoine architectural de plusieurs siècles que je trouve bien plus pittoresque que n'importe quel banlieue sorti de terre à 1 ou 2 h du centre ville. Prends Ne serait ce que ces immeubles aux escaliers forges, n'est ce pas la une spécificité bien reconnu d'une ville comme Montréal ? Pareil pour ce patrimoine art deco, style Guimard n'est ce pas spécifique à Anvers, Bruxelles et ci? Sans compter les fabuleuses baraques à frites ( les meilleures du monde selon moi...) n'est ce pas encore la une autre spécificité ?

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  • Habitués

Bien d'accord avec toi, Jeanjean. Je dirais même, moi amoureux de la ville de Québec, que je serais resté à Bruxelles si je voulais une grosse ville cosmopolite comme Montréal. J'aime la spécificité, alors la grande ville, très très peu pour moi.

En banlieue aussi je connais des quartiers entiers bâti par un seul et unique promoteur avec des maisons préfabriquées en ligne à perte de vue. La encore je ne vous pas ou se trouve la spécificité ici. Alors que chaque ville que ce soit Montréal ou Québec possède son patrimoine architectural de plusieurs siècles que je trouve bien plus pittoresque que n'importe quel banlieue sorti de terre à 1 ou 2 h du centre ville. Prends Ne serait ce que ces immeubles aux escaliers forges, n'est ce pas la une spécificité bien reconnu d'une ville comme Montréal ? Pareil pour ce patrimoine art deco, style Guimard n'est ce pas spécifique à Anvers, Bruxelles et ci? Sans compter les fabuleuses baraques à frites ( les meilleures du monde selon moi...) n'est ce pas encore la une autre spécificité ?

Je l'ai déjà dis un peu plus haut sur ce fil mais il n'y a pas plus stéréotypé que la banlieue, que ce soit au niveau de l'architecture ou de la population. Tout le contraire de ce qu'il se passe à Montréal (je ne parle pas des autres villes c'est pas le sujet). Cet argument comme bien d'autres participe à la grande illusion de la vie de banlieue. Mais je comprends que ceux qui font ce choix veulent se rassurer à tout prix :kiss:

Modifié par Sacoflab
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Je l'ai déjà dis un peu plus haut sur ce fil mais il n'y a pas plus stéréotypé que la banlieue, que ce soit au niveau de l'architecture ou de la population. Tout le contraire de ce qu'il se passe à Montréal (je ne parle pas des autres villes c'est pas le sujet). Cet argument comme bien d'autres participe à la grande illusion de la vie de banlieue. Mais je comprends que ceux qui font ce choix veulent se rassurer à tout prix :kiss:

C'est vraiment désolant de te lire... :blush2: Prend ton vélo ou loue-toi un char et vient visiter les banlieues de Montréal, tu verras bien que ce ne sont pas que des villes dortoirs stéréotypées comme tu l'imagines à tort. Tiens, par exemple, Longueuil est une ville qui cumule 355 ans d'histoire depuis l'arrivée des premiers colons européens http://www.marigot.ca/content/publications-en-ligne/atlas-historique/index.htm et la diversité ethnique, certes de moindre importance qu'à Montréal, est aussi au rendez-vous. http://fr.wikipedia.org/wiki/Longueuil

Bien sûr, les banlieues ont des quartiers mal foutus, style "années 50 et 70" ou représentatifs de la quintessence "dépravée" du rêve américain, de l'individualisme forcené mais c'est bien réducteur et sans nuance de catégoriser en bloc les banlieues, d'autant plus que Montréal a aussi des secteurs similaires...

Faut pas connaître du tout l'histoire des villes de banlieue pour ne pas réaliser que l'architecture n'est pas uniforme, qu'il y a toujours des quartiers centraux et historiques (le Vieux-Longueuil, le Vieux-Terrebonne, le Vieux-Laprairie, le Vieux Sainte-Rose, etc....).

Bref, cela fait longtemps qu'il y a de la vie en banlieue, des familles installées depuis belle lurette et la solution à l'étalement urbain ne passe certainement pas par des jugements outranciers du type "gentil urbain" et "banlieusard égoïste".

Et tant qu'à être dans les stéréotypes, il est faux de croire que les banlieusards ont tous deux chars, une piscine creusée et aucune conscience environnementale.

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Je l'ai déjà dis un peu plus haut sur ce fil mais il n'y a pas plus stéréotypé que la banlieue, que ce soit au niveau de l'architecture ou de la population. Tout le contraire de ce qu'il se passe à Montréal (je ne parle pas des autres villes c'est pas le sujet). Cet argument comme bien d'autres participe à la grande illusion de la vie de banlieue. Mais je comprends que ceux qui font ce choix veulent se rassurer à tout prix :kiss:

C'est vraiment désolant de te lire... :blush2: Prend ton vélo ou loue-toi un char et vient visiter les banlieues de Montréal, tu verras bien que ce ne sont pas que des villes dortoirs stéréotypées comme tu l'imagines à tort. Tiens, par exemple, Longueuil est une ville qui cumule 355 ans d'histoire depuis l'arrivée des premiers colons européens http://www.marigot.c...rique/index.htm et la diversité ethnique, certes de moindre importance qu'à Montréal, est aussi au rendez-vous. http://fr.wikipedia.org/wiki/Longueuil

Bien sûr, les banlieues ont des quartiers mal foutus, style "années 50 et 70" ou représentatifs de la quintessence "dépravée" du rêve américain, de l'individualisme forcené mais c'est bien réducteur et sans nuance de catégoriser en bloc les banlieues, d'autant plus que Montréal a aussi des secteurs similaires...

Faut pas connaître du tout l'histoire des villes de banlieue pour ne pas réaliser que l'architecture n'est pas uniforme, qu'il y a toujours des quartiers centraux et historiques (le Vieux-Longueuil, le Vieux-Terrebonne, le Vieux-Laprairie, le Vieux Sainte-Rose, etc....).

Bref, cela fait longtemps qu'il y a de la vie en banlieue, des familles installées depuis belle lurette et la solution à l'étalement urbain ne passe certainement pas par des jugements outranciers du type "gentil urbain" et "banlieusard égoïste".

Et tant qu'à être dans les stéréotypes, il est faux de croire que les banlieusards ont tous deux chars, une piscine creusée et aucune conscience environnementale.

T'es à côté de la plaque mais je me suis peut être mal exprimé ? et puis je n'ai pas besoin de tes conseils foireux, mon vélo je le prends souvent, y compris pour rouler à Longueuil ou Laval.

La question n'est pas de savoir ce qu'était ces banlieues il y a 50 ans, ou 300 ans ! le monde a changé, ohé ! à cette époque et même jusqu'à récemment c'était tout à fait légitime écologiquement (c'est là-dessus que je portais le débat) de vivre en banlieue car la population n'était pas la même qu'aujourd'hui et le périmètre géographique de l'agglomération beaucoup plus restreint. Le problème maintenant ce sont les nouveaux quartiers qui se construisent à vitesse grand V, ce ne sont pas ces quartiers historiques évidemment. Ces quartiers épuisent le territoire, pas la peine d'être agrégé en urbanisme pour le comprendre. Si tu en doutes, tapes "étalement urbain" dans ton ami google et tu verras ce qui ressort, rien que les titres devront t'indiquer un peu de quoi il en retourne.

Sinon je n'ai jamais généralisé et tenus des propos outranciers (ressort les moi si tu en trouve je suis preneur) et j'ai d'ailleurs connaissance d'habitants banlieusards tout à fait respectueux de l'environnement, bien plus que certains citadins d'ailleurs (et ils n'ont pas de piscine dis donc, bizarre). Le fait est que statistiquement, un banlieusard émet bien plus de CO² qu'un citadin, c'est comme ça. C'est une moyenne !! (plus de m² en moyenne, plus de kilomètres en char en moyenne, plus de chauffage en moyenne...je continue ?), donc ne me sert pas des exceptions pour infirmer cette règle, trouves autre chose comme argument, merci.

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Invité jeanjean

Je l'ai déjà dis un peu plus haut sur ce fil mais il n'y a pas plus stéréotypé que la banlieue, que ce soit au niveau de l'architecture ou de la population. Tout le contraire de ce qu'il se passe à Montréal (je ne parle pas des autres villes c'est pas le sujet). Cet argument comme bien d'autres participe à la grande illusion de la vie de banlieue. Mais je comprends que ceux qui font ce choix veulent se rassurer à tout prix :kiss:

C'est vraiment désolant de te lire... :blush2: Prend ton vélo ou loue-toi un char et vient visiter les banlieues de Montréal, tu verras bien que ce ne sont pas que des villes dortoirs stéréotypées comme tu l'imagines à tort. Tiens, par exemple, Longueuil est une ville qui cumule 355 ans d'histoire depuis l'arrivée des premiers colons européens http://www.marigot.c...rique/index.htm et la diversité ethnique, certes de moindre importance qu'à Montréal, est aussi au rendez-vous. http://fr.wikipedia.org/wiki/Longueuil

Bien sûr, les banlieues ont des quartiers mal foutus, style "années 50 et 70" ou représentatifs de la quintessence "dépravée" du rêve américain, de l'individualisme forcené mais c'est bien réducteur et sans nuance de catégoriser en bloc les banlieues, d'autant plus que Montréal a aussi des secteurs similaires...

Faut pas connaître du tout l'histoire des villes de banlieue pour ne pas réaliser que l'architecture n'est pas uniforme, qu'il y a toujours des quartiers centraux et historiques (le Vieux-Longueuil, le Vieux-Terrebonne, le Vieux-Laprairie, le Vieux Sainte-Rose, etc....).

Bref, cela fait longtemps qu'il y a de la vie en banlieue, des familles installées depuis belle lurette et la solution à l'étalement urbain ne passe certainement pas par des jugements outranciers du type "gentil urbain" et "banlieusard égoïste".

Et tant qu'à être dans les stéréotypes, il est faux de croire que les banlieusards ont tous deux chars, une piscine creusée et aucune conscience environnementale.

T'es à côté de la plaque mais je me suis peut être mal exprimé ? et puis je n'ai pas besoin de tes conseils foireux, mon vélo je le prends souvent, y compris pour rouler à Longueuil ou Laval.

La question n'est pas de savoir ce qu'était ces banlieues il y a 50 ans, ou 300 ans ! le monde a changé, ohé ! à cette époque et même jusqu'à récemment c'était tout à fait légitime écologiquement (c'est là-dessus que je portais le débat) de vivre en banlieue car la population n'était pas la même qu'aujourd'hui et le périmètre géographique de l'agglomération beaucoup plus restreint. Le problème maintenant ce sont les nouveaux quartiers qui se construisent à vitesse grand V, ce ne sont pas ces quartiers historiques évidemment. Ces quartiers épuisent le territoire, pas la peine d'être agrégé en urbanisme pour le comprendre. Si tu en doutes, tapes "étalement urbain" dans ton ami google et tu verras ce qui ressort, rien que les titres devront t'indiquer un peu de quoi il en retourne.

Sinon je n'ai jamais généralisé et tenus des propos outranciers (ressort les moi si tu en trouve je suis preneur) et j'ai d'ailleurs connaissance d'habitants banlieusards tout à fait respectueux de l'environnement, bien plus que certains citadins d'ailleurs (et ils n'ont pas de piscine dis donc, bizarre). Le fait est que statistiquement, un banlieusard émet bien plus de CO² qu'un citadin, c'est comme ça. C'est une moyenne !! (plus de m² en moyenne, plus de kilomètres en char en moyenne, plus de chauffage en moyenne...je continue ?), donc ne me sert pas des exceptions pour infirmer cette règle, trouves autre chose comme argument, merci.

Peut être mais !

Le défi des années à venir est d'allimenter les villes ou rien ne pousse !

Comme le lait ne sort pas d'un carton ou d'un frigo il faut bien les faire parvenir par camionssss les produits alimentaires.......Et je ne parle pas de votre camenbert "made in France" qui traverse lui à la nage l'océan

Alors le CO² par habitant ??? comment est t il calculé ???

Pour être ici depuis plus de 10ans et pas d'une demi heure (comme certain) pour avoir résidé en campagne, en ville, et en grande banlieue d'avoir habité le Canada d Est en Ouest (et pas juste le tour de l'ile en vélo).

Je peux dire que pour les lois d' urbanismes sont sévère, essayé juste pour voir de changer votre terrain agricole en zone habitable, c'est juste impossible.

Les terrains ou il n'y a pas d'aqueduc doivent avoir un minimun de 32000 p² par respect pour l'environement et les fosses septiques vidées aux trois ans et ce malgré un champ d'épuration(je ne sais pas ou passent vos excréments, déja que 40% de la distribution de l'eau potable à Montréal est perdue à cause des fuites)

Le développement de certaine petite municipalité est aussi dut à l'engorgement de Montréal et aux possiblités d 'emplois dans les dites municipalités et pas à une "grande illusion". Et nous ne sommes des " astis de cabochons" qui doivent se "rassurer"

Perso je fais du compost, plantes des arbres des fleurs etc...

J'ai dis plus tôt que "chacun son truc" la ville, la campagne, la banlieue l' important est d'être heureux en respectant les autres et leurs choix (faite donc de même merci).

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Je l'ai déjà dis un peu plus haut sur ce fil mais il n'y a pas plus stéréotypé que la banlieue, que ce soit au niveau de l'architecture ou de la population. Tout le contraire de ce qu'il se passe à Montréal (je ne parle pas des autres villes c'est pas le sujet). Cet argument comme bien d'autres participe à la grande illusion de la vie de banlieue. Mais je comprends que ceux qui font ce choix veulent se rassurer à tout prix :kiss:

C'est vraiment désolant de te lire... :blush2: Prend ton vélo ou loue-toi un char et vient visiter les banlieues de Montréal, tu verras bien que ce ne sont pas que des villes dortoirs stéréotypées comme tu l'imagines à tort. Tiens, par exemple, Longueuil est une ville qui cumule 355 ans d'histoire depuis l'arrivée des premiers colons européens http://www.marigot.c...rique/index.htm et la diversité ethnique, certes de moindre importance qu'à Montréal, est aussi au rendez-vous. http://fr.wikipedia.org/wiki/Longueuil

Bien sûr, les banlieues ont des quartiers mal foutus, style "années 50 et 70" ou représentatifs de la quintessence "dépravée" du rêve américain, de l'individualisme forcené mais c'est bien réducteur et sans nuance de catégoriser en bloc les banlieues, d'autant plus que Montréal a aussi des secteurs similaires...

Faut pas connaître du tout l'histoire des villes de banlieue pour ne pas réaliser que l'architecture n'est pas uniforme, qu'il y a toujours des quartiers centraux et historiques (le Vieux-Longueuil, le Vieux-Terrebonne, le Vieux-Laprairie, le Vieux Sainte-Rose, etc....).

Bref, cela fait longtemps qu'il y a de la vie en banlieue, des familles installées depuis belle lurette et la solution à l'étalement urbain ne passe certainement pas par des jugements outranciers du type "gentil urbain" et "banlieusard égoïste".

Et tant qu'à être dans les stéréotypes, il est faux de croire que les banlieusards ont tous deux chars, une piscine creusée et aucune conscience environnementale.

T'es à côté de la plaque mais je me suis peut être mal exprimé ? et puis je n'ai pas besoin de tes conseils foireux, mon vélo je le prends souvent, y compris pour rouler à Longueuil ou Laval.

La question n'est pas de savoir ce qu'était ces banlieues il y a 50 ans, ou 300 ans ! le monde a changé, ohé ! à cette époque et même jusqu'à récemment c'était tout à fait légitime écologiquement (c'est là-dessus que je portais le débat) de vivre en banlieue car la population n'était pas la même qu'aujourd'hui et le périmètre géographique de l'agglomération beaucoup plus restreint. Le problème maintenant ce sont les nouveaux quartiers qui se construisent à vitesse grand V, ce ne sont pas ces quartiers historiques évidemment. Ces quartiers épuisent le territoire, pas la peine d'être agrégé en urbanisme pour le comprendre. Si tu en doutes, tapes "étalement urbain" dans ton ami google et tu verras ce qui ressort, rien que les titres devront t'indiquer un peu de quoi il en retourne.

Sinon je n'ai jamais généralisé et tenus des propos outranciers (ressort les moi si tu en trouve je suis preneur) et j'ai d'ailleurs connaissance d'habitants banlieusards tout à fait respectueux de l'environnement, bien plus que certains citadins d'ailleurs (et ils n'ont pas de piscine dis donc, bizarre). Le fait est que statistiquement, un banlieusard émet bien plus de CO² qu'un citadin, c'est comme ça. C'est une moyenne !! (plus de m² en moyenne, plus de kilomètres en char en moyenne, plus de chauffage en moyenne...je continue ?), donc ne me sert pas des exceptions pour infirmer cette règle, trouves autre chose comme argument, merci.

Peut être mais !

Le défi des années à venir est d'allimenter les villes ou rien ne pousse !

Comme le lait ne sort pas d'un carton ou d'un frigo il faut bien les faire parvenir par camionssss les produits alimentaires.......Et je ne parle pas de votre camenbert "made in France" qui traverse lui à la nage l'océan

Alors le CO² par habitant ??? comment est t il calculé ???

Pour être ici depuis plus de 10ans et pas d'une demi heure (comme certain) pour avoir résidé en campagne, en ville, et en grande banlieue d'avoir habité le Canada d Est en Ouest (et pas juste le tour de l'ile en vélo).

Je peux dire que pour les lois d' urbanismes sont sévère, essayé juste pour voir de changer votre terrain agricole en zone habitable, c'est juste impossible.

Les terrains ou il n'y a pas d'aqueduc doivent avoir un minimun de 32000 p² par respect pour l'environement et les fosses septiques vidées aux trois ans et ce malgré un champ d'épuration(je ne sais pas ou passent vos excréments, déja que 40% de la distribution de l'eau potable à Montréal est perdue à cause des fuites)

Le développement de certaine petite municipalité est aussi dut à l'engorgement de Montréal et aux possiblités d 'emplois dans les dites municipalités et pas à une "grande illusion". Et nous ne sommes des " astis de cabochons" qui doivent se "rassurer"

Perso je fais du compost, plantes des arbres des fleurs etc...

J'ai dis plus tôt que "chacun son truc" la ville, la campagne, la banlieue l' important est d'être heureux en respectant les autres et leurs choix (faite donc de même merci).

JeanJean, je n'ai jamais jugé les banlieusards sur leur volonté d'être où ils sont (si c'est le cas cites moi mes propos), c'est juste Kobico qui a tenté de me dé-crédibiliser en présentant les choses sous cette forme. Chacun ses goûts, rien à dire là dessus. Je conteste simplement la mauvaise foi de ces personnes là qui se voilent la face sur l'impact de leur démarche et ne mesurent pas les conséquences à long terme sur l'environnement. That's all ! et c'est en ça que je parlais d'illusion. Maintenant je n'ai pas la prétention de convaincre qui que ce soit, ou de les convertir surtout. A l'origine sur le fil je suis surtout intervenu pour prouver qu'on peut vivre : avec des enfants et sans voiture, ce qui pour beaucoup est impossible car on est conditionné par des réflexes (du style, "j'ai mon 1er enfant, je dois avoir une auto"). Et que le gain financier et en bien être (tout faire à pied quasiment) est énorme. C'est un témoignage qui a une certaine valeur ajoutée (même si je suis là que depuis 30 minutes au Canada comme tu dis - au passage merci pour le mépris envers les jeunes immigrants qui n'ont pas le droit d'émettre un avis) je pense et c'est pour ça que je l'ai apporté.

Pour l'anecdote j'ai récemment convaincue une amie de s'inscrire à communauto au lieu de s'acheter un char. Elle ne connaissait pas ce service et avait besoin d'une auto pour quelques sorties dans le mois. Je lui ai juste fait économiser quelques milliers de $.

Pour reprendre tes arguments sinon, quand bien même tu consommerais du matin au soir des produits importés de l'autre bout du monde, ça ne changerait qu'une part infinitésimale de tes émissions, donc tu peux te goinfrer de camembert sans scrupule.

C'est intéressant que tu parles des terres car pour Montréal, il faut aussi rappeler que la ville a été fondée à cet endroit précis car les terres y étaient extrêmement fertiles (les indiens les cultivaient depuis longtemps si je ne me trompe pas). L'étalement urbain, en détruisant ces terres fertiles à proximité de la ville, la prive d'un terrain qui pourrait en grande partie nourrir l'agglo, à quelques minutes de route. C'est donc une fuite en avant et c'est aussi ça que je déplore. Mais tu as tout à fait le droit de ne pas être d'accord :wink:

Modifié par Sacoflab
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Je l'ai déjà dis un peu plus haut sur ce fil mais il n'y a pas plus stéréotypé que la banlieue, que ce soit au niveau de l'architecture ou de la population. Tout le contraire de ce qu'il se passe à Montréal (je ne parle pas des autres villes c'est pas le sujet). Cet argument comme bien d'autres participe à la grande illusion de la vie de banlieue. Mais je comprends que ceux qui font ce choix veulent se rassurer à tout prix :kiss:

C'est vraiment désolant de te lire... :blush2: Prend ton vélo ou loue-toi un char et vient visiter les banlieues de Montréal, tu verras bien que ce ne sont pas que des villes dortoirs stéréotypées comme tu l'imagines à tort. Tiens, par exemple, Longueuil est une ville qui cumule 355 ans d'histoire depuis l'arrivée des premiers colons européens http://www.marigot.c...rique/index.htm et la diversité ethnique, certes de moindre importance qu'à Montréal, est aussi au rendez-vous. http://fr.wikipedia.org/wiki/Longueuil

Bien sûr, les banlieues ont des quartiers mal foutus, style "années 50 et 70" ou représentatifs de la quintessence "dépravée" du rêve américain, de l'individualisme forcené mais c'est bien réducteur et sans nuance de catégoriser en bloc les banlieues, d'autant plus que Montréal a aussi des secteurs similaires...

Faut pas connaître du tout l'histoire des villes de banlieue pour ne pas réaliser que l'architecture n'est pas uniforme, qu'il y a toujours des quartiers centraux et historiques (le Vieux-Longueuil, le Vieux-Terrebonne, le Vieux-Laprairie, le Vieux Sainte-Rose, etc....).

Bref, cela fait longtemps qu'il y a de la vie en banlieue, des familles installées depuis belle lurette et la solution à l'étalement urbain ne passe certainement pas par des jugements outranciers du type "gentil urbain" et "banlieusard égoïste".

Et tant qu'à être dans les stéréotypes, il est faux de croire que les banlieusards ont tous deux chars, une piscine creusée et aucune conscience environnementale.

T'es à côté de la plaque mais je me suis peut être mal exprimé ? et puis je n'ai pas besoin de tes conseils foireux, mon vélo je le prends souvent, y compris pour rouler à Longueuil ou Laval.

La question n'est pas de savoir ce qu'était ces banlieues il y a 50 ans, ou 300 ans ! le monde a changé, ohé ! à cette époque et même jusqu'à récemment c'était tout à fait légitime écologiquement (c'est là-dessus que je portais le débat) de vivre en banlieue car la population n'était pas la même qu'aujourd'hui et le périmètre géographique de l'agglomération beaucoup plus restreint. Le problème maintenant ce sont les nouveaux quartiers qui se construisent à vitesse grand V, ce ne sont pas ces quartiers historiques évidemment. Ces quartiers épuisent le territoire, pas la peine d'être agrégé en urbanisme pour le comprendre. Si tu en doutes, tapes "étalement urbain" dans ton ami google et tu verras ce qui ressort, rien que les titres devront t'indiquer un peu de quoi il en retourne.

Sinon je n'ai jamais généralisé et tenus des propos outranciers (ressort les moi si tu en trouve je suis preneur) et j'ai d'ailleurs connaissance d'habitants banlieusards tout à fait respectueux de l'environnement, bien plus que certains citadins d'ailleurs (et ils n'ont pas de piscine dis donc, bizarre). Le fait est que statistiquement, un banlieusard émet bien plus de CO² qu'un citadin, c'est comme ça. C'est une moyenne !! (plus de m² en moyenne, plus de kilomètres en char en moyenne, plus de chauffage en moyenne...je continue ?), donc ne me sert pas des exceptions pour infirmer cette règle, trouves autre chose comme argument, merci.

Peut être mais !

Le défi des années à venir est d'allimenter les villes ou rien ne pousse !

Comme le lait ne sort pas d'un carton ou d'un frigo il faut bien les faire parvenir par camionssss les produits alimentaires.......Et je ne parle pas de votre camenbert "made in France" qui traverse lui à la nage l'océan

Alors le CO² par habitant ??? comment est t il calculé ???

Pour être ici depuis plus de 10ans et pas d'une demi heure (comme certain) pour avoir résidé en campagne, en ville, et en grande banlieue d'avoir habité le Canada d Est en Ouest (et pas juste le tour de l'ile en vélo).

Je peux dire que pour les lois d' urbanismes sont sévère, essayé juste pour voir de changer votre terrain agricole en zone habitable, c'est juste impossible.

Les terrains ou il n'y a pas d'aqueduc doivent avoir un minimun de 32000 p² par respect pour l'environement et les fosses septiques vidées aux trois ans et ce malgré un champ d'épuration(je ne sais pas ou passent vos excréments, déja que 40% de la distribution de l'eau potable à Montréal est perdue à cause des fuites)

Le développement de certaine petite municipalité est aussi dut à l'engorgement de Montréal et aux possiblités d 'emplois dans les dites municipalités et pas à une "grande illusion". Et nous ne sommes des " astis de cabochons" qui doivent se "rassurer"

Perso je fais du compost, plantes des arbres des fleurs etc...

J'ai dis plus tôt que "chacun son truc" la ville, la campagne, la banlieue l' important est d'être heureux en respectant les autres et leurs choix (faite donc de même merci).

JeanJean, je n'ai jamais jugé les banlieusards sur leur volonté d'être où ils sont (si c'est le cas cites moi mes propos), c'est juste Kobico qui a tenté de me dé-crédibiliser en présentant les choses sous cette forme. Chacun ses goûts, rien à dire là dessus. Je conteste simplement la mauvaise foi de ces personnes là qui se voilent la face sur l'impact de leur démarche et ne mesurent pas les conséquences à long terme sur l'environnement.

Je crois que tu n'as pas bien compris le sens de mon intervention. Non plus, je ne crois pas être la seule à me sentir plus ou moins outrée par tes propos. En clair, je dénonce cette façon de blâmer les conduites individuelles des banlieusards comme s'ils étaient les seuls responsables des problèmes liés à l'étalement urbain alors que c'est un problème structurel du développement des villes. C'est comme inverser la cause et la résultante. Même si tu affirmes respecter la liberté de choix, en filigrane ton discours est plutôt accablant y allant même jusqu'à dénoncer le "confort et l'égoïsme des banlieusards" , "le frigo 4 portes et la voiture 15l", l'esclavage de l'auto" et, en guise de finale, ton très affirmé "il n'y a pas plus stéréotypé que la banlieue, que ce soit au niveau de l'architecture ou de la population."

Bah non, je ne crois pas que c'est bonne façon d'aborder la question de l'étalement urbain en s'en prenant aux conduites individuelles résultantes alors que c'est la grande ville qui n'offre plus les services et l'environnement jugé adéquat pour retenir sa population. Bien oui, on peut affirmer que Montréal n'est pas aussi dégradé que certaines villes européennes pour justifier que les gens ont tort de la quitter mais ces mêmes personnes jugent la situation avec leurs standards nord-américains, avec ce qu'ils ont connu de Montréal et ce qu'ils constatent aujourd'hui au vu de sa dégradation. Par ailleurs, qui peut se permette le coût exhorbitant des appartements (des taxes aussi...) dans les quartiers intéressants où il fait encore bon vivre comme ceux que vous nommez, soit dit en passant, tous des quartiers gentrifiés ou en voie de l'être?

Il y a aussi cette confusion entre banlieue et étalement urbain. Les grandes villes ont toutes un centre-ville et une périphérie et c'est impossible d'imaginer que tous pourraient vivre en centre-ville alors il faudrait aussi cesser de s'en prendre au mode de vie des banlieusards avec des clichés récurrents. C'est aussi cette confusion qui m'a amenée à parler des banlieues en tant que milieux de vie historiques et développés où les diverses communautés ont un sentiment d'appartenance. Alors, je refuse que les banlieues ne soient perçues exclusivement que comme une excroissance de la ville.

Et oui, j'ai pris la peine de lire sur l'étalement urbain et je comprends les enjeux et la nécessité de rectifier le tir. On peut aborder la problématique sous l'angle écologique (efficace pour culpabiliser les âmes) mais aussi de manière pragmatique comme le fait le chef Richard Bergeron, chef du parti Projet Montréal:

C'est pourquoi nous, à Projet Montréal, disons depuis plusieurs années que la première priorité pour Montréal devrait être de retenir ses jeunes familles. Notre ville ne peut se permettre que ses familles, et plus généralement sa classe moyenne, quittent son territoire pour les banlieues. C'est la vitalité économique, sociale, culturelle et même politique de la métropole du Québec qui est en jeu

http://www.newswire.ca/fr/story/918377/donnees-du-recensement-la-part-du-lion-aux-banlieues-encore-une-fois

Moins de payeurs de taxes....ça fait plus de taxes et moins de services pour ceux qui y restent...

On apprend également qu'il y a davantage de création d'emplois en banlieue et que même les employeurs y déménagent. Voilà des perspectives qui encouragent des modèles de développement polycentrés qui s'articulent sur le "tissu banlieusard" déjà établi.

Bref, j'en ai contre un certain modèle qui divise citadins et banlieusards.

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Et nous ne sommes des " astis de cabochons" qui doivent se "rassurer"

Celle-là, je l'ai bien ri! :biggrin2: Sans doute l'influence de l'étalement du français québécois!

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Invité jeanjean

Et nous ne sommes des " astis de cabochons" qui doivent se "rassurer"

Celle-là, je l'ai bien ri! :biggrin2: Sans doute l'influence de l'étalement du français québécois!

J'ai honte mais bon après 10 ans j'arrive même à dire "tabarnack" :blush2:

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Et nous ne sommes des " astis de cabochons" qui doivent se "rassurer"

Celle-là, je l'ai bien ri! :biggrin2: Sans doute l'influence de l'étalement du français québécois!

J'ai honte mais bon après 10 ans j'arrive même à dire "tabarnack" :blush2:

Oh! que c'est vilain ça! :biggrin2:

D'un autre côté, il m'arrive de dire "j'en ai vraiment marre" pour traduire " chue tannée ben raide". Tant que cela va dans les deux sens, on va y arriver! :wink:

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Je crois que tu n'as pas bien compris le sens de mon intervention. Non plus, je ne crois pas être la seule à me sentir plus ou moins outrée par tes propos. En clair, je dénonce cette façon de blâmer les conduites individuelles des banlieusards comme s'ils étaient les seuls responsables des problèmes liés à l'étalement urbain alors que c'est un problème structurel du développement des villes. C'est comme inverser la cause et la résultante. Même si tu affirmes respecter la liberté de choix, en filigrane ton discours est plutôt accablant y allant même jusqu'à dénoncer le "confort et l'égoïsme des banlieusards" , "le frigo 4 portes et la voiture 15l", l'esclavage de l'auto" et, en guise de finale, ton très affirmé "il n'y a pas plus stéréotypé que la banlieue, que ce soit au niveau de l'architecture ou de la population."

Bah non, je ne crois pas que c'est bonne façon d'aborder la question de l'étalement urbain en s'en prenant aux conduites individuelles résultantes alors que c'est la grande ville qui n'offre plus les services et l'environnement jugé adéquat pour retenir sa population. Bien oui, on peut affirmer que Montréal n'est pas aussi dégradé que certaines villes européennes pour justifier que les gens ont tort de la quitter mais ces mêmes personnes jugent la situation avec leurs standards nord-américains, avec ce qu'ils ont connu de Montréal et ce qu'ils constatent aujourd'hui au vu de sa dégradation. Par ailleurs, qui peut se permette le coût exhorbitant des appartements (des taxes aussi...) dans les quartiers intéressants où il fait encore bon vivre comme ceux que vous nommez, soit dit en passant, tous des quartiers gentrifiés ou en voie de l'être?

Il y a aussi cette confusion entre banlieue et étalement urbain. Les grandes villes ont toutes un centre-ville et une périphérie et c'est impossible d'imaginer que tous pourraient vivre en centre-ville alors il faudrait aussi cesser de s'en prendre au mode de vie des banlieusards avec des clichés récurrents. C'est aussi cette confusion qui m'a amenée à parler des banlieues en tant que milieux de vie historiques et développés où les diverses communautés ont un sentiment d'appartenance. Alors, je refuse que les banlieues ne soient perçues exclusivement que comme une excroissance de la ville.

Et oui, j'ai pris la peine de lire sur l'étalement urbain et je comprends les enjeux et la nécessité de rectifier le tir. On peut aborder la problématique sous l'angle écologique (efficace pour culpabiliser les âmes) mais aussi de manière pragmatique comme le fait le chef Richard Bergeron, chef du parti Projet Montréal:

C'est pourquoi nous, à Projet Montréal, disons depuis plusieurs années que la première priorité pour Montréal devrait être de retenir ses jeunes familles. Notre ville ne peut se permettre que ses familles, et plus généralement sa classe moyenne, quittent son territoire pour les banlieues. C'est la vitalité économique, sociale, culturelle et même politique de la métropole du Québec qui est en jeu

http://www.newswire....encore-une-fois

Moins de payeurs de taxes....ça fait plus de taxes et moins de services pour ceux qui y restent...

On apprend également qu'il y a davantage de création d'emplois en banlieue et que même les employeurs y déménagent. Voilà des perspectives qui encouragent des modèles de développement polycentrés qui s'articulent sur le "tissu banlieusard" déjà établi.

Bref, j'en ai contre un certain modèle qui divise citadins et banlieusards.

Désolé si j'ai heurté certaines sensibilités mais je m'appuie seulement sur les faits : l'empreinte écologique d'un ménage en banlieue (encore une fois je parle des nouveaux quartiers issue de l'étalement, pas de la banlieue historique ou la densité est plus forte et le transport en commun existant) est supérieure à celle d'un ménage urbain. Le nombre moyen de véhicules est plus élevé, le nombre de kilomètres aussi, leur surface habitable plus grande, leur consommation de chauffage plus élevée, etc. J'aimerais simplement qu'on reconnaisse ça, c'est tout, parce que quand je lis "non, je ne vois pas en quoi l'étalement urbain est un problème écologique", il y a de quoi être outré aussi. Je ne place personne sur le banc des accusés pourtant, il s'agit simplement d'admettre qu'effectivement, ce mode de développement urbain pose problème (pas qu'à Montréal bien sûr) et qu'on ne peut continuer dans cette direction. Maintenant si la personne est claire avec ça tant mieux pour elle, chacun ses idées, mais c'est juste une prise de conscience qui me semble nécessaire.

L'autre chose qui m'a gonflé au début du débat, ce sont les idées reçues sur Montréal justifiant l'exode rural. C'est là où je parlais d'aveuglément. En vrac, Montréal est invivable avec des enfants, l'insécurité est grande, c'est très sale, c'est trop cher... J'ai déjà donné pas mal d'arguments au début de la discussion à ce sujet mais j'en rajoute avec ce lien très intéressant que je viens de trouver et il y a notamment un point de comparaison entre le coût maison + auto (source Equiterre) entre un ménage sur l'île et un autre en banlieue et qui prouve qu'à long terme, le jeu en vaut la chandelle.

http://www.habitermontreal.com/fr/ma-ville/montreal-mythes-et-realite

Donc non Kobico, le "coût exhorbitant des appartements" (je te cite) n'est pas un argument. Incluez tous vos frais et on en reparle. Sinon pour rappel le pétrole a des réserves limitées et son coût va aller en s'augmentant donc 1.3$ aujourd'hui... 2$ demain. Faites vos calculs.

Quant à la "gentrification", je te cite encore, ne crois tu pas qu'on assiste à la même chose en banlieue ? je crois qu'il y a pas mal de McManoirs dans ces coins là et pas occupés par des gens sur la BS. J'ai cité différents quartiers mais je peux en retenir qu'un où je réside : Hochelaga. Tu as des duplex par exemple très abordables, à côté de tous les services et c'est en outre un quartier avec un potentiel de hausse foncière parmi les plus importants sur l'île. Ça a comme doublé en 5 ans, de quoi faire une belle opération financière.

Tu as raison Kobico d'aborder aussi le problème de façon économique. C'est un drame pour Montréal comme dit dans l'article. L'avenir appartient aux villes qui sauront retenir les familles c'est évident, mais je ne trouve pas que Montréal ne fait rien non plus pour les retenir. J'ai habité dans différents pays/villes et je n'ai pas vu d'équivalent en qualité de vie pour une famille comparé à ici et c'est pour ça que je combats certains préjugés, notamment pour certains immigrants qui ont besoin de témoignages et d'éléments pour choisir au mieux leur destination.

C'est vrai que de plus en plus de sociétés font le même déplacement (et là au passage Montréal n'incite pas à les retenir) donc à la limite tant mieux, certains banlieusards auront a priori le privilège de travailler à proximité de leur boulot mais ce n'est pas aussi simple ; si les 15km d'un Lavalois pour aller bosser sur l'île se transforment en 15km pour bosser... à Laval, étalement oblige, ça ne sert à rien. Il restera avec ses 2 chars et son même kilométrage. Trop d'étalement signifie aussi pas de réseau de transport en commun possible. Le tissu banlieusard existant comme tu dis c'est très bien, mais la pression est forte pour les nouveaux habitants qui veulent aussi leur lopin de terre. Alors on fait quoi pour eux ?

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