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Il y a 11 heures, Lefrancais a dit :

Petit talk a propos du libéralisme et de ses 'méfaits' ...

 

Un avis que je partage assez...

 

Qui peut encore croire qu'il y a "de grandes différences" entre démocrates et républicains aux États-Unis ????? Qui ????????

Le pouvoir politique a beau basculer des républicains vers les démocrates et vice-versa, aucun des deux partis ne semble en mesure de dépasser cette vision limitée d'un capitalisme bénéficiant essentiellement aux grandes fortunes économiques, accompagné d'une immense pauvreté et d'un sentiment nationaliste favorable à la guerre et à ses préparatifs.

Visiblement, malgré une reprise économique et un taux de chomâge autour des 5%, 47 millions d'Américains (soit 14,8% de la population) vivent toujours sous le seuil de pauvreté.

Les inégalités continuent à se creuser (pas seulement aux US) et continuer à cautionner un système capitaliste prônant toujours plus de croissance et donc de consommation, c'est aller droit dans le mur.

L'économie doit être au service de l'homme et non l'inverse. Pour cela, il faut que le peuple reprenne les commandes, et pour reprendre les commandes il faut instaurer une réelle démocratie.

 

 

  • Habitués
Posté(e)

Généralement ce genre de discussion je ne m'en mêle pas et encore moi sur des forums.

 

Mais bon ça fait plusieurs jours que je lis vos échanges...

 

Je ne participe que très rarement à ces débats car dans 90% c'est toujours pareil soit les riches ont tout et les pauvres rien.... Soit c'est sur le social.

 

Je ne suis pas riche mais je ne suis pas pauvre non plus. On va dire classe moyenne comme la majorité des gens en fait. Et les riches ça ne me dérange. Ceux que ça dérange (peuvent sortir toutes les excuses du monde) je penses que c'est plus de la jalousie qu'autre chose.

 

Pourquoi une femme ou un homme qui réussi, possède une multinationale, et riches etc... Devrait partager ces richesses sous prétexte d'égalité sociale ? Ils ont bossés pour en arriver là et on mieux réussi que nous, donc moi je leur tire mon chapeau à ces gens au lieu de pleurer.

 

Et au lieu de pleurer je bosses.

 

J'étais fonctionnaire. Mais le salaire était trop bas. Et après plusieurs années je suis retournais dans le privé pour gagner plus. J'aurais pu pleurer comme certains et dire ouai les catégories A et B touchent plus, dans la filière technique ils touchent plus...

 

Dans le privée, aprés plus de 3 ans je voulais toucher plus (enfants, projets...). Je suis parti et j'ai monter ma boite. J'aurais pu la aussi pleurer et dire ouai d'autres directeurs touchent plus que moi, le fondateur de l'entreprise a plein d'argent il devrait partager avec nous.... 

 

J'ai monté mon entreprise, je gagnes plus mais je fais énormément d'heure pour ca. Du dimanche soir au jeudi je ne vois pas mes gosses. Mais je bosses, on vit bien donc c'est des sacrifices acceptable et obligatoire pour faire de l'argent.

 

Bilan je pourrais arrêter tout ca, pleurer sur mon sort en enviant les riches, pleurer constamment sur le sociale, pleurer la mort de Staline... Comme la moitié des francais en gros. Ou aller tout caser dans les rues et taper du flics...

 

Bein non. On veut de l'argent on bosse ! C'est pas on veut de l'argent et bien on pleure ou on attend que les riches redistribuent leurs richesses...

 

Dites vous une choses. Votre sociale et toutes les exonérations et les aides qui en découlent ce sont vos "satanés riches" qui payent tout ca avec les impôts sur leurs sociétés + leurs impôts personnels.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Il y a 2 heures, Racinette a dit :

 

Qui peut encore croire qu'il y a "de grandes différences" entre démocrates et républicains aux États-Unis ????? Qui ????????

Le pouvoir politique a beau basculer des républicains vers les démocrates et vice-versa, aucun des deux partis ne semble en mesure de dépasser cette vision limitée d'un capitalisme bénéficiant essentiellement aux grandes fortunes économiques, accompagné d'une immense pauvreté et d'un sentiment nationaliste favorable à la guerre et à ses préparatifs.

Visiblement, malgré une reprise économique et un taux de chomâge autour des 5%, 47 millions d'Américains (soit 14,8% de la population) vivent toujours sous le seuil de pauvreté.

Les inégalités continuent à se creuser (pas seulement aux US) et continuer à cautionner un système capitaliste prônant toujours plus de croissance et donc de consommation, c'est aller droit dans le mur.

L'économie doit être au service de l'homme et non l'inverse. Pour cela, il faut que le peuple reprenne les commandes, et pour reprendre les commandes il faut instaurer une réelle démocratie.

 

 

Je ne dis pas que les libéraux ou républicains sont si différents dans le fond et je peux reconnaître qu'il y a un problème de répartition des richesses. Mais ce qu'il dit, c'est que la liberté entraîne des aspirations positives. Le libéralisme, c'est ça. Si on planifie et qu'on décide pour moi, je ne me poserais plus la question de savoir ce que veulent les gens autour de moi. En fait je me demande même comment on peut être contre le libéralisme et la libre entreprise.

 

Enfin si l’intégralité (ou quasi) des pays de la planète ont adopté une économie mixte, c'est pour son efficacité.

 

Il parle aussi de la polarisation des idées et des biais d'origines idéologiques qui deviennent un pbl de société. Là je pense plutôt que le problème vient du fait qu'on ne sait pas tenir une discussion, qu'on ne nous forme pas à ça alors que c'est une compétence essentielle. Ecouter, comprendre, répondre... beaucoup de personnes ont du mal avec la 1ere étape ...

 

Finalement ceux qui parlent d'acquis sociaux ne se rendent-ils pas compte qu'ils ont été 'acquis' en grande partie à l’époque du colonialisme ? Maintenant qu'il faut remplir nous même le grenier, est-ce un mal de renoncer un peu à ceux-ci ?

Modifié par Lefrancais
  • Habitués
Posté(e)
Finalement ceux qui parlent d'acquis sociaux ne se rendent-ils pas compte qu'ils ont été 'acquis' en grande partie à l’époque du colonialisme ? Maintenant qu'il faut remplir nous même le grenier, est-ce un mal de renoncer un peu à ceux-ci ?

Pas forcément à une époque de colonialisme. Tout simplement à une époque où ça avait un sens. Aujourd'hui, pourquoi un employé de la SNCF à une prime de charbon? Pourquoi un sénateur une prime de chauffage ? Pourquoi des exonérations d impôts pour ceux ayant une carte de presse? ...

Aujourd'hui il y a des avantages ou passes droit qui n ont plus aucun sens et qui font bien voir que le 'égalité' ecit sur la devanture des mairies est vide de sens.

On nivèle par le bas. On ne veut pas bosser mais on veut de l argent. Et pour peu que quelqu'un essaye de mettre un coup de pied dans la fourmilière, on sort dans la rue.

Super exemple des nuits debout et manif contre la loi sur le travail : encore une fois on est conte mais quand on demande aux gens ce qu il reste dans cette loi qui à maintenant été amputé de tout, personne ne le sait... La seule chanson qu on entend c est " on veut nous enlever nos acquis "

Bon courage pour que ça avance en France !

Posté(e)
il y a 16 minutes, Lefrancais a dit :

Je ne dis pas que les libéraux ou républicains sont si différents dans le fond et je peux reconnaître qu'il y a un problème de répartition des richesses. Mais ce qu'il dit, c'est que la liberté entraîne des aspirations positives. Le libéralisme, c'est ça. Si on planifie et qu'on décide pour moi, je ne me poserais plus la question de savoir ce que veulent les gens autour de moi. En fait je me demande même comment on peut être contre le libéralisme et la libre entreprise.

 

Je suis d'accord avec toi sur le fait que la liberté de l'individu entraîne des aspirations positives. Mais pour que tout le monde puisse bénéficier de cette liberté, il faudrait qu'existe une réelle égalité politique des citoyens. Le libéralisme économique tel que nous le connaissons ne peut être la source de cette liberté et de cette égalité puisque les moyens de production y sont détenus par les plus riches et que les salariés y vivent sous des rapports de subordination et d'obéissance. De quelle liberté ou égalité parlons-nous dans ce cas ?

 

 

il y a 16 minutes, Lefrancais a dit :

Il parle aussi de la polarisation des idées et des biais d'origines idéologiques qui deviennent un pbl de société. Là je pense plutôt que le problème vient du fait qu'on ne sait pas tenir une discussion, qu'on ne nous forme pas à ça alors que c'est une compétence essentielle. Ecouter, comprendre, répondre... beaucoup de personnes ont du mal avec la 1ere étape ...

 

Entièrement d'accord. La confrontation des idées (de toutes les idées) ne peut être que positive.

 

il y a 16 minutes, Lefrancais a dit :

 

Finalement ceux qui parlent d'acquis sociaux ne se rendent-ils pas compte qu'ils ont été 'acquis' en grande partie à l’époque du colonialisme ? Maintenant qu'il faut remplir nous même le grenier, est-ce un mal de renoncer un peu à ceux-ci ?

 

Pourquoi nous faudrait-il renoncer à nos acquis sociaux (enfin ce qu'il en reste) alors que les plus riches ne renoncent pas à accroître leur richesse ?

  • Habitués
Posté(e)
il y a 45 minutes, Lefrancais a dit :

Je ne dis pas que les libéraux ou républicains sont si différents dans le fond et je peux reconnaître qu'il y a un problème de répartition des richesses. Mais ce qu'il dit, c'est que la liberté entraîne des aspirations positives. Le libéralisme, c'est ça. Si on planifie et qu'on décide pour moi, je ne me poserais plus la question de savoir ce que veulent les gens autour de moi. En fait je me demande même comment on peut être contre le libéralisme et la libre entreprise.

 

Juste une remarque, le libéralisme a deux pans/facets/applications:

 

- le libéralisme politique/philosophie : " Le libéralisme est une doctrine de philosophie politique qui affirme la liberté comme principe politique suprême ainsi que son corollaire de responsabilité individuelle, et revendique la limitation du pouvoir du souverain. " [Wikipedia]

- le libéralisme économique :  "Le libéralisme économique est l'application des principes du libéralisme à la sphère économique. Cette école de pensée, dont la dénomination est associée au siècle des Lumières, estime que les libertés économiques (libre-échange, liberté d'entreprendre, libre choix de consommation, de travail, etc.) sont nécessaires au bon fonctionnement de l'économie et que l’intervention de l’État doit y être aussi limitée que possible."  [Wikipedia]

 

Souvent l’amalgame est total entre les deux définitions.

 

Pour information la déclinaison la moins édulcorée du projet politique libéral sont les Libertariens.

 

" Le libertarianisme, aussi appelé libertarisme (à ne pas confondre avec libertarisme de gauche) est une philosophie politique qui conçoit la société juste comme une société dont les institutions respectent et protègent la liberté de chaque individu d’exercer son plein droit de propriété sur lui-même et les droits de propriété qu’il a légitimement acquis sur des objets extérieurs 1. Issue du libéralisme elle prône donc, au sein d'un système de propriété et de marché universel, la liberté individuelle2 en tant que droit naturel. La liberté est conçue par le libertarianisme comme une valeur fondamentale des rapports sociaux, des échanges économiques et du système politique. Cette doctrine développe ainsi une conception historique ou rétrospective de la justice et donc non conséquentialiste.

Les libertariens se fondent sur le principe de non-agression3 qui affirme que nul ne peut prendre l'initiative de la force physique contre unindividu, sa personne, sa liberté ou sa propriété. De fait, ses partisans, les libertariens, sont favorables à une réduction voire à la disparition de l'État (antiétatisme) en tant que système fondé sur la coercition, au profit d'une coopération libre et volontaire entre les individus, avec un État limité à des fonctions régaliennes. Robert Nozick (1938-2002) et Charles Murray4 (1943-) font partie des principaux auteurs nourrissant cette doctrine. " [Wikipedia]

Bonne journée

Q

  • Habitués
Posté(e)
il y a 5 minutes, Racinette a dit :

 

Je suis d'accord avec toi sur le fait que la liberté de l'individu entraîne des aspirations positives. Mais pour que tout le monde puisse bénéficier de cette liberté, il faudrait qu'existe une réelle égalité politique des citoyens. Le libéralisme économique tel que nous le connaissons ne peut être la source de cette liberté et de cette égalité puisque les moyens de production y sont détenus par les plus riches et que les salariés y vivent sous des rapports de subordination et d'obéissance. De quelle liberté ou égalité parlons-nous dans ce cas ?

 

 

Tu mélanges tout ... va voir mon post sur le libéralisme que je viens de poster.

En fait, tu veux du libéralisme, tu le défend mais tu soutiens et t'engage dans des mouvements anti-libéraux, anti-liberté, formateur d'un moule unique et détruisant l'individu. On est à la limite de la schizophrénie, non?

 

 

il y a 5 minutes, Racinette a dit :

 

Entièrement d'accord. La confrontation des idées (de toutes les idées) ne peut être que positive.

 

Je suis d'accord et pas d'accord. Arrêtons la confrontation! Parlons de la rencontre et échanges des idées.

Si tu es d'accord sur ce principe, nous parlons sur le même registre.

Sinon, nous parlons pas sur le même registre. Auquel cas, je fais une parenthèse, tu enfreins le principe de non-agressions des libertariens :-D

 

il y a 5 minutes, Racinette a dit :

 

Pourquoi nous faudrait-il renoncer à nos acquis sociaux (enfin ce qu'il en reste) alors que les plus riches ne renoncent pas à accroître leur richesse ?

 

C'est simple, remontes tes manches et construits ta richesse, crées tes acquis (matériel ou immatériel) au lieu de te faire assister au détriment des gens qui vont au charbon!

La on aura une société égalitaire.

 

Q

 

Posté(e) (modifié)
il y a 9 minutes, qwintine a dit :

 

Tu mélanges tout ... va voir mon post sur le libéralisme que je viens de poster.

En fait, tu veux du libéralisme, tu le défend mais tu soutiens et t'engage dans des mouvements anti-libéraux, anti-liberté, formateur d'un moule unique et détruisant l'individu. On est à la limite de la schizophrénie, non?

 

 

 

Je suis d'accord et pas d'accord. Arrêtons la confrontation! Parlons de la rencontre et échanges des idées.

Si tu es d'accord sur ce principe, nous parlons sur le même registre.

Sinon, nous parlons pas sur le même registre. Auquel cas, je fais une parenthèse, tu enfreins le principe de non-agressions des libertariens :-D

 

 

C'est simple, remontes tes manches et construits ta richesse, crées tes acquis (matériel ou immatériel) au lieu de te faire assister au détriment des gens qui vont au charbon!

La on aura une société égalitaire.

 

Q

 

 

Je t'ignore. Fais de même. Oublie-moi.

Je discute avec LeFrançais, pas avec toi.

Modifié par Invité
  • Habitués
Posté(e) (modifié)
il y a 33 minutes, Racinette a dit :

 

Je suis d'accord avec toi sur le fait que la liberté de l'individu entraîne des aspirations positives. Mais pour que tout le monde puisse bénéficier de cette liberté, il faudrait qu'existe une réelle égalité politique des citoyens. Le libéralisme économique tel que nous le connaissons ne peut être la source de cette liberté et de cette égalité puisque les moyens de production y sont détenus par les plus riches et que les salariés y vivent sous des rapports de subordination et d'obéissance. De quelle liberté ou égalité parlons-nous dans ce cas ?

 

 

 

Entièrement d'accord. La confrontation des idées (de toutes les idées) ne peut être que positive.

 

 

Pourquoi nous faudrait-il renoncer à nos acquis sociaux (enfin ce qu'il en reste) alors que les plus riches ne renoncent pas à accroître leur richesse ?

 

J'oubliais, vous Français, je vous envie, je suis jaloux, mais je vous admire, vous  avez fait quelque chose de magnifique en 1789, ça a d'ailleurs influencer le monde entier. Les états-unis ne serait pas ce qu'il sont sans la révolution française.

Bous avez inventé le libéralisme. Vous l'avez défendu, poussez au travers du monde et vous avez créé votre société dont la devise est Liberté, égalité, fraternité.

Je trouves cela magnifique comme message tellement porteur d'espoir. En trois mots bien choisis, vous résumez tout. Ces trois mots veulent pas dire "acquis sociaux" mais nous sommes tous frères, égaux en droits et libre de vivre comme bon nous semble dans le respect mutuel de notre fraternité.

Si la France d'aujourd'hui, et donc toi, n'est plus d'accord avec ces quelques paragraphes, alors je pense qu'on a un sérieux problème. :crying:

 

Ou alors, j'ai rien compris.

 

Bonne journée,

Q

 

 

 

 

 

 

Modifié par qwintine
  • Habitués
Posté(e)
il y a 9 minutes, Racinette a dit :

 

Je t'ignore. Fais de même. Oublie-moi.

Je discute avec LeFrançais, pas avec toi.

 

C'est bien toi qui parle de débats d'idées? Non?

Si tu discutes avec une seule personne, les MP sont fait pour cela. Nous somme sur un forum, c'est comme les nuits debout auquel tu participes, tout le monde à le droit de s'exprimer, de réagir et peut si je ne me trompe ne pas être d'accord. Si ce n'est pas le cas, ces nuits sont un drôle de forum "démocratique".

 

Q

 

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Il y a 16 heures, kuroczyd a dit :

Tu parles comme s il avait existé un âge d or ou tous les êtres avaient été égaux, heureux et non dominés par une quelconque composition sociale, idéologie ou dictature.

Cet âge là n a jamais existé et justement au contraire!

Je ne parle même pas du communisme qui jusqu'à présent à été plus meurtrier pour l homme que n importe quelle guerre.

Non, notre société n est pas parfaite et il faut de gros efforts pour l améliorer mais non, je ne suis pas non plus du tout tenté de l abandonner pour un mensonge ou utopie anarcho-communiste.

 

J'apprécierai assez que tu ne déformes pas mes propos : J'ai juste écris "il y à en matière économique des indicateurs, des statistiques et des études convergentes sur l'accroissement des inégalités sociales dans les sociétés capitalistes, des phénomènes de paupérisation avérés".

 

Il n'y a aucun sous-entendu, c'est un simple constat. il est dressé depuis de nombreuses années par les études de l'OCDE et est la conséquence des dérives constatées dans les économies capitalistes. Les effets de ces dérives sont très bien documentés et des propositions, pour essayer de rééquilibrer les choses (permettre au plus grand nombre de profiter des progrès qu'a engendré le système capitaliste), sont formulées. Il n'est point question de révolution, de nostalgie ou naïveté ou de je ne sais quoi d'autre à lire ton intervention, juste mettre en oeuvre des mesures susceptibles de corriger un système qui est devenu disfonctionnel.

 

 

Modifié par J-MI
Posté(e)
il y a 2 minutes, qwintine a dit :

 

C'est bien toi qui parle de débats d'idées? Non?

Si tu discutes avec une seule personne, les MP sont fait pour cela. Nous somme sur un forum, c'est comme les nuits debout auquel tu participes, tout le monde à le droit de s'exprimer, de réagir et peut si je ne me trompe ne pas être d'accord. Si ce n'est pas le cas, ces nuits sont un drôle de forum "démocratique".

 

Q

 

 

C'est ça, bonne journée.

  • Habitués
Posté(e)
il y a 1 minute, Racinette a dit :

 

C'est ça, bonne journée.

 

Bonne journée

  • Habitués
Posté(e)
il y a 5 minutes, Hei a dit :

 

Petit cours d'histoire : ces mêmes États Unis qui étaient auparavant des colonies anglaises ont bouté les français hors du Quebec qu'on appelé alors la nouvelle France. Pour se soustraire au joug de l'Angleterre qui voulait leur imposer des impôts toujours plus élevés, ils se sont proclamés eux-memes  indépendants et ironie du sort ont demandé l'aide de la France et donc de Louis XVI qui n'était certainement pas un révolutionnaire.

 

100% Exact. Merci pour la précision.

 

Pour ton information, peut-être ne suis-je mal exprimé, je ne voulait pas parler de la guerre d'indépendance mais de l'influence des idées françaises de cette période. Qui on largement influencé la construction des Etats-unis. Mais pas uniquement, ils ont gardé un ancrage solide aussi avec des principes de société et droit purement Anglais.

 

Mais les courants de pensées étaient déjà là. Et ensuite, après 1789, les idées de votre révolution se sont largement diffusées.

 

Q

 

  • Habitués
Posté(e)
il y a 7 minutes, Hei a dit :

Je dirais qu'ils ont profité surtout de la rivalité entre deux puissances coloniales que sont la France et l'Angleterre ( les ennemis héréditaires) et que la révolution est arrivée au bon moment.

 

Pour ce qui est de l'après révolution, nous avons certe une belle devise, mais nous avons en fait remplacé un roi par un empereur, chercher l'erreur. Il a fallu encore d'autres révolutions pour que cette devise prenne tout son sens avec la république et le suffrage universel.

 

En gros de l'amélioration continue ;-)

  • Habitués
Posté(e)
il y a 35 minutes, Hei a dit :

 

Petit cours d'histoire : ces mêmes États Unis qui étaient auparavant des colonies anglaises ont bouté les français hors du Quebec qu'on appelait alors la nouvelle France.

 

Je comprends bien mal ton affirmation car les État-Unis (guerre d'indépendance 1775-1783) n'ont jamais bouté les français hors du Québec. Au demeurant, c'est la Couronne d'Angleterre, donc des britanniques et non pas des américains, qui a reçu par voie diplomatique (Traité de Paris 1763) la Nouvelle-France en "héritage", soit avant la création des États-unis d'Amérique. Le Traité de Paris a mis fin aux conflits liés à la guerre des Sept Ans entre les quatre grandes puissantes coloniales de l'époque, soit  l'Angleterre, la France, l'Espagne et le Portugal. 

 

Traité de Paris, article 4:

 

Sa Majesté Très Chretienne renonce à toutes les Pretensions, qu’Elle a formées autrefois, ou pû former, à la Nouvelle Ecosse, ou l’Acadie, en toutes ses Parties, & la garantit toute entiere, & avec toutes ses Dependances, au Roy de la Grande Bretagne. De plus, Sa Majesté Trés Chretienne cede & garantit à Sa dite Majesté Britannique, en toute Proprieté, le Canada avec toutes ses Dependances, ainsi que l’Isle du Cap Breton, & toutes les autres Isles, & Côtes, dans le Golphe & Fleuve S’ Laurent, & generalement tout ce qui depend des dits Pays, Terres, Isles, & Côtes, avec la Souveraineté, Proprieté, Possession, & tous Droits acquis par Traité, ou autrement, que le Roy Très Chretien et la Couronne de France ont eus jusqu’à present sur les dits Pays, Isles, Terres, Lieux, Côtes, & leurs Habitans, ainsi que le Roy Très Chretien cede & transporte le tout au dit Roy & à la Couronne de la Grande Bretagne, & cela de la Maniere & de la Forme la plus ample, sans Restriction, & sans qu’il soit libre de revenir sous aucun Pretexte contre cette Cession & Garantie, ni de troubler la Grande Bretagne dans les Possessions sus-mentionnées.

  • Habitués
Posté(e)
il y a 9 minutes, Hei a dit :

Je connais le traité de Paris merci.

 

Ce que je voulais dire c'est qu'avant d'être des américains, c'était des anglais, ils n'ont fait que retourner leur veste et changer d'appellation parce que ça les arrangeait bien.

 

 

Simplification extrême. Merci et bonne journée.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Il y a 2 heures, Racinette a dit :

 

Je suis d'accord avec toi sur le fait que la liberté de l'individu entraîne des aspirations positives. Mais pour que tout le monde puisse bénéficier de cette liberté, il faudrait qu'existe une réelle égalité politique des citoyens. Le libéralisme économique tel que nous le connaissons ne peut être la source de cette liberté et de cette égalité puisque les moyens de production y sont détenus par les plus riches et que les salariés y vivent sous des rapports de subordination et d'obéissance. De quelle liberté ou égalité parlons-nous dans ce cas ?

 

 

 

Entièrement d'accord. La confrontation des idées (de toutes les idées) ne peut être que positive.

 

 

Pourquoi nous faudrait-il renoncer à nos acquis sociaux (enfin ce qu'il en reste) alors que les plus riches ne renoncent pas à accroître leur richesse ?

 

Je ne pense pas que les acquis sociaux et l'accroissement des inégalités puissent facilement être liés d'une relation de cause à effet. Certains 'acquis' peuvent avoir un effet pervers plus important que l'effet escompté et en nuisant à l’économie nuisent aux individus. Aussi, je ne vois pas pourquoi mettre d'un coté les méchants détenteurs du capital ou de l'autre les incapables assistés.

 

La plus part des personnes qui détiennent du capital l'investissent massivement dans l’économie via (entre autre) la titrisation. Ils ne passent pas leurs journées sur des yachts et leurs soirées en boites de nuit à vider des magnums de champagnes, seule la lie du capital fait ça, ils sont bien peu nombreux mais très visible (comme ceux qui abusent des allocs). Globalement, ils permettent à des idées de naître, à des sociétés de se développer, à des gens de travailler et à beaucoup de profiter de cette création de richesses. Investir, c'est croire en l'avenir (s'endetter aussi mais c'est presque un autre sujet).

 

De la même manière  jamais je ne pointerais du doigts ceux que nombreux considèrent comme étant des 'assistés'. On a le droit à l’échec et il me semble normal que le filet social fasse partie des prérogatives d'un état (on parle ici de justice). Ce sont les fondamentaux d'une économie mixte et de ce que je défends. Dire qu'il n'y a pas de différence entre des libéraux et des républicains c'est remettre en question ces fondamentaux. Le débat politique 'économique' raisonnable se situe autour d'une fine tranche de ce qui est du pouvoir régalien et ce qui ne l'est pas. De mon point de vue, le reste du débat (eco) appartient aux extrémistes ou aux philosophes (il va sans dire que je préfère une catégorie à une autre, pas question ici de tout mettre dans le même panier).

 

Finalement, je n'ai aucun problème avec nuit debout tant qu'ils arrivent à reconnaître qu'ils ne font que philosopher et faire avancer des idées mais en aucun cas je n'y vois un mouvement politique. Pourquoi les US arrivent à créer des hyperloop, google, space x, airbnb, ubber voir même tinder ? Pourquoi rêvent-ils d'un avenir meilleur alors que la France a peur ?

Modifié par Lefrancais
Posté(e)

 

il y a 14 minutes, Lefrancais a dit :

Le débat politique 'économique' raisonnable se situe autour de ce qui est du pouvoir régalien et ce qui ne l'est pas.

 

Exactement. Comme la monnaie, par exemple ?

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
il y a 12 minutes, Racinette a dit :

 

 

Exactement. Comme la monnaie, par exemple ?

 

La politique monétaire est une des choses les plus complexe que j'ai tenté d’étudier à titre perso. Pour être franc : Je n'y comprends toujours pas grand chose mais je suis capable de reconnaître les biais, les imposteurs et l’incompétence de pas mal d'auteurs autour de ce sujet. Je ne me risquerais donc pas sur ce terrain que j'avoue ne pas trop maîtriser. Par-contre j'ai appris que l'on peut parler énormément d’économie sans y introduire toute la complexité de la politique monétaire actuelle.

 

A ce propos, que l’état conserve le droit régalien sur sa monnaie était LE dernier grand combat de Thatcher qui était certainement le personnage le plus libéral que l’Europe ai connu depuis bien des années...

Modifié par Lefrancais

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