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Avec les mêmes contraintes que moi: des emprunts pour encore quelques années avec un différentiel euro dollar en ma défaveur, une perte de salaire de 4 mois et zéro perspective au QC... '

Je connais d'autres français qui, avec la même gueule de bois que moi, sont repartis en France pour ne plus revenir, quitte à laisser une ardoise aux institutions de crédit.

Je mets pas en question le fait que ''Je rêve'' est capable d'assumer au même niveau malgré son côté chien fou et ses jugements à l'emporte pièce qui expriment un manque certain de maturité.

Woawwww! Quel bilan pour quelqu'un qui n'exprime aucun "manque certain de maturité"! Des emprunts pour les prochaines années, une ardoise aux institutions de crédit ... Tu m'étonnes qu'il ne puisse pas revenir au Québec, même s'il le souhaitait. Il est fiché!

En tout cas, j'en connais un bon paquet qui sont arrivés sans un sou devant eux (quand on émigre entre 25 et 28 ans, on a du mal à arriver avec un matelas bien garni) et qui, 2 ans après leur arrivée au Québec sont propriétaires de leur maison (en accession), de 2 autos, ont une job, des enfants, etc ....

C'est plus de la maturité, là, c'est de la sagesse d'Abraham !!!

Des emprunts payes rubis sur l'ongle, très chère, et une cote de credit maintenue, ne t'en déplaise, mais aussi des contraintes que "je rêve" et toi n'avaient sans doute pas lors de votre immigration (enfants majeurs et a charge, investissements immobiliers...).

Quand on arrive sans ces contraintes, c'est effectivement plus facile.

Quand on les a ces contraintes et qu'il y a un salaire en moins pendant plus d'un an parce qu'on n'a pas un profil comme le tien, c'est un tout petit peu plus difficile d'assurer.

Un an plus tard, quand ma femme travaillait 37 heures sur un plateau téléphonique pour 9 $ de l'heure ou en vendant des vêtements a La Baie pour a peine un peu plus alors qu'elle assurait nettement plus en France, on se débrouillait. Quand j'ai perdu mon job... bonjour l'angoisse ! La chûte a été rapide car c'est moi qui assurais l'essentiel du revenu famiial.

Ne pas revenir au QC, pour moi, c'est un choix, pas une nécessité. J'ai quitté cette province sans regrets pour rebondir la ou il y a des perspectives dans mon secteur.

Je n'ai pas eu envie de me reclasser pendant 3 ans pour parvenir, peut être, a obtenir ce que je peux avoir en faisant seulement 600 KM plus au Sud.

La maturité, c'est avant tout de prendre ses reponsabilités (payer ses arriérés au lieu de laisser une ardoise) et réfléchir 2 minutes:

  1. cela vaut il la peine de rester dans ce coin de paradis qu'est Montréal (en vendant des assurances ou du pop corn... ce qui déclasse un peu le coin de paradis) en attendant :

    1. un hypothétique projet en tant que travailleur autonome ?

    2. de s'être reclassé dans un autre domaine ?

[*]est il préférable de tirer sa révérence pour aller la ou on n'aura pas a attendre un hypothetique quelque chose et ou on pourra exploiter des competences acquises sur les années. Sur ce dernier point je comprends que tu sois plus polyvalente.

Mais on ne sera jamais sur la même longueur d'onde.

Il y a un univers entre nos deux parcours de vie, nos situations respectives et nos aspirations.

Modifié par lovcen
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@lovcen

Tu parles de juger les autres alors que c'est exactement ce que tu fais quand tu qualifie la vie des gens de "sans plus". Tu te crois plus ambitieux que les dépanneurs, fonctionnaires, pompiers ou autres, tu te crois plus intelligent parceque tu manie des chiffres derrières ton ordi enfermé dans ta tour plutôt que des carottes ou des compresses et après tu oses nous parler de maturité ? Franchement je ne sais pas qui est le plus mature entre celui qui ne fait que courir après la gloire et la richesse au point de ne broyer que du noir sur la province qui l'a accueilli, et celui qui possède en apparence un travail modeste mais qui vit sans encombre et profite de la vie.

Je te le répète encore une fois ce n'est pas en lorgnant continuellement sur les fiches de paye de tes voisins que tu trouvera satisfaction.

Bien des gens ont réussi à s'établir correctement au Québec sans être crible de dette, et pourtant ils sont loins de toucher 100k cumule par an. Eux aussi ont certainement des enfants, dont certains sont à l'université et alors ? Ton échec personnel dans cette province ne peut être généralisé à l'ensemble des immigrants qui ont fait le choix de cette région. Des médecins chauffeur de taxi, il en existe aussi en Ontario ou en Alberta et pourtant porterait tu ce même discours à l'encontre de ces provinces ? Le niveau de salaire que tu possède présentement n'est clairement pas garantie pour chacun des immigrants quelque soit la province de ce pays, donc redescend un peu sur terre et respire un grand coup.

C'est toi qui juge, qui dénigre, qui déforme a loisir, qui amalgame et caricature et qui au final ne retient que ce qu'il veut retenir.

Dis toi bien une chose. Ma situation a été et est redevenue bien meilleure que sera sans doute jamais la tienne.

Ai je vécu un échec ? Ce le serait si j'avais abandonné pour rester en France ou si je m'étais accroché mortibus a l'idée de vivre au QC a végéter ou a devoir me recycler en laissant de côté 12 ans d'expertise difficilement acquise.

Tout dans tes propos démontre que es quelqu'un qui porte des jugements a l'emporte pièce, sans finesse, dominé par tes frustrations et envies, incapable de prendre de la distance, pour se focaliser uniquement sur des points que tu pourras caricaturer a loisir et en me reportant ma situation socio-professionnelle a la face alors que tu on t'offrais une opportunité équivalente dans la sphère de tes compétences je suis certain que tu ne cracherais pas dessus, de loin s'en faut.

Tu es ce que tu es et je te le dis sans fard: limité et immature.

Modifié par lovcen
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Une chose dont on prend souvent conscience (ou pas :rolleyes: ) au Québec après quelques mois de pratique, c'est que le savoir être est aussi important, si ce n'est plus important que le savoir faire. Il semble que certaines personnes qui ne pourront jamais assimiler ce concept préfèrent partir ailleurs plutôt que de se regarder dans un miroir.

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Une chose dont on prend souvent conscience (ou pas :rolleyes: ) au Québec après quelques mois de pratique, c'est que le savoir être est aussi important, si ce n'est plus important que le savoir faire. Il semble que certaines personnes qui ne pourront jamais assimiler ce concept préfèrent partir ailleurs plutôt que de se regarder dans un miroir.

Et réciproquement pour ce qui est de la paille et de la poutre, avec des gracieusetés comme "Tu m'étonnes qu'il ne puisse pas revenir au Québec, même s'il le souhaitait. Il est fiché!" qui témoignent de réelles qualités de compréhension pour les difficultés rencontrées par un individu et sa famille quel qu'il soit, d'une âme ô combien généreuse...

Mais de cela, maitresse abeille tu es dépourvue ou sélective :8): et tu ne retiens que ce que tu veux ou peux comprendre.

Modifié par lovcen
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Une chose dont on prend souvent conscience (ou pas :rolleyes: ) au Québec après quelques mois de pratique, c'est que le savoir être est aussi important, si ce n'est plus important que le savoir faire. Il semble que certaines personnes qui ne pourront jamais assimiler ce concept préfèrent partir ailleurs plutôt que de se regarder dans un miroir.

Et réciproquement pour ce qui est de la paille et de la poutre, avec des gracieusetés comme "Tu m'étonnes qu'il ne puisse pas revenir au Québec, même s'il le souhaitait. Il est fiché!" qui témoignent de réelles qualités de compréhension pour les difficultés rencontrées par un individu (et sa famille) quel qu'il soit, d'une âme ô combien généreuse...

Mais de cela, maitresse abeille tu es dépourvue ou sélective :8): et tu ne retiens que ce que tu veux ou peux comprendre.

Mais bon, les abeilles volent bas en général et chez toi... la réflexion doit aller de pair.

  • Habitués
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C'est bien ce que je disais. Le savoir être est aussi important que le savoir faire ...

"Je connais d'autres français qui, avec la même gueule de bois que moi, sont repartis, quitte à laisser une ardoise aux institutions de crédit... Je suis un immigrant avec deux atouts: mon expertise pointue et le fait que je parle anglais ET français.... Maintenant, si je sors de l'ordinaire immigrant qui redémarre au bas de l'échelle, tant mieux pour moi .... Je fais partie de ces francophones qui ont contribué à enrichir l'Ontario de 10 milliards de $ .... Pour le moment, je m'apprête plutôt à payer plus d'impôts que tu ne dois pouvoir le faire :smile: ... Maintenant... je suis très expérimenté dans mon domaine, les compétences y sont rares et je parle bien anglais.... Je le rappelle, moi, je n'ai aucun diplôme, seulement ce que j'ai entre les deux oreilles et 12 ans d'expérience dans mon domaine. "

C'est vrai que pour les Québécois, les égos franchouillards surdimensionnés ..... :rolleyes: .

Nous n'avons jamais critiqué ton choix d'aller tenter ta chance dans une autre province (d'ailleurs, à une époque, c'était même pas l'Ontario le premier choix, il me semble) mais tout ce qui dérange chez toi, c'est tout ce qu'on a pu lire là au-dessus, et surtout cette propension à cracher sur tous les endroits où tu t'es latté. Le savoir être, c'est la clé ...

Modifié par Cherrybee
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C'est bien ce que je disais. Le savoir être est aussi important que le savoir faire ...

"Je connais d'autres français qui, avec la même gueule de bois que moi, sont repartis, quitte à laisser une ardoise aux institutions de crédit... Je suis un immigrant avec deux atouts: mon expertise pointue et le fait que je parle anglais ET français.... Maintenant, si je sors de l'ordinaire immigrant qui redémarre au bas de l'échelle, tant mieux pour moi .... Je fais partie de ces francophones qui ont contribué à enrichir l'Ontario de 10 milliards de $ .... Pour le moment, je m'apprête plutôt à payer plus d'impôts que tu ne dois pouvoir le faire :smile: ... Maintenant... je suis très expérimenté dans mon domaine, les compétences y sont rares et je parle bien anglais.... Je le rappelle, moi, je n'ai aucun diplôme, seulement ce que j'ai entre les deux oreilles et 12 ans d'expérience dans mon domaine. "

C'est vrai que pour les Québécois, les égos franchouillards surdimensionnés ..... :rolleyes: .

Nous n'avons jamais critiqué ton choix d'aller tenter ta chance dans une autre province (d'ailleurs, à une époque, c'était même pas l'Ontario le premier choix, il me semble) mais tout ce qui dérange chez toi, c'est tout ce qu'on a pu lire là au-dessus, et surtout cette propension à cracher sur tous les endroits où tu t'es latté. Le savoir être, c'est la clé ...

Dans combien d'endroits me suis-je latté et sur lesquels je cracherais ? Apparemment il y en a 1 dans lequel je me suis latté, le QC. Est-ce que je crache sur le QC ? Pas plus en disant qu'Obama est noir et que la pluie tombe souvent en Angleterre. Mais bon, je n'ai pas tes lunettes roses et je ne sors pas mon dard dès qu'on ose dévoiler des aspects gênants du QC.

Dans mon premier post, quelle était la destination que j'aurais retenue si tout était à refaire ? Revois les posts avant de paraitre oublieuse et négligente.

Pour terminer les échanges d'amabilités, c'est souvent la plaine qui donne du relief à la montagne et la perception d'un surdimensionnement est généralement inversement proportionnelle à la dimension de l'observateur. Une secrétaire ne peut pas voir les choses de la même manière qu'un consultant en management, pas plus que le vendeur de carottes qu'est je rêve, apparemment. La secrétaire et le vendeur de carotte seront nécessairement plus proches pour apprécier et rejeter une différence si importante qu'elle renvoie à la lutte des classes. L'une apparemment tombant des nues quand on lui dévole son salaire, l'autre regardant l'assiette et dire: ne regarde pas dans celle des autres.

Mais bon, je pense qu'on va arrêter là.

Je rappelle que le thème du post c'est rebond en Ontario et pourquoi un échec au Québec après avoir été fourvoyé par la comm qu'on nous sert en France peut être une réussite ailleurs au Canada.

Modifié par lovcen
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1) La France ... Le Québec ... ? ......

2)

Si je privilégie une perspective purement professionnelle, je pense que je retenterai l'expérience de l'Immigration à Londres plutôt qu'à Toronto car le Marché à Londres est nettement plus conséquent

  • Habitués
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Dans combien d'endroits me suis-je latté et sur lesquels je cracherais ? Apparemment il y en a 1 dans lequel je me suis latté, le QC. Est-ce que je crache sur le QC ? Pas plus en disant qu'Obama est noir et que la pluie tombe souvent en Angleterre. Mais bon, je n'ai pas tes lunettes roses et je ne sors pas mon dard dès qu'on ose dévoiler des aspects gênants du QC.

:8): Oui lovcen tu craches sur le Québec ( surtout tes 2 premiers fils de discussions ) de façon tout à fait ridicule alors que si tu t'es planté au Québec c'est de ta faute et la PREUVE de ça c'est que d'autres immigrants ont réussit au Québec là où toi tu t'es planté... :whistlingb: Mais ça tu refuses de le reconnaître... Et les aspects gênants du Québec ? Le Québec est une des sociétés les plus prospères au monde, le Québec ayant un niveau de vie supérieur à la France et supérieur à beaucoup de pays européens, une croissance économique supérieure à celle de la France, un taux d'emploi meilleur que celui de la France etc. Bref ça n'existe que dans ton esprit tordu. D'autant plus que plusieurs de tes affirmations sont fausses et peuvent induire les futurs immigrants en erreur...de plus tu as parti 4 fil de discussion sur le même sujet... donc tu es coupable de SPAMMING. Ton comportement est inutile, ridicule et risible. :biggrin2:

3.5 ans au QC je suis content de repartir en France. Et j'avais bien raison. Sans celà ma famille serait dans la mouise totale !

3.5 ans au QC, je suis content d'être revenu en France. Et le choc culturel à rebours n'était pas inintéressant.

3.5 ans au QC, nouveau départ à toronto. Comme quoi on peut rebondir au Canada quand le QC ne nous convient pas.

Rien n'est à renier.

Dis moi ce qui est faux:

- les jobines au minimum légal qui attendent la majorité des immigrants à qui on a fait miroiter le paradis ? c'est ça un meilleur marché de l'emploi ?

- la fermeture québécoise à l'expérience et aux compétences sauf à passer sous les fourches caudines des divers ordres et syndicats ?

- la taille du marché du travail ?

J'invente:

- le système de santé dont les tares sont imaginables seulement dans les pays en voie de développement avec des morts aux urgences ou des mises bas (comment peut on appeler cela autrement) dans les salles d'attente ?

- les infrastucture, si dégradées que les rapports officiels ne sont pas publés ?

- la mafia qui gangrène l'économie provinciale dans le secteur de la construction et d'autres ?

- les taxes les plus importantes de toute l'Amérique du Nord pour faire vivoter tout celà ?

J'imagine:

- les 2 années de galère de ma femme, ses insomnies et ses somatisations liées à son sentiment de dégradation sociale ?

- les jeunes professionnels supra-diplòmés qui en sont réduits à vendre des pop corns dans les cinémas ou des sandwiches à 9$ de l'heure pendant un an, voire plus avant d'avoir l'expérience québécoise ?

- les postulants qui retournent en France, amers, après avoir grugé leur économies ?

Sont ils la majorité ? je ne sais pas. En ai je rencontré en nombre dans les commerces et dans les réseaux de français ? Oui !

Y a t'il de bons cotés au QC, certainement:

- la qualité de vie, quand on a les moyens minimaux,

- le coût du logement et de l'énergie,

- la convialité des gens, en dehors du cadre professionnel,

- la vie nocturne,

- les festivals l'été et l'hiver,

....

Mais moi, comme beaucoup d'autres, je suis venu pour gagner ma vie avant tout et on m'avait prévenu: mais qu'est ce que vous allez faire au Québec ? C'est en Ontario qu'on fait des affaires et que se trouve le marché ?

Alors les bons côtés du QC sont trop faibles par rapport aux mauvais et tant pis si cette réalité déplait aux québécois aux lunettes roses et à la tête dans le banc de neige.

Modifié par lovcen
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1) La France ... Le Québec ... ? ......

2)

Si je privilégie une perspective purement professionnelle, je pense que je retenterai l'expérience de l'Immigration à Londres plutôt qu'à Toronto car le Marché à Londres est nettement plus conséquent

Premier post: Alors mon choix est fait... je retourne en France et si jamais je dois revenir au Canada, ce sera définitivement en Ontario et pas au Québec.

Comme quoi, tu es vraiment négligente. Je commence même à me demander ce que tu vaux comme secrétaire.

Modifié par lovcen
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1) La France ... Le Québec ... ? ......

2)

Si je privilégie une perspective purement professionnelle, je pense que je retenterai l'expérience de l'Immigration à Londres plutôt qu'à Toronto car le Marché à Londres est nettement plus conséquent

Premier post: Alors mon choix est fait... je retourne en France et si jamais je dois revenir au Canada, ce sera définitivement en Ontario et pas au Québec.

Comme quoi, tu es vraiment négligente. Je commence même à me demander ce que tu vaux comme secrétaire.

Hi hi. En tout cas, moi, dès mon arrivée, j'ai trouvé du travail et je n'ai pas été obligée de travailler 37 heures sur un plateau téléphonique pour 9 $ de l'heure ou en vendant des vêtements a La Baie pour a peine un peu plus :innocent:

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. tu songerais maintenant à quitter Toronto pour Londres ... lol ! Tu n'es pas au courant que Londres et l'Angleterre sont dans une terrible récession... Et ensuite tu vas vouloir aller à Tokyo, à Singapour, à New-York etc.

Tâche de connecter tes trois neurones pour changer un peu. Est-ce que la récession est un argument pour ne pas saisir une opportunité professionnelle intéressante ? La réponse est : non. Pourquoi ? Parce que cela permet par exemple d'acheter de l'immobilier à meilleur tarif. Bref, il y a aussi des avantages, qui permettent de tirer son épingle du jeu selon la proposition d'emploi.

  • Habitués
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Dis moi ce qui est faux:

- les jobines au minimum légal qui attendent la majorité des immigrants à qui on a fait miroiter le paradis ? c'est ça un meilleur marché de l'emploi ?

- la fermeture québécoise à l'expérience et aux compétences sauf à passer sous les fourches caudines des divers ordres et syndicats ?

C'est le cas egalement en Ontario mais peut-etre ne le vois-tu pas. C'est aussi le type de petits boulots que l'on propose aux immigrants meme lorsqu'ils ont une experience de travail avec une societe canadienne dans leur pays d'origine. La version de l'experience quebecoise etst l'experience canadienne. Cette derniere si tu ne l'as pas, c'est plus dur de trouver du boulot. Untel PMP qui travail dans un supermarche, tel autre chez Bell a poser le cable, tel autre dans un call center ou encore le copain qui ne trouvait rien a Toronto et alentours et qui finalement s'est resolu a aller bosser pour l'ONU a Geneve. Tu vois des exemples il y en a a la pelle, des exemples que tu peux croiser lorsque tu fais une immigration qui n'est pas celle du Quebec et que tu vas participer aux sceances d'immersion dans le monde du travail propose par le gouvernement..

Ne t'es tu pas demande si le fait de trouver du boulot en Ontario pouvait provenir du fait que tu avais acquis une experience de travail canadienne au Quebec ? En gros tu as ete degrossi meme si le travail ne correspondait pas a ta branche d'activite. Et tout le monde le dit: n'importe quel travail te donne l'experience du monde du travail au Canada et ddonc forcement va t'ouvrir les portes plus facilement par la suite.

  • Habitués
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1) La France ... Le Québec ... ? ......

2)

Si je privilégie une perspective purement professionnelle, je pense que je retenterai l'expérience de l'Immigration à Londres plutôt qu'à Toronto car le Marché à Londres est nettement plus conséquent

Premier post: Alors mon choix est fait... je retourne en France et si jamais je dois revenir au Canada, ce sera définitivement en Ontario et pas au Québec.

Comme quoi, tu es vraiment négligente. Je commence même à me demander ce que tu vaux comme secrétaire.

Hi hi. En tout cas, moi, dès mon arrivée, j'ai trouvé du travail et je n'ai pas été obligée de travailler 37 heures sur un plateau téléphonique pour 9 $ de l'heure ou en vendant des vêtements a La Baie pour a peine un peu plus :innocent:

Ben oui, je sais... Quand on arrive au QC avec une faible qualification, on trouve plus facilement un job relativement peu qualifié, tel que secrétaire, que lorsqu'on a 15 ans d'expérience en commerce international et en Marketing.

C'est pourquoi le QC est bien adapté aux boulangers, charcutiers, travailleurs du bâtiment et pas vraiment à ceux qui ont un niveau de qualification plus élevé mais aussi plus généraliste, telle que ma femme.

  • Habitués
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Dis moi ce qui est faux:

- les jobines au minimum légal qui attendent la majorité des immigrants à qui on a fait miroiter le paradis ? c'est ça un meilleur marché de l'emploi ?

- la fermeture québécoise à l'expérience et aux compétences sauf à passer sous les fourches caudines des divers ordres et syndicats ?

C'est le cas egalement en Ontario mais peut-etre ne le vois-tu pas. C'est aussi le type de petits boulots que l'on propose aux immigrants meme lorsqu'ils ont une experience de travail avec une societe canadienne dans leur pays d'origine. La version de l'experience quebecoise etst l'experience canadienne. Cette derniere si tu ne l'as pas, c'est plus dur de trouver du boulot. Untel PMP qui travail dans un supermarche, tel autre chez Bell a poser le cable, tel autre dans un call center ou encore le copain qui ne trouvait rien a Toronto et alentours et qui finalement s'est resolu a aller bosser pour l'ONU a Geneve. Tu vois des exemples il y en a a la pelle, des exemples que tu peux croiser lorsque tu fais une immigration qui n'est pas celle du Quebec et que tu vas participer aux sceances d'immersion dans le monde du travail propose par le gouvernement..

Ne t'es tu pas demande si le fait de trouver du boulot en Ontario pouvait provenir du fait que tu avais acquis une experience de travail canadienne au Quebec ? En gros tu as ete degrossi meme si le travail ne correspondait pas a ta branche d'activite. Et tout le monde le dit: n'importe quel travail te donne l'experience du monde du travail au Canada et ddonc forcement va t'ouvrir les portes plus facilement par la suite.

Non, l'expérience québécoise n'a pas vraiment de valeur en Ontario. La culture du travail est assez différente et je m'en rends compte tous les jours.

Par ailleurs, mais mon cas est encore trop spécifique, c'est mon expertise et mon bilinguisme qui font la différence.

Oui, en Ontario comme au QC ça pullule de petits jobs et les chauffeurs de taxis qui ont le plus haut niveau de qualification du Monde (docteurs, ingénieurs, universitaires...) ont les mêmes frustrations qu'au QC.

Mais par contre, pour des français avec un bon niveau de maitrise de la langue, il y a des opportunités sur le portail des francophones de l'Ontario qui sont nettement plus intéressantes sur tous les plans que ce qu'offre le QC aux nouveaux entrants.

En Ontario, ce n'est pas forcément le pérou, mais pour démarrer, je constate que le fait de parler les deux langues est un réel atout, ce qui n'est pas le cas au QC.

  • Habitués
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. tu songerais maintenant à quitter Toronto pour Londres ... lol ! Tu n'es pas au courant que Londres et l'Angleterre sont dans une terrible récession... Et ensuite tu vas vouloir aller à Tokyo, à Singapour, à New-York etc.

Tâche de connecter tes trois neurones pour changer un peu. Est-ce que la récession est un argument pour ne pas saisir une opportunité professionnelle intéressante ? La réponse est : non. Pourquoi ? Parce que cela permet par exemple d'acheter de l'immobilier à meilleur tarif. Bref, il y a aussi des avantages, qui permettent de tirer son épingle du jeu selon la proposition d'emploi.

Oui, la récession est une source d'opportunités professionnelles et il y a des secteurs qui, en période de récession, sont florissants. C'est le cas du mien: la sécurité des TI. Par ailleurs, en période de ralentissement des investissements et de baisse des budget, il est plus facile pour un petit de passer devant un gros et de prendre des parts de marché.

Modifié par lovcen
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3.5 ans au QC je suis content de repartir en France. Et j'avais bien raison. Sans celà ma famille serait dans la mouise totale !3.5 ans au QC, je suis content d'être revenu en France. Et le choc culturel à rebours n'était pas inintéressant.3.5 ans au QC, nouveau départ à toronto. Comme quoi on peut rebondir au Canada quand le QC ne nous convient pas.Rien n'est à renier.Dis moi ce qui est faux:- les jobines au minimum légal qui attendent la majorité des immigrants à qui on a fait miroiter le paradis ? c'est ça un meilleur marché de l'emploi ?- la fermeture québécoise à l'expérience et aux compétences sauf à passer sous les fourches caudines des divers ordres et syndicats ?- la taille du marché du travail ?J'invente:- le système de santé dont les tares sont imaginables seulement dans les pays en voie de développement avec des morts aux urgences ou des mises bas (comment peut on appeler cela autrement) dans les salles d'attente ?- les infrastucture, si dégradées que les rapports officiels ne sont pas publés ?- la mafia qui gangrène l'économie provinciale dans le secteur de la construction et d'autres ?- les taxes les plus importantes de toute l'Amérique du Nord pour faire vivoter tout celà ?

:Crylol: Ton problème est que tu exagères tellement que tu en deviens risible... :biggrin2: Plein d'immigrants ont des jobs au salaire minimum dans les provinces anglophones mais ça tu n'en parles pas. Les ordres professionnels existent aussi au Canada anglais. La taille du marché québécois ? Ton argument est risible ! Le marché québécois est le deuxième plus gros marché au Canada. Le système de santé au Québec est supérieur à celui de la France où 29 % des Français se privent de soin de santé parce qu'ils sont trop pauvres pour payer les honoraires...( j'ai déjà donné l'hyperlien qui prouve ce que je dis dans un autre fil de discussion ). Bref plusieurs pourraient penser que ces tares du système de santé français ressemble à un système de santé de pays du Tiers-Monde. Et pour ton information, j'utilises les infrastructures au Québec à tous les jours et je suis encore en vie... :laugh: Et pour ton information aussi, la mafia existe aussi en Ontario... Et il y a plus de taxes au Québec mais il y a plus de services gouvernementaux aussi, par exemple les services de garderies à 7 $ qui existe au Québec mais qui n'existe pas en Ontario...

Quand dans ma boite, qui est l'une des plus grosses du secteur informatique, il y a 1 consultant à Montréal et 7 à Toronto, excuses moi, mais ça traduit un tout petit peu l'écart en termes d'activités en services de consultation aux entreprises. Dans la version canadienne de la grenouille québécoise et du boeuf ontarien, tu te poses là.

Le QC, second marché au Canada, je veux bien le croire, mais avec quel écart en millards de $ par rapport au premier ?

Le système de santé français se dégrade, c'est sûr, et la sécurité sociale ne rembourse pas grand chose, comme au QC. Mais je n'ai pas lu dans la presse qu'un malheureux était mort après 16 heures d'agonie aux urgences de Saint Jérôme et je n'ai pas de collègue qui a mis bas dans une salle d'attente. Alors de ce point de vue, la comparaison demeure largement en défaveur du QC. Des cas d'espèce tu me diras. Mais quand même révélateurs de l'état de votre système.

Le problème des infrastructures est sécuritaire; Quand un des ponts de l'île de Montréal s'effondrera avec une dizaines de voitures dessus, on verra ce qu'en penseront les gens, mais aussi économique.

A ton avis, camarade québécois, qui c'est qui qui paiera des taxes et des taxes pour remettre tout ça en état ? Toué et tous ceux qui auront choisi la belle province et qui s'en souviendront quand il va falloir encore en sortir de leur poche. Mais bon, c'est pour après demain alors ça ne compte pas...

Le niveau de taxes le plus élevé d'Amérique du Nord, c'est vous les québécois qui le répétez à l'envie ! Maintenance c'est sûr que tu n'es peut être pas concerné si comme 50% des gens tu ne payes pas de taxes parce-que ton niveau de revenu est insuffisant.

  • Habitués
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3.5 ans au QC je suis content de repartir en France. Et j'avais bien raison. Sans celà ma famille serait dans la mouise totale !3.5 ans au QC, je suis content d'être revenu en France. Et le choc culturel à rebours n'était pas inintéressant.3.5 ans au QC, nouveau départ à toronto. Comme quoi on peut rebondir au Canada quand le QC ne nous convient pas.Rien n'est à renier.Dis moi ce qui est faux:- les jobines au minimum légal qui attendent la majorité des immigrants à qui on a fait miroiter le paradis ? c'est ça un meilleur marché de l'emploi ?- la fermeture québécoise à l'expérience et aux compétences sauf à passer sous les fourches caudines des divers ordres et syndicats ?- la taille du marché du travail ?J'invente:- le système de santé dont les tares sont imaginables seulement dans les pays en voie de développement avec des morts aux urgences ou des mises bas (comment peut on appeler cela autrement) dans les salles d'attente ?- les infrastucture, si dégradées que les rapports officiels ne sont pas publés ?- la mafia qui gangrène l'économie provinciale dans le secteur de la construction et d'autres ?- les taxes les plus importantes de toute l'Amérique du Nord pour faire vivoter tout celà ?

:Crylol: Ton problème est que tu exagères tellement que tu en deviens risible... :biggrin2: Plein d'immigrants ont des jobs au salaire minimum dans les provinces anglophones mais ça tu n'en parles pas. Les ordres professionnels existent aussi au Canada anglais. La taille du marché québécois ? Ton argument est risible ! Le marché québécois est le deuxième plus gros marché au Canada. Le système de santé au Québec est supérieur à celui de la France où 29 % des Français se privent de soin de santé parce qu'ils sont trop pauvres pour payer les honoraires...( j'ai déjà donné l'hyperlien qui prouve ce que je dis dans un autre fil de discussion ). Bref plusieurs pourraient penser que ces tares du système de santé français ressemble à un système de santé de pays du Tiers-Monde. Et pour ton information, j'utilises les infrastructures au Québec à tous les jours et je suis encore en vie... :laugh: Et pour ton information aussi, la mafia existe aussi en Ontario... Et il y a plus de taxes au Québec mais il y a plus de services gouvernementaux aussi, par exemple les services de garderies à 7 $ qui existe au Québec mais qui n'existe pas en Ontario...

Quand dans ma boite, qui est l'une des plus grosses du secteur informatique, il y a 1 consultant à Montréal et 7 à Toronto, excuses moi, mais ça traduit un tout petit peu l'écart en termes d'activités en services de consultation aux entreprises. Dans la version canadienne de la grenouille québécoise et du boeuf ontarien, tu te poses là.

Le QC, second marché au Canada, je veux bien le croire, mais avec quel écart en millards de $ par rapport au premier ?

Le système de santé français se dégrade, c'est sûr, et la sécurité sociale ne rembourse pas grand chose, comme au QC. Mais je n'ai pas lu dans la presse qu'un malheureux était mort après 16 heures d'agonie aux urgences de Saint Jérôme et je n'ai pas de collègue qui a mis bas dans une salle d'attente. Alors de ce point de vue, la comparaison demeure largement en défaveur du QC. Des cas d'espèce tu me diras. Mais quand même révélateurs de l'état de votre système.

Le problème des infrastructures est sécuritaire; Quand un des ponts de l'île de Montréal s'effondrera avec une dizaines de voitures dessus, on verra ce qu'en penseront les gens, mais aussi économique.

A ton avis, camarade québécois, qui c'est qui qui paiera des taxes et des taxes pour remettre tout ça en état ? Toué et tous ceux qui auront choisi la belle province et qui s'en souviendront quand il va falloir encore en sortir de leur poche. Mais bon, c'est pour après demain alors ça ne compte pas...

Le niveau de taxes le plus élevé d'Amérique du Nord, c'est vous les québécois qui le répétez à l'envie ! Maintenant c'est sûr que tu n'es peut être pas concerné si comme 50% des gens tu ne payes pas de taxes parce-que ton niveau de revenu est insuffisant.

Ce qui est risible, c'est votre manière bien à vous de refuser de voir la réalité en face et de réagir sauf par des: c'est risible ! Et bien non, cher québécois, tu devrais oublier ton maudit consensus et balayer devant ta porte pour faire que les choses changent.

Et par rapport à l'immigration réussie et à la valorisation des centaines de milliers de compétences qui affluent et malheureusement parfois s'étiolent et refluent, il y aurait peu de choses à faire.

L'orignal québécois vaux bien l'autruche africaine. L'un plonge la tête dans le banc de neige, l'autre dans le sable.

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Si je privilégie une perspective purement professionnelle, je pense que je retenterai l'expérience de l'Immigration à Londres plutôt qu'à Toronto car le Marché à Londres est nettement plus conséquent

:rofl: lovcen, tu dis vraiment n'importe quoi... tu songerais maintenant à quitter Toronto pour Londres ... lol ! Tu n'es pas au courant que Londres et l'Angleterre sont dans une terrible récession... Et ensuite tu vas vouloir aller à Tokyo, à Singapour, à New-York etc. jusqu'à ce que tu te rends compte que c'est TOI et ton attitude lamentable qui est le problème... :whistlingb:

Si ton esprit est aussi décousu que ta capacité de lire des post, on ne peut pas faire grand chose pour toi.

Londres est en récession mais j'avais une perspective de job pour un salaire de 85-90.000 livres. La récession est source d'opportunités professionnelles.

J'en avais aussi une à Hong Kong avec là encore un revenu plutôt pas mal. L'Asie est source d'expériences de vie incroyables.

Je suis allé à toronto parce que ma femme préférait demeurer au Canada car elle aurait subi de plein fouet la récession en Europe et qu'elle serait restée sans perspectives à Hong Kong.

Est-ce que tu as, toi, suffisamment d'atouts pour pouvoir avoir le choix de vivre des expériences d'immigration là où le vent te portes ? Moi oui. Est-ce lamentable de dire: je suis déçu du QC, je repars en France pour aller ensuite partout sauf au QC. C'est dommage pour le QC, apparemment pas pour la boite qui m'emploie et pour le gouvernement qui me taxe.

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À lovcen

:cool: Tu parles de certains immigrants qui quittent le Québec pour les provinces anglophones mais tu omets de parler des immigrants et des natifs qui quittent les provinces anglophones pour le Québec... et ce même si plusieurs d'entre eux sont pénalisés par leur non-connaissance du français qui est particulèrement important pour les emplois en régions au Québec. Par exemple les gens qui quittent Vancouver pour le Québec parce qu'ils trouvent que le prix des logements à Vancouver est horriblement cher :shok: ... alors qu'au Québec le prix des logements est plus abordable. Par exemple Mariko McDonald qui a quitté Vancouver pour s'établir à Montréal comme l'indique l'article du journal La Presse...

Source: La Presse

Fièvre immobilière: quitter Vancouver

Ce petit bungalow, construit dans les années 50 au coin de la rue Balsam et de la 22e Avenue, à Vancouver, est à vendre, pour 2 489 000$

(VANCOUVER) Pour la première fois en 40 ans, Vancouver est victime d'un solde migratoire négatif: les gens qui quittent la ville sont plus nombreux que ceux qui y arrivent. Les prix des maisons - les plus hauts du Canada et parmi les plus élevés du monde - sont, de plus en plus, vus comme étant problématiques. Voyage au coeur d'une ville au point d'ébullition.L'un des taudis les plus chers du monde est un bungalow blanc et vert, construit dans les années 50 au coin de la rue Balsam et de la 22e Avenue, à Vancouver.L'escalier du porche tombe en ruine. Les murs blancs sont sales. La clôture qui entoure la minuscule cour est en partie écroulée. Le terrain comprend un petit arbre malade, et fait à peine 17 mètres de largeur.Le tout est sur le marché pour 2 489 000$.Si le prix vous fait sourciller, vous ne venez pas de Vancouver. Ici, personne n'est surpris. En juin, le prix moyen d'une maison unifamiliale trônait à 1 215 265$, une hausse de plus de 800 000$ depuis 2001. Cela place Vancouver au sommet du palmarès des villes les plus chères du Canada, et même, selon certains analystes, du monde anglo-saxon, devant New York et Londres.Partout au Canada, la hausse faramineuse des prix de l'immobilier depuis 10 ans - un phénomène sans précédent dans l'histoire du pays - a transformé tout propriétaire en investisseur heureux de sa bonne étoile. À Vancouver, cette fièvre a atteint des sommets jamais vus.Cam Good, l'un des agents immobiliers les plus connus de Vancouver, se montre direct. À ceux qui s'inquiètent des prix, M. Good résume la situation ainsi:«Si vous ne voulez pas [payer les prix de Vancouver]... eh bien, peut-être que vous devriez aller vivre ailleurs. N'importe quelle ville aussi belle, aussi populaire, présentera ces ennuis. Ou bien vous voulez y vivre, ou bien vous ne voulez pas.»Plus cher que Hong KongDeirdre Marconato ne connaît pas Cam Good, mais ses propos lui sont familiers. Elle entend régulièrement ses voisins et connaissances dire que Vancouver est «le meilleur endroit du monde».«C'est une phrase très prétentieuse, mais c'est dit sans aucune gêne, c'est accepté comme une vérité immuable», dit-elle.Mme Marconato considérait elle aussi que Vancouver était un endroit idéal quand elle y est arrivée, en 2008. Son mari, qui fait une carrière internationale comme analyste financier, et elle avaient décidé de vendre leur appartement à Hong Kong pour déménager sur la côte ouest canadienne, d'où Mme Marconato est originaire. Ils voulaient s'établir avec leur fille dans un endroit accueillant, près de bonnes écoles, de l'océan et des montagnes.Quand La Presse l'a rencontrée dans sa maison du quartier cossu de Vancouver Ouest, à la fin juin, Mme Marconato était occupée à remplir ses dernières boîtes. Son aventure tirait à sa fin: après trois ans passés à Vancouver, la famille rentre à Hong Kong.Dès leur arrivée, les Marconato ont vu que quelque chose clochait. Pourtant à l'aise financièrement et habitués au coût de la vie de Hong Kong, ils ont été estomaqués lorsqu'ils ont vu le prix des maisons. Ils se sont tournés vers la location.Or, être locataire à Vancouver, c'est faire partie d'une sous-classe, a vite réalisé Mme Marconato. «Quand je dis aux gens que nous louons notre maison, leur regard change. C'est comme si c'était honteux d'être locataire», dit-elle.La vie de quartier dans Vancouver Ouest n'est pas non plus ce qu'elle imaginait. «Au moins 60% des maisons de mon quartier ont été vendues depuis deux ans. Plusieurs sont vides. Ça fait une ambiance très froide. Nous invitons les gens, mais on ne se fait jamais rendre la pareille. J'ai vécu à Londres, à Paris, à Singapour et à Toronto, et je n'ai jamais vécu une telle situation.»Vancouver Ouest n'est pas non plus à l'abri du crime: plusieurs fusillades de gangs ont eu lieu dans le quartier depuis deux ans. Un élève de l'école secondaire que fréquente sa fille a été poignardé devant l'école.Il y a quelques mois, un chasseur de têtes a pris contact avec le mari de Mme Marconato pour lui offrir un emploi à Hong Kong. La décision de partir s'est prise rapidement.Mme Marconato dit être déçue de voir son «rêve canadien» s'achever.«Je ne comprends pas comment les gens font pour vivre à Vancouver, dit-elle. À Hong Kong, la vie est chère, mais les salaires sont élevés. Ici, les emplois ne sont pas très bien rémunérés. Les gens doivent s'endetter massivement pour mener un train de vie normal. Ce n'est pas ce que nous voulons.»50% de DetroitMalgré son emplacement unique et la beauté de ses environs, Vancouver a l'économie d'une métropole nord-américaine de taille modeste.L'économie de Vancouver représente moins de 50% de celle de Detroit, selon PricewaterhouseCoopers. Les salaires y sont inférieurs à ceux de Toronto. Pourtant, en 2011, le prix moyen des logements représente 9,5 fois le revenu moyen des ménages, un sommet au Canada. (Les économistes estiment que le marché est sain quand les logements représentent en moyenne trois fois le revenu moyen des ménages.)Bien des gens attribuent la hausse des prix aux Asiatiques fortunés qui investissent sur la côte Ouest. Or, «l'invasion asiatique» semble être largement un phénomène anecdotique: un récent rapport de l'Urban Futures Institute, une firme de recherche de Vancouver, montre que, sur les 55 512 maisons vendues répertoriées en 2010, 195 ont été achetées par des gens en provenance de l'extérieur du Canada. Cela représente 0,4% des acheteurs cette année-là, l'une des plus actives de la décennie pour le volume des ventes, note l'analyste Andrew Ramlo.«Nos données contredisent les histoires et anecdotes qui circulent à Vancouver, selon lesquelles la demande des investisseurs étrangers est le moteur de la hausse importante des prix de l'immobilier», observe-t-il.Qui plus est, pour la première fois depuis que les données ont commencé à être compilées, en 1972, Statistique Canada a noté une baisse de l'immigration internationale en Colombie-Britannique, dans le dernier trimestre de 2010. Au total, 7353 résidents non permanents ont quitté la province, renversant une tendance à la hausse observée depuis des décennies. Cette baisse est unique, et il est trop tôt pour savoir si elle se répétera en 2011.Doutes sur la «fièvre»Chose certaine, le coût de la vie est de plus en plus montré du doigt par les gens qui quittent Vancouver.L'auteure et traductrice Mariko McDonald a quitté la ville, il y a trois ans et demi, pour déménager à Montréal. C'est le prix des loyers qui lui a donné l'envie de partir.«Le coût des loyers a perdu tout lien avec les salaires, dit-elle en entrevue téléphonique. Je dépensais de 60 à 70% de mon salaire pour me loger. Sortir dans un bar ou au resto était impossible. Je ne voyais tout simplement pas d'avenir pour moi là-bas.»

http://affaires.lapr...r-vancouver.php

C'est comme tout, c'est une question de salaire et de perspectives d'évolution. Celui d'une journaliste pigiste et d'un consultant de bon niveau n'ont rien à voir.

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