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Recruter ou fermer, le dilemme des patrons


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  • Vincent Pichard
 

Radio-Canada

Les offres d’emploi se multiplient au Québec. Partout le même cri désespéré de patrons en manque de main-d'œuvre. Certains sont à ce point acculés qu’ils pensent à mettre fin à leur activité.

Diane Bergeron en est là.

C’est une fermeture imminente si les choses ne changent pas.

Il y a 17 ans, elle a ouvert la boutique Point d’exclamation, dans la très achalandée rue Saint-Jean, à Québec. Depuis tout ce temps, elle met en vente des créations d’artisans, pour la plupart québécois. Vêtements, sacs, bijoux, vaisselle… le choix est large.

C’est pleine d’espoir qu’elle est sortie du deuxième confinement en mars et aux commandes d’un magasin refait à neuf. Pour que son commerce tourne à plein régime, elle a besoin d’employés. Et c’est là que ça coince.

 

Une affiche collée sur une vitre indiquant qu'on recherche un employé.

Les offres d'emploi fleurissent sur les devantures des commerces, mais les candidats se font rares.

PHOTO : RADIO-CANADA / COLIN CÔTÉ-PAULETTE

En quatre mois, elle n’a reçu qu’une seule candidature qu’elle ne pouvait pas accepter.

Il me faut quelqu’un de confiance, en âge de travailler et avec une certaine maturité. Je laisse les clés à cette personne qui se retrouve seule en magasin. Ça veut dire qu’elle ouvre le matin, gère la caisse, et ferme le soir.

Parce qu’elle travaille à temps plein par ailleurs, Diane Bergeron n’a pu ouvrir sa boutique que deux jours depuis le 23 juin. Ce qui n’est pas sans conséquence sur le plan financier et moral.

On fait notre recette principalement l’été. Mais là, ça ne va pas bien. Parfois, j'en pleure, avoue-t-elle.

Moins de choix que l'été dernier

La commerçante n’est pas la seule à manquer de personnel. Un peu plus loin dans la rue Saint-Jean, la propriétaire du magasin de vêtements Roba et Murmure, Catherine Rouleau, dresse le même constat.

C’est beaucoup plus difficile de trouver des employés cette année. Les étudiants ne sont pas au rendez-vous. Y a pas de CV qui rentrent, le téléphone ne sonne pas.

 

Une femme pose devant l'extérieur d'un magasin.

Catherine Rouleau, la propriétaire du magasin de vêtements Roba et Murmure, se souvient que l'année dernière les candidatures pour un emploi d'été affluaient.

PHOTO : RADIO-CANADA / COLIN CÔTÉ-PAULETTE

Cette situation la frustre d’autant plus que les affaires marchent bien : la clientèle est présente. Faute d’un nombre de salariés suffisant, elle a réduit ses heures d’ouverture.

 

suite et source: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1806428/penurie-employes-personnel-quebec-point-exclamation-roba-murmure

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