Search the Community
Showing results for tags 'le devoir'.
-
Isabelle Porter et Marie-Eve Cousineau 22 septembre 2023 Santé Le nombre de postes disponibles en médecine familiale passe cette année à 449, soit 37 de plus que l’an dernier. Une hausse bienvenue, qui risque toutefois de ne pas compenser les nombreux départs à la retraite dans la profession. Comme à chaque automne, le ministère dévoile ce vendredi combien de postes seront ouverts aux nouveaux médecins dans chacune des régions du Québec : 93 à Montréal, 30 à Québec, 14 dans le Bas-Saint-Laurent et ainsi de suite. Dans le jargon, on appelle cela les plans régionaux d’effectifs médicaux (PREM). Cette annonce survient alors que le nombre de médecins de famille dans le réseau public est en décroissance. Comme le rapportait Le Devoir cette semaine, le Québec a perdu plus d’omnipraticiens qu’il en a gagné en 2022-2023 avec un bilan négatif de 49 postes, une première en 30 ans. Auparavant, l’augmentation du nombre de postes dans les PREM permettait de compenser les départs, mais pas cette année, avance le porte-parole de la Fédération des omnipraticiens du Québec (FMOQ), Jean-Pierre Dion. Qu’en sera-t-il en 2023-2024 ? « On va le savoir l’année prochaine », dit-il. Le ministre de la Santé, Christian Dubé, espère de son côté que les « allégements » qu’il a apportés au système des PREM permettront de pourvoir les postes plus facilement et convaincront davantage de jeunes médecins de rester dans le réseau public. Car, bon an mal an, les postes qui sont affichés dans les PREM ne trouvent pas tous preneurs et restent parfois vacants, surtout en région éloignée, alors que plus de 10 % des Québécois sont toujours sans médecin de famille. Plus de choix et moins de surprises Au Québec, les postes en médecine familiale sont distribués par l’entremise des PREM, un système qui a été mis sur pied au début des années 2000 pour faire en sorte que les régions aient toutes des médecins en nombre suffisant. Pour la première fois cette année, les finissants pourront notamment postuler dans deux régions et dans deux sous-régions. Les nouveaux médecins risquent en outre d’avoir moins de mauvaises surprises avec ce qu’on appelle les activités médicales particulières (AMP) associées à leur poste. Le système des AMP requiert de chaque médecin qu’il consacre 12 heures par semaine à une tâche spécifique à l’urgence, dans un CHSLD ou ailleurs, en fonction des besoins locaux. Les AMP constituent une source d’irritation pour beaucoup de jeunes médecins, qui héritent de tâches qui ne les intéressent pas ou dans lesquelles ils se sentent moins compétents. Désormais, les médecins postulants pourront indiquer leurs préférences en matière d’AMP au moment de soumettre leur candidature. Elles pourront dès lors être prises en compte au moment de l’entrevue, notamment. Autre allégement : les autorités locales en santé jouiront d’une autonomie totale pour choisir comment les postes de médecins seront distribués localement. suite et source: https://www.ledevoir.com/societe/sante/798603/sante-nombre-omnipraticiens-devrait-lentement-augmenter-2024
-
Lisa-Marie Gervais 13 septembre 2023 Société Des problèmes administratifs entre les ministères fédéral et provincial de l’Immigration ont semé l’émoi chez de futurs résidents permanents qui vivent déjà au Québec. Le mois dernier, ces personnes, parrainées par leur conjoint ou conjointe via le programme de réunification familiale, ont eu la mauvaise surprise d’apprendre que leur dossier avait été initialement refusé parce que le certificat de sélection du Québec (CSQ) n’avait jamais été reçu par Immigration Canada. « Puisque votre répondant n’a pas fourni de CSQ comme preuve qu’il/elle satisfait aux exigences provinciales, […] [il] est donc inéligible [sic] à parrainer votre résidence permanente », peut-on lire dans une lettre d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) consultée par Le Devoir. Me Joanie Landry, du cabinet Athena, a des clients qui ont reçu une telle lettre, et elle n’est pas la seule. Il y a un mois, de nombreux avocats en immigration ont commencé à échanger sur ce refus soudain qui touchait de nombreux couples engagés dans un parrainage. Quel est le problème ? Le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) a pourtant confirmé avoir envoyé dans les délais (soit moins de 30 jours) les CSQ en question. .... IRCC reconnaît le problème Vérification faite : IRCC dit avoir récemment été mis au courant d’un « délai administratif » dans la transmission des certificats de sélection du Québec de plus de 300 dossiers. Se gardant bien d’attribuer la faute à son ordre de gouvernement ou à celui du Québec, le ministère fédéral assure que le problème est maintenant réglé. « Les CSQ retardés ont été ajoutés aux dossiers, et les dossiers touchés continuent d’être traités », a déclaré au Devoir la porte-parole Isabelle Dubois. .... source et suite : https://www.ledevoir.com/societe/797887/immigration-plus-300-dossiers-parrainage-quebec-refuses-cause-cafouillage-administratif
-
Jean-Louis Bordeleau 14 mars 2023 Société Un couple franco-québécois a dû plier bagage et quitter à regret sa vie montréalaise devant un nouveau cul-de-sac d’Immigration Canada. Le gouvernement demande des papiers pour un enfant, alors qu’il n’était même pas encore né au moment d’amorcer les démarches. Le soleil de la Corse traverse la fenêtre de Stéphanie Riccini. Ce n’est pas pourtant de gaieté de coeur qu’elle se trouve en territoire français, pays natal de son conjoint. « Mon conjoint était devenu un touriste. On ne voulait pas être illégal au Québec. On a fait nos cartons et on est venus en France », raconte-t-elle. Le couple filait le parfait bonheur à Montréal. Elle travaillait dans le domaine judiciaire, tandis que lui roulait sa bosse en informatique. Le bonheur s’est multiplié lorsqu’un enfant a cogné à la porte de leur vie. Le petit Livio voit le jour en septembre 2021, en France. Leur train de vie a pris un triste tournant en mars 2022 quand le père, Olivier Riccini, a entamé ses démarches pour obtenir sa résidence permanente auprès d’Ottawa. Sa demande a été expressément rejetée par le fédéral. La raison évoquée par Immigration Canada : « Vous devez fournir le certificat de sélection du Québec (CSQ) délivré par la province de Québec pour Riccini, Livio [leur fils]. » Impossible de fournir un tel document. Québec exige plutôt que « l’enfant [soit] ajouté à la demande de CSQ de l’autre parent en attente de résidence permanente », selon un porte-parole du ministère de l’Immigration du Québec, qui a décliné l’invitation du Devoir à commenter le dossier pour des raisons de confidentialités. Ensuite, impossible pour eux d’ajouter l’enfant au certificat de sélection québécois, car il n’était pas né quand le formulaire a été rempli. « Mon enfant n’était même pas en création quand il l’a reçu ! Quand l’enfant n’est pas né, comment on s’y prend pour l’inclure dans un certificat de sélection ? » s’indigne Stéphanie Riccini. La naissance du petit Livio en France complique certainement la demande. « S’il était né ici, ça aurait pris une tangente différente », avance le porte-parole de Québec. « Comment [les services à Ottawa] en sont venus à cette demande-là ? La date de naissance est sûrement là », se demande la mère, maintenant résignée à vivre en France. « Ils sont passés totalement à côté. » Silence radio Des appels de part et d’autre pour obtenir des explications n’ont rien donné pour le couple. Stéphanie Riccini travaille quotidiennement avec « de la paperasse », et n’en revient pas de devoir consulter un avocat en immigration pour obtenir de l’information. « Je ne trouvais aucune information. Je ne trouvais rien qui m’indiquerait quelque chose à faire. J’étais un peu dans le néant. Pourquoi on me demande ça ? Est-ce qu’ils n’ont pas regardé les dates et pensent que c’est un enfant majeur ? Ou c’est vraiment une information qu’il me manquait, à moi. Mais, je ne peux pas trouver ça en ligne. » Leurs tentatives de parler à quelqu’un n’aboutissent à rien. Des messages automatisés leur répondent tant au provincial qu’au fédéral. « La seule communication reçue de la part des services d’immigration est une demande reçue deux fois à plusieurs mois d’intervalles afin que nous leur fassions parvenir le CSQ de notre fils qui est sur la demande. » suite et source: https://www.ledevoir.com/societe/785292/immigration-un-couple-franco-quebecois-s-est-vu-refuser-par-l-immigration-pour-un-enfant-pas-encore-ne