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  • Habitués
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à l’instant, jimmy a dit :

 

Vous êtes témoins les copains qui nous lisent, avec l'attitude de ce gars la on va le revoir sur le forum a se plaindre, dire qu'il ne trouve pas de travail, qu'il n'a pas d'amis Québécois...et évidemment foutre le camp dans le ROC sous prétexte que les Québécois si ci, sont ca.

Pas une minute il se dit que c'est peut-être son attitude le problème.

 

Oh en passant autour de 55% (ca varie d'une année a l'autre) des immigrants ne parlent pas français a leur arrivée......alors tes petits commentaires méprisants sur le Québec tu peux te les mettre ou je pense

 

 

 

Cerise sur le gâteau, tu fais de moi maintenant un ennemi du Québec. Et comme tu es doté du don de prémonition, tu prédis déjà de ce que sera mon comportement. Bien évidemment on sort du sujet du débat parce qu'habilement tu as fait usage d'une tactique de diversion. Tu es un vrai rigolo toi.

  • Habitués
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Il n'y a en effet que vous qui dites les choses intelligentes ici. Avec les certitudes infaillibles qui sont les vôtres, je m'étonne que vous n'ayez pas encore compris que le recul du français est un phénomène global. Est-ce que c'est ce matin que tu t'es réveillée et tu as subitement constaté que le français au Canada est ''noyé dans un océan d anglophones'' ? Pourquoi cette langue n'a pas disparu au Canada il y a 100, 75, 50 ans ? Il me semble certain que le problème de la sauvegarde de cette langue au Québec ne se pose que depuis un certain temps. Pourquoi et que faire ? Là sont les questions. Par ailleurs, toi qui ne sait que dire que des choses intelligentes, peux-tu m'expliquer pourquoi aux États-Unis l'océan d'anglais n'arrive-t-il pas à noyer la langue espagnole chez les immigrés latinos et leurs descendances ?

Moi, j en ai une certitude : Contrairement au français, l espagnol n a jamais été en danger en Amérique du Nord

  • Habitués
Posté(e)
il y a 7 minutes, jimmy a dit :

Oh en passant autour de 55% (ca varie d'une année a l'autre) des immigrants ne parlent pas français a leur arrivée

 

Si ça t'intéresse je peux te mettre un lien qui renvoie à un fil de discussions où justement j'estimais que le Québec devrait resserrer les critères de la langue française pour ne pas à avoir ce genre de statistique.

  • Habitués
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il y a 3 minutes, kuroczyd a dit :

Moi, j en ai une certitude : Contrairement au français, l espagnol n a jamais été en danger en Amérique du Nord

Il me semble que ma question est simple : pourquoi aux États-Unis l'océan d'anglais n'arrive-t-il pas à noyer la langue espagnole chez les immigrés latinos et leurs descendances ?

Pour reprendre ta réponse, comment se fait-il qu'aux Etats-Unis la langue d'une minorité ne soit pas mise en danger par l'anglais ?

  • Habitués
Posté(e)
Il me semble que ma question est simple : pourquoi aux États-Unis l'océan d'anglais n'arrive-t-il pas à noyer la langue espagnole chez les immigrés latinos et leurs descendances ?

Pour reprendre ta réponse, comment se fait-il qu'aux Etats-Unis la langue d'une minorité ne soit pas mise en danger par l'anglais ?

On voit très bien que tu ne connais rien à la réalité des hispanophone aux US. En 30 ans, le nombre de hispanophones à triplé aux US et est passé de 10 millions a plus de 40. Le Mexique a une population de plus de 120 millions. Non, l espagnol n a JAMAIS été en danger en Amérique du Nord. Faire le parallèle avec le français est simplement une preuve d incompréhension profonde.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
il y a 5 minutes, kuroczyd a dit :

On voit très bien que tu ne connais rien à la réalité des hispanophone aux US. En 30 ans, le nombre de hispanophones à triplé aux US et est passé de 10 millions a plus de 40. Le Mexique a une population de plus de 120 millions. Non, l espagnol n a JAMAIS été en danger en Amérique du Nord. Faire le parallèle avec le français est simplement une preuve d incompréhension profonde.

 

Effectivement les Latinos sont autour de 40 millions aux USA, c'est une énorme quantité.

 

Il y a 3 choses fondamentales qui détermine si une langue va survivre dans un endroit donné

Ces 3 choses sont : le nombre, le nombre et finalement le nombre

 

Au Québec nous sommes 7 millions de francophones entouré par 330 Millions d'anglophones et minoritaire dans un pays ou ne contrôlons pas totalement les politiques d'immigration

 

Modifié par jimmy
  • Habitués
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Bonjour, Bonsoir, Bonne nuit (c'est selon le fuseau) à tous,

 

ne serait-il pas grand temps de recentrer le débat sur le sujet initial. En effet, le combat romantique de la défense d'une langue est honorable. Il occupe l'homme depuis des siècles. La France (pour le Français), le Québec (pour le Français), la Flandre (pour le flamand), la catalogne (pour le Catalan), la Bretagne (pour le Breton) le mènent chaque jour.

 

Tout cela c'est bien, passionnant et déchaînant les passion, mais on est à mile lieues du "problème" posé par les articles et reportages radio pré-cités.

 

Si je ne me trompe, dans le premier podcast, un seul intervenant a "critiqué" le Québec comme ne se définissant que par son obsession de la défense du Français. Cette intervention a durée 1.5 secondes sur deux podcasts totalisant 45 minutes. A mon sens, cette intervention n'apportait rien, juste polémique.

 

Je propose de revenir au problème initial: le Québec sélectionne soigneusement et sérieusement ses candidats immigrants sur base de leur CV et parcours professionnel. En effet nous avons du justifier tous nos diplômes et expérience professionnelles. Nous avons du justifier que nous avions un travail les 5 dernières années, billet de paie à l'appui. Durant cette étape, expérience et diplômes ont une valeur pour le Québec.

Une fois rendu sur place, on nous balaie d'un revers de la main nos expériences et diplômes, dont nous avons tout à fait le droit d'être fier, comme n'ayant aucune valeur. Comme le disait, un intervenant, c'est un gâchi économique qui n'a aucune sens. En effet, pourquoi ne pas capitaliser sur ce que les gens ont déjà accomplis avec brio jusqu'à présent et les pousser encore plus loin.

Les reléguer au stade sous-qualifié n'a aucun sens! Si on veut aller de l'avant et être conquérant, ce n'est pas comme cela qu'il faut procéder.

Hormis, la justification d'un quelconque rite initiatique au même titre que les bizutages (France) ou baptêmes étudiants (Belgique) ou Totem (Scoutisme). Je n'en vois pas l'intérêt. Mon esprit d'entrepreneur là il coince!

Se retrancher derrière le "c'est tellement différent ici" n'a aussi aucun sens non plus. Expliquez moi alors pourquoi, côté européen un Québecois ou Canadien ne rencontre pas cette difficulté si les choses sont si différentes. Il sera même accueilli comme un héros de l'autre côté de l'océan.

 

Les articles publiés plus haut ne faisant que soulever cette question: Pourquoi au Québec se problème existe?

Problème largement démontré par les chiffres au vu du nombre important de migrants qui en partent pour cette raison.

Le problème semblant inexistant ou peu existant dans une autre province.

 

Et désolé, la langue, anglais, français ou zorglangue ne me satisfait pas intellectuellement comme réponse à ce problème. 

 

Merci

Q

 

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
il y a 15 minutes, qwintine a dit :

Je propose de revenir au problème initial: le Québec sélectionne soigneusement et sérieusement ses candidats immigrants sur base de leur CV et parcours professionnel. En effet nous avons du justifier tous nos diplômes et expérience professionnelles. Nous avons du justifier que nous avions un travail les 5 dernières années, billet de paie à l'appui. Durant cette étape, expérience et diplômes ont une valeur pour le Québec.

Une fois rendu sur place, on nous balaie d'un revers de la main nos expériences et diplômes, dont nous avons tout à fait le droit d'être fier, comme n'ayant aucune valeur. Comme le disait, un intervenant, c'est un gâchi économique qui n'a aucune sens. En effet, pourquoi ne pas capitaliser sur ce que les gens ont déjà accomplis avec brio jusqu'à présent et les pousser encore plus loin.

Les reléguer au stade sous-qualifié n'a aucun sens! Si on veut aller de l'avant et être conquérant, ce n'est pas comme cela qu'il faut procéder.

Hormis, la justification d'un quelconque rite initiatique au même titre que les bizutages (France) ou baptêmes étudiants (Belgique) ou Totem (Scoutisme). Je n'en vois pas l'intérêt. Mon esprit d'entrepreneur là il coince!

Se retrancher derrière le "c'est tellement différent ici" n'a aussi aucun sens non plus. Expliquez moi alors pourquoi, côté européen un Québecois ou Canadien ne rencontre pas cette difficulté si les choses sont si différentes. Il sera même accueilli comme un héros de l'autre côté de l'océan.

 

Les articles publiés plus haut ne faisant que soulever cette question: Pourquoi au Québec se problème existe?

Problème largement démontré par les chiffres au vu du nombre important de migrants qui en partent pour cette raison.

Le problème semblant inexistant ou peu existant dans une autre province.

Est tu sur de ce que tu avances ? Dans les autres provinces, il n'y a pas d'ordres professionnels ? Je n'en suis pas sur ... je pense que c'est seulement plus aisé de bâcher ces racistes de québécois. Il veulent en plus avoir leur langue et leur culture, quelle horreur !

 

Ce que tu cites plus haut : sélection selon le MIDI vs besoin des entreprises, témoigne simplement que le processus de sélection du premier arrivé/premier servi était tout pourri surtout depuis la mi-2000 ou le système d'immigration du Quebec a été littéralement pris d'assaut par les candidats. Le processus de sélection est resté totalement déconnecté du réel des entreprises.

Si tu parles avec des immigrants arrivés avant les grosses vagues  et ou le chômage était bien plus bas, on faisait moins de chichis. 

 

Modifié par kuroczyd
  • Habitués
Posté(e)
il y a 1 minute, kuroczyd a dit :

On voit très bien que tu ne connais rien à la réalité des hispanophone aux US. En 30 ans, le nombre de hispanophones à triplé aux US et est passé de 10 millions a plus de 40. Le Mexique a une population de plus de 120 millions. Non, l espagnol n a JAMAIS été en danger en Amérique du Nord. Faire le parallèle avec le français est simplement une preuve d incompréhension profonde.

Une fois de plus la condescendance et la prétention à la science infuse. En faisant le constat de la croissance démographique d'une minorité ça n'établit pas pour autant la causalité de la préservation de la langue espagnole au sein des communautés latinos. Et encore moins la proximité géographique. Autrement je serai tenté de te demander pourquoi la toute puissante expansion de l'anglais ne s'étend pas au Mexique. Il y a assurément des mécanismes qui expliquent le pourquoi de la préservation de la langue espagnole au sein des communautés vivant dans un environnement anglais. Je n'ai pas de réponses. Mais je me dis qu'en étudiant bien le phénomène ça peut servir d'exemple pour le français. Ne pas donc en faire un parallèle tel que tu le fais est tout simplement une preuve de cécité. J'ai lu sur ce forum quelques avis dénoncer la restriction voire la suppression des budgets consacrés à l'apprentissage de la langue française aux nouveaux immigrants au Québec. Pourquoi donc s'étonner que le français recul dans cette province francophone ?

 

Il me semble également que du Québec où tu te trouves tu ne mesures pas bien le phénomène du recul du français dans son espace géographique. Et ce recul se fait à l'avantage de l'anglais. C'est un francophone vivant dans le plus grand espace francophone du monde qui t'en parle. Le critère géographique tel que tu le laisse sous entendre au sujet du Mexique est discutable. Autrement le Ghana et le Nigeria, tous deux pays anglophone, seraient depuis longtemps dans un processus de francophonisation car entourés des pays francophones. Que dire de la Gambie qui est quasiment une enclave anglophone au sein du très francophone Sénégal mais qui est loin de se mettre au français.

 

Je le répète, le problème auquel est confronté la langue française est profond. Et ce ne sont pas des affirmations sur fond de revendications identitaires qui constituent la réponse.

  • Habitués
Posté(e)

Même avant il fallait justifier son expérience pro en rapport avec ses diplômes, la sélection à toujours été faite sur les diplômes et la non reconnaissance des diplômes, expérience a aussi toujours existé. Tout comme les problèmes d'integration aux ordres, associations pro, ou pour avoir des permis d'exercer. 

 

C'est toujours fascinant de sélectionner sur la valeur des diplômes et formation pour te faire dire après qu'ici ils ne servent à rien et tu dois repasser examens, cours, formation pour faire exactement la même chose (mais si différente à leurs yeux!)

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
il y a 26 minutes, qwintine a dit :

 

 

Les articles publiés plus haut ne faisant que soulever cette question: Pourquoi au Québec se problème existe?

Problème largement démontré par les chiffres au vu du nombre important de migrants qui en partent pour cette raison.

Le problème semblant inexistant ou peu existant dans une autre province.

 

Et désolé, la langue, anglais, français ou zorglangue ne me satisfait pas intellectuellement comme réponse à ce problème. 

 

Merci

Q

 

Je suis abasourdi par ton message...je te croyais mieux informé

 

Ce dont tu parles (non reconnaissance des diplômes, faire ses preuves dans des petits boulots, être obligé de repartir au bas de l'échelle) tout ça existe exactement de la même façon partout en Amérique du Nord....y compris au Canada Anglais

 

Tu veux que je te sortes pleins de témoignage sur des forums anglo-canadiens ?

 

Va consulter un site qui s'appelle NOT CANADA . quelque chose (c'est un site fait par des immigrants déçus du Canada Anglais)

Tu vas perdre tes illusions sur le beau Canada

 

 

Modifié par jimmy
  • Habitués
Posté(e)
il y a 24 minutes, qwintine a dit :

Bonjour, Bonsoir, Bonne nuit (c'est selon le fuseau) à tous,

 

ne serait-il pas grand temps de recentrer le débat sur le sujet initial. En effet, le combat romantique de la défense d'une langue est honorable. Il occupe l'homme depuis des siècles. La France (pour le Français), le Québec (pour le Français), la Flandre (pour le flamand), la catalogne (pour le Catalan), la Bretagne (pour le Breton) le mènent chaque jour.

 

Tout cela c'est bien, passionnant et déchaînant les passion, mais on est à mile lieues du "problème" posé par les articles et reportages radio pré-cités.

 

Si je ne me trompe, dans le premier podcast, un seul intervenant a "critiqué" le Québec comme ne se définissant que par son obsession de la défense du Français. Cette intervention a durée 1.5 secondes sur deux podcasts totalisant 45 minutes. A mon sens, cette intervention n'apportait rien, juste polémique.

 

Je propose de revenir au problème initial: le Québec sélectionne soigneusement et sérieusement ses candidats immigrants sur base de leur CV et parcours professionnel. En effet nous avons du justifier tous nos diplômes et expérience professionnelles. Nous avons du justifier que nous avions un travail les 5 dernières années, billet de paie à l'appui. Durant cette étape, expérience et diplômes ont une valeur pour le Québec.

Une fois rendu sur place, on nous balaie d'un revers de la main nos expériences et diplômes, dont nous avons tout à fait le droit d'être fier, comme n'ayant aucune valeur. Comme le disait, un intervenant, c'est un gâchi économique qui n'a aucune sens. En effet, pourquoi ne pas capitaliser sur ce que les gens ont déjà accomplis avec brio jusqu'à présent et les pousser encore plus loin.

Les reléguer au stade sous-qualifié n'a aucun sens! Si on veut aller de l'avant et être conquérant, ce n'est pas comme cela qu'il faut procéder.

Hormis, la justification d'un quelconque rite initiatique au même titre que les bizutages (France) ou baptêmes étudiants (Belgique) ou Totem (Scoutisme). Je n'en vois pas l'intérêt. Mon esprit d'entrepreneur là il coince!

Se retrancher derrière le "c'est tellement différent ici" n'a aussi aucun sens non plus. Expliquez moi alors pourquoi, côté européen un Québecois ou Canadien ne rencontre pas cette difficulté si les choses sont si différentes. Il sera même accueilli comme un héros de l'autre côté de l'océan.

 

Les articles publiés plus haut ne faisant que soulever cette question: Pourquoi au Québec se problème existe?

Problème largement démontré par les chiffres au vu du nombre important de migrants qui en partent pour cette raison.

Le problème semblant inexistant ou peu existant dans une autre province.

 

Et désolé, la langue, anglais, français ou zorglangue ne me satisfait pas intellectuellement comme réponse à ce problème. 

 

Merci

Q

 

C'est justement pour ne pas entrer dans le fond du problème posé par le sujet initial que certains ont exhibé de beaux boucs émissaires. Maintenant on met en cause la règle du premier arrivé premier servi comme si la nouvelle procédure inaugurera une ère où seront absents le protectionnisme des ordres et les préjugés sur les acquis des immigrés.

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 1 heure, Mbella a dit :

Une fois de plus la condescendance et la prétention à la science infuse. En faisant le constat de la croissance démographique d'une minorité ça n'établit pas pour autant la causalité de la préservation de la langue espagnole au sein des communautés latinos. Et encore moins la proximité géographique. Autrement je serai tenté de te demander pourquoi la toute puissante expansion de l'anglais ne s'étend pas au Mexique. Il y a assurément des mécanismes qui expliquent le pourquoi de la préservation de la langue espagnole au sein des communautés vivant dans un environnement anglais. Je n'ai pas de réponses. Mais je me dis qu'en étudiant bien le phénomène ça peut servir d'exemple pour le français. Ne pas donc en faire un parallèle tel que tu le fais est tout simplement une preuve de cécité. J'ai lu sur ce forum quelques avis dénoncer la restriction voire la suppression des budgets consacrés à l'apprentissage de la langue française aux nouveaux immigrants au Québec. Pourquoi donc s'étonner que le français recul dans cette province francophone ?

 

Il me semble également que du Québec où tu te trouves tu ne mesures pas bien le phénomène du recul du français dans son espace géographique. Et ce recul se fait à l'avantage de l'anglais. C'est un francophone vivant dans le plus grand espace francophone du monde qui t'en parle. Le critère géographique tel que tu le laisse sous entendre au sujet du Mexique est discutable. Autrement le Ghana et le Nigeria, tous deux pays anglophone, seraient depuis longtemps dans un processus de francophonisation car entourés des pays francophones. Que dire de la Gambie qui est quasiment une enclave anglophone au sein du très francophone Sénégal mais qui est loin de se mettre au français.

 

Je le répète, le problème auquel est confronté la langue française est profond. Et ce ne sont pas des affirmations sur fond de revendications identitaires qui constituent la réponse.

condescendence ? c'est un fait ! Tu n'as aucune idée de l’état du français en Amérique du nord. Les francophones représentent 2% de la population nord américaine, les hispanophones près de 38% et sont en croissance.

 

 

  • Habitués
Posté(e)
il y a 1 minute, kuroczyd a dit :

condescendence ? c'est un fait ! Tu n'as aucune idée de l’état du français en Amérique du nord. Les francophones représentent 2% de la population nord américaine, les hispanophones près de 38% et sont en croissance.

 

 

Et toi tu n'as aucune idée de l'état du français dans le monde. En outre, tu ne m'expliques toujours pas comment l'anglais, qui s'impose de plus en plus dans le monde, n'arrive pas à ''noyer'' l'espagnol au sein des communautés hispaniques en plein Etats-Unis. Pour tout dire, l'espagnol compte de plus en plus de locuteurs dans le monde. Qu'est-ce qui explique que cette langue réussit là où les autres, notamment le français, échouent à savoir résister à l'anglais ? Madame-je-sais-tout voilà la question à laquelle tu ne veux (peux ?) pas répondre en te réfugiant derrière un constat démographique.

 

Quand tu parles de ''nord américaine'', ça désigne quelle entité géographique ? Je pose la question pour savoir d'où tu sors le 38% des hispanophones.

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 2 heures, kuroczyd a dit :

Est tu sur de ce que tu avances ? Dans les autres provinces, il n'y a pas d'ordres professionnels ? Je n'en suis pas sur ... je pense que c'est seulement plus aisé de bâcher ces racistes de québécois. Il veulent en plus avoir leur langue et leur culture, quelle horreur !

 

@kuroczyd je n'avances rien, c'est qui est avancé par les articles et les audio reportages et débats publiés ci-dessus.

Matériel journalistique Québecois, par ailleurs. Il est important de le repréciser car dans le fils de commentaires, vu certaines réactions, on a l'impression qu'il s'agit de propagande anglo-canadienne ayant pour but de déstabiliser le Québec.

Pour les ordres professionnels, j'avoue mon ignorance. Je pense qu'il y en a aussi dans les autres province. Ces ordres ne concernent que certaines professions. Cependant, les enjeux décrit sont généraux à tout les domaines.

Pour ce qui est du bashing, comme tu les mentionnes, ces articles et podcasts étant réaliser par des Québecois, si je te suis on est dans de l'égo-sado-masochisme et de l’auto-flagellation ... où alors c'est le retour en force de la cilice.

 

Il y a 2 heures, kuroczyd a dit :

 

Ce que tu cites plus haut : sélection selon le MIDI vs besoin des entreprises, témoigne simplement que le processus de sélection du premier arrivé/premier servi était tout pourri surtout depuis la mi-2000 ou le système d'immigration du Quebec a été littéralement pris d'assaut par les candidats. Le processus de sélection est resté totalement déconnecté du réel des entreprises.

Si tu parles avec des immigrants arrivés avant les grosses vagues  et ou le chômage était bien plus bas, on faisait moins de chichis. 

 

 

Je n'ai pas parlé vraiment du MIDI mais juste du parcours d'un travailleur qualifié qui suis une longue et pénible (et oui on passe aussi par des moments de doutes, de stress ...) procédure qui lui font nourrir des attentes. Vu que les gouvernement Québecois et Canadiens font une casting plutôt select, on se ressent valoriser ... "tout ce qu'on a fait jusqu'à présent n'a pas servi à rien d'ailleurs regarder, le Québec et le Canada attribue une valeur (les fameux points) ..."

Personnellement, je ne trouve pas que le MIDI est à côté de la plaque car sur base des différents témoignage, le problème de valorisation des diplômes et carrières dans les entreprises sont justement situé du côté des employeurs qui ont développé une attitude très défensive vis à vis des diplômes et expériences hors Québec

Pour ce qui est du premier arriver-premier servi, cela semble plus vrai maintenant avec Mon projet Québec ... en effet avant c'était pas clair comment il priorisait sur base aussi des domaines en forte demande ... un peu obscur tout cela.

 

Je terminerai en disant que quand on écoute le reportage, et qu'on est confronté au problème d'insertion sur le marché du travail Québecois, ça donne vraiment envie ... l'image véhiculée du marché Torontois est vraiment ouverture, reconnaissance et possibilités. Normal que ça parle au gens confrontés au problème.

 

Q

 

 

  • Habitués
Posté(e)
Il y a 2 heures, juetben a dit :

C'est toujours fascinant de sélectionner sur la valeur des diplômes et formation pour te faire dire après qu'ici ils ne servent à rien et tu dois repasser examens, cours, formation pour faire exactement la même chose (mais si différente à leurs yeux!)

 

Comme me disait un collègue "Québecois pur laine de Rimouski ayant rouler sa bosse jusque à Montréal", tout ça s'est parce qu'il y a une énorme business sur tout ce qui est formations, CEGEP, universités ... il y a de gros intérêts là derrière.

Un autre Québecois "pas pure laine" celui là me disait, les ordres et les CEGEP et universités sont de mèches, tout ça pour faire de la business ... une vrai mafia.

 

On appréciera chacun selon nos opinions mais ça reflète un certain malaise par rapport à tout cela.

 

Q

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Il y a 3 heures, Mbella a dit :

Autrement je serai tenté de te demander pourquoi la toute puissante expansion de l'anglais ne s'étend pas au Mexique. Il y a assurément des mécanismes qui expliquent le pourquoi de la préservation de la langue espagnole au sein des communautés vivant dans un environnement anglais. Je n'ai pas de réponses.

 

La réponse est toute simple et je m'étonne qu'un gars aussi intelligent que toi ne l'ai pas encore trouvée. Pourquoi donc parle-t-on portugais au Portugal, danois au Danemark , polonais en Pologne, japonais au Japon et espagnol au Mexique? Ou mieux encore, pourquoi parle-t-on portugais au Portugal tandis que l'on parle espagnol dans le pays voisin de l'Espagne, pourquoi le polonais en Pologne tandis que les pays limitrophes (Allemagne,République Tchèque, Slovaquie, Ukraine, etc...) on parle respectivement l'allemand, le tchèque, le slovaque et l'ukrainien...? Pourquoi l'espagnol au Mexique tandis que le voisin américain parle anglais...?  Alors voilà, un État souverain dispose d'outils constitutionnels qui lui permettent de privilégier le statut et l'usage dune langue nationale. À l'instar de tous les autres pays que j'ai nommé, et contrairement au Québec, le Mexique est un pays souverain. Qui plus est, le Mexique fait géographiquement et culturellement partie de l'Amérique latine soit un ensemble d'environ 575 millions de locuteurs hispanophones répartis à travers une vingtaine de pays. Crois-tu encore que la comparaison entre le Québec et le Mexique tienne la route...?

 

Le bilinguisme dans un État souverain comme le Canada mène toujours à une impasse pour la langue minoritaire:

 

L'État moderne constitue un puissant levier pour la promotion d'une langue. Quand il s'agit de la langue officielle, l'État se sert de ses pouvoirs pour la propulser à l'avant-scène et l'imposer. Parmi les 6700 langues existantes, plus de 80 d'entre elles, soit 1 % de l'ensemble, peuvent s'appuyer sur un État, les autres étant ignorées ou considérées comme des obstacles à l'unité nationale.

La tendance normale de l'État est d'aller vers l'unilinguisme pour des raisons d'efficacité dans la communication, d'économie et d'unité nationale. C'est pourquoi les langues sans statut officiel risquent le plus souvent d'être oubliées; dans les faits, il n'est pas rare qu'elles soient réprimées ou interdites tant est irrésistible la tendance à l'uniformisation.

1) Les États juridiquement bilingues

Le fait que 148 pays dans le monde (sur 193 États souverains) soit officiellement unilingues (soit 77,2 %) a déjà été souligné. Et même parmi les quelque 22,8 % des États souverains qui se déclarent bilingues (multilingues), à peu près aucun ne réussit à assurer l'égalité réelle entre les langues en présence. La lutte pour la dominance se poursuit à l'intérieur de l'État, qui en privilégie infailliblement une: la plus forte. L'unité, l'économie et l'efficacité finissent par prévaloir sur la diversité et l'égalité. L'État devient à la fois défenseur et oppresseur des langues, mais c'est sa tendance naturelle à la glottophagie qui l'emporte; ce terme de glottophagie a été inventé par Louis-Jean Calvet dansLinguistique et colonialisme pour désigner les États «dévoreurs de langues». Avant de vérifier comment le bilinguisme étatique est inégalitaire, il serait utile de déterminer quels sont les États officiellement bilingues.

 

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/Langues/3cohabitation_Etats_souverains.htm

 

Modifié par kobico
  • Habitués
Posté(e)
Il y a 2 heures, jimmy a dit :

Je suis abasourdi par ton message...je te croyais mieux informé

 

Ce dont tu parles (non reconnaissance des diplômes, faire ses preuves dans des petits boulots, être obligé de repartir au bas de l'échelle) tout ça existe exactement de la même façon partout en Amérique du Nord....y compris au Canada Anglais

 

Bonsoir @jimmy moi aussi je suis abasourdi par la géométrie variable de tes opinions. En effet, d'un côté tu t'évertue, tel Galdalf devant le Balrog "You shall not pass" (vous m'excuserez mais je n'ai vu le film qu'en VO), en défendant l'exception Québecoise liée à la langue française et la culture totalement différente du ROC et des USA. Tu l'as bien dit on est pas comme eux autres. Et maintenant, tu trouves "logique", "cette fatalité", car c'est comme ça partout en Amérique du Nord ... faudrait peut-être rester cohérent ... soit le Québec est différent sinon hormis le la langue, je vois pas vos différences ... en quelque sorte, USA, Canada et Québec même combat.

 

Nonobstant cette remarque, je tiens à te préciser que non, tout n'est pas pareil en Amérique du Nord. Par exemple, la politique migratoire des USA n'a rien à voir avec celle du Canada, il est d'ailleurs vachement plus difficile voir impossible d'avoir un équivalent de RP aux USA qu'au Canada. Obama voulait un système semblable au Canada et l'Australie et il s'est fait jeter.

J'ai quelques amis aux USA et ils ont trouvé la job et ce depuis la Belgique, ils ont eu un permis lié à l'employeur (dans le genre dépendant grave c'est pas mal), ont recommencé bas pour le salaire mais leur accomplissements (études et travail) étaient pris en compte, on leur faisait confiance.

Ensuite une fois après avoir bosser comme des malades, le salaire est revenu.

Autre exemple, connu celui-là, prenons Apple, crois-tu que quand Steve Jobs a embauché Sir Jony Ive (Anglais), il lui a dit : "c'est cool mon gars ce que tu fais comme crottes, tu vas d’abord me montrer ce que tu fais en tant que commis au courrier interne" ... je crois pas et je suis sûr que Jony, il a eu la pression maximale vu l'opportunité, il a du vachement se donner pour justifier la chance que Steve lui a donné. Là, tu vois, c'est du management by empowerment, ça c'est du management de talent et c'est comme ça qu'on réussi et qu'on transforme le penalty en but! Cela n'empêche que Steve a certains moment a du être infecte avec lui ... n'empêche que ...

Pour ce qui est du Canada, ça serait bien si @Blueberry donnait son avis sur la Colombie Britannique et la reconnaissance de l'expérience et diplômes hors Canada. On aurait un autre son de cloche de quelqu’un avec une belle aura et reconnu pour sa qualité sur le site et le forum.

 

Il y a 2 heures, jimmy a dit :

Tu veux que je te sortes pleins de témoignage sur des forums anglo-canadiens ?

 

Vas-y ... je suis intellectuellement intéressé par le sujet.

 

Il y a 2 heures, jimmy a dit :

Va consulter un site qui s'appelle NOT CANADA . quelque chose (c'est un site fait par des immigrants déçus du Canada Anglais)

Tu vas perdre tes illusions sur le beau Canada

 

Merci pour le lien je vais essayer de le trouver et me faire mon opinion

 

Bonne soirée

Q

 

  • Habitués
Posté(e)
il y a 4 minutes, kobico a dit :

 

La réponse est toute simple et je m'étonne qu'un gars aussi intelligent que toi ne l'ai pas encore trouvée. Pourquoi donc parle-t-on portugais au Portugal, danois au Danemark , polonais en Pologne, japonais au Japon et espagnol au Mexique? Ou mieux encore, pourquoi parle-t-on portugais au Portugal tandis que l'on parle espagnol dans le pays voisin de l'Espagne, pourquoi le polonais en Pologne tandis que les pays limitrophes (Allemagne,République Tchèque, Slovaquie, Ukraine, etc...) on parle respectivement l'allemand, le tchèque, le slovaque et l'ukrainien...? Pourquoi l'espagnol au Mexique tandis que le voisin américain parle anglais...?  Alors voilà, un État souverain dispose d'outils constitutionnels qui lui permettent de privilégier le statut et l'usage dune langue nationale. À l'instar de tous les autres pays que j'ai nommé, et contrairement au Québec, le Mexique est un pays souverain. Qui plus est, le Mexique fait géographiquement et culturellement partie de l'Amérique latine soit un ensemble d'environ 575 millions de locuteurs hispanophones répartis à travers une vingtaine de pays. Crois-tu encore que la comparaison entre le Québec et le Mexique tient la route...?

 

Le bilinguisme dans un État souverain comme le Canada mène toujours à une impasse pour la langue minoritaire:

 

L'État moderne constitue un puissant levier pour la promotion d'une langue. Quand il s'agit de la langue officielle, l'État se sert de ses pouvoirs pour la propulser à l'avant-scène et l'imposer. Parmi les 6700 langues existantes, plus de 80 d'entre elles, soit 1 % de l'ensemble, peuvent s'appuyer sur un État, les autres étant ignorées ou considérées comme des obstacles à l'unité nationale.

La tendance normale de l'État est d'aller vers l'unilinguisme pour des raisons d'efficacité dans la communication, d'économie et d'unité nationale. C'est pourquoi les langues sans statut officiel risquent le plus souvent d'être oubliées; dans les faits, il n'est pas rare qu'elles soient réprimées ou interdites tant est irrésistible la tendance à l'uniformisation.

1) Les États juridiquement bilingues

Le fait que 148 pays dans le monde (sur 193 États souverains) soit officiellement unilingues (soit 77,2 %) a déjà été souligné. Et même parmi les quelque 22,8 % des États souverains qui se déclarent bilingues (multilingues), à peu près aucun ne réussit à assurer l'égalité réelle entre les langues en présence. La lutte pour la dominance se poursuit à l'intérieur de l'État, qui en privilégie infailliblement une: la plus forte. L'unité, l'économie et l'efficacité finissent par prévaloir sur la diversité et l'égalité. L'État devient à la fois défenseur et oppresseur des langues, mais c'est sa tendance naturelle à la glottophagie qui l'emporte; ce terme de glottophagie a été inventé par Louis-Jean Calvet dansLinguistique et colonialisme pour désigner les États «dévoreurs de langues». Avant de vérifier comment le bilinguisme étatique est inégalitaire, il serait utile de déterminer quels sont les États officiellement bilingues.

 

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/Langues/3cohabitation_Etats_souverains.htm

 

Je suis totalement et entièrement d'accord avec toi. Etant aussi originaire d'un pays bilingue à majorité francophone, il existe un ''malaise'' anglophone pour des raisons plus ou moins fondées. Mais assez paradoxalement, le français amorce un recul en zone francophone. Ce n'est pas aussi flagrant. Mais la tendance pour les francophones de plus en plus scolariser leurs enfants en anglais ira croissant. Et dans les années à venir, c'est avec effarement que l'on découvrira les effets en terme de présence du français. Certes je suis très attaché à la langue française. Mais pour moi qui ai fait des études de droit et de sciences politiques, c'est avec effarement que j'ai découvert en 3e cycle qu'un pan très important de la doctrine en ces deux disciplines m'était totalement inconnu parce que rédigé en anglais.

 

Dans l'extrait de l'article que tu as posté, il y a une phrase qui interpelle : '' L'État moderne constitue un puissant levier pour la promotion d'une langue." Dans cet ordre d'idée,le Québec ne peut pas vouloir une chose et son contraire. En supprimant les subventions pour l'apprentissage de la langue française aux néo immigrants -comme certains l'ont dit ici- est-ce que cela constitue un ''puissant levier pour la promotion'' de la langue française ?

 

En outre, je continue à me demander comment cet océan qu'est la langue anglaise ne réussit-il pas à noyer l'espagnol au sein des communautés latinos en plein Etats-Unis. Quels sont les mécanismes dont usent ces communautés en leur sein pour assurer la transmission de la langue au point de susciter le débat de faire de l'espagnol le seconde langue officielle des USA ?

  • Habitués
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il y a 3 minutes, qwintine a dit :

Pour ce qui est du Canada, ça serait bien si @Blueberry donnait son avis sur la Colombie Britannique et la reconnaissance de l'expérience et diplômes hors Canada. On aurait un autre son de cloche de quelqu’un avec une belle aura et reconnu pour sa qualité sur le site et le forum.

Ton exemple pour le CB est très intéressant : l'immigration y était possible (RP) que si trouvais un boulot avant d'y venir ... C'est très différent du Quebec ou il fallait montrer patte blanche avec des diplômes que ton domaine soit en pénurie ou pas. Il y a quelques temps, il y a même eu un témoignage d'un ingénieur en énergie nucléaire qui avait été sélectionné au Quebec ... bizarrement, il n'y trouvait pas de travail. 

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