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Histoire de notre accent

En 1841, les Québécois découvrent que leur prononciation est critiquée. Ils la changeront.

24 janvier 2015 |Louis Cornellier | Livres

Labbé Thomas Maguire publie en 1841 un manuel de français qui fait prendre conscience à notre élite nationale que son accent na plus la cote dans les beaux milieux, surtout ceux de la France. Photo: Domaine public Labbé Thomas Maguire publie en 1841 un manuel de français qui fait prendre conscience à notre élite nationale que son accent na plus la cote dans les beaux milieux, surtout ceux de la France.

En Nouvelle-France, nos ancêtres, quils aient appartenu au peuple ou à lélite, parlaient ainsi : « La couvarte de la barline éta trop légearte pour aller à Montrial. On a resté cheu nous. » Pourtant, tous les Français de passage soulignaient la qualité de notre langue. Ensuite, au XIXe siècle, alors que notre manière de parler est presque la même, les jugements sur celle-ci se font sévères. Nous parlerions comme des péquenauds. Que sest-il passé pour que la même langue soit soumise à des évaluations aussi contrastées ?

Dans Doù vient laccent des Québécois ? Et celui desParisiens ? (PUL, 2007), lelinguiste Jean-Denis Gendron expliquait cette évolution. Au Québec, écrivait-il, rien na changé, sur le plan linguistique, durant cette période. En France, toutefois, la Révolution de 1789 a eu lieu et elle sest accompagnée dune « révolution phonétique ».

Le « bel usage », celui de la cour et des salons, mais aussi le plus répandu, bien quavec des variantes, dans la population, est discrédité au profit du « grand usage », celui de lélite bourgeoise. Avant, lélite disait « sus la table », « note maison », « sarge » et « fret ». Après, elle dit « sur la table », « notre maison », « serge » et « froid ». Ce qui était considéré comme chic est désormais vu comme plouc.

Coupé de la France depuis la Conquête anglaise, le Québec échappe dabord à cette évolution et conserve son accent traditionnel. Mgr Ignace Bourget (1799-1885), évêque de Montréal, dit encore « pére », « gloére » et « nâtion ». Les remarques des voyageurs français de lépoque et les contacts de lélite canadienne avec Paris font toutefois prendre conscience à cette élite du fait que son accent na plus la cote dans les beaux milieux, que dire « França » pour Français, « Yâb » pour diable, « esquelette » pour squelette, « mouchouér » pour mouchoir, « accrére » pour accroire et « mécredi » pour mercredi, ça fait colon.

Cette prise de conscience, raconte savamment le nonagénaire Jean-Denis Gendron dans La modernisation de laccent québécois, survient en 1841, avec la publication dun manuel de français de labbé Thomas Maguire. Pour éviter le déclassement par rapport à lélite française de Paris, notre élite nationale lance un « mouvement pour une prononciation soignée dans le discours public », qui passe surtout par lenseignement dans les collèges.

Double règle

Il sagit dabandonner laccent traditionnel, dabord dans le discours public, mais aussi, graduellement, dans le discours privé, et de « faire acquérir, explique Gendron, la diction que sous-tend [le] nouvel accent : tension forte des organes de la parole, articulation ferme de toutes les syllabes et de tous les sons du mot, élocution légère et gracieuse, accompagnée dune variation tonale qui donne sa pleine expressivité à la parole ».

De 1841 à 1960, le Québec connaît donc « une sorte de diglossie phonétique », alors que coexistent, surtout dans les rangs de lélite, la norme soignée, pour le discours public, et la norme traditionnelle, pour le discours privé. La première se diffuse principalement par les collèges, le théâtre, la radio et la télévision. À partir de 1960, la nouvelle norme simpose comme unique modèle valorisé, en toutes circonstances.

Cela ne signifie pas que Québécois et Français, comme à lépoque de la Nouvelle-France, ont aujourdhui le même accent. Il suffit davoir des oreilles pour constater que ce nest pas le cas. La prononciation québécoise sest certes modernisée, en sinspirant du modèle parisien, mais elle conserve des particularités. Lidée de parler purement à la française, au Québec, na jamais entraînéladhésion, surtout celle des classes populaires, et a toujours été considérée, à raison, comme une attitude de colonisé et de pédant. Consciente de cela, la Société Radio-Canada a beaucoup fait pour trouver « le juste milieu entre une prononciation affectée, précieuse, ridicule et la prononciation traditionnelle », note Gendron. Ce juste milieuest la norme du français québécois moderne.

source et suite : http://www.ledevoir.com/culture/livres/429688/histoire-de-notre-accent

Essais

La modernisation de laccent québécois

Jean-Denis Gendron

Presses de lUniversité Laval

Québec, 2014, 282 pages

Dictionnaire amoureux de la langue française

Jean-Loup Chiflet

Plon

Paris, 2014, 752 pages

Je trouve que c'est un sujet sensible pour en débattre la dessus.....

Les Québécois ont certes un accent pour nous qui venons de l'extérieur, mais n'oublions pas qu'ils sont chez eux et que nous n'avons pas a nous moquer de qui que se soit, ce serait bien irrespectueux.......

Ce qui est important d'entendre si vous en êtes capable, c'est la gentillesse dont certaines personnes peuvent faire preuve dans certains cas.....a méditer

Et en plus, ici, c'est vous (général) qui avez un accent!

Si tu analyses le sens de ma phrase c'est se que je dis, mais Dentan de toi à moi est ce vraiment important un accent ?

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Histoire de notre accent

En 1841, les Québécois découvrent que leur prononciation est critiquée. Ils la changeront.

24 janvier 2015 |Louis Cornellier | Livres

Labbé Thomas Maguire publie en 1841 un manuel de français qui fait prendre conscience à notre élite nationale que son accent na plus la cote dans les beaux milieux, surtout ceux de la France. Photo: Domaine public Labbé Thomas Maguire publie en 1841 un manuel de français qui fait prendre conscience à notre élite nationale que son accent na plus la cote dans les beaux milieux, surtout ceux de la France.

En Nouvelle-France, nos ancêtres, quils aient appartenu au peuple ou à lélite, parlaient ainsi : « La couvarte de la barline éta trop légearte pour aller à Montrial. On a resté cheu nous. » Pourtant, tous les Français de passage soulignaient la qualité de notre langue. Ensuite, au XIXe siècle, alors que notre manière de parler est presque la même, les jugements sur celle-ci se font sévères. Nous parlerions comme des péquenauds. Que sest-il passé pour que la même langue soit soumise à des évaluations aussi contrastées ?

Dans Doù vient laccent des Québécois ? Et celui desParisiens ? (PUL, 2007), lelinguiste Jean-Denis Gendron expliquait cette évolution. Au Québec, écrivait-il, rien na changé, sur le plan linguistique, durant cette période. En France, toutefois, la Révolution de 1789 a eu lieu et elle sest accompagnée dune « révolution phonétique ».

Le « bel usage », celui de la cour et des salons, mais aussi le plus répandu, bien quavec des variantes, dans la population, est discrédité au profit du « grand usage », celui de lélite bourgeoise. Avant, lélite disait « sus la table », « note maison », « sarge » et « fret ». Après, elle dit « sur la table », « notre maison », « serge » et « froid ». Ce qui était considéré comme chic est désormais vu comme plouc.

Coupé de la France depuis la Conquête anglaise, le Québec échappe dabord à cette évolution et conserve son accent traditionnel. Mgr Ignace Bourget (1799-1885), évêque de Montréal, dit encore « pére », « gloére » et « nâtion ». Les remarques des voyageurs français de lépoque et les contacts de lélite canadienne avec Paris font toutefois prendre conscience à cette élite du fait que son accent na plus la cote dans les beaux milieux, que dire « França » pour Français, « Yâb » pour diable, « esquelette » pour squelette, « mouchouér » pour mouchoir, « accrére » pour accroire et « mécredi » pour mercredi, ça fait colon.

Cette prise de conscience, raconte savamment le nonagénaire Jean-Denis Gendron dans La modernisation de laccent québécois, survient en 1841, avec la publication dun manuel de français de labbé Thomas Maguire. Pour éviter le déclassement par rapport à lélite française de Paris, notre élite nationale lance un « mouvement pour une prononciation soignée dans le discours public », qui passe surtout par lenseignement dans les collèges.

Double règle

Il sagit dabandonner laccent traditionnel, dabord dans le discours public, mais aussi, graduellement, dans le discours privé, et de « faire acquérir, explique Gendron, la diction que sous-tend [le] nouvel accent : tension forte des organes de la parole, articulation ferme de toutes les syllabes et de tous les sons du mot, élocution légère et gracieuse, accompagnée dune variation tonale qui donne sa pleine expressivité à la parole ».

De 1841 à 1960, le Québec connaît donc « une sorte de diglossie phonétique », alors que coexistent, surtout dans les rangs de lélite, la norme soignée, pour le discours public, et la norme traditionnelle, pour le discours privé. La première se diffuse principalement par les collèges, le théâtre, la radio et la télévision. À partir de 1960, la nouvelle norme simpose comme unique modèle valorisé, en toutes circonstances.

Cela ne signifie pas que Québécois et Français, comme à lépoque de la Nouvelle-France, ont aujourdhui le même accent. Il suffit davoir des oreilles pour constater que ce nest pas le cas. La prononciation québécoise sest certes modernisée, en sinspirant du modèle parisien, mais elle conserve des particularités. Lidée de parler purement à la française, au Québec, na jamais entraînéladhésion, surtout celle des classes populaires, et a toujours été considérée, à raison, comme une attitude de colonisé et de pédant. Consciente de cela, la Société Radio-Canada a beaucoup fait pour trouver « le juste milieu entre une prononciation affectée, précieuse, ridicule et la prononciation traditionnelle », note Gendron. Ce juste milieuest la norme du français québécois moderne.

source et suite : http://www.ledevoir.com/culture/livres/429688/histoire-de-notre-accent

Essais

La modernisation de laccent québécois

Jean-Denis Gendron

Presses de lUniversité Laval

Québec, 2014, 282 pages

Dictionnaire amoureux de la langue française

Jean-Loup Chiflet

Plon

Paris, 2014, 752 pages

Je trouve que c'est un sujet sensible pour en débattre la dessus.....

Les Québécois ont certes un accent pour nous qui venons de l'extérieur, mais n'oublions pas qu'ils sont chez eux et que nous n'avons pas a nous moquer de qui que se soit, ce serait bien irrespectueux.......

Ce qui est important d'entendre si vous en êtes capable, c'est la gentillesse dont certaines personnes peuvent faire preuve dans certains cas.....a méditer

Et en plus, ici, c'est vous (général) qui avez un accent!

Si tu analyses le sens de ma phrase c'est se que je dis, mais Dentan de toi à moi est ce vraiment important un accent ?

Pas du tout tant que l'on dit pas que l'un est meilleur que l'autre!

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Si tu analyses le sens de ma phrase c'est se que je dis, mais Dentan de toi à moi est ce vraiment important un accent ?

Pas du tout tant que l'on dit pas que l'un est meilleur que l'autre!

pour moi c'est pas vraiment les commentaires sur l'accent qui dérange. c'est parfois drôle certains accents. ce qui dérange c'est ceux qui disent qu'on 'parle mal', on est limite des 'bucherons incultes' parce qu'on ne prononce pas les mots comme eux.

Modifié par Automne
  • Habitués
Posté(e)

Si tu analyses le sens de ma phrase c'est se que je dis, mais Dentan de toi à moi est ce vraiment important un accent ?

Pas du tout tant que l'on dit pas que l'un est meilleur que l'autre!

pour moi c'est pas vraiment les commentaires sur l'accent qui dérange. c'est parfois drôle certains accents. ce qui dérange c'est ceux qui disent qu'on 'parle mal', on est limite des 'bucherons incultes' parce qu'on ne prononce pas les mots comme eux.

Tu sais Automne, des cons et des gens sans éducations il y en a partout et je comprends ce que tu ressent car moi aussi dans mon pays je me suis fait dire souvent par certaines ethnies que j'étais un sale Français et cela fait toujours mal de se faire dire des choses pareilles quand on est chez soi !!!

Pour moi au Québec on parle le québécois, c'est une langue qui a sa propre écriture, ces expressions, et ses particularités, elle est certes de base verbale francophone, ma femme en sait quelque chose, elle est retournée aux études pour faire un DEC/BAC en soin infirmier, au moment de lui valider ses études faites en France on ne lui a pas reconnu le Français et je peux te dire qu'elle a pas trouvée drôle la syntaxe et la ponctuation au Québec, car elle bien différente du Français de France..... d'où le fait de dire que se sont deux langues malgré tout distinctes....

  • Habitués
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Nous parlons comme nous parlons, et si ça ne vous plaît pas, la porte est par là...

Pourquoi donc devrions-nous supporter vos petits jugements à la [biiiP]? Parce que vou croyez [biiiP] qu'il y a un bon ou un mauvais accent, et que ce n'est pas seulement une question relative?

Est-ce que quelqu'un irait reprocher aux Américains de parler mal l'anglais? Vous savez pourquoi? Parce qu'ils sont le groupe de locuteurs anglophones dominants alors qu'en français, c'est la France qui domine. Voilà toute l'histoire.

Alors lâchez-nous avec vos [biiiP] de leçons, merci beaucoup, vous pouvez vous les [biiiP] où je pense.

Ce sont les gens remplis de haine qui provoquent les guerres.......vivez en paix.

Je ne suis pas rempli de haine, je suis simplement exaspéré à force, parce que ce mépris affiché à notre égard, j'en vois constamment des exemples. Même les Québécois en sont venus à se mépriser eux-mêmes à force, et y en a plus que marre de ce mépris, de ce manque de respect trop fréquent.

Alors je me permets de remettre ceux qui se livrent à ce genre d'exercice à notre égard à leur place, c'est tout. J'ai pas envie d'être comme trop de mes compatriotes, un tapis sur lequel tout le monde peut venir s'essuyer. Je ne veux pas que ces gens marchent avec leurs pieds sales dans ma tète. Prière d'essuyer vos pieds avant d'entrer, c'est le minimum de respect que nous sommes en droit d'attendre de gens venus d'ailleurs.

  • Habitués
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Nous parlons comme nous parlons, et si ça ne vous plaît pas, la porte est par là...

Pourquoi donc devrions-nous supporter vos petits jugements à la [biiiP]? Parce que vou croyez [biiiP] qu'il y a un bon ou un mauvais accent, et que ce n'est pas seulement une question relative?

Est-ce que quelqu'un irait reprocher aux Américains de parler mal l'anglais? Vous savez pourquoi? Parce qu'ils sont le groupe de locuteurs anglophones dominants alors qu'en français, c'est la France qui domine. Voilà toute l'histoire.

Alors lâchez-nous avec vos [biiiP] de leçons, merci beaucoup, vous pouvez vous les [biiiP] où je pense.

Ce sont les gens remplis de haine qui provoquent les guerres.......vivez en paix.

Je ne suis pas rempli de haine, je suis simplement exaspéré à force, parce que ce mépris affiché à notre égard, j'en vois constamment des exemples. Même les Québécois en sont venus à se mépriser eux-mêmes à force, et y en a plus que marre de ce mépris, de ce manque de respect trop fréquent.

Alors je me permets de remettre ceux qui se livrent à ce genre d'exercice à notre égard à leur place, c'est tout. J'ai pas envie d'être comme trop de mes compatriotes, un tapis sur lequel tout le monde peut venir s'essuyer. Je ne veux pas que ces gens marchent avec leurs pieds sales dans ma tète. Prière d'essuyer vos pieds avant d'entrer, c'est le minimum de respect que nous sommes en droit d'attendre de gens venus d'ailleurs.

Sur ce sujet, je vous suis entièrement vu que j'en attendrais pas moins dans mon pays d'origine....

  • Habitués
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Si tu analyses le sens de ma phrase c'est se que je dis, mais Dentan de toi à moi est ce vraiment important un accent ?

Pas du tout tant que l'on dit pas que l'un est meilleur que l'autre!

pour moi c'est pas vraiment les commentaires sur l'accent qui dérange. c'est parfois drôle certains accents. ce qui dérange c'est ceux qui disent qu'on 'parle mal', on est limite des 'bucherons incultes' parce qu'on ne prononce pas les mots comme eux.

C'est un jugement dépréciatif que l'on entend très et trop souvent.

Je comprends fort bien que Ungeduld ait sorti de ses gonds.

  • Habitués
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Si tu analyses le sens de ma phrase c'est se que je dis, mais Dentan de toi à moi est ce vraiment important un accent ?

Pas du tout tant que l'on dit pas que l'un est meilleur que l'autre!

pour moi c'est pas vraiment les commentaires sur l'accent qui dérange. c'est parfois drôle certains accents. ce qui dérange c'est ceux qui disent qu'on 'parle mal', on est limite des 'bucherons incultes' parce qu'on ne prononce pas les mots comme eux.

C'est un jugement dépréciatif que l'on entend très et trop souvent.

Je comprends fort bien que Ungeduld ait sorti de ses gonds.

Tu as tout compris kobico, comme toujours. Ce qui m'exaspère encore plus, c'est qu'ils viennent nous asséner leur petit mépris - pardon, ils appellent des « critiques » - jusqu'ici, poussant un cran plus loin le bouchon de l'odieux.

Passe encore qu'un Thierry Ardisson trouve notre accent ridicule et ne manque jamais une occasion de le faire grossièrement remarquer à ses invités québécois, mais que des Français ayant immigré au Québec se permettent de se livrer ici aussi aux mêmes conneires alors qu'ils vivent parmi nous et que ce sont eux qui ont l'accent, c'est à donner envie de mordre.

J'ai déjà eu un client français au téléphone qui répétait tout ce que je disais en imitant mon accent, qui semblait bien le faire rigoler. J'aurais bien aimé lui raccrocher au nez.

Je n'arrive vraiment pas à comprendre comment ils peuvent parfois être à ce point odieux, sans la moindre gêne. Certains Français ont vraiment la grosse tête.

  • Habitués
Posté(e)

Autre chose: inutile d'inventer des trucs. Les Anglais qui reprochent constamment aux Américains de mal parler l'anglais, ça sort de votre imaginaire, comme le Québécois rude qui insulte les nouveaux arrivants. Ce n'est tellement pas le cas que les Anglais parlent souvent comme les Américains - ils vont dire « highway » au lieu de « motorway » par exemple.

Non ça c'est faux. J'ai habité en Grande Bretagne et je peux t'assurer que quand tu utilises des "américanismes" dans la conversation, tu te fais systématiquement reprendre.

  • Habitués
Posté(e)

Autre chose: inutile d'inventer des trucs. Les Anglais qui reprochent constamment aux Américains de mal parler l'anglais, ça sort de votre imaginaire, comme le Québécois rude qui insulte les nouveaux arrivants. Ce n'est tellement pas le cas que les Anglais parlent souvent comme les Américains - ils vont dire « highway » au lieu de « motorway » par exemple.

Non ça c'est faux. J'ai habité en Grande Bretagne et je peux t'assurer que quand tu utilises des "américanismes" dans la conversation, tu te fais systématiquement reprendre.

Parce que ce n'est pas ta langue maternelle, ce n'est pas pareil. Ils ne vont pas dire à un Américain comment parler.

  • Habitués
Posté(e)

Autre chose: inutile d'inventer des trucs. Les Anglais qui reprochent constamment aux Américains de mal parler l'anglais, ça sort de votre imaginaire, comme le Québécois rude qui insulte les nouveaux arrivants. Ce n'est tellement pas le cas que les Anglais parlent souvent comme les Américains - ils vont dire « highway » au lieu de « motorway » par exemple.

Non ça c'est faux. J'ai habité en Grande Bretagne et je peux t'assurer que quand tu utilises des "américanismes" dans la conversation, tu te fais systématiquement reprendre.

Parce que ce n'est pas ta langue maternelle, ce n'est pas pareil. Ils ne vont pas dire à un Américain comment parler.

Si si, je t'assure que les anglais / britanniques chambrent allègrement sur tout (ton accent, ta nationalité, les clichés culturels, etc). C'est même un sport national la-bas le chambrage sur les stéréotypes.

En UK, tu n'es pas un Canadien mais un canuck, tu n'es pas Français mais un froggy, tu n'es pas irlandais mais un mick, tu n'es pas allemand mais un kraut, tu n'es pas neo zelandais mais un kiwi, tu n'es pas italien mais un greasy wop, tu n'es pas americain mais un yank, etc.

Et comme ils sont fiers de leur langue, ils n’hésitent pas a reprendre un Canadien ou un Américain sur le vocabulaire ou la syntaxe, ça je peux te l'assurer pour en avoir été témoin assez longtemps.

  • Habitués
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Autre chose: inutile d'inventer des trucs. Les Anglais qui reprochent constamment aux Américains de mal parler l'anglais, ça sort de votre imaginaire, comme le Québécois rude qui insulte les nouveaux arrivants. Ce n'est tellement pas le cas que les Anglais parlent souvent comme les Américains - ils vont dire « highway » au lieu de « motorway » par exemple.

Non ça c'est faux. J'ai habité en Grande Bretagne et je peux t'assurer que quand tu utilises des "américanismes" dans la conversation, tu te fais systématiquement reprendre.

Parce que ce n'est pas ta langue maternelle, ce n'est pas pareil. Ils ne vont pas dire à un Américain comment parler.

Si si, je t'assure que les anglais / britanniques chambrent allègrement sur tout (ton accent, ta nationalité, les clichés culturels, etc). C'est même un sport national la-bas le chambrage sur les stéréotypes.

En UK, tu n'es pas un Canadien mais un canuck, tu n'es pas Français mais un froggy, tu n'es pas irlandais mais un mick, tu n'es pas allemand mais un kraut, tu n'es pas neo zelandais mais un kiwi, tu n'es pas italien mais un greasy wop, tu n'es pas americain mais un yank, etc.

Et comme ils sont fiers de leur langue, ils n’hésitent pas a reprendre un Canadien ou un Américain sur le vocabulaire ou la syntaxe, ça je peux te l'assurer pour en avoir été témoin assez longtemps.

C'est pas la même chose! Ça existe partout ce que tu décris, et dans le cas des Anglais, Monthy Python s'est fait une spécialité de se moquer des différences entre les Anglais et les Américains. Sauf que les Anglais n'en font pas un complexe de supériorité et ne regardent pas de haut les Américains pour ça, c'est toute la différence.

  • Habitués
Posté(e)

Autre chose: inutile d'inventer des trucs. Les Anglais qui reprochent constamment aux Américains de mal parler l'anglais, ça sort de votre imaginaire, comme le Québécois rude qui insulte les nouveaux arrivants. Ce n'est tellement pas le cas que les Anglais parlent souvent comme les Américains - ils vont dire « highway » au lieu de « motorway » par exemple.

Non ça c'est faux. J'ai habité en Grande Bretagne et je peux t'assurer que quand tu utilises des "américanismes" dans la conversation, tu te fais systématiquement reprendre.

Parce que ce n'est pas ta langue maternelle, ce n'est pas pareil. Ils ne vont pas dire à un Américain comment parler.

Si si, je t'assure que les anglais / britanniques chambrent allègrement sur tout (ton accent, ta nationalité, les clichés culturels, etc). C'est même un sport national la-bas le chambrage sur les stéréotypes.

En UK, tu n'es pas un Canadien mais un canuck, tu n'es pas Français mais un froggy, tu n'es pas irlandais mais un mick, tu n'es pas allemand mais un kraut, tu n'es pas neo zelandais mais un kiwi, tu n'es pas italien mais un greasy wop, tu n'es pas americain mais un yank, etc.

Et comme ils sont fiers de leur langue, ils n’hésitent pas a reprendre un Canadien ou un Américain sur le vocabulaire ou la syntaxe, ça je peux te l'assurer pour en avoir été témoin assez longtemps.

C'est pas la même chose! Ça existe partout ce que tu décris, et dans le cas des Anglais, Monthy Python s'est fait une spécialité de se moquer des différences entre les Anglais et les Américains. Sauf que les Anglais n'en font pas un complexe de supériorité et ne regardent pas de haut les Américains pour ça, c'est toute la différence.

Mais qu'est-ce qui te permet de dire ça ? Tu es un expert dans les piques et les clichés culturels des britanniques ? J'y ai habité un bon bout de temps, je peux te dire que ce que tu dis es faux.

  • Habitués
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Sauf que les Anglais n'en font pas un complexe de supériorité et ne regardent pas de haut les Américains pour ça, c'est toute la différence.

En es-tu si certain?

  • Habitués
Posté(e)

Et tu vas nous soutenir aussi que les Américains ne font pas un complexe de supériorité en regardant de haut toutes les autres nations ?

Mais tu es un troll de première classe toi !

  • Habitués
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Autre chose: inutile d'inventer des trucs. Les Anglais qui reprochent constamment aux Américains de mal parler l'anglais, ça sort de votre imaginaire, comme le Québécois rude qui insulte les nouveaux arrivants. Ce n'est tellement pas le cas que les Anglais parlent souvent comme les Américains - ils vont dire « highway » au lieu de « motorway » par exemple.

Non ça c'est faux. J'ai habité en Grande Bretagne et je peux t'assurer que quand tu utilises des "américanismes" dans la conversation, tu te fais systématiquement reprendre.

Parce que ce n'est pas ta langue maternelle, ce n'est pas pareil. Ils ne vont pas dire à un Américain comment parler.

Si si, je t'assure que les anglais / britanniques chambrent allègrement sur tout (ton accent, ta nationalité, les clichés culturels, etc). C'est même un sport national la-bas le chambrage sur les stéréotypes.

En UK, tu n'es pas un Canadien mais un canuck, tu n'es pas Français mais un froggy, tu n'es pas irlandais mais un mick, tu n'es pas allemand mais un kraut, tu n'es pas neo zelandais mais un kiwi, tu n'es pas italien mais un greasy wop, tu n'es pas americain mais un yank, etc.

Et comme ils sont fiers de leur langue, ils n’hésitent pas a reprendre un Canadien ou un Américain sur le vocabulaire ou la syntaxe, ça je peux te l'assurer pour en avoir été témoin assez longtemps.

C'est pas la même chose! Ça existe partout ce que tu décris, et dans le cas des Anglais, Monthy Python s'est fait une spécialité de se moquer des différences entre les Anglais et les Américains. Sauf que les Anglais n'en font pas un complexe de supériorité et ne regardent pas de haut les Américains pour ça, c'est toute la différence.

Je confirme, vous vous sentez persécuté par les Francais qui se moquent des Québécois et qui se croient supérieurs ... De plus, c'est de la mauvaise foi flagrante !

Si les Anglais se moquent, c'est bien parce que les Américains parlent mal (pour les Anglais) donc les Anglais parlent mieux que les Américains et indirectement sont donc "superieurs" (au niveau du langage). CQFD. Mais c'est surtout n'importe quoi ...

Que dire des Montréalais qui se moquent des personnes avec un accent et qui viennent d'autres régions du Quebec, et ce n'est pas un cas isolé. Ils se sentent supérieurs également ?

  • Habitués
Posté(e)

Et tu vas nous soutenir aussi que les Américains ne font pas un complexe de supériorité en regardant de haut toutes les autres nations ?

Mais tu es un troll de première classe toi !

On parlait des Anglais, pas des Américains!

Les Américains sont eux aussi affreusement chauvins mais c'est plus par ignorance qu'autre chose.

J'ai senti 10 fois plus de respect de la part d'Américains vivant au Québec que de la part de Français. Triste, mais vrai. Les Américains ne méprisent pas les autres, ils se croient les meilleurs et pensent que tous les autres veulent leur ressembler, c'est différent. C'est un chauvinisme plus narcissique et enfantin que réellement mesquin et méprisant.

  • Habitués
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Autre chose: inutile d'inventer des trucs. Les Anglais qui reprochent constamment aux Américains de mal parler l'anglais, ça sort de votre imaginaire, comme le Québécois rude qui insulte les nouveaux arrivants. Ce n'est tellement pas le cas que les Anglais parlent souvent comme les Américains - ils vont dire « highway » au lieu de « motorway » par exemple.

Non ça c'est faux. J'ai habité en Grande Bretagne et je peux t'assurer que quand tu utilises des "américanismes" dans la conversation, tu te fais systématiquement reprendre.

Parce que ce n'est pas ta langue maternelle, ce n'est pas pareil. Ils ne vont pas dire à un Américain comment parler.

Si si, je t'assure que les anglais / britanniques chambrent allègrement sur tout (ton accent, ta nationalité, les clichés culturels, etc). C'est même un sport national la-bas le chambrage sur les stéréotypes.

En UK, tu n'es pas un Canadien mais un canuck, tu n'es pas Français mais un froggy, tu n'es pas irlandais mais un mick, tu n'es pas allemand mais un kraut, tu n'es pas neo zelandais mais un kiwi, tu n'es pas italien mais un greasy wop, tu n'es pas americain mais un yank, etc.

Et comme ils sont fiers de leur langue, ils n’hésitent pas a reprendre un Canadien ou un Américain sur le vocabulaire ou la syntaxe, ça je peux te l'assurer pour en avoir été témoin assez longtemps.

C'est pas la même chose! Ça existe partout ce que tu décris, et dans le cas des Anglais, Monthy Python s'est fait une spécialité de se moquer des différences entre les Anglais et les Américains. Sauf que les Anglais n'en font pas un complexe de supériorité et ne regardent pas de haut les Américains pour ça, c'est toute la différence.

Je confirme, vous vous sentez persécuté par les Francais qui se moquent des Québécois et qui se croient supérieurs ... De plus, c'est de la mauvaise foi flagrante !

Si les Anglais se moquent, c'est bien parce que les Américains parlent mal (pour les Anglais) donc les Anglais parlent mieux que les Américains et indirectement sont donc "superieurs" (au niveau du langage). CQFD. Mais c'est surtout n'importe quoi ...

Que dire des Montréalais qui se moquent des personnes avec un accent et qui viennent d'autres régions du Quebec, et ce n'est pas un cas isolé. Ils se sentent supérieurs également ?

Ne parlez donc pas de ce que vous ne connaissez pas. Ma mère vient de Gaspésie, une bonne partie de ma famille du bas du fleuve, et on se moque allègrement entre nous de nos diffrérences d'accents. Sauf qu'il n'y a jamais là-dedans de méchanceté et de supériorité affichée - personne ne vas dire à un Gaspésien qu'il parle mal.

  • Habitués
Posté(e)

Et tu vas nous soutenir aussi que les Américains ne font pas un complexe de supériorité en regardant de haut toutes les autres nations ?

Mais tu es un troll de première classe toi !

On parlait des Anglais, pas des Américains!

Les Américains sont eux aussi affreusement chauvins mais c'est plus par ignorance qu'autre chose.

J'ai senti 10 fois plus de respect de la part d'Américains vivant au Québec que de la part de Français. Triste, mais vrai. Les Américains ne méprisent pas les autres, ils se croient les meilleurs et pensent que tous les autres veulent leur ressembler, c'est différent. C'est un chauvinisme plus narcissique et enfantin que réellement mesquin et méprisant.

Je pense que tu as vraiment une haine des Français et tu généralises tout. Les Français sont comme les Américains ou les Britanniques, fiers de leur pays et de leur histoire.

Et ton sentiment que les Français te prennent toujours de haut, c'est de la susceptibilité mal placée.

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Posté(e)

J'ai senti 10 fois plus de respect de la part d'Américains vivant au Québec que de la part de Français.

Et alors? Ton ressenti personnel n'est nullement une vérité absolue....

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