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Oui, parfois les femmes disent non et pensent oui en réalité (euu ..j'ai dis parfois, ce n'est pas une règle) !

Il arrive qu’une femme soit intéressée par un homme mais qu’elle ne montre absolument aucun signe d’intérêt pour autant.

Il arrive aussi qu’une femme soit intéressée par un homme mais qu’elle lui mette volontairement des obstacles pour ne pas avoir l’air trop facile, ou qu’elle feigne de ne pas être intéressée par jeu, pour forcer son partenaire à la séduire.

.

Posté(e)

Je suis d'accord sur le fait que bcoup de femmes québécoises n'ont plus rien de féminin. Comme l'a bien dit notre ami quebecsénégal, ce sont plutôt des hommes ratés. Elles ont bien pris leur revanche sur les hommes, et je dirais même qu'elles ont qque chose de "macho" mais au féminin. Oh zut, j'ai oublié d'évoluer :biggrin2:

  • Habitués
Posté(e)

Il arrive qu’une femme soit intéressée par un homme mais qu’elle ne montre absolument aucun signe d’intérêt pour autant.

Il arrive aussi qu’une femme soit intéressée par un homme mais qu’elle lui mette volontairement des obstacles pour ne pas avoir l’air trop facile, ou qu’elle feigne de ne pas être intéressée par jeu, pour forcer son partenaire à la séduire.

.

Tout à fait. L'inverse est aussi vrai d'ailleurs.

Par contre, pour moi ça n'est pas tout à fait la même chose. Qu'il y ait un jeu de séduction, ok. Par contre quand une femme (ou un homme en fait) dit "non", bah ça veut dire fous moi la paix (au moins dans l'immédiat).

Je sais que ça n'est pas ce que vous vouliez forcément dire, mais je ne compte plus le nombre de mecs qui sont venus m'aborder dans la rue ou ailleurs, et quand je dis "non, désolée, je suis prise" (ce qui d'ailleurs vrai, mais peu importe) bah ils commencent à me tenir la jambe pendant une heure en m'expliquant que c'est pas grave, blablabla, et qui finissent pas devenir extrêmement agressifs quand j'insiste que non, c'est toujours non. Et dans ces cas là, j'ai peur. Je ne sais que ce n'est pas le cas de tout le monde, loin de là, mais les hommes gentils finissent par payer pour les gros lourds.

Donc ça me fait moyen rigoler les blagues sur les femmes qui disent non. Parce que c'est le genre de raisonnement glissant qui peut mener à toutes sortes de comportement pas chouettes du tout (là encore, je ne dis pas que c'est ça que vous pensiez).

Je pense que ça arrive à l'immense majorité des femmes. D'ou le fait que ça les fait moyen rigoler, et qu'elles apprécient dans l'ensemble la retenue québécoise sur la question.

Posté(e)

Je suis d'accord sur le fait que bcoup de femmes québécoises n'ont plus rien de féminin. Comme l'a bien dit notre ami quebecsénégal, ce sont plutôt des hommes ratés. Elles ont bien pris leur revanche sur les hommes, et je dirais même qu'elles ont qque chose de "macho" mais au féminin. Oh zut, j'ai oublié d'évoluer :biggrin2:

Oui par contre les femmes en Burqa/Niqab sont trés féminines et trés sexy :thumbsup:

Posté(e)

Miss Cerise un truc qui me hérisse le poil (je suis une femme) : dire "non je suis prise" sera interprété par un homme comme "je suis prise mais si ce n'était pas le cas pourquoi pas", car on donne l'argument du couple pour refuser des avances.

Par contre dire "ça ne m'intéresse pas" laissera un message beaucoup plus clair et sans sous-entendus ...

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Il arrive qu’une femme soit intéressée par un homme mais qu’elle ne montre absolument aucun signe d’intérêt pour autant.

Il arrive aussi qu’une femme soit intéressée par un homme mais qu’elle lui mette volontairement des obstacles pour ne pas avoir l’air trop facile, ou qu’elle feigne de ne pas être intéressée par jeu, pour forcer son partenaire à la séduire..

Tout à fait. L'inverse est aussi vrai d'ailleurs.

Par contre, pour moi ça n'est pas tout à fait la même chose. Qu'il y ait un jeu de séduction, ok. Par contre quand une femme (ou un homme en fait) dit "non", bah ça veut dire fous moi la paix (au moins dans l'immédiat).

Je sais que ça n'est pas ce que vous vouliez forcément dire, mais je ne compte plus le nombre de mecs qui sont venus m'aborder dans la rue ou ailleurs, et quand je dis "non, désolée, je suis prise" (ce qui d'ailleurs vrai, mais peu importe) bah ils commencent à me tenir la jambe pendant une heure en m'expliquant que c'est pas grave, blablabla, et qui finissent pas devenir extrêmement agressifs quand j'insiste que non, c'est toujours non. Et dans ces cas là, j'ai peur. Je ne sais que ce n'est pas le cas de tout le monde, loin de là, mais les hommes gentils finissent par payer pour les gros lourds.

Donc ça me fait moyen rigoler les blagues sur les femmes qui disent non. Parce que c'est le genre de raisonnement glissant qui peut mener à toutes sortes de comportement pas chouettes du tout (là encore, je ne dis pas que c'est ça que vous pensiez).

Je pense que ça arrive à l'immense majorité des femmes. D'ou le fait que ça les fait moyen rigoler, et qu'elles apprécient dans l'ensemble la retenue québécoise sur la question.

Ah mais c'est complètement ça sauf que moi je n'avais pas peur et que je finissais par leur gueuler dessus en leur demandant de se casser. (Normal, je suis une true warrior :lol:

Posté(e) (modifié)

Je suis d'accord sur le fait que bcoup de femmes québécoises n'ont plus rien de féminin. Comme l'a bien dit notre ami quebecsénégal, ce sont plutôt des hommes ratés. Elles ont bien pris leur revanche sur les hommes, et je dirais même qu'elles ont qque chose de "macho" mais au féminin. Oh zut, j'ai oublié d'évoluer :biggrin2:

Oui par contre les femmes en Burqa/Niqab sont trés féminines et trés sexy :thumbsup:

Tu es un gros hypocrite Macdo. Depuis que tu es sur ce Forum, tu ne fais que dénigrer le Québec et insulter les Québécois. Et là tu fais quoi, tu prends la défense des québécoises conjuguées au masculin. Alors tu caches ta haine deux secondes parce que c'est moi qui l'ai écrit. lol. :smile:

Modifié par Saam
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Posté(e) (modifié)

Miss Cerise un truc qui me hérisse le poil (je suis une femme) : dire "non je suis prise" sera interprété par un homme comme "je suis prise mais si ce n'était pas le cas pourquoi pas", car on donne l'argument du couple pour refuser des avances.

Par contre dire "ça ne m'intéresse pas" laissera un message beaucoup plus clair et sans sous-entendus ...

Absolument pas non. La personne faisant un effort pour comprendre le bon français intelligible comprendra ce que la phrase veut réellement dire c'est à dire :

Je suis prise = je ne suis pas disponible

C'est un peu facile sinon, moi aussi je peux trouver un sous-entendu à ton "ça ne m'intéresse pas" et on n'en finit plus.

Modifié par caroline77
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Posté(e) (modifié)

Miss Cerise un truc qui me hérisse le poil (je suis une femme) : dire "non je suis prise" sera interprété par un homme comme "je suis prise mais si ce n'était pas le cas pourquoi pas", car on donne l'argument du couple pour refuser des avances.

Par contre dire "ça ne m'intéresse pas" laissera un message beaucoup plus clair et sans sous-entendus ...

Absolument pas non. La personne faisant un effort pour comprendre le bon français intelligible comprendra ce que la phrase veut réellement dire c'est à dire :

Je suis prise = je ne suis pas disponible

C'est un peu facile sinon, moi aussi je peux trouver un sous-entendu à ton "ça ne m'intéresse pas" et on n'en finit plus.

C'est vrai. En même temps je dis quoi? "Désolé t'es moche?". La personne pourrait être le sosie de Brad Pitt que ça m'intéresserait pas. Je ne cherche pas à être agressive inutilement, surtout quand la personne est courtoise et peut-etre bien intentionnée. La plupart des gens laissent tomber. Quand à ceux qui insistent, je crois qu'ils insisteraient quoi que je leur dise.

Et les gens n'ont pas à argumenter sur ma conception de la fidélité dans le couple. Je suis prise = ça ne m'intéresse pas. Point. Quand bien même ils pensent que si j'avais été seule, ça aurait pu marcher, tant qu'ils me laissent en paix, si ça peut leur faire plaisir, pourquoi pas.

Modifié par Miss Cerise
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Posté(e)

Ah mais c'est complètement ça sauf que moi je n'avais pas peur et que je finissais par leur gueuler dessus en leur demandant de se casser. (Normal, je suis une true warrior :laugh:

Honnêtement, des fois j'aimerais bien savoir gueuler plus. La plupart du temps je suis polie, les gens sont polis, et tout finit bien. Mais pour m'être retrouvé une fois dans une situation qui aurait pu très mal finir, j'avoue que quand ça dégénère, mon premier reflexe, c'est la peur.

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Posté(e)

De toute façon, rien que la drague de rue, ça montre le niveau et perso, ça me rebute par principe.

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De toute façon, rien que la drague de rue, ça montre le niveau et perso, ça me rebute par principe.

J'avoue, je me demande toujours pourquoi les gens essayent autant. Il y a vraiment des filles qui disent oui? Je ne connais PERSONNE qui m'aie jamais dit "A ouais j'ai rencontré mon mec dans la rue, il est venu me demander mon 06, c'était trop romantique"

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Non mais tu m'étonnes :lol:

Posté(e)

Je suis d'accord sur le fait que bcoup de femmes québécoises n'ont plus rien de féminin. Comme l'a bien dit notre ami quebecsénégal, ce sont plutôt des hommes ratés. Elles ont bien pris leur revanche sur les hommes, et je dirais même qu'elles ont qque chose de "macho" mais au féminin. Oh zut, j'ai oublié d'évoluer :biggrin2:

Oui par contre les femmes en Burqa/Niqab sont trés féminines et trés sexy :thumbsup:

Tu es un gros hypocrite Macdo. Depuis que tu es sur ce Forum, tu ne fais que dénigrer le Québec et insulter les Québécois. Et là tu fais quoi, tu prends la défense des québécoises conjuguées au masculin. Alors tu caches ta haine deux secondes parce que c'est moi qui l'ai écrit. lol. :smile:

Moi je critique juste les séparatistes québécois sur ce forum. Par contre oui tout n'est pas mauvais au Québec , et je défend ce qui est bien au Québec ( comme le montre mon dernier message) et qui représente d'ailleurs ce qu'ils ont en commun avec le reste du Canada.Moi j'aime bien vivre dans une société égalitaire donc ca compte pas comme un défaut et c'est parmi les choses positives que le Québec a de commun avec le reste du Canada.

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Posté(e) (modifié)

Comment aborder une jolie femme ?

Pourquoi aborder une femme laide ?

Il y a un seul cas où il est convenable d'aborder une femme laide. C'est pour lui demander si elle ne connaît pas l'adresse d'une jolie femme. C'est tout ce qu'il y a à dire sur ce sujet.

Pour aborder une jolie femme, il faut à tout prix éviter les lieux communs de la drague, qui vont de : « vous habitez chez vos parents? » à : « Vous venez souvent ici ? » en passant par : « T'en as déjà vu des comme ça ? » La jolie femme, très courtisée, est bien évidemment sur-saturée de ces invites qui frisent la vulgarité. Naguère, quand j'étais encore plus jeune et encore plus beau qu'aujourd'hui, j'abusais de ces formules toutes faites : je n'y ai gagné que déboires et coups de pied dans des endroits que la morale réprouve.

Je pense notamment au jour où j'ai dragué une louloute à l'hôpital Cochin. Elle était dans un poumon d'acier. « Vous venez souvent ici ? » risquai-je. Tout cela est d'une platitude navrante.


Visez plus haut, plus noble, plus chic. Wolfgang Amadeus Mozart, qui fut un grand séducteur, au point que même à Francfort on l'appelait « la Saucisse de Salzbourg », était en outre un être exquis et raffiné, lui aussi. (Je dis lui aussi, parce que moi-même, si je ne me retenais pas...) Pour aborder une femme, comme pour aborder la musique, il recherchait la pureté, l'élégance et nul aussi bien que lui ne savait atteindre la grandeur à travers la simplicité et la grâce. La première fois qu'il aborda Elizabeth Maria-Josepha von Grossen-Furstenberg, qui allait devenir sa femme sous le nom de Nénette Mozart, il lui dit simplement : « Madame, la flûte enchantée c'est moi ! » Eh hop, les voilà partis vers leur destin, les yeux dans les yeux et la zigounette dans le pilou-pilou.

Pour l'anecdote (car cela n'a rien à voir avec le sujet grandiose qui nous préoccupe aujourd'hui), savez-vous pourquoi ses parents avaient eu l'idée incongrue de le prénommer Wolfgang Amadeus? Quand il était petit, Mozart avait un prénom normal, comme tout le monde. Il s'appelait Jean-Edern Mozart. C'était un enfant extrêmement turbulent, sale et désordonné. Il aimait particulièrement patauger dans la gadoue en sifflant la Marche turque. Après quoi il rentrait se vautrer sur les luxueux fauteuils des galeries von Barbès de Salzbourg de la maison familiale. Chaque fois, sa mère, excédée, lui criait : « Fous le camp ou mets des housses Mozart. » Cette sainte femme avait un fort accent autrichien, comme cela arrive encore assez souvent, surtout en Autriche, « Fous le camp ou mets des housses » devint « Wolfgang Amadeus ».

Jean Sébastien Bach fut également un grand séducteur au point que, jusqu'à Salzbourg, on l'appelait « la Saucisse de Francfort ». Bien qu'il fût aussi peu doué pour les choses de l'amour qu'une nageuse est-allemande pour le Lac des cygnes, Jean Sébastien Bach savait trouver le mot juste pour aborder les dames. Un jour, alors qu'il écrivait une toccata sur ses genoux dans le parc floral de Achtung-die-Gonessen (en français : Garges-les-Gonesses), une magnifique blonde parfumée s'assit sur le banc, à côté de lui, et se mit à chantonner d'une voix douce le « Kleine Becasse ist meine cousine » de Chantal Goya. Cette voix qui montait vers le ciel comme un léger cristal bouleversa Jean Sébastien Bach. Il se tourna vers elle et dit : « Je ne sais pas pourquoi cette mélodie me fait penser à Chopin. » La jeune fille tomba aussitôt dans ses bras, puis rentra chez elle en criant : « Maman, ça y est, j'ai eu mon Bach du premier coup. »

De nos jours, une façon très originale d'aborder une femme dans un lieu public consiste à s'esbaudir frénétiquement à la vue de son bébé ou de son chihuahua : « Oh ! Le beau toutou ! Oh ! On est un beau toutou ! Oh Limignoumignou ! Vous aboyez chez vos parents ? » Bientôt, la dame, bouleversée par tant d'humour raffiné, est prête à fondre.

Il ne vous reste plus qu'à lui dire : « Madame, venez donc chez moi, je vous montrerai mon teckel. Il n'a pas de pattes, mais si tu voyais ses roues arrière ! »

Plus subtile encore, la technique d'abordage dite de Jean Gabin, pour la simple raison qu'il en fut l'inventeur. Jean Gabin, qui fut un chaud lapin, avant de devenir un lapin froid (hélas, quel malheur ! ), poussait la difficulté dans la drague jusqu'à n'aborder que des filles accompagnées de leurs parents. Il entrait dans un salon de thé de sa démarche de moissonneuse-batteuse, se plantait les mains dans les poches devant une table où papa-maman-fifille sirotaient le thé au citron. Il allumait une Gauloise en dodelinant du chef. Regardait la mère. Puis le père. Puis disait à la fille : « T'as de beaux vieux, tu sais. »

J'espère que vous saurez tous tirer profit de ce petit cours d'une grande rigueur scientifique. Sinon, hélas, il ne vous restera plus qu'à aller draguer sur les bancs de l'Association des femmes battues. (Evidemment, elles ne sont pas très belles. Sinon, elles ne seraient pas battues. Un gentleman ne frappe pas une fleur, merde quoi !) Alors là, pour draguer, une seule méthode, dite « méthode Louis XIV » car le Roi Soleil l'utilisait fréquemment quand il chassait le boudin dans la galerie des glaces. Il regardait les courtisanes au fond des yeux (les
femmes et la France se draguent pareil), puis il triait les belles des moches, et disait aux courtisans : « Mes amis, servez-vous : les mignonnes c'est pour vous; les tas, c'est
moi! »

Extrait de Pierre Desproges, Manuel du savoir vivre à l'usage des rustres et des malpolis.

Modifié par kjaerlighet
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Comment aborder une jolie femme ?

Pourquoi aborder une femme laide ?

Il y a un seul cas où il est convenable d'aborder une femme laide. C'est pour lui demander si elle ne connaît pas l'adresse d'une jolie femme. C'est tout ce qu'il y a à dire sur ce sujet.

Pour aborder une jolie femme, il faut à tout prix éviter les lieux communs de la drague, qui vont de : « vous habitez chez vos parents? » à : « Vous venez souvent ici ? » en passant par : « T'en as déjà vu des comme ça ? » La jolie femme, très courtisée, est bien évidemment sur-saturée de ces invites qui frisent la vulgarité. Naguère, quand j'étais encore plus jeune et encore plus beau qu'aujourd'hui, j'abusais de ces formules toutes faites : je n'y ai gagné que déboires et coups de pied dans des endroits que la morale réprouve.

Je pense notamment au jour où j'ai dragué une louloute à l'hôpital Cochin. Elle était dans un poumon d'acier. « Vous venez souvent ici ? » risquai-je. Tout cela est d'une platitude navrante.

Visez plus haut, plus noble, plus chic. Wolfgang Amadeus Mozart, qui fut un grand séducteur, au point que même à Francfort on l'appelait « la Saucisse de Salzbourg », était en outre un être exquis et raffiné, lui aussi. (Je dis lui aussi, parce que moi-même, si je ne me retenais pas...) Pour aborder une femme, comme pour aborder la musique, il recherchait la pureté, l'élégance et nul aussi bien que lui ne savait atteindre la grandeur à travers la simplicité et la grâce. La première fois qu'il aborda Elizabeth Maria-Josepha von Grossen-Furstenberg, qui allait devenir sa femme sous le nom de Nénette Mozart, il lui dit simplement : « Madame, la flûte enchantée c'est moi ! » Eh hop, les voilà partis vers leur destin, les yeux dans les yeux et la zigounette dans le pilou-pilou.

Pour l'anecdote (car cela n'a rien à voir avec le sujet grandiose qui nous préoccupe aujourd'hui), savez-vous pourquoi ses parents avaient eu l'idée incongrue de le prénommer Wolfgang Amadeus? Quand il était petit, Mozart avait un prénom normal, comme tout le monde. Il s'appelait Jean-Edern Mozart. C'était un enfant extrêmement turbulent, sale et désordonné. Il aimait particulièrement patauger dans la gadoue en sifflant la Marche turque. Après quoi il rentrait se vautrer sur les luxueux fauteuils des galeries von Barbès de Salzbourg de la maison familiale. Chaque fois, sa mère, excédée, lui criait : « Fous le camp ou mets des housses Mozart. » Cette sainte femme avait un fort accent autrichien, comme cela arrive encore assez souvent, surtout en Autriche, « Fous le camp ou mets des housses » devint « Wolfgang Amadeus ».

Jean Sébastien Bach fut également un grand séducteur au point que, jusqu'à Salzbourg, on l'appelait « la Saucisse de Francfort ». Bien qu'il fût aussi peu doué pour les choses de l'amour qu'une nageuse est-allemande pour le Lac des cygnes, Jean Sébastien Bach savait trouver le mot juste pour aborder les dames. Un jour, alors qu'il écrivait une toccata sur ses genoux dans le parc floral de Achtung-die-Gonessen (en français : Garges-les-Gonesses), une magnifique blonde parfumée s'assit sur le banc, à côté de lui, et se mit à chantonner d'une voix douce le « Kleine Becasse ist meine cousine » de Chantal Goya. Cette voix qui montait vers le ciel comme un léger cristal bouleversa Jean Sébastien Bach. Il se tourna vers elle et dit : « Je ne sais pas pourquoi cette mélodie me fait penser à Chopin. » La jeune fille tomba aussitôt dans ses bras, puis rentra chez elle en criant : « Maman, ça y est, j'ai eu mon Bach du premier coup. »

De nos jours, une façon très originale d'aborder une femme dans un lieu public consiste à s'esbaudir frénétiquement à la vue de son bébé ou de son chihuahua : « Oh ! Le beau toutou ! Oh ! On est un beau toutou ! Oh Limignoumignou ! Vous aboyez chez vos parents ? » Bientôt, la dame, bouleversée par tant d'humour raffiné, est prête à fondre.

Il ne vous reste plus qu'à lui dire : « Madame, venez donc chez moi, je vous montrerai mon teckel. Il n'a pas de pattes, mais si tu voyais ses roues arrière ! »

Plus subtile encore, la technique d'abordage dite de Jean Gabin, pour la simple raison qu'il en fut l'inventeur. Jean Gabin, qui fut un chaud lapin, avant de devenir un lapin froid (hélas, quel malheur ! ), poussait la difficulté dans la drague jusqu'à n'aborder que des filles accompagnées de leurs parents. Il entrait dans un salon de thé de sa démarche de moissonneuse-batteuse, se plantait les mains dans les poches devant une table où papa-maman-fifille sirotaient le thé au citron. Il allumait une Gauloise en dodelinant du chef. Regardait la mère. Puis le père. Puis disait à la fille : « T'as de beaux vieux, tu sais. »

J'espère que vous saurez tous tirer profit de ce petit cours d'une grande rigueur scientifique. Sinon, hélas, il ne vous restera plus qu'à aller draguer sur les bancs de l'Association des femmes battues. (Evidemment, elles ne sont pas très belles. Sinon, elles ne seraient pas battues. Un gentleman ne frappe pas une fleur, merde quoi !) Alors là, pour draguer, une seule méthode, dite « méthode Louis XIV » car le Roi Soleil l'utilisait fréquemment quand il chassait le boudin dans la galerie des glaces. Il regardait les courtisanes au fond des yeux (les

femmes et la France se draguent pareil), puis il triait les belles des moches, et disait aux courtisans : « Mes amis, servez-vous : les mignonnes c'est pour vous; les tas, c'est

moi! »

Extrait de Pierre Desproges, Manuel du savoir vivre à l'usage des rustres et des malpolis.

Dites-moi tout de même que c'est un humoriste. Les propos ne peuvent pas être totalement sérieux...

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De toute façon là où j'habitais avant c'était sifflement et cie, suivi d'un "pétasse" quand on ne tournait pas la tête (là tu as envie d'être ceinture noire de karaté et d'aller leur demander si leur soeur et elle aussi une pétasse à ne pas relever les avances grotesques des lourdaux dans la rue !).

Ici à Montréal je sors pas mal, entre copines, on a moins de 30 ans, et JAMAIS on n'a été embêté. Je ne dis pas qu'il n'existe pas des lourds et qu'on ne risque jamais d'être embêté (cf. un collègue de travail braqué au pistolet dans une rue du mile-end) mais pour l'instant je touche du bois !

  • Habitués
Posté(e)

Ici à Montréal je sors pas mal, entre copines, on a moins de 30 ans, et JAMAIS on n'a été embêté. Je ne dis pas qu'il n'existe pas des lourds et qu'on ne risque jamais d'être embêté (cf. un collègue de travail braqué au pistolet dans une rue du mile-end) mais pour l'instant je touche du bois !

C'est de la faute aux femmes québécoises qui ne savent plus se faire draguer et «jouer», comme certains ont dit plus haut. :)

La drague dans la rue, comme ça a été énoncé plus haut, n'est-ce pas plutôt du mépris de la femme ou des rapports égalitaires entre hommes et femmes.

Je suis contente Maoria que tu puisses sortir et te sentir en sécurité parce que tu ne te fais pas embêter.

Posté(e)

Ici à Montréal je sors pas mal, entre copines, on a moins de 30 ans, et JAMAIS on n'a été embêté. Je ne dis pas qu'il n'existe pas des lourds et qu'on ne risque jamais d'être embêté (cf. un collègue de travail braqué au pistolet dans une rue du mile-end) mais pour l'instant je touche du bois !

C'est de la faute aux femmes québécoises qui ne savent plus se faire draguer et «jouer», comme certains ont dit plus haut. :smile:

La drague dans la rue, comme ça a été énoncé plus haut, n'est-ce pas plutôt du mépris de la femme ou des rapports égalitaires entre hommes et femmes.

Je suis contente Maoria que tu puisses sortir et te sentir en sécurité parce que tu ne te fais pas embêter.

Il ne m'est jamais venu à l'idée d'insulter des hommes dans la rue, alors les rapports égalitaires :whistlingb:

Oui je me sens plus en sécurité à Montréal que dans mon ancienne ville, mais ce n'est pas parce que je ne me fais pas "embêter", c'est surtout que dans mon ancienne ville on croisait des gens avec une hache qui fracassaient tout dans notre rue avec un "j'vais me les faire" quand on passait à côté, que l'on a retrouvé plein de fois notre voiture défoncée, qu'on a essayé de nous voler nos affaires le jour du déménagement ... On est bien heureux d'être à où on est maintenant !

Posté(e)

Ici à Montréal je sors pas mal, entre copines, on a moins de 30 ans, et JAMAIS on n'a été embêté. Je ne dis pas qu'il n'existe pas des lourds et qu'on ne risque jamais d'être embêté (cf. un collègue de travail braqué au pistolet dans une rue du mile-end) mais pour l'instant je touche du bois !

C'est de la faute aux femmes québécoises qui ne savent plus se faire draguer et «jouer», comme certains ont dit plus haut. :smile:

La drague dans la rue, comme ça a été énoncé plus haut, n'est-ce pas plutôt du mépris de la femme ou des rapports égalitaires entre hommes et femmes.

Je suis contente Maoria que tu puisses sortir et te sentir en sécurité parce que tu ne te fais pas embêter.

Il ne m'est jamais venu à l'idée d'insulter des hommes dans la rue, alors les rapports égalitaires :whistlingb:

Oui je me sens plus en sécurité à Montréal que dans mon ancienne ville, mais ce n'est pas parce que je ne me fais pas "embêter", c'est surtout que dans mon ancienne ville on croisait des gens avec une hache qui fracassaient tout dans notre rue avec un "j'vais me les faire" quand on passait à côté, que l'on a retrouvé plein de fois notre voiture défoncée, qu'on a essayé de nous voler nos affaires le jour du déménagement ... On est bien heureux d'être à où on est maintenant !

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