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Elles arrivent portées par l'espoir, mais font souvent face à des choix douloureux.

  • Laïssa Pamou
 

Plusieurs familles francophones nouvellement arrivées au Manitoba décident de s’établir dans d’autres provinces. Si leurs raisons sont diversifiées, les organismes manitobains qui les accueillent déplorent ces départs et reconnaissent que des efforts doivent être fournis par la communauté et les familles mêmes pour faciliter leur intégration.

Assia Hakem, ses deux garçons et son mari sont arrivés au Manitoba en 2019, en quête d’une vie nouvelle dans l’ouest du Canada. Ayant cumulé des expériences professionnelles en Turquie, son pays de résidence précédent, le couple croyait être paré pour intégrer le marché du travail manitobain.

Assia Hakem a multiplié des demandes auprès des entreprises et a pu décrocher des postes temporaires dans des domaines exigeant peu de qualifications, mais son conjoint, qui est ingénieur, cherche toujours un emploi.

Comme leurs tentatives de reconnaissance des compétences n’ont rien produit, Assia Hakem indique qu'ils ont tous deux envisagé un retour aux études. Ils ont reculé devant la durée requise pour la formation, sans compter les exigences linguistiques et financières, et ont alors exploré l'idée de partir au Québec.

C’est le parcours du combattant du début à la fin, dit la mère de famille en décrivant toutes les difficultés auxquelles les siens ont été confrontés.

 

Bouthaina Makhloufi est arrivée au Manitoba en 2019 avec ses trois enfants et son conjoint. Incapable de trouver un emploi, le couple a envisagé de suivre une formation professionnelle abordable, de préférence en français.

Mais, faute d’options, et en raison de difficultés d’intégration, après un an, la famille a fait le choix d’aller s’établir au Québec.

 

De leur côté, Racha Ouadia, son conjoint et ses deux filles sont arrivés au Manitoba en pleine pandémie, en 2020. Avec des expériences de travail en commerce et en administration du côté de la première et en éducation sportive dans le cas du deuxième, le couple espérait trouver des emplois assez rapidement.

 

suite et source: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1802832/immigration-manitoba-francophonie-travail-depart-retention

 
  • 4 months later...
  • Habitués
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Le 2021-06-22 à 16:08, immigrer.com a dit :

Elles arrivent portées par l'espoir, mais font souvent face à des choix douloureux.

  • Laïssa Pamou
 
2021-06-21 | Mis à jour hier à 17 h 25
Radio-Canada

Plusieurs familles francophones nouvellement arrivées au Manitoba décident de s’établir dans d’autres provinces. Si leurs raisons sont diversifiées, les organismes manitobains qui les accueillent déplorent ces départs et reconnaissent que des efforts doivent être fournis par la communauté et les familles mêmes pour faciliter leur intégration.

Assia Hakem, ses deux garçons et son mari sont arrivés au Manitoba en 2019, en quête d’une vie nouvelle dans l’ouest du Canada. Ayant cumulé des expériences professionnelles en Turquie, son pays de résidence précédent, le couple croyait être paré pour intégrer le marché du travail manitobain.

Assia Hakem a multiplié des demandes auprès des entreprises et a pu décrocher des postes temporaires dans des domaines exigeant peu de qualifications, mais son conjoint, qui est ingénieur, cherche toujours un emploi.

Comme leurs tentatives de reconnaissance des compétences n’ont rien produit, Assia Hakem indique qu'ils ont tous deux envisagé un retour aux études. Ils ont reculé devant la durée requise pour la formation, sans compter les exigences linguistiques et financières, et ont alors exploré l'idée de partir au Québec.

C’est le parcours du combattant du début à la fin, dit la mère de famille en décrivant toutes les difficultés auxquelles les siens ont été confrontés.

 

Bouthaina Makhloufi est arrivée au Manitoba en 2019 avec ses trois enfants et son conjoint. Incapable de trouver un emploi, le couple a envisagé de suivre une formation professionnelle abordable, de préférence en français.

Mais, faute d’options, et en raison de difficultés d’intégration, après un an, la famille a fait le choix d’aller s’établir au Québec.

 

De leur côté, Racha Ouadia, son conjoint et ses deux filles sont arrivés au Manitoba en pleine pandémie, en 2020. Avec des expériences de travail en commerce et en administration du côté de la première et en éducation sportive dans le cas du deuxième, le couple espérait trouver des emplois assez rapidement.

 

Racha Ouadia explique que son conjoint et elle ont cherché partout, mais qu'ils n’ont pas pu avoir des postes viables à long terme pour leur famille. Ils ont eux aussi pensé suivre une nouvelle formation pour répondre aux exigences d’emploi du marché manitobain, mais les contraintes financières et linguistiques rendaient leur ambition peu réaliste.

La difficulté de vivre sa francophonie

Deux de ces familles sont venues au Manitoba dans le cadre d’un programme visant à attirer des immigrants francophones.

Elles affirment que le titre de ce programme leur laissait croire qu'elles pourraient s'épanouir dans leur vie sociale en français. D’ailleurs, elles précisent avoir choisi leur lieu de résidence à Saint-Vital ou dans les environs de Saint-Boniface, car elles tenaient à offrir un environnement de vie francophone à leurs enfants.

Dans leur processus d’immigration, elles font remarquer que l’anglais n’a jamais été mentionné comme une exigence.

On nous a dit qu’on avait besoin d’un anglais intermédiaire; je l’ai, et mon mari aussi l’a, dit Racha Ouadia. Celle-ci aurait aimé que l'immigration et les organismes reponsables de l'accueil des nouveaux arrivants lui disent dès le départ qu’elle allait devoir perfectionner son anglais, au lieu de lui laisser croire qu’un niveau intermédiaire était suffisant.

 

Ce sentiment est partagé par Bouthaina Makhloufi, qui indique avoir souffert des barrières linguistiques auxquelles ses enfants ont fait face.

On nous avait dit que la francophonie était présente et vibrante, que c’était la communauté la plus importante hors du Québec, mais quand on vit à Winnipeg, on ne retrouve pas vraiment la francophonie, lance Bouthaina Makhloufi.

 

suite et source: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1802832/immigration-manitoba-francophonie-travail-depart-retention

 

Bonjour,

quel est l'inconvénient de quitter la province d'accueil pour une autre province?

  • Habitués
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il y a 48 minutes, alainyb2005 a dit :

Bonjour,

quel est l'inconvénient de quitter la province d'accueil pour une autre province?

Ça coûte cher voire très cher, un déménagement dans une autre province... 

  • Habitués
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il y a 32 minutes, bencoudonc a dit :

Ça coûte cher voire très cher, un déménagement dans une autre province... 

Ah ok, Seulement çà ??!!!, j'ai pensé que cela aurait plus tard un impact négatif sur la demande de citoyenneté canadienne.  

  • Habitués
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à l’instant, alainyb2005 a dit :

Ah ok, Seulement çà ??!!!, j'ai pensé que cela aurait plus tard un impact négatif sur la demande de citoyenneté canadienne.  

Non.  Mais avant de dire "seulement ça", notez que les gens mentionnés dans l'article n'ont pas trouvé de travail depuis leur arrivée.  On peut donc supposer qu'ils ne roulent pas exactement sur l'or.

  • Habitués
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il y a 38 minutes, alainyb2005 a dit :

Ah ok, Seulement çà ??!!!

 

Ce sont quand même des milliers de dollars. 

Déménager de Winnipeg à Calgary, en 2015, ça coûtait plus de 2000$

Déménager de Winnipeg à Montréal, c'est deux fois la distance précédente. Avec l'indexation des prix et le coût actuel de l'essence, le prix du déménagement doit avoir explosé depuis ce temps. 

  • Habitués
Posted (edited)
12 minutes ago, Azarielle said:

 

Ce sont quand même des milliers de dollars. 

Déménager de Winnipeg à Calgary, en 2015, ça coûtait plus de 2000$

Déménager de Winnipeg à Montréal, c'est deux fois la distance précédente. Avec l'indexation des prix et le coût actuel de l'essence, le prix du déménagement doit avoir explosé depuis ce temps. 

 

Ça c'est si on a des trucs à déménager. Si on a quelques valises, c'est pas autant (si tant est qu'on a une auto).

 

Pour revenir à l'article, ça rejoint ce que je mentionnais dans plusieurs postes, les immigrants qui se jettent sur le programme francophone hors Québec en pensant que leur vie sera merveilleuse avec juste le français et peu d'anglais maîtrisés. 

 

La réalité c'est que en dehors du Québec vivre / travailler uniquement en français est proche d'impossible.

Edited by crazy_marty
  • Habitués
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... et même au Québec..  La réalité des affaires en Amérique du nord, c'est qu'en général, l'exigence de l'anglais est bien réelle.   Ne pas parler anglais limite beaucoup les opportunités d'emploi. 

  • Habitués
Posted (edited)
il y a 47 minutes, crazy_marty a dit :

 

Pour revenir à l'article, ça rejoint ce que je mentionnais dans plusieurs postes, les immigrants qui se jettent sur le programme francophone hors Québec en pensant que leur vie sera merveilleuse avec juste le français et peu d'anglais maîtrisés. 

 

La réalité c'est que en dehors du Québec vivre / travailler uniquement en français est proche d'impossible.

Raciste, xénophobe, extrémiste le crazy-marty !

Ben quoi c'est ce que je me fais dire quand j'écris la moitié de ce que tu as écrit ici.

 

Non sérieusement c'est ce que j'ai écrit souvent ici; c'est honteux la propagande canadienne du bilinguisme au Canada. C'est tout aussi honteux le programme Entrée Express qui fait croire aux immigrants qu'ils pourront avoir une belle vie paisible EN FRANÇAIS en dehors du Québec.

 

Bon évidemment quand je dis ça il y toujours 2-3 zozos pour me contredire et/ou pour dire que les immigrants ont internet dans leurs pays respectifs pour s'informer... et que donc mon propos est limite raciste.

 

Misère

 

 

 

 

 

Edited by jimmy
  • Habitués
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Je ne vais pas juger le monde mais il faut bien que les candidats à l'immigration retiennent une réalité propre en Amérique du nord. Cela est aussi de notre responsabilité de donner la bonne information comme certains le font déjà sur ce forum en partageant leurs expériences. Vous avez beau être francophones, choisir le Québec en pensant que vous y vivrez à 100% en français, la réalité locale au canada est que plus vous voulez être compétitifs sur le marché du travail, plus vous devez ajouter des cordes à votre arc. La multiplicité linguistique est une obligation de survie au Canada anglais. Il faut être bilingue pour se donner toutes les chances.  Les programmes d'immigration que l'on présente aux candidats ont besoin d'une fâcheuse connexion avec la réalité. Rien que pour la mégalopole montréalaise, oui on peut y vivre uniquement en français. Non c'est difficile d'y travailler uniquement en français. Même en travaillant pour le gouvernement du Québec, dans un ministère qui administre la justice et dont la langue de l'administration est le français, on est obligé de servir la clientèle anglophone dans sa langue. Ipso facto si on veut occuper un poste plus élevé et mieux rémunéré, il incombe au candidat, quel qu'il soit d'être bilingue. 

  • Habitués
Posted
2 hours ago, jimmy said:

Raciste, xénophobe, extrémiste le crazy-marty !

Ben quoi c'est ce que je me fais dire quand j'écris la moitié de ce que tu as écrit ici.

 

Non sérieusement c'est ce que j'ai écrit souvent ici; c'est honteux la propagande canadienne du bilinguisme au Canada. C'est tout aussi honteux le programme Entrée Express qui fait croire aux immigrants qu'ils pourront avoir une belle vie paisible EN FRANÇAIS en dehors du Québec.

 

Bon évidemment quand je dis ça il y toujours 2-3 zozos pour me contredire et/ou pour dire que les immigrants ont internet dans leurs pays respectifs pour s'informer... et que donc mon propos est limite raciste.

 

Misère

 

 

 

 

 

 

Relis bien ce que j'ai écrit. Ça a très peu rapport avec tes propos qui dénigre beaucoup les autres.

  • Habitués
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Il y a 7 heures, Azarielle a dit :

 

Ce sont quand même des milliers de dollars. 

Déménager de Winnipeg à Calgary, en 2015, ça coûtait plus de 2000$

Déménager de Winnipeg à Montréal, c'est deux fois la distance précédente. Avec l'indexation des prix et le coût actuel de l'essence, le prix du déménagement doit avoir explosé depuis ce temps. 

Mon déménagement de Moncton à Montréal m'a couté 12,000 CAD cet été. Il y avait pénurie de déménageurs et Moncton n'a pas tant d'entreprises de déménagement. Impossible de faire venir une entreprise de Montréal par ex. Ca m'avait couté moins cher un conteneur depuis la France en 2018.

  • Habitués
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il y a 4 minutes, PowerRanger a dit :

Mon déménagement de Moncton à Montréal m'a couté 12,000 CAD cet été. Il y avait pénurie de déménageurs et Moncton n'a pas tant d'entreprises de déménagement. Impossible de faire venir une entreprise de Montréal par ex. Ca m'avait couté moins cher un conteneur depuis la France en 2018.

 

C'est fou comme c'est une somme importante, on peut en faire des choses avec 12 000$. 

 

Donc 12 000$ pour faire Moncton-Montréal, soit une distance de 985 km, imaginons alors Winnipeg-Montréal qui fait 2270 km. Ce n'est vraiment pas rien et comme le disait bencoudonc, les nouveaux arrivants qui quittent le Manitoba ont déjà épuisé une partie de leurs économies. 

 

Je pense que certaines personnes qui vivent encore à l'étranger oublient que le Canada, c'est grand, très grand.

  • Habitués
Posted

Le problème qu'il y a c'est que les provinces font du marketing, que les organismes communautaires font aussi ce marketing et que les immigrants se mettent des œillères. Quand les personnes sur le forum tentent de mettre en garde en fonction de la réalité, on est traité de pessimiste qui veut juste décourage le pauvre immigrant. En quoi décourager? Nous sommes sur place, bien établi depuis plusieurs années, un immigrant n'est pas une concurrence à venir...

Les organismes, il ne faut pas oublier que leur financement provient d'IRCC en fonction du nombre de clients servis. Avant même de venir chez eux, ils s'empressent de te prendre le numéro UIC pour te mettre dans la base client. Les informations sont donc biaisées, ils veulent vendre leur territoire. C'est leur raison de vivre. Et comme en plus ce sont souvent des immigrants eux-mêmes qui bénéficient de ces postes précaires, ils ne vont pas cracher dans la soupe.

  • Habitués
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Bonjour,

 

En complément. il y a 2 segments datant de ce matin sur l'immigration des francophones au Manitoba à écouter (8 h 15 et 8 h 39).

 

https://ici.radio-canada.ca/ohdio/premiere/emissions/le-6-a-9/segments/panel/378100/immigration-manitoba-semaine-nationale-recrutement-6-a-9

 

 

  • Habitués
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Il y a 2 heures, Azarielle a dit :

 

C'est fou comme c'est une somme importante, on peut en faire des choses avec 12 000$. 

 

Donc 12 000$ pour faire Moncton-Montréal, soit une distance de 985 km, imaginons alors Winnipeg-Montréal qui fait 2270 km. Ce n'est vraiment pas rien et comme le disait bencoudonc, les nouveaux arrivants qui quittent le Manitoba ont déjà épuisé une partie de leurs économies. 

 

Je pense que certaines personnes qui vivent encore à l'étranger oublient que le Canada, c'est grand, très grand.

 

Bonjour,

 

Pour être passés par là, Moncton-Winnipeg, nous a coûté 10.000 $ par trajet en 2010 et 2012.

Nous avions 1/3 d'un camion Atlas Van Lines.

  • Habitués
Posted
Il y a 5 heures, PowerRanger a dit :

Le problème qu'il y a c'est que les provinces font du marketing, que les organismes communautaires font aussi ce marketing et que les immigrants se mettent des œillères. Quand les personnes sur le forum tentent de mettre en garde en fonction de la réalité, on est traité de pessimiste qui veut juste décourage le pauvre immigrant. En quoi décourager? Nous sommes sur place, bien établi depuis plusieurs années, un immigrant n'est pas une concurrence à venir...

Les organismes, il ne faut pas oublier que leur financement provient d'IRCC en fonction du nombre de clients servis. Avant même de venir chez eux, ils s'empressent de te prendre le numéro UIC pour te mettre dans la base client. Les informations sont donc biaisées, ils veulent vendre leur territoire. C'est leur raison de vivre. Et comme en plus ce sont souvent des immigrants eux-mêmes qui bénéficient de ces postes précaires, ils ne vont pas cracher dans la soupe.

 

Bonsoir,

 

En ce qui concerne les organismes francophones du Manitoba, ils préviennent les futurs immigrants des futurs défis.

Il n'y a pas anguille sous roche, cependant, certains immigrants sont sélectionnés sur base de diplômes élevés qui ne sont pas nécessairement reconnus à leur arrivée mais cela n'est pas caché.

 

De plus, la vaste majorité doivent faire un voyage exploratoire et rencontrer différents organismes et faire une recherche sur le marché du travail en rapport avec leur formation ou profession, ce n'est donc pas un secret.

 

Certains tombent des nues et pensent qu'à leur arrivées, on va leur déployer le tapis rouge et leur trouver un emploi équivalent à leur diplôme de leur pays d'origine.

 

Certaines personnes acceptent difficilement qu'elles vont devoir commencer avec un poste junior et faire ses preuves avant de pouvoir retrouver un niveau salarial équivalent à leurs diplômes ou éventuellement reprendre des études pour avoir les équivalences canadiennes de leurs diplômes. De nouveau, ceci était prévisible avec un minimum d'informations durant les étapes d'immigration. 

 

Idem pour le niveau d'anglais, certaines personnes pensent avoir un anglais intermédiaires mais en réalité, leur niveau est plutôt faible. 

 

Concernant le bilinguisme, la vaste majorité des personnes bilingues sont des francophones...

 

 

 

  • Habitués
Posted
 
Bonsoir,
 
En ce qui concerne les organismes francophones du Manitoba, ils préviennent les futurs immigrants des futurs défis.
Il n'y a pas anguille sous roche, cependant, certains immigrants sont sélectionnés sur base de diplômes élevés qui ne sont pas nécessairement reconnus à leur arrivée mais cela n'est pas caché.
 
De plus, la vaste majorité doivent faire un voyage exploratoire et rencontrer différents organismes et faire une recherche sur le marché du travail en rapport avec leur formation ou profession, ce n'est donc pas un secret.
 
Certains tombent des nues et pensent qu'à leur arrivées, on va leur déployer le tapis rouge et leur trouver un emploi équivalent à leur diplôme de leur pays d'origine.
 
Certaines personnes acceptent difficilement qu'elles vont devoir commencer avec un poste junior et faire ses preuves avant de pouvoir retrouver un niveau salarial équivalent à leurs diplômes ou éventuellement reprendre des études pour avoir les équivalences canadiennes de leurs diplômes. De nouveau, ceci était prévisible avec un minimum d'informations durant les étapes d'immigration. 
 
Idem pour le niveau d'anglais, certaines personnes pensent avoir un anglais intermédiaires mais en réalité, leur niveau est plutôt faible. 
 
Concernant le bilinguisme, la vaste majorité des personnes bilingues sont des francophones...
 
 
 
C'est exactement ce que je pense quand je parle d'oeilleres. Les gens ne veulent entendre que ce qui est positif et tout message négatif ou contraire à leur pensée est rejeté. Et les recherches ne vont pas plus loin que le discours officiel, qui reste marketing.
Ça me rappelle un article d'une famille française qui avait immigrée au NB, à Shippagan en 2016 si je me souviens bien, et qui se plaignait de ne pas pouvoir exercer sa profession d'orthophoniste. Elle mettait ça sur le dos de la province, des organismes et de tout le monde rencontrés lors de son voyage exploratoire en expliquant qu'on lui aurait menti. Si elle s'était renseignée 2 secondes, pas plus, elle aurait su très facilement qu'il n'y avait aucun accord d'équivalence sans reprise d'études et que les études n'existent pas au NB. Il suffisait de joindre l'association des orthophonistes et elle avait immédiatement la réponse. A mon avis, son voyage exploratoire lui a surtout servi à faire du tourisme, pas à préparer son immigration. Ça a donc engendré un échec.

Pour en revenir aux organismes, la question est : abordent-ils spontanément les sujets qui fâchent ou le font-ils que lorsque le candidat immigrant se pose des questions ?

Un voyage exploratoire, même d'une semaine, est suffisant dans une région anglophone pour se rendre compte que tu ne peux pas vivre en français. Rien que les magasins et restaurants. Mais bon, sans objectivité, on se perd.

Envoyé de mon SM-G975W en utilisant application mobile Immigrer.com

  • Habitués
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15 hours ago, PowerRanger said:

Le problème qu'il y a c'est que les provinces font du marketing, que les organismes communautaires font aussi ce marketing et que les immigrants se mettent des œillères. Quand les personnes sur le forum tentent de mettre en garde en fonction de la réalité, on est traité de pessimiste qui veut juste décourage le pauvre immigrant. En quoi décourager? Nous sommes sur place, bien établi depuis plusieurs années, un immigrant n'est pas une concurrence à venir...

Les organismes, il ne faut pas oublier que leur financement provient d'IRCC en fonction du nombre de clients servis. Avant même de venir chez eux, ils s'empressent de te prendre le numéro UIC pour te mettre dans la base client. Les informations sont donc biaisées, ils veulent vendre leur territoire. C'est leur raison de vivre. Et comme en plus ce sont souvent des immigrants eux-mêmes qui bénéficient de ces postes précaires, ils ne vont pas cracher dans la soupe.

 

Il n'y a qu'à se souvenir de la campagne payée par les contribuables manitobains juste ici, au Québec, pour inviter les francophones qui ne voulaient pas de la loi sur la laïcité de l'état à déménager là bas. Pas besoin de faire des campagnes à l'étranger.

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