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En fait j'ai pleuré une fois dans un de mes premiers boulots, dans une colonie de vacances / camp d'été. notre supérieur m'avait vraiment pris en grippe et mis en place une espèce de harcèlement psychologique qui m'a vraiment achevé. J'ai fondu en larmes derrière une tente (pour pas que les jeunes me voient) et un collègue très sympa m'a emmené boire un café pour que je me reprenne. Après ils se sont tous mobilisés pour me donner un coup de main face au harceleur en chef. N'empêche que j'ai fini ma saison et je n'y ai plus mis les pieds.

Haaan la même chose m'est arrivée en camp de vacances. C'était une histoire débile mais après deux semaines à courir partout avec rien dans le ventre, et avec des gosses pas mal agités qui prenaient des risques autour des chevaux, j'étais à cran. De plus j'étais jeune et j'avais du mal à me défendre. Et là, une autre monitrice très assurée m'a assez violemment prise à partie. Toutes les monitrices avaient le droit d'accompagner une balade à cheval avec les enfants. Convoquée pour ma balade, elle a compris que c'était elle (alors qu'elle avait déjà eu son tour), n'a pas toléré que je lui résiste gentiment, et s'est mise à crier devant tout-le-monde. Elle était très assurée et pas très fine d'esprit, et déjà en tort de se comporter comme ça devant les enfants. J'ai lâché l'affaire, mais après j'ai eu confirmation que je n'étais pas en tort. Mais comme j'étais déjà très fatiguée et que je n'avais pas eu moyen de m'isoler deux minutes pour être tranquille depuis le début du séjour, j'ai quand même craqué dès que je suis arrivée dans une salle vide. C'est vraiment puéril.

Une fois aussi j'ai craqué dans la salle des profs en apprenant qu'un de mes élèves avait une maladie incurable, qu'il allait arrêter de grandir, et mourir jeune, et que lorsqu'elle avait appris ça sa mère s'était sauvée avec un autre homme que le père pour se dépêcher de faire d'autres enfants...

Ceci dit, parfois je trouve qu des gens prennent beaucoup de liberté avec le respect envers autrui et s'adressent à leurs collègues de travail de manière inadmissible. Parfois, les larmes leur font réaliser qu'ils ont dépassé certaines limites. D'autres s'acharnent encore plus. Je trouve que, sous prétexte que les gens sont en milieu professionnel, on exige souvent d'eux qu'ils deviennent des machines totalement coupées de leurs émotions, et je ne trouve pas cela bon.

C'est vrai que les colonies de vacances c'est génial mais c'est vraiment usant de travailler là. On court partout sans une minute de libre. Au bout d'un moment c'est clair que les petites choses nous font craquer.

Ton histoire de jeune à la maladie incurable est vraiment triste! J'aurais pleuré aussi. C'est vrai que parfois les larmes ça peut faire réaliser à quelqu'un qu'il est allé trop loin.

Même si j'évite, j'ai pris de l'assurance et je suis capable de dire à quelqu'un qu'il a exagéré. Je me dis qu'à l'époque j'aurais du avoir le courage de lui dire de se calmer un coup, d'autant qu'il l'ont viré l'année suivante en réalisant qu'il avait fait une hécatombe parmi les moniteurs.

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C'est ma blonde qui rentre quasi chaque semaine a la maison avec des pleurs quand elle n'a pas pu pleurer devant l'écran de son ordi. Elle travail dans centre d'appel et là elle essuie des insultes a toutes les heures de la part des clients mécontents mais la faute ne vient pas d'elle... :crying:

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Oui ça m'est arrivé deux fois dans la même boite au Canada :) (Les seules fois)

1) On nous annonçait qu'on allait couper des postes et c'était la première fois que j'avais un poste permanent au Canada et j'avais été embauchée il y a 6 mois. Au fil de la discussion avec la manager (on était seules dans le bureau à 18 h), je ne sais pas pourquoi mais je suis devenue émotive... Ca venait du fait que je savais que je rentrerai en France si ce boulot là ne marcherait pas.

2) Quand j'ai su dans cette même boite que j'allais être licenciée après 1 an. Ca ne fait pas plaisir et en discutant avec la nana du syndicat ça m'avait foutu le blues.

Ah et 3) Le jour où j'ai été licenciée ! Mais pas de ma faute la DRH était en pleurs en face de moi !!! Et fallait que je dise aurevoir à tout le monde donc pas fastoche. J'ai aussi été dans les wc :D Ensuite je suis ressortie avec un très grand sourire comme une vraie canadienne. Et pourtant les gens n'arrêtaient pas de pleurer quand je leur ai dit aurevoir.

Décidément c'était pas une très bonne expérience ahah. Et pourtant, j'ai eu les collègues les plus merveilleux du monde. Jamais retrouvé une aussi bonne ambiance :-)

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Une fois quand ma bosse m'a dit que je devrais serieusement reconsiderer ma carriere dans la comptabilite parce que je prenais deux jours de conge pour mon mariage.

Pendant cinq minutes, elle n'a pas arrete de repeter que ma vie professionelle doit passer avant tout et comment je pouvais lui laisser faire le cycle comptable par elle meme, etc...

A cause de mon permis de travail, je ne pouvais pas juste quitter ce job.

C'est une des raisons pour laquelle je travaille actuellement pour le gouvernement: balance entre ma vie professionelle et personelle.

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C'est ma blonde qui rentre quasi chaque semaine a la maison avec des pleurs quand elle n'a pas pu pleurer devant l'écran de son ordi. Elle travail dans centre d'appel et là elle essuie des insultes a toutes les heures de la part des clients mécontents mais la faute ne vient pas d'elle... :crying:

La pauvre. Je ne voudrais pas travailler dans un centre d'appel, c'est sûr qu'elle doit avoir des clients fâchés tout le temps. Je pense qu'il y en a qui osent plus les insultes au téléphone qu'en face.

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C'est ma blonde qui rentre quasi chaque semaine a la maison avec des pleurs quand elle n'a pas pu pleurer devant l'écran de son ordi. Elle travail dans centre d'appel et là elle essuie des insultes a toutes les heures de la part des clients mécontents mais la faute ne vient pas d'elle... :crying:

La pauvre. Je ne voudrais pas travailler dans un centre d'appel, c'est sûr qu'elle doit avoir des clients fâchés tout le temps. Je pense qu'il y en a qui osent plus les insultes au téléphone qu'en face.

C'est vrai que c'est délicat de répondre à un préposé de centre d'appel. Pour ma part, je leur dis que je comprends bien que leur insistance n'est pas de leur faute puisqu'ils sont employés pour ça, mais que je ne suis pas intéressée et que je vais raccrocher. Et s'ils insistent ben ... Je raccroche.

Mon chum a une autre méthode. Il plaisante avec eux et fait des jokes. Et ce n'est pas lui qui se lasse en premier. Et comme ils ont un certain délai pour boucler la conversation, c'est souvent eux qui se lassent en premier. :)

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Autant je comprends ta blonde, autant c'est vrai que les centres d'appel c'est vraiment la plaie. J'essaye d'être polie, je comprends bien que c'est pas la faute des gens qui y travaillent, mais je raccroche le plus vite possible. Bon courage à ta blonde, j'essayerai d'y penser la prochaine fois qu'on me harcèle au téléphone.

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C'est ma blonde qui rentre quasi chaque semaine a la maison avec des pleurs quand elle n'a pas pu pleurer devant l'écran de son ordi. Elle travail dans centre d'appel et là elle essuie des insultes a toutes les heures de la part des clients mécontents mais la faute ne vient pas d'elle... :crying:

La pauvre. Je ne voudrais pas travailler dans un centre d'appel, c'est sûr qu'elle doit avoir des clients fâchés tout le temps. Je pense qu'il y en a qui osent plus les insultes au téléphone qu'en face.

C'est vrai que c'est délicat de répondre à un préposé de centre d'appel. Pour ma part, je leur dis que je comprends bien que leur insistance n'est pas de leur faute puisqu'ils sont employés pour ça, mais que je ne suis pas intéressée et que je vais raccrocher. Et s'ils insistent ben ... Je raccroche.

Mon chum a une autre méthode. Il plaisante avec eux et fait des jokes. Et ce n'est pas lui qui se lasse en premier. Et comme ils ont un certain délai pour boucler la conversation, c'est souvent eux qui se lassent en premier. :smile:

Elle ne traite pas les appels sortant

mais plutôt les appels rentrant pour une compagnie de la place. En générale ce sont des clients insatisfaits du produit acheté mais bon il y a quand même une manière plus polie de faire part de son insatisfaction...certains profitent de l'anonymat pour lui dire n'importe quoi à volonté à tous les jours !

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Je pleure tout le temps (j'imagine que je dois faire partie de la catégorie des "pleurnicheuses" dont vous avez parlé ! :blush2: ). Je pleure de tristesse, de frustration, de colère, de joie, de stress, je pleure devant les films à l'eau de rose, devant les pubs et devant les bouquins.

Ceci dit, j'essaie de m'abstenir au travail, et ça demande un gros effort de concentration de ma part ! Maintenant, ça dépend aussi du travail et du moment. Je connais bien les centres d'appels, et parfois, lorsque j'ai eu de l'agressivité toute la journée, ça déborde et les collègues le comprennent. Mais lorsque je commence un travail, j'essaie d'éviter de nuire à l'image que les gens pourraient avoir de moi...

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Perso je parle jamais de mes soucis personnelles au travail avec mes supérieurs sauf qu'avec mes collègues, et ce, selon le contexte, par exemple je peux aborder mon soucis de mal de dent avec l'un deux en ayant une attitude humoriste, sinon avec mes supérieurs je discute que du travail sinon si j'ai remarque (négatif sur un comportement qui me plaisais pas ou autre) à faire j'essaye de le formuler à l'intérieur d'une discussion de travail et sans que je parrais émotionnel, cela passe à tous les coups et mes remarqes sont en général prises en considération par ces derniers.

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Posté(e) (modifié)

Au travail, certains prêchent pour la retenue absolue des émotions, alors que d'autres laissent libre cours aux épanchements émotifs. Selon les spécialistes, les larmes ne sont pas à proscrire en contexte professionnel, mais tout dépend des circonstances et de leur fréquence.

«Une personne qui pleure souvent, pour tout et pour rien, ne sera évidemment pas bien perçue, souligne Josée Jacques, psychologue spécialisée en relations interpersonnelles en milieu de travail. À la base, chaque travailleur a des fonctions et des tâches à accomplir. Le travail n'est pas l'endroit idéal pour vivre sa sphère affective ni pour parler de ses questionnements existentiels. Mais on est humain, ça peut arriver.»

«Quand un travailleur vient de perdre un proche ou qu'il est en peine d'amour, il se peut qu'il soit submergé par les émotions au boulot, ajoute-t-elle. Il peut également être ébranlé par un manque de reconnaissance, par des conflits d'opinions ou de personnalités. Si nos collègues vivent bien leur propre vulnérabilité, ce sera généralement plus facile pour eux d'accueillir nos émotions.»

Dans certains cas, la capacité à s'ouvrir émotivement peut resserrer les liens avec notre entourage professionnel. «Se révéler de façon dosée, à des moments appropriés, peut être vu comme un signe de confiance, explique Mme Jacques. Mais si la personne se révèle sans arrêt en parlant de ses difficultés, elle sera plutôt jugée comme quelqu'un d'envahissant, qui s'ouvre trop facilement.»

Il existe d'ailleurs des travailleurs qui osent utiliser les pleurs pour améliorer leur situation. «Quelques personnes font du chantage émotif. Si on a pleuré une fois et que notre patron a été plus sensible à notre cause, on peut recommencer de façon intentionnelle pour bénéficier de certains gains. Mais parfois, on agit ainsi sans s'en rendre compte. On adopte une réponse conditionnée à une situation.»

Idées préconçues

Les larmes sont associées à plusieurs autres intentions négatives: faiblesse, besoin d'attention, susceptibilité, trouble de personnalité, incapacité de gérer une situation problématique, etc. «Les gens font souvent de fausses interprétations ou de la projection, parce qu'ils voient leurs propres larmes comme un signe de faiblesse», analyse la psychologue.

Pour certains, ces préjugés s'expliquent par le fait que le monde du travail est encore dominé par des valeurs masculines, telles que la force de caractère et la maîtrise de soi. Une idée que préfère nuancer Josée Jacques. «Je ne suis pas à l'aise avec l'idée de dichotomiser autant les valeurs féminines et masculines. J'ose espérer qu'on s'affranchit de ces concepts depuis 30 ans. On reconnaît de plus en plus les bienfaits de l'intelligence émotionnelle et relationnelle.»

Dans une étude menée auprès de 700 personnes par la journaliste américaine Anne Kreamer, 41% des femmes interrogées affirmaient avoir déjà pleuré au bureau, comparativement à 9% chez les hommes. Aux yeux de la psychologue, ces statistiques révèlent tout simplement une façon différente d'exprimer les émotions chez les deux sexes. «Dans la vie en général, les femmes pleurent plus que les hommes. Ce qui se passe au travail n'est rien d'autre que le reflet de la société.»

Gérer la situation

Selon Josée Jacques, les employeurs doivent apprendre à bien réagir devant un employé en détresse émotive. «Un patron non accueillant ajoute un stress supplémentaire. Comme la personne ne se sent pas reconnue, elle a tendance à pleurer davantage. Le supérieur peut offrir son écoute, la référer à un professionnel ou lui offrir des mesures adaptatives: une journée de congé, la possibilité d'arriver une heure plus tard pendant quelques jours ou avoir un bureau privé pour une ou deux semaines.»

Source :http://affaires.lapresse.ca/cv/vie-au-travail/201403/10/01-4746253-peut-on-pleurer-au-travail.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS9

Et vous? Qu'en pensez-vous? Avez-vous des témoignages à partager?

Oui, à dire que le travail ne devient pas un endroit thérapeutique....sinon, allez chez le psy.....le psycothérapeute,le psycologue......ou la TS... quelle image peut donner au travail qq qui se passe la journée à pleurer et a parler de sa vie privé? :crying:

Modifié par sophie.1940
Posté(e)

Oh la la oui les centres d'appel ca doit pas être cool... rien que quand je travaillais en banque je devais faire des demi-journées "phoning" (en bon Français de France :P hum), pffff !!!

MOi aussi je dis juste "Merci je suis pas intéressée" quand on m'appelle comme ça mais alors les gens qui commencent des longs discours bla bla... tsé comme si c'était TOI qui avais pris la décision de les appeler juste pour les emmerder !

  • Habitués
Posté(e)

J'évite le plus possible de pleurer devant les gens, travail ou pas. Cette semaine j'ai craqué, mon déménagement s'est mal passé, j'ai vécu plein de trucs stressants, je me suis fait menacer par une folle... bref le stress était à un haut niveau, et en essayant de trouver une solution et en voyant que rien ne fonctionnait, je me suis mise à pleurer. Devant un collègue qui ne m'apprécie pas vraiment, et vice-versa. Ç'a fait du bien, il m'a consolée et j'ai un peu plus d'affection pour lui!

Anecdote :

Ça m'est arrivé une autre fois de pleurer au travail.... ce monsieur était très bizarre et menaçant! Il avait appliqué pour travailler pour nous et n'avait pas été retenu et il était en tabarlitch de sacrapouette! Il disait qu'il allait nous traîner en cour pour discrimination (?), qu'il ferait tomber toute la compagnie, qu'il "avait appris des choses en prison", qu'il "connaissait des gens", etc. ......

Ah ah, j'ai connu exactement la même chose ici en 2007. Mais je ne suis pas quelqu'un de très impressionnable :smile: . Après avoir travaillé avec les assistés (comme BS ici) dans les quartiers nord de Marseille (équivalent des quartiers nord de Montréal), on arrive à développer des techniques pour calmer la situation. Bien obligé quand on est seule dans l'entreprise. Le problème étant que, lorsqu'ils disaient qu'ils m'attendraient à la sortie, ils étaient vraiment capables de le faire.

Lol t'as travaillée dans les quartier nord de marseille comme ES? Pour quelle asso, ADAP ?

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