Habitués Mark-Beaubien Posté(e) 12 mai 2017 Habitués Posté(e) 12 mai 2017 (modifié) Il y a 13 heures, seba666 a dit : Les bonnes frites? Et la bière, et les succulentes crevettes grises, et les moules... Mais bon, je m'accommode très bien de ce que je trouve ici. Ma vie et mon bonheur ne se résume pas à cela. Puis, quand j'y retourne, c'est un vrai voyage gastronomique ! @MarieAuQuéBec Le bio et la fainéantise en ce qui concerne l'entretien du terrain... J'ai l'impression que beaucoup de Français insistent beaucoup sur les aspects négatifs de leur expérience. Ou peut-être est-ce ceux dont on parle plus. Je ne sais pas, je mange très bien, sans jamais recourir au bio, en allant occasionnellement au Marché du Vieux-Port ou chez un producteur (belge) de l'île d'Orléans. Pas d'obèse à la maison ou de personne en mauvaise santé à la maison pour autant. Je trouve que la bouffe prend beaucoup trop de place dans l'esprit des Français, comme si seule la malbouffe existait en-dehors de l'Hexagone. L'entretien du terrain. Mais ne me dites pas que vous ne ramassez pas vos feuilles en France, que vous tondez à l'occasion et que si la neige tombe vous attendez qu'elle fonde. J'ai l'impression de voir le pire stéréotype du Wallon... On dit en Belgique que le Wallon, quand il reçoit du monde, il regarde à ce que l'alcool et la bouffe ne manquent pas ; le Flamand lui regarde à ce que le gazon soit tondu et le ménage soit fait. Finalement, le Français et le Wallon se ressemblent, le Flamand ressemble au Québécois par contre... pas pour tout quand même évidemment. Je suis quand même sidéré du manque d'adaptabilité et de flexibilité de nos amis français (je vous taquine et vous critique mais je vous adore)... Modifié 12 mai 2017 par Mark-Beaubien EidosMtl et vero68 ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués crazy_marty Posté(e) 12 mai 2017 Habitués Posté(e) 12 mai 2017 (modifié) Il y a 17 heures, kuroczyd a dit : Ça m impressionne le nombre de gens qui n ont pas opté pour le prélèvement automatique pour payer la carte de crédit. Et qui se plaignaient! Franchement même sans prélèvement automatique, le programmer en avance par Internet pour que ce soit prélevé le jour limite, ça prend un gros 1 minute quand on est lent. C'est pas vraiment un temps aussi énorme de ça qui est perdu. Ça se fait pas mal de partout, sans avoir besoin d'être fixé sur son PC à la maison. Puis le faire à la mitaine, perso je préfère, ça me permet de regarder les dépenses qui sont passées, au cas où, avant de valider le paiement. Par contre créditer en avance, hors de question. Ça leur fait cadeau d'argent en anticipé avec lequel ils peuvent ensuite jouer. Donc pas envie de leur faire ce cadeau aux Visa ou Mastercard de ce monde. Sans compter que payer de l'argent à quelqu'un, alors que je ne dois rien (encore), ça me plait absolument pas. Pis bon mettre ça en gros point négatif qui explique qu'on est pas heureux au Québec - mouais... Comme si je disais que vivre en France c'est horrible et vraiment impossible parce que pour refaire son passeport il faut perdre son temps à se déplacer à la mairie (alors qu'ici ça se fait par la Poste tout simplement) ou que je dois prendre une journée de congé pour aller poster une lettre parce que mon bureau de poste ouvre que de 11h à 15h les jours de semaine seulement (alors qu'ici je peux aller à mon Jean Coutu n'importe quand). Tsé ce genre d'argument bancal qui sert pas à grand chose à part écrire un long joli texte et noircir le trait un peu plus. Modifié 12 mai 2017 par crazy_marty La Féline a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Mark-Beaubien Posté(e) 12 mai 2017 Habitués Posté(e) 12 mai 2017 Il y a 2 heures, crazy_marty a dit : Franchement même sans prélèvement automatique, le programmer en avance par Internet pour que ce soit prélevé le jour limite, ça prend un gros 1 minute quand on est lent. C'est pas vraiment un temps aussi énorme de ça qui est perdu. Ça se fait pas mal de partout, sans avoir besoin d'être fixé sur son PC à la maison. Puis le faire à la mitaine, perso je préfère, ça me permet de regarder les dépenses qui sont passées, au cas où, avant de valider le paiement. Par contre créditer en avance, hors de question. Ça leur fait cadeau d'argent en anticipé avec lequel ils peuvent ensuite jouer. Donc pas envie de leur faire ce cadeau aux Visa ou Mastercard de ce monde. Sans compter que payer de l'argent à quelqu'un, alors que je ne dois rien (encore), ça me plait absolument pas. Pis bon mettre ça en gros point négatif qui explique qu'on est pas heureux au Québec - mouais... Comme si je disais que vivre en France c'est horrible et vraiment impossible parce que pour refaire son passeport il faut perdre son temps à se déplacer à la mairie (alors qu'ici ça se fait par la Poste tout simplement) ou que je dois prendre une journée de congé pour aller poster une lettre parce que mon bureau de poste ouvre que de 11h à 15h les jours de semaine seulement (alors qu'ici je peux aller à mon Jean Coutu n'importe quand). Tsé ce genre d'argument bancal qui sert pas à grand chose à part écrire un long joli texte et noircir le trait un peu plus. Moi aussi j'aime ça, ça m'oblige à regarder mon compte et à prendre conscience de mes dépenses, et aussi à vérifier si je ne me suis pas fait arnaquer. De plus, si ce détail insignifiant me paraissait si atroce, ben je repenserait à l'agression subie à BXL pour me voler ma voiture, retrouvée comme par hasard à Molenbeek quelques jours plus tard, vitre cassée évidemment, oeuvre d'un second voleur qui vérifiait s'il ne restait rien dedans ; je repenserais aux insultes envoyées aux filles par des groupes de 15 quand on se promenait ; je repenserais aux agressions physiques lorsqu'on sortait, toujours l'oeuvre de bandes de 15 ; je repenserais aux sentiment d'insécurité intense de BXL... et je parle d'il y a 15 ans et plus. Quand je me remémore les raisons pour lesquelles j'ai quitté la Belgique, je me dis que les désagréments du Québec sont vraiment risibles et niaiseux... PACAtoQC, Cricri_n_co et jblr83 ont réagi à ceci 3 Citer
Habitués Tucolabrute Posté(e) 12 mai 2017 Habitués Posté(e) 12 mai 2017 Le 06/05/2017 à 14:07, Rourouille a dit : Nous voici en famille, au Québec, depuis bientôt 22 mois, à présent. J’avais posté un petit bilan sur le forum, à l'occasion de nos 14 mois de présence où je pesais les + et les – de notre expérience d’immigration. Je dois avouer qu’à présent, les choses ont évolué et la balance penche plus nettement vers les aspects négatifs. La cause de cette perte d’équilibre ? Je trouve, à la longue, la vie québécoise « lourde » à gérer pour une maman de 4 enfants, qui travaille. Bien sûr, je compare avec ma vie « française » d’avant (oh, je sais, c’est pas bien, il est conseillé, pour maintenir sa santé mentale, de devenir amnésique dès le passage de la douane). Pourtant je ne peux pas cacher la conclusion de mon introspection : ma vie de mère de famille était logistiquement plus facile en France (et pas qu’un peu) ! J’avais pourtant déjà ( !) tous mes enfants (ils sont nés en France) et une charge de travail aussi importante. Je précise qu’avant notre expatriation, nous n’étions pas aidés, non plus, par la famille française, ni par les amis, pour des raisons d’éloignement. Ainsi le décalage que je ressens en termes de charge logistique familiale ne peut pas s’expliquer par l’absence de proches, d’autant que les enfants grandissant : je devrais au contraire me sentir allégée de certaines contraintes (comme les couches par exemple, qui ne sont plus qu’un mauvais souvenir depuis quelques mois…). J’ai donc essayé de comprendre pourquoi mon temps était phagocyté à l’excès au Québec (je n’ai pas pu poser mes fesses pour lire un bouquin depuis que j’ai posé le pied ici). Mes journées (hors temps de travail) sont souvent finalement gaspillées en tâches/obligations diverses et variés qui n’existent pas en France. J’ai donc voulu faire la liste des nouvelles obligations auxquelles je dois faire face depuis que je vis au Québec et je me suis rendu compte que la liste était longue, longue … - Au Québec, je perds mon temps à préparer 4 boîtes à lunch, 5 soirs par semaine, pour mes enfants Oui, certaines écoles proposent des « snacks » (pizzas ou hot-dogs, parfois frites) ou des services externes dits « traiteurs » (pardon, mais après avoir tenté de commander plusieurs plats du menu, le verdict a toujours été « cher » pour ma part, et « dégueulasse » pour la part des enfants). Je n’ai donc pas trouvé de cantines ou de « self », dignes de ce nom dans les établissements scolaires québécois, avec choix de menus variés cuisinés (entrée, plat, dessert), d’où la nécessité de préparer toutes les veilles d’école des boîtes à lunch pour mes chères têtes blondes (une boîte à préparer, ça va, mais 20 par semaine, j’avoue que cela me pèse sacrément). - Au Québec, je perds mon temps à habiller mes enfants comme des oignons Et oui, les matins où la température est indécente, j’avoue que la routine de l’habillage des enfants me donne des vertiges. Vérifier les mitaines, les cache-nez, les bonnets, les affaires de dessous et celles de dessus (Quoi tu as encore perdu un de tes gants?), leur faire lever les bras au-dessus de leur tête pour vérifier qu’ils peuvent encore bouger (Oui, c’est bon…) et les regarder partir avec leur démarche de cosmonaute (LOL) me semblent être supportables sur la durée que pour les personnes nées ici, habituées depuis la naissance à tant de contrariétés vestimentaires. En complément de cela, la garderie me demande, à chaque changement de température, de modifier le trousseau de ma fille (En Septembre : pantalon de pluie, coupe-vent, gants imperméables, bottes de pluie, bonnet, écharpe, cache-cou. Dès Novembre : pantalon de neige, manteau de ski, moufles, bonnet taillé pour les températures québécoises, cache-cou. Début Avril : Veste et sur-pantalon doublé de polaire et toujours avoir un bonnet à portée de main. En Juillet : crème solaire, maillot, serviette de bain, casquettes, mais encore le pantalon et bottes de pluie dans le sac au cas où.) ! Bref, vous l’avez compris : la logistique vestimentaire est compliquée au Québec et est particulièrement chronophage pour toute mère de famille soucieuse du confort de ses enfants. - Au Québec, je perds mon temps à cuisiner, TOUT ce qui est « cuisinable », à cultiver TOUT ce qui est « cultivable » On a beau dire ce que l’on veut (Je sais JEAN TALON c’est EXTRAORDINAIRE, le plus grand marché à l’européenne en Amérique du Nord, mais 1. C’est pas à côté de chez moi 2. Comparé à beaucoup de marchés de grandes villes françaises, pardon, mais… il n’y a rien de spectaculaire !!), l’offre alimentaire reste réduite au Québec (et même, si elle progresse d’année en année). La qualité, en plus d’être rare, y est très chère. Ainsi, les produits qui me facilitaient la vie en France et que je trouvais à deux rues de chez moi (les surgelés Picard, les pâtes brisées ou feuilletées roulées toutes prêtes, les galettes de sarrasin ou de froment prêtes à cuire, le pain Bio sous vide à cuire au four, les desserts lactés déclinés sous toutes leurs formes dans les supermarchés français, les épices et mélanges d’herbes congelées, etc…) et bien, je les concocte à présent moi-même. De mon avis, les légumes que l’on trouve ici dans les supermarchés n’ont pas vraiment de goût (aspect plastique, luisants, mais gorgés de flotte, les tomates sont des catastrophes). De plus, leur prix a augmenté de 13% sur un an (oui 13% entre 2015 et 2016) !! Alors, au bout d’une année de présence ici, j’ai décidé de cultiver un minuscule potager, mais la météo réduit les possibilités. Je me suis aussi rapprochée de quelques producteurs/fermes pas trop éloigné(e)s pour me faire livrer des paniers de légumes mais cela reste saisonnier, seulement 5/6 mois de l’année (pas de livraison bien entendu en hiver). Enfin, vu le prix québécois des volailles et des œufs, j’en suis à me demander si je ne vais pas prochainement acheter des poules et aménager un poulailler (chauffé ??)…Et j’avoue qu’en raison de l’assommoir fiscal que constitue la Société des Alcools du Québec, même un alambic pour produire notre gnôle locale nous semble à présent une bonne idée, après avoir payé de la piquette achetée à la SAQ à des tarifs dignes d’un champagne millésimé en France!! Donc, si on continue dans la lancée, dans 10 ans, mon mari, mes enfants et moi-même seront plus proches des « survivalistes » qui se nourrissent en totale autarcie, que des simples consommateurs européens que nous étions avant d’immigrer (vous savez, les français chanceux, qui passent, en un clic, leurs courses au supermarché, de produits variés, goûteux et compétitifs en prix ?). Bref, que de temps passé/perdu/gaspillé à se procurer des produits alimentaires de qualité ! D’autant qu’au Québec, il n’existe pas de « Drives » qui permettent de récupérer dans l’heure, dans un supermarché, une commande de courses complètes passée sur internet. Il faut se déplacer physiquement à l’ancienne, ramener ses bouteilles consignées, comme dans les années 60 en France. Tout cela me prend du temps, grignote mes loisirs. - Au Québec, je perds mon temps à « magasiner » pour essayer de ne pas me faire entuber constamment De plus, toute personne soucieuse de son budget doit absolument éplucher les circulaires pour tenter de préserver son budget. L’expérience m’a prouvé, en effet, que les marges des magasins québécois sur les produits de consommation sont vraiment maximales. Le consommateur raque plus qu’il ne le ferait si la concurrence entre enseignes était réelle. Car, au fil des jours qui passent, je reste convaincu que le marché canadien n’est pas si libéral et qu’il est difficilement pénétrable pour de nouveaux acteurs. Le gâteau est partagé entre grosses entreprises historiques (les distributeurs alimentaires, les banques…) qui s’entendent pour conserver leurs marges. Le marché européen est en réalité bien plus concurrentiel, ce qui implique des prix plus compétitifs pour les consommateurs. Les marges des entreprises européennes y sont d’ailleurs souvent trop faibles (problème de rentabilité et de pérennité) car les frontières entre pays européens sont ouvertes (et le lobbying moins efficace). De plus, l’inflation en France est quasi-nulle. Donc, au Québec, on peut s’acheter un fer à repasser 59 dollars et le trouver le lendemain affiché à 39 dollars dans le même magasin (car proposé à ce prix réduit pour deux jours seulement dans la circulaire). Ces promotions sauvages me font douter constamment de la pertinence de mes achats. J’hésite donc à acheter au prix normal, ne sachant pas si le lendemain le prix ne sera pas baissé de 40% pour les chanceux qui auront eu la magnifique idée d’attendre 24h. De la même manière, j’ai déjà acheté une crème solaire 9 dollars, alors que son prix courant était 19 dollars, ce qui m’a donné le sentiment de surpayer le produit toutes les fois suivantes où je l’ai acheté. La conséquence de ces « ventes flash » est que le client doit se rendre chez Métro pour se procurer des bleuets en promo, chez IGA s’il veut acheter des torchons soldés, chez Wallmart pour débourser 3 dollars de moins sur son shampooing habituel. Dans ces moments intenses de magasinage, je regrette donc les prix serrés d’un Leclerc (qui tente systématiquement d’afficher moins cher et qui offre en ligne un site permettant de comparer le prix des produits) et les périodes fixes de soldes légales en France au cours desquelles il est possible d’acheter à prix « aubaines » deux fois par an. On peut ainsi prévoir de planifier des achats importants au cours de ces soldes et ne pas passer sa vie à attendre une ristourne éventuelle en consultant les circulaires avec frénésie (ce qui constitue une énorme perte de temps et d’énergie). - Au Québec, Je perds mon temps (et mon essence) à aller chercher mon courrier La distribution de courrier à domicile a disparu partiellement dans certaines zones géographiques (voir http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2013/12/11/97002-20131211FILWWW00505-canadala-poste-ne-distribue-plus-le-courrier.php) : les boîtes aux lettres sont regroupées dans un centre « communautaire » où il faut se déplacer pour récupérer son courrier (pratique lorsqu’on a une entorse ou simplement la grippe !). Je ne sais pas comment on fait lorsqu’on est vieux et fatigué, quand on n’a pas le permis de conduire, peut-être peut-on demander dérogation pour être livré…. Je vous laisse imaginer le déplacement que cela engendre quand il fait nuit, qu’il fait -15°, que la journée de travail est finie mais qu’il faut encore faire un détour pour aller chercher son courrier. Une fois, ça va, mais plusieurs fois par semaine, cela use à la longue…Du moins, moi, cela me court sur le haricot. - Au Québec, je perds mon temps à faire 4 déclarations fiscales pour mon foyer En France, je rédigeais une seule déclaration d’impôts pour mon foyer (M. ET Mme). Au Québec, il faut en faire quatre fois plus (2 pour Mme (provincial et fédéral), 2 pour M. (Provincial et Fédéral)). Pour m’aider dans cette tâche, je peux recourir soit à un expert-comptable (bonjour la douloureuse, autour de 280 dollars de l’heure), soit à HR Block (cher pour la qualité médiocre du service), soit acheter un logiciel spécial Impôts. A-t-on déjà vu cette nécessité en France (où pourtant il est communément admis que les impôts y sont déjà compliqués) ? Jamais autour de moi, en France, aucun amis ou membre de ma famille a mandaté un comptable ou acheté un logiciel pour faire sa déclaration d’impôts. Pourquoi ? Parce que malgré la mauvaise presse faite autour des impôts français, ils restent 10 fois plus simples à déclarer que les impôts québécois et canadiens. De plus, rien n’est fait pour aider le pauvre contribuable québécois : pas de possibilité de rencontrer physiquement un agent des impôts au niveau fédéral (les bureaux ne reçoivent plus la clientèle). Pire, suite à des coupes budgétaires, les contribuables canadiens rencontrent des difficultés extrêmes pour parvenir à joindre l’agence du revenu du Canada par téléphone : http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/726119/agence-revenu-appels. Bref, il faut au minimum un logiciel informatique ou mieux, une maîtrise en fiscalité pour comprendre les formulaires québécois (et leurs innombrables annexes), le tout couplé à de pénibles heures de réflexion pour parvenir à pondre, enfin, une déclaration provinciale, puis québécoise. Franchement, n’a-t-on pas mieux à faire dans sa vie que passer 3 jours complets par an, embrumé dans les exigences fiscales de notre pays d’accueil ? - Au Québec, je perds mon temps à trouver un médecin pour ma famille et je perds mon temps à attendre dans son cabinet Et oui, en France, mon médecin de famille passait, la journée même de mon appel, visiter à domicile mon petit troisième lorsque ce dernier avait trop de température. Si le toubib était en vacances ou trop occupé, je pouvais toujours joindre SOS MEDECINS (concept totalement « extra-terrestre » au Québec où on s’estime chanceux si on obtient un rendez-vous dans les 2 semaines (quand on arrive enfin à voir le médecin, l’enfant est guéri, les miracles de la nature sont intervenus). Au Québec, j’ai attendu plusieurs mois avant de trouver un médecin de famille et j’attends parfois 2 à 3 semaines pour que ce dernier daigne recevoir en consultation un de mes enfants. Pendant ce temps, je me débrouille, le soigne en auto-médicamentation à mes frais exclusifs bien sûr. Parfois la maman de famille nombreuse que je représente ressent une grande lassitude quand la problématique santé est multipliée par le nombre d’enfants à soigner (je ne parle même pas des bobos des adultes, on ne s’écoute pas (finies les visites de prévention), on espère simplement que le corps ne nous fera pas un coup de grisou…). - Au Québec, je perds mon temps à entretenir ma voiture (je vois plus mon garagiste que mon toubib) Je crois que je n’ai jamais autant vu le garagiste que depuis que nous vivons au Québec. J’ai presque l’impression qu’il fait partie de la famille. Car, tous les 2/3 mois (j’ai vérifié et j’ai repris mes factures depuis notre arrivée ici) , je lui rends une visite (fort coûteuse au demeurant) : deux fois par an, il faut changer les pneus (hop chez le garagiste), après évidement il y a les révisions (je ne sais pas pourquoi les constructeurs les prévoient si rapprochées en Amérique-du-Nord, euh, si, peut-être, vous avez dit Business ??), et aussi le traitement antirouille, rendu obligatoire pour protéger la voiture, en raison du sel déversé pour déneiger les routes. J’ai également connu deux pannes en 18 mois, liées au mauvais état des routes québécoises. Car, au Québec, le système de freins et vos amortisseurs morflent pas mal…Et je peux vous affirmer que j’ai mieux à faire de ma vie que d’aller chez le garagiste ! - Au Québec, je perds du temps à me conformer aux règles et règlements parfois ubuesques mais que tout le monde fait appliquer à la lettre (même quand c’est con) A notre arrivée, l’école primaire publique de mon fils a exigé pour son inscription de Septembre un justificatif de domicile sous forme de factures (C’est le règlement, que voulez-vous). J’ai expliqué que nous avons loué à partir de Septembre et que par conséquent, je ne disposais pas encore de facture énergie ou téléphone. J’ai donc proposé de produire une copie du bail (Refusé, car « non-sécuritaire » ???), une attestation sur l’honneur (Refusé, car … ce n’est pas un truc pratiqué ici), une attestation d’assurance (Refusé, ce document n’est pas dans la liste des docs acceptés). A la question : « mais comment faire ? », mon interlocutrice m’a répondu « Appelez Hydro Québec pour obtenir une facture rapide et revenez me voir ». Hydro Québec a bien voulu délivrer une attestation d’ouverture de compte à l’adresse concernée, mais m’a expliqué n’envoyer de factures qu’après un mois de consommation (Octobre, donc, si vous suivez bien). Je propose donc à la dame de la scolarité une attestation d’ouverture de compte Hydro Québec. De nouveau, refusée. Me voici alors face à un dilemme : dois-je faire perdre un mois de scolarité à mon fils pour cause de non-production d’une facture d’électricité que je ne détiens pas encore ou continuer à chercher une solution? J’ai finalement souscrit un abonnement supplémentaire de téléphone mobile qui a accepté de m’adresser une facture sur le champ (abonnement payable en avance) et ai pu inscrire mon fils. Bref, j’ai failli désespérer et ai consacré une énergie folle à cette simple inscription administrative. En France, j’aurai réussi à trouver un arrangement plus rapide avec mon interlocuteur. Celui-ci aurait accepté une attestation d’assurance pour permettre à mon fils de faire sa rentrée et en Octobre, aurait attendu bien sagement la « Vraie » facture pour valider la domiciliation. Dans le même ordre d’idée, je crois avoir déjà raconté, à notre arrivée, comment CostCo avait au départ refusé que nous devenions membres car les seules pièces d’identité avec photo en notre possession était un passeport français et un permis de conduire français (nous n’avions pas encore reçu le permis de conduire québécois ni la carte soleil). A la tête de la gentille employée CostCo qui nous a demandé « mais pourquoi il a cette drôle de couleur, votre passeport ? », nous avons compris que cela allait être compliqué. Nous étions déjà lassés à l’idée de devoir parlementer. Pour comparaison, je garde en souvenir ce cas récent, mais à l’issue opposée, d’une voiture neuve achetée dans une des plus grosses concessions automobiles de France (pas un boui-boui, donc). Le règlement était clair : Paiement par virement ou chèque de banque, et affiché sur la porte d’entrée. Or, pour des raisons de timing (il fallait que nous repartions le jour-même avec la voiture), pas de possibilité d’attendre la réception des fonds (SEPA 24 à 48h) ou de retirer un chèque de banque. Notre demande a bien posé problème, mais finalement, après discussions et appel à la hiérarchie, nous avons obtenu une dérogation, avons payé avec un chèque classique et sommes repartis avec la voiture le jour-même. La concession française a pris un risque certain (c’était une grosse somme en plus) mais a préféré tenter la chance et ne pas perdre un client. Je ne pense pas que ce genre d’arrangement aurait été possible au Québec, car, ici, on ne rigole pas avec le risque (combien de fois entends-je : « Ce n’est pas sécuritaire » ?), on ne rigole pas avec l’argent, ni avec les moyens de paiement. J’ai plusieurs fois éprouvé l’expérience de vouloir acheter un produit au Québec, mais de ne pas disposer du BON moyen de paiement. Par exemple, ne pas avoir ma carte de débit sur moi et vouloir payer chez Dollarama, vouloir prendre un funiculaire mais ne pas avoir de liquide, voir sa carte de crédit Mastercard refusée car le magasin n’accepte que les Visa, ne pas pouvoir obtenir de remboursement sur une carte de crédit car il ne s’agissait pas de la carte qui avait payé le produit au moment de l’achat initial, etc… Le paiement mensuel (et manuel, même si cela se fait en ligne) de sa carte de crédit, avant échéance du relevé, constitue aussi pour moi une drôle d’obligation chronophage et complètement anachronique, qui mériterait d’être abolie (nous sommes au 21ème siècle quand même) pour faire gagner du temps au consommateur. Pourquoi ne pas envisager un prélèvement automatique directement du compte chèque vers la carte de crédit du montant du relevé (si jamais la somme est disponible bien sûr et que le client y a consenti) ? Mais je crains que pour de sombres raisons mercantiles (si on automatise, les oublis de paiement de la carte de crédit seront moins nombreux et donc les sommes facturées à titre d’intérêts seront moins juteuses), les banques n’y ont pas intérêt. Elles préfèrent que le client utilise son temps précieux pour effectuer (ou oublier) son paiement mensuel. Bref, je regrette ces contrariétés au quotidien, concernant le système bancaire, les moyens de paiement, et l’application aveugle des règlements, qui, à mon avis, occupent inutilement le temps disponible. - Au Québec, on perd aussi du temps de vie à déneiger/ramasser les feuilles qui tombent en masse/tondre Je ne pense pas que je doive développer cette partie. Tout le monde, à la lecture du titre, s’imagine aisément que le déneigement ne constitue pas l’activité la plus intellectuellement stimulante du monde. Dans le même ordre d’idée, nous avons été impressionnés par la quantité de feuilles imputrescibles que nous avons dû ramasser à l’automne (je n’ai pas compté les sacs, mon dos s’en souvient encore), mais également par la vitesse de pousse du gazon en été (je comprends mieux la réussite des entreprises de déneigement et de tonte !). Tout cela contribue à grignoter un peu plus mon temps libre. - Au Québec, on travaille plus et on oublie les 35h/semaine et les 5 semaines de congés payés Et oui, j’ai aussi perdu en temps de disponible pour ma famille depuis que je suis là. Je travaille 40 heures par semaine (je perds donc 5 heures hebdomadairement et 2 semaines de congés payés à l’année. Mon mari, qui ne pouvaient pas appliquer les 35 heures en France, du fait de ses responsabilités, travaille autant au Québec, mais a perdu 4 semaines de congés payés (il bénéficiait de 6 semaines en France). Mais dans ces conditions, comment trouver le temps d’aller chez le garagiste ? Je propose donc de conclure sur les mots suivants : Cet article m’a pris du temps à sa rédaction (j’aurais pu faire d’autres choses passionnantes comme étudier en profondeur les nombreuses circulaires promotionnelles qui ornent ma table de cuisine ou faire le point sur mes multiples cartes de crédit Visa/Mastercad/débit). J’espère donc que cela ne sera pas en vain et que ce petit texte fera réfléchir certaines familles qui s’interrogent avant de sauter le pas vers l’immigration. En résumé : Le Québec, super sympa pour des jeunes-qui-n-en-veulent, accros à la junk-food, qui habitent en appart, qui prennent le métro et qui n’ont pas d’enfant à nourrir-sainement-habiller-chaudement ! Pour les familles nombreuses, soucieuses d’une qualité de vie, de loisirs et de temps libre non-passé à diverses obligations logistiques chronophages, vous l’avez compris, je suis plus dubitative. Déjà super merci pour le temps passé à décrire tout cela, et surtout sans que cela ne pique les yeux avec les photes d'aurtografe...Franchement cela me fait froid dans le dos, cela fait 17 mois que j'attends mon put...de CSQ alors que nous parlons avec mon épouse plusieurs langues, 3 enfants, diplomes, xp pro, mais rien n'avance...Je me demande si finalement le quebec est vraiment l'endroit vers lequel nous devrions immigrer. concernant les cartes à débit différé, n'est il pas possible de garder un compte en France/Europe et de l'alimenter en CAD ? oui il y a des frais etc, mais entre le temps passé et les autres frais bancaires au Quebec, il y a certainement des banques en Europe qui sont capables de gérer des comptes en CAD pour pas cher. Qqun a une idée sur ce point ? Citer
Habitués Automne Posté(e) 12 mai 2017 Habitués Posté(e) 12 mai 2017 il y a 29 minutes, Tucolabrute a dit : Franchement cela me fait froid dans le dos, ça te prend pas grand chose il y a 30 minutes, Tucolabrute a dit : Je me demande si finalement le quebec est vraiment l'endroit vers lequel nous devrions immigrer. Tu peux essayer le ROC, y'a pas de neige, pas de feuilles à ramasser, pas de frais d'autos etc... Citer
Habitués kuroczyd Posté(e) 12 mai 2017 Habitués Posté(e) 12 mai 2017 concernant les cartes à débit différé, n'est il pas possible de garder un compte en France/Europe et de l'alimenter en CAD ? oui il y a des frais etc, mais entre le temps passé et les autres frais bancaires au Quebec, il y a certainement des banques en Europe qui sont capables de gérer des comptes en CAD pour pas cher. Qqun a une idée sur ce point ? C est quoi le but? Citer
Habitués PACAtoQC Posté(e) 12 mai 2017 Habitués Posté(e) 12 mai 2017 Il y a 1 heure, Tucolabrute a dit : Déjà super merci pour le temps passé à décrire tout cela, et surtout sans que cela ne pique les yeux avec les photes d'aurtografe...Franchement cela me fait froid dans le dos, cela fait 17 mois que j'attends mon put...de CSQ alors que nous parlons avec mon épouse plusieurs langues, 3 enfants, diplomes, xp pro, mais rien n'avance...Je me demande si finalement le quebec est vraiment l'endroit vers lequel nous devrions immigrer. concernant les cartes à débit différé, n'est il pas possible de garder un compte en France/Europe et de l'alimenter en CAD ? oui il y a des frais etc, mais entre le temps passé et les autres frais bancaires au Quebec, il y a certainement des banques en Europe qui sont capables de gérer des comptes en CAD pour pas cher. Qqun a une idée sur ce point ? N'attend pas dans le vide et prépare ton arrivée car ta question bancaire démontre un manque de préparation flagrante surtout après 17 mois d'attente. Bref, ouvre un compte au Canada et négocie tes frais. Si tu décides de faire une autre procédure, il faut annuler la première. Tu as des gens ca a été 6-7 ans d'attente en tout. En ce moment la situation est compliquée et logique, c'est important de bien se renseigner pour eviter d'attendre dans le vide en souffrance. A+ Citer
Habitués crazy_marty Posté(e) 13 mai 2017 Habitués Posté(e) 13 mai 2017 (modifié) Il y a 16 heures, Tucolabrute a dit : Déjà super merci pour le temps passé à décrire tout cela, et surtout sans que cela ne pique les yeux avec les photes d'aurtografe...Franchement cela me fait froid dans le dos, cela fait 17 mois que j'attends mon put...de CSQ alors que nous parlons avec mon épouse plusieurs langues, 3 enfants, diplomes, xp pro, mais rien n'avance...Je me demande si finalement le quebec est vraiment l'endroit vers lequel nous devrions immigrer. concernant les cartes à débit différé, n'est il pas possible de garder un compte en France/Europe et de l'alimenter en CAD ? oui il y a des frais etc, mais entre le temps passé et les autres frais bancaires au Quebec, il y a certainement des banques en Europe qui sont capables de gérer des comptes en CAD pour pas cher. Qqun a une idée sur ce point ? Heu...ça sert à quoi? Ta paye canadienne, tu crois qu'ils vont te l'envoyer sur un compte non domicilié au Canada? Ton historique de crédit local tu vas le créer comment? Je vois pas en quoi tu vas sauver de l'argent avec ta solution. Encore moins du temps. Par contre, te compliquer la vie ça c'est certain. Tu parles de "temps passé" et tu préfères en passer encore plus à gérer un compte non local? Payer une carte de crédit ça prend 1 minute! Il faut arrêter de croire (ou faire croire) que tu perds des journées entières de ta vie dans le paiement de carte de crédit, c'est franchement n'importe quoi. Quant aux frais bancaires, de 1/ ça se négocie au pire de 2/ t'es pas obligé d'aller dans une banque qui charge des frais de 3/ les banques en Europe font toutes que du social et chargent 0 euro tout le temps et pour tout, c'est bien ça non? Modifié 13 mai 2017 par crazy_marty Citer
Habitués kobico Posté(e) 13 mai 2017 Habitués Posté(e) 13 mai 2017 Il y a 17 heures, Tucolabrute a dit : concernant les cartes à débit différé, n'est il pas possible de garder un compte en France/Europe et de l'alimenter en CAD ? oui il y a des frais etc, mais entre le temps passé et les autres frais bancaires au Quebec, il y a certainement des banques en Europe qui sont capables de gérer des comptes en CAD pour pas cher. Qqun a une idée sur ce point ? Une carte de crédit nord-américaine n'est pas une carte à débit différé comme tu l'entend. Elle n'est pas liée à un compte bancaire. Déjà, ça coince pour ton montage extravagant. Citer
Habitués kjaerlighet Posté(e) 13 mai 2017 Habitués Posté(e) 13 mai 2017 Sinon est ce que c'est possible de demander de se faire payer en Euro le même montant qu'en CAD (évidement) et comme ça on dépose sa paie dans son compte en France, on transfère ici au Canada avec le taux de change en plus on est gagnant ! ça serait plus simple non ! (Je précise que ma question n'est pas sérieux pour ceux qui ont de la difficulté avec le second degré.) Citer
Habitués kobico Posté(e) 13 mai 2017 Habitués Posté(e) 13 mai 2017 il y a 2 minutes, kjaerlighet a dit : Sinon est ce que c'est possible de demander de se faire payer en Euro le même montant qu'en CAD (évidement) et comme ça on dépose sa paie dans son compte en France, on transfère ici au Canada avec le taux de change en plus on est gagnant ! ça serait plus simple non ! (Je précise que ma question n'est pas sérieux pour ceux qui ont de la difficulté avec le second degré.) Moi je dis qu'il serait encore plus simple de demander à l'employeur canadien de s'ouvrir un compte en France pour payer ses employés français sur simple transfert interne d'un compte à l'autre. Citer
Habitués Mark-Beaubien Posté(e) 13 mai 2017 Habitués Posté(e) 13 mai 2017 (modifié) Je suis de plus en plus sidéré... On parle d'un paiement de carte de crédit à faire manuellement, une fois par mois, et c'est suffisant à douter du bien-fondé d'une immigration au Québec pour cette broutille ? Franchement, si ce point vous rebute, imaginez la première tempête de neige, le premier -30, la liste d'épicerie avec des produits différents, les pompes à essence où le paiement à la pompe n'est pas encore généralisé (ça l'était en Belgique en 1990 déjà), etc. Je ne suis plus sidéré, je crois que j'hallucine. Il faut faire un paiement via Internet une fois par mois, si c'est vraiment si atroce, restez loin du Québec, il y a mille choses bien pires, croyez-moi ! Aussi, il faut se monter un dossier bancaire en arrivant ? L'horreur ! En France, les banques prêtent de l'argent à des inconnus venus du bout du monde en 30 minutes évidemment. Modifié 13 mai 2017 par Mark-Beaubien kobico, jimmy, Ovandenb et 1 autre ont réagi à ceci 4 Citer
Nelly42 Posté(e) 13 mai 2017 Posté(e) 13 mai 2017 Bonjour ! Je viens de m'inscrire sur ce forum car mon mari a accepté une offre d'emploi à Québec et on doit arriver dans 4 mois. J'ai l'impression de ne pas être préparée. Ce post me fait très peur car j'ai trois enfants et l'organisation (ou du moins la non-organisation) me stresse beaucoup. Je m’inquiète du quotidien pour mes enfants (9, 5 et 2 ans) sur de nombreux points indiqués dans ce post. Les boite à lunch ça semble être un cauchemar, déjà que j'avais l'impression de passer mon temps à faire la cuisine !!! Mon deuxième de 5 ans a un blocage avec la nourriture et a actuellement un régime très diététique à base de coquillette-saucisses uniquement. J'ai lu certains règlement intérieur des services de garderie des écoles et les exigences sont draconiennes (obligation de repas équilibré, contrôler tout les risques d'allergie, le moindre retard est soumis à des sur-frais exorbitant, ok mais en plus il y a un système punitif des parents ou les retards doivent être rattrapés sur d'autres jours ???). Enfin, je veux bien des conseils pour me rassurer car j'ai peur de partir au Québec pour n'être qu'une femme au foyer dépressive..... Citer
Habitués La Féline Posté(e) 13 mai 2017 Habitués Posté(e) 13 mai 2017 Euh... moi non plus, je ne comprends pas bien tout ce drame au sujet des cartes de crédit. On a un solde à payer chaque mois (enfin, selon l'utilisation qu'on en fait. Certains ont plus l'habitude de payer avec la carte de débit), avant une date déterminée. Suffit juste de payer le solde intégral (de préférence, pour éviter les frais d'intérêt) ou le montant minimum indiqué sur le relevé (si on n'a pas assez de fonds pour régler le solde intégral à la date limite) dans le délai indiqué. Ça se fait en 3 cliques sur internet; paiement immédiat ou à une date choisie. Ce n'est vraiment pas compliqué ! Citer
Habitués kuroczyd Posté(e) 14 mai 2017 Habitués Posté(e) 14 mai 2017 il y a 44 minutes, La Féline a dit : je ne comprends pas bien tout ce drame au sujet des cartes de crédit ... parce qu'il n'y a pas de drame : ceux qui en voient un sont ignorants ou de mauvaise foi Cherrybee a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Mark-Beaubien Posté(e) 14 mai 2017 Habitués Posté(e) 14 mai 2017 (modifié) il y a une heure, Nelly42 a dit : Bonjour ! Je viens de m'inscrire sur ce forum car mon mari a accepté une offre d'emploi à Québec et on doit arriver dans 4 mois. J'ai l'impression de ne pas être préparée. Ce post me fait très peur car j'ai trois enfants et l'organisation (ou du moins la non-organisation) me stresse beaucoup. Je m’inquiète du quotidien pour mes enfants (9, 5 et 2 ans) sur de nombreux points indiqués dans ce post. Les boite à lunch ça semble être un cauchemar, déjà que j'avais l'impression de passer mon temps à faire la cuisine !!! Mon deuxième de 5 ans a un blocage avec la nourriture et a actuellement un régime très diététique à base de coquillette-saucisses uniquement. J'ai lu certains règlement intérieur des services de garderie des écoles et les exigences sont draconiennes (obligation de repas équilibré, contrôler tout les risques d'allergie, le moindre retard est soumis à des sur-frais exorbitant, ok mais en plus il y a un système punitif des parents ou les retards doivent être rattrapés sur d'autres jours ???). Enfin, je veux bien des conseils pour me rassurer car j'ai peur de partir au Québec pour n'être qu'une femme au foyer dépressive..... Je comprends tout à fait votre inquiétude, mais ce n'est pas plus difficile au Québec qu'ailleurs. Il faudra vous y habituer, même si vous avez, avec la personne qui a initié ce fil, un exemple de quelqu'un qui manifestement vit sa période noire du Québec. Dites-vous surtout que si vous avez des enfants, si vous avez leur avenir à coeur plus que votre petit confort acquis par simple et unique habitude de la France, vous adorerez le Québec. Modifié 14 mai 2017 par Mark-Beaubien MALAESTI et vero68 ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués PACAtoQC Posté(e) 14 mai 2017 Habitués Posté(e) 14 mai 2017 (modifié) Il y a 3 heures, Nelly42 a dit : Bonjour ! Je viens de m'inscrire sur ce forum car mon mari a accepté une offre d'emploi à Québec et on doit arriver dans 4 mois. J'ai l'impression de ne pas être préparée. Ce post me fait très peur car j'ai trois enfants et l'organisation (ou du moins la non-organisation) me stresse beaucoup. Je m’inquiète du quotidien pour mes enfants (9, 5 et 2 ans) sur de nombreux points indiqués dans ce post. Les boite à lunch ça semble être un cauchemar, déjà que j'avais l'impression de passer mon temps à faire la cuisine !!! Mon deuxième de 5 ans a un blocage avec la nourriture et a actuellement un régime très diététique à base de coquillette-saucisses uniquement. J'ai lu certains règlement intérieur des services de garderie des écoles et les exigences sont draconiennes (obligation de repas équilibré, contrôler tout les risques d'allergie, le moindre retard est soumis à des sur-frais exorbitant, ok mais en plus il y a un système punitif des parents ou les retards doivent être rattrapés sur d'autres jours ???). Enfin, je veux bien des conseils pour me rassurer car j'ai peur de partir au Québec pour n'être qu'une femme au foyer dépressive..... J'ai pas beaucoup de stress avec mes enfants et mon immigration mais plus du Fun. Je te comprends mais tu découvriras une autre facette de ton caractère, tu vas t'éclater, tu dois te préparer et juste comprendre que, tout ce que tu lis, plus nos habitudes dans notre Pays d'origine, même si elles sont pas mal, c'est anxiogène, stressant... Nous n'avons qu'une vie, tu as une chance que beaucoup souhaitent et tu as du temps pour te préparer. Range le stress, fais toi violence, n'oublie jamais de voir le verre à moitié plein et tu verras ça va changer, l'inconnu fait peur mais justement c'est ça acquérir de l'expérience et sortir de sa zone de confort. J'imagine que l'offre d'emploi est intéressante, on peut être heureux et malheureux partout, tout dépend si on est malin pour se poser les bonnes questions sans trop se compliquer. Tu as un fil de discussion préparatifs pour un départ en 2017. J'en suis à 3 ans de papiers, 5 ans de prospection et toi tu vas déjà arriver, trop cool ! Bonne suite Pour tout ce que je lis ici, un grand merci, ça ne me fait pas peur, c'est un challenge, nous voulons nous intégrer au maximum et faire passer le fun et le plaisir d'abord. Cela permet vraiment de pas se prendre la tete. Si nous échouons, ça sera notre vie, notre faute et surtout c'est pas grave, ça fera une bonne expérience, ca apportera beaucoup car c'est un challenge, surtout avec des enfants et quoi qu'il arrive, si ti tournes un peu la tête, tu relativiseras bien vite et ça sera plus facile. A+ Modifié 14 mai 2017 par PACAtoQC MALAESTI a réagi à ceci 1 Citer
Habitués mimi3 Posté(e) 14 mai 2017 Habitués Posté(e) 14 mai 2017 Bonjour. Je suis encore en france et je connais pas les boites a lunchs. Vous mettez quoi? Des sandwichs ou il y a des petits plats dans un tupperware? Merci pour vos reponses Citer
Nelly42 Posté(e) 14 mai 2017 Posté(e) 14 mai 2017 Merci pour les réponses. Je n'ai jamais quitter la France et ce changement soudain soulevè beaucoup d’inquiétudes, après je sais aussi que c'est une chance. Je ne suis pas d'un naturel aventureux ni même très sociable du fait de ma timidité donc l'isolement me fait peur. Citer
Habitués Jefke Posté(e) 14 mai 2017 Habitués Posté(e) 14 mai 2017 Il y a 1 heure, mimi3 a dit : Bonjour. Je suis encore en france et je connais pas les boites a lunchs. Vous mettez quoi? Des sandwichs ou il y a des petits plats dans un tupperware? Merci pour vos reponses Au Canada, on appelle peut-etre ca "boite a lunch", mais mes enfants retrouvent dedans souvent le meme contenu que j'avais jadis dans mes bentos ou autres boites a tartines : restes du repas de la veille, tartines, pates... Citer
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