Le prix d'un rêve : perdre son métier en immigrant

[Automne]

il y a 54 minutes, dentan01 a dit :

Il y a des personnes qui sont toujours prêtes à cracher sur la terre qui les a accueillies! Oui les choses sont moins bonnes mais au moins à la fin ce n'est pas aussi mauvais qu'au Canada et spécialement dans la province de Québec! Je me demande ce qu'elles font ici, si tout est mieux à tout moment, dans leur pays d'origine? En plus, elles sont supposées être passées dans plusieurs pays avant d'aboutir ici!

voyons Dentan, c'est pas grave, normal de critiquer parfois. tout n'est pas parfait ici. mais au moins, on est mieux qu'au Rwanda quand même

[dentan01]

à l’instant, Automne a dit :

voyons Dentan, c'est pas grave, normal de critiquer parfois. tout n'est pas parfait ici. mais au moins, on est mieux qu'au Rwanda quand même

Pas selon eux, c'est toujours mieux dans ces pays! Mais pourtant ils restent et critiquent tout et tout le monde, ici! Ce n'est pas parfois, car ces personnes n'ont jamais un mot positif ou si par hazard elles en échappent un, il est alors suivi d'un gros MAIS. Oui, il faut se la fermer car ils considèrent qu'ils ont tous les droits! Je ne comprendrai jamais le pourquoi qu'elles ont quitté des pays si merveilleux, vécus dans d'autres pays dans bien des cas et elles finissent ici! Peut-être que dans ces autres pays, la population n'acceptait pas aussi facilement toutes leurs critiques!

[Sarayoo]

il y a 13 minutes, Automne a dit :

voyons Dentan, c'est pas grave, normal de critiquer parfois. tout n'est pas parfait ici. mais au moins, on est mieux qu'au Rwanda quand même

 

Tu voulais savoir comment ca se passe au Rwanda. Alors tu as eu la réponse avec une image bien encadrée. C'est sympa non?

[Kamouraskois]

Il y a 1 heure, dentan01 a dit :

Il y a des personnes qui sont toujours prêtes à cracher sur la terre qui les a accueillies! 

 

Avec c monde qui crachent au quart de tour pour un oui ou un non...ça me donne l'idée de monter une entreprise de collecte et distribution de salive. si jamais elle venait a manquer a ceux qui crache a tout vent ...ou mieux si d'aventure (et ça ne me déplaît pas) il leur venait en tète d'inonder le Quebec avec leur salive. eh bien le stock sera toujours disponible!!!!

 

La mienne est bio, sans nicotine et sans drogue et sera vendu en Hors-série

Modifié 9 mars 2016 par Kamourask

[Kweli]

Pour une fois en trente ans, le gouvernement a réagi à ce système de discrimination éhonté. Les autres disaient qu'ils ne pouvaient rien contre le pouvoir des syndicats de médecins. Le ministre Barrette a dit hier au Téléjournal qu'il va convoquer les doyens des quatre facultés de médecine pour s'expliquer. Connaissant ses talents dictatoriaux en tous genres, peut-être sommes nous en train d'assister à un véritable changement? Ou est-ce un show de boucanes dans lequel les médecins qui dirigent ce gouvernement vont encore nous enfumer? 

 

Attendons pour voir. 

[Kweli]

Il y a 11 heures, Kamourask a dit :

 

Avec c monde qui crachent au quart de tour pour un oui ou un non...ça me donne l'idée de monter une entreprise de collecte et distribution de salive. si jamais elle venait a manquer a ceux qui crache a tout vent ...ou mieux si d'aventure (et ça ne me déplaît pas) il leur venait en tète d'inonder le Quebec avec leur salive. eh bien le stock sera toujours disponible!!!!

 

La mienne est bio, sans nicotine et sans drogue et sera vendu en Hors-série

 

 

Ne te fatigue pas à monter ton entreprise, il y a des gens qui se sont spécialisés en détecteurs de crachats. Ils en trouvent même là où il n'y en a pas.

 

S'ils se donnent tant de mal pour trouver du crachat, c'est qu'ils en ont trouvé une utilité non? 

 

Faque tu risques de faire faillite, ils ont déjà le monopole du marché du crachat ... 

[Kweli]

Il y a 12 heures, Automne a dit :

voyons Dentan, c'est pas grave, normal de critiquer parfois. tout n'est pas parfait ici. mais au moins, on est mieux qu'au Rwanda quand même

 

Ben voyons, tu ne savais pas que les Québécois ont le monopole du bonheur? 

[dentan01]

Il y a 12 heures, Sarayoo a dit :

 

Tu voulais savoir comment ca se passe au Rwanda. Alors tu as eu la réponse avec une image bien encadrée. C'est sympa non?

C'est vrai qu'avec une espérance de vie qui va jusqu'à près de 60 ans et une mortalité infantile des moins de 5 ans à 55% Cela doit être fantastique. Surtout dans un pays qui fait parti des 10 pires pays où vieillir! C'est vrai qu'ils ne finissent pas dans un centre d'accueil car ils vont trop vite dans leur cercueil!

 

http://www.bbc.com/afrique/region/2015/09/150909_afrique_vieillissement

 

Ou vieilir dans un pays où 2,6 millions sont des retraités et des ayants droit qui sont obligés, pour une grande partie d’entre eux et du 20 au 26 de chaque mois, de passer une partie de la nuit devant les bureaux de poste et les guichets de banques pour pouvoir toucher leur rente. Malgré cela, ces aînés retraités restent chanceux car le reste, soit près de 1 million d’autres aînés survivent grâce à la générosité des proches et des voisins ainsi qu’aux 3 000 DA par mois que leur verse le gouvernement en guise de la prime AFS.

[J-MI]

Quel est l'intérêt de telles digressions par rapport au problème soulevé par le sujet initial?

Ce que je trouve "croustillant" dans les interventions respectives de ceux qui mettent en avant l'excellence technologique du modèle de santé Québecois ou la qualité douteuse des filières de formation des médecins hors Québec.

C'est vrai que c'est tellement mieux pour toute une partie de la population de ne pas être pris en charge pour sa maladie faute de médecin. On ne va quand même pas prendre le risque de faire soigner ces personnes par des médecins, professionnels aguerris qui exercent depuis de nombreuses années dans leur pays d'origine, parce-qu'ils risquent de ne pas leur prodiguer les bon soins. Ben non voyons, on va les laisser crever sans s'en occuper parce la population de toute façon ne dit jamais rien. Elle se contente de ce qu'elle à tellement habituée qu'elle est à la médiocrité de la prise en charge.

Et puis on ne sait jamais, ces médecins étrangers, pourraient venir bouleverser la petite routine, les petites habitudes de ceux, issus du système, qui sont déjà installés. Ils pourraient leur montrer ce qu'est un vrai service à la population. Il ne faudrait surtout pas que la population se rende compte de ce que serait un service de soins ou le patient est le véritable bénéficiaire du système. Il ne le faut surtout pas, il pourrait y prendre goût et devenir exigeant ce qui forcerait nombre de médecins à commencer à se mettre à véritablement travailler...

Il y a les médecins, mais les "techniciens de la santé" ne sont pas en reste. Un exemple, le syndicat des techniciens de laboratoire en pathologie à réussi à faire limiter la lecture journalière des lames à 40 unités. Ce qui est moitié moins que les standards qualitatifs communément admis. Pour vous donner une idée, sur une journée normale de travail, la lecture de 40 lames va occuper le technicien entre 3 et 4 heures. Le reste de sa journée, il va faire des taches relevant normalement de la compétence de "commis", mais il est payé bien sûr au tarif d'un technicien....

Patients, patientes qui souffrez d'un cancer ou allez développer un cancer, ne vous en faites pas, l'excellence technologique et la qualité du système vont s'occuper de vous....ou pas.

 

[Kweli]

il y a 13 minutes, J-MI a dit :

Quel est l'intérêt de telles digressions par rapport au problème soulevé par le sujet initial?

Ce que je trouve "croustillant" dans les interventions respectives de ceux qui mettent en avant l'excellence technologique du modèle de santé Québecois ou la qualité douteuse des filières de formation des médecins hors Québec.

C'est vrai que c'est tellement mieux pour toute une partie de la population de ne pas être pris en charge pour sa maladie faute de médecin. On ne va quand même pas prendre le risque de faire soigner ces personnes par des médecins, professionnels aguerris qui exercent depuis de nombreuses années dans leur pays d'origine, parce-qu'ils risquent de ne pas leur prodiguer les bon soins. Ben non voyons, on va les laisser crever sans s'en occuper parce la population de toute façon ne dit jamais rien. Elle se contente de ce qu'elle à tellement habituée qu'elle est à la médiocrité de la prise en charge.

Et puis on ne sait jamais, ces médecins étrangers, pourraient venir bouleverser la petite routine, les petites habitudes de ceux, issus du système, qui sont déjà installés. Ils pourraient leur montrer ce qu'est un vrai service à la population. Il ne faudrait surtout pas que la population se rende compte de ce que serait un service de soins ou le patient est le véritable bénéficiaire du système. Il ne le faut surtout pas, il pourrait y prendre goût et devenir exigeant ce qui forcerait nombre de médecins à commencer à se mettre à véritablement travailler...

Il y a les médecins, mais les "techniciens de la santé" ne sont pas en reste. Un exemple, le syndicat des techniciens de laboratoire en pathologie à réussi à faire limiter la lecture journalière des lames à 40 unités. Ce qui est moitié moins que les standards qualitatifs communément admis. Pour vous donner une idée, sur une journée normale de travail, la lecture de 40 lames va occuper le technicien entre 3 et 4 heures. Le reste de sa journée, il va faire des taches relevant normalement de la compétence de "commis", mais il est payé bien sûr au tarif d'un technicien....

Patients, patientes qui souffrez d'un cancer ou allez développer un cancer, ne vous en faites pas, l'excellence technologique et la qualité du système vont s'occuper de vous....ou pas.

 

 

 

Il ne faudrait surtout pas que les médecins millionnaires se mettent à gagner quelques petites centaines de milliers de dollars. De quoi aurait-on l'air comme province, dites-moi un peu ... 

[Automne]

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/03/09/001-discrimination-medecins-etrangers-gouvernement-comptes-facultes-medecine.shtml?isAutoPlay=1

 

Les quatre facultés de médecine du Québec, qui refusent plus de 80 % des médecins étrangers souhaitant pratiquer dans la province, devront s'expliquer.

 

Un texte de Sophie Langlois

 

La ministre de l'Enseignement supérieur, Hélène David, et le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ont vivement réagi au reportage de Radio-Canada sur les difficultés de médecins syriens à obtenir leur permis de pratiquer au Québec. Les deux ministres doivent rencontrer les doyens « prochainement ».

« Quand je dis prochainement, je veux dire dans les prochains jours », précise Mme David, qui s'est dite touchée par la réponse laconique reçue par le chirurgien Ghatfan Shaaban, dont les 22 demandes pour une place en résidence ont été rejetées, sans explication.

Le médecin syrien et son épouse, l'anesthésiste Manar Alfarra, ont chacun quinze ans d'expérience en France, en Syrie et en Arabie saoudite.

« Je pense qu'il faut apporter souplesse, rigueur, professionnalisme, de la transparence et, pourquoi pas, une petite dose d'humanisme aussi dans le processus. Il faut que ce soit équitable et que les médecins qui postulent aient une réponse claire à toutes les questions qu'ils se posent. » — Hélène David, ministre de l'Enseignement supérieur

De son côté, le ministre de la Santé Gaétan Barrette estime qu'il n'est pas normal que des médecins d'expérience aient à refaire toute leur spécialité ou la sacrifier.

Il ne comprend pas que des spécialistes prêts à faire leur résidence en médecine familiale puissent être refusés, alors qu'il y a encore 67 places vacantes dans cette spécialité, après le premier tour.

« C'est un peu étonnant, ces gens n'arrivent pas de la planète Mars, ils arrivent d'un pays qui a une médecine comparable à celle du Québec », s'est étonné le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette.

« S'il n'y a pas de point d'achoppement inconnu et non divulgué, a-t-il poursuivi, ces gens-là ont certainement la connaissance de base suffisante pour entrer dans le programme de résidence, s'il y a de la place. Et là, on a des places non comblées et on leur dit non, sans explication? »

« Je peux vous dire, j'ai parlé à mes collègues, dont Mme David à l'Enseignement supérieur, et on va poser des questions. » — Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette

 

[prince21]

il y a 47 minutes, Automne a dit :

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/03/09/001-discrimination-medecins-etrangers-gouvernement-comptes-facultes-medecine.shtml?isAutoPlay=1

 

Les quatre facultés de médecine du Québec, qui refusent plus de 80 % des médecins étrangers souhaitant pratiquer dans la province, devront s'expliquer.

 

Un texte de Sophie Langlois

 

La ministre de l'Enseignement supérieur, Hélène David, et le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ont vivement réagi au reportage de Radio-Canada sur les difficultés de médecins syriens à obtenir leur permis de pratiquer au Québec. Les deux ministres doivent rencontrer les doyens « prochainement ».

« Quand je dis prochainement, je veux dire dans les prochains jours », précise Mme David, qui s'est dite touchée par la réponse laconique reçue par le chirurgien Ghatfan Shaaban, dont les 22 demandes pour une place en résidence ont été rejetées, sans explication.

Le médecin syrien et son épouse, l'anesthésiste Manar Alfarra, ont chacun quinze ans d'expérience en France, en Syrie et en Arabie saoudite.

« Je pense qu'il faut apporter souplesse, rigueur, professionnalisme, de la transparence et, pourquoi pas, une petite dose d'humanisme aussi dans le processus. Il faut que ce soit équitable et que les médecins qui postulent aient une réponse claire à toutes les questions qu'ils se posent. » — Hélène David, ministre de l'Enseignement supérieur

De son côté, le ministre de la Santé Gaétan Barrette estime qu'il n'est pas normal que des médecins d'expérience aient à refaire toute leur spécialité ou la sacrifier.

Il ne comprend pas que des spécialistes prêts à faire leur résidence en médecine familiale puissent être refusés, alors qu'il y a encore 67 places vacantes dans cette spécialité, après le premier tour.

« C'est un peu étonnant, ces gens n'arrivent pas de la planète Mars, ils arrivent d'un pays qui a une médecine comparable à celle du Québec », s'est étonné le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette.

« S'il n'y a pas de point d'achoppement inconnu et non divulgué, a-t-il poursuivi, ces gens-là ont certainement la connaissance de base suffisante pour entrer dans le programme de résidence, s'il y a de la place. Et là, on a des places non comblées et on leur dit non, sans explication? »

« Je peux vous dire, j'ai parlé à mes collègues, dont Mme David à l'Enseignement supérieur, et on va poser des questions. » — Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette

 

Voilà la preuve que tous les médecins étrangers sont médiocres.Ils demandent juste qu'on leur donne chance pour qu'ils puissent prouver.Mais,on a l'impression qu'il y ait un plafond de verre non franchissable.Du vrai gachi ou moment ou,la pénurie de médecin au Québec est plus qu'inquétant.Je ne critique pas le système québecois,mais c'est bien et profitable de se remttre en cause parfois.

[dentan01]

il y a 51 minutes, Automne a dit :

http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2016/03/09/001-discrimination-medecins-etrangers-gouvernement-comptes-facultes-medecine.shtml?isAutoPlay=1

 

Les quatre facultés de médecine du Québec, qui refusent plus de 80 % des médecins étrangers souhaitant pratiquer dans la province, devront s'expliquer.

 

Un texte de Sophie Langlois

 

La ministre de l'Enseignement supérieur, Hélène David, et le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, ont vivement réagi au reportage de Radio-Canada sur les difficultés de médecins syriens à obtenir leur permis de pratiquer au Québec. Les deux ministres doivent rencontrer les doyens « prochainement ».

« Quand je dis prochainement, je veux dire dans les prochains jours », précise Mme David, qui s'est dite touchée par la réponse laconique reçue par le chirurgien Ghatfan Shaaban, dont les 22 demandes pour une place en résidence ont été rejetées, sans explication.

Le médecin syrien et son épouse, l'anesthésiste Manar Alfarra, ont chacun quinze ans d'expérience en France, en Syrie et en Arabie saoudite.

« Je pense qu'il faut apporter souplesse, rigueur, professionnalisme, de la transparence et, pourquoi pas, une petite dose d'humanisme aussi dans le processus. Il faut que ce soit équitable et que les médecins qui postulent aient une réponse claire à toutes les questions qu'ils se posent. » — Hélène David, ministre de l'Enseignement supérieur

De son côté, le ministre de la Santé Gaétan Barrette estime qu'il n'est pas normal que des médecins d'expérience aient à refaire toute leur spécialité ou la sacrifier.

Il ne comprend pas que des spécialistes prêts à faire leur résidence en médecine familiale puissent être refusés, alors qu'il y a encore 67 places vacantes dans cette spécialité, après le premier tour.

« C'est un peu étonnant, ces gens n'arrivent pas de la planète Mars, ils arrivent d'un pays qui a une médecine comparable à celle du Québec », s'est étonné le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette.

« S'il n'y a pas de point d'achoppement inconnu et non divulgué, a-t-il poursuivi, ces gens-là ont certainement la connaissance de base suffisante pour entrer dans le programme de résidence, s'il y a de la place. Et là, on a des places non comblées et on leur dit non, sans explication? »

« Je peux vous dire, j'ai parlé à mes collègues, dont Mme David à l'Enseignement supérieur, et on va poser des questions. » — Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette

 

Des ministres qui ne peuvent pas mettre leur culotte et qui vont encore se plier, sans doute des émules de Justin Trudeau!

[J-MI]

Le ministre de la santé connait bien le problème. Lorsqu'il était président du syndicat des médecins spécialistes, il a su manoeuvrer pour servir au mieux les intérets des professionnels qu'il représentait.

Maintenant qu'il est de l'autre côté de la barrière, comme on dit chez nous, il va être difficile "de la lui faire à l'envers". Il connait parfaitement la situation des médecins en général et des spécialistes en particulier. Il est parfaitement au courant des nombreux abus, de l'absence de tout protocole de contrôle, tant sur le plan quantitatif que qualitatif.

Le problème n'est pas la rémunération des médecins en tant que telle, mais surtout la contrepartie en terme de travail fourni. Pourquoi croyez-vous que tant de médecins étranger, particulièrement ceux qui étaient installés dans le privé,  Français notamment puisqu'au Québec l'ARM facilite grandement leur venue, ont franchi l'océan pour venir pratiquer ici ?

Eh bien tout simplement parce-qu'au Québec, à quantité de travail équivalente, ils sont beaucoup mieux rémunérés. Ce qui est encore plus formidable, c'est qu'ayant été habitués à un rythme de travail beaucoup plus soutenu, ici ils ont un peu l'impression d'être en vacances. Pour ceux qui exercent en structure hospitalière, pas d'administratif à gérer, pas de personnel à gérer, pas de réunions interdisciplinaires , horaires d'employés de bureau, etc...Comme je le disais plus haut, quand vous avez travaillé dans le privé en France, cela vous change la vie et vient largement compenser toutes ces petites choses que vous avez laissé dans votre pays d'origine. Entendre les médecins locaux se plaindre parce-que leur charge de travail est trop lourde prête à sourire.

Ceux des médecins locaux qui s'intéressent à ce qui se passe ailleurs connaissent cette réalité du système Québecois. Mais les médecins ne sont pas les uniques responsables de cette situation. Le mode de rémunération qui à été modifié il y a quelques années pour palier des abus est venu au contraire aggraver la situation dans beaucoup de spécialités. Il contribue à pousser les moins consciencieux exercer de façon quantitative au détriment de la qualité des soins prodigués au patients et dissuade les plus consciencieux de continuer à s'investir dans leur métier car ils n'en retirent au final aucun bénéfice. Qui peut les en blamer ?

Au final, qui est le grand perdant. La population du Québec et ce à double titre. En sa qualité de patient et en sa qualité de contribuable. Mais cela doit lui convenir puisque rien ne bouge. C'est vrai que on est adepte de la culture du compromis ici, même quand cela se fait a ses propres dépends.

 

Quand je vois toute l'attention qui a été apportée à mon animal de compagnie qui a connu de gros problèmes de santé, quand je vois le suivi et la qualité des structures qui l'ont accueilli et quand je compare à ce que je connais dans la région ou je vis, je me demande s'il ne vaut pas mieux être un animal ici pour bénéficier de soins de qualité et d'un minimum de considération.

 

Modifié 9 mars 2016 par J-MI

[prince21]

il y a une heure, J-MI a dit :

Le ministre de la santé connait bien le problème. Lorsqu'il était président du syndicat des médecins spécialistes, il a su manoeuvrer pour servir au mieux les intérets des professionnels qu'il représentait.

Maintenant qu'il est de l'autre côté de la barrière, comme on dit chez nous, il va être difficile "de la lui faire à l'envers". Il connait parfaitement la situation des médecins en général et des spécialistes en particulier. Il est parfaitement au courant des nombreux abus, de l'absence de tout protocole de contrôle, tant sur le plan quantitatif que qualitatif.

Le problème n'est pas la rémunération des médecins en tant que telle, mais surtout la contrepartie en terme de travail fourni. Pourquoi croyez-vous que tant de médecins étranger, particulièrement ceux qui étaient installés dans le privé,  Français notamment puisqu'au Québec l'ARM facilite grandement leur venue, ont franchi l'océan pour venir pratiquer ici ?

Eh bien tout simplement parce-qu'au Québec, à quantité de travail équivalente, ils sont beaucoup mieux rémunérés. Ce qui est encore plus formidable, c'est qu'ayant été habitués à un rythme de travail beaucoup plus soutenu, ici ils ont un peu l'impression d'être en vacances. Pour ceux qui exercent en structure hospitalière, pas d'administratif à gérer, pas de personnel à gérer, pas de réunions interdisciplinaires , horaires d'employés de bureau, etc...Comme je le disais plus haut, quand vous avez travaillé dans le privé en France, cela vous change la vie et vient largement compenser toutes ces petites choses que vous avez laissé dans votre pays d'origine. Entendre les médecins locaux se plaindre parce-que leur charge de travail est trop lourde prête à sourire.

Ceux des médecins locaux qui s'intéressent à ce qui se passe ailleurs connaissent cette réalité du système Québecois. Mais les médecins ne sont pas les uniques responsables de cette situation. Le mode de rémunération qui à été modifié il y a quelques années pour palier des abus est venu au contraire aggraver la situation dans beaucoup de spécialités. Il contribue à pousser les moins consciencieux exercer de façon quantitative au détriment de la qualité des soins prodigués au patients et dissuade les plus consciencieux de continuer à s'investir dans leur métier car ils n'en retirent au final aucun bénéfice. Qui peut les en blamer ?

Au final, qui est le grand perdant. La population du Québec et ce à double titre. En sa qualité de patient et en sa qualité de contribuable. Mais cela doit lui convenir puisque rien ne bouge. C'est vrai que on est adepte de la culture du compromis ici, même quand cela se fait a ses propres dépends.

 

Quand je vois toute l'attention qui a été apportée à mon animal de compagnie qui a connu de gros problèmes de santé, quand je vois le suivi et la qualité des structures qui l'ont accueilli et quand je compare à ce que je connais dans la région ou je vis, je me demande s'il ne vaut pas mieux être un animal ici pour bénéficier de soins de qualité et d'un minimum de considération.

 

C'est bien résumé la situation.C'est pour cela que j'ai dit tout à l'heure qu'il faut que le système québecois se remet en cause parfois

[resterzen]

Le 9/3/2016 at 20:42, Automne a dit :

voyons Dentan, c'est pas grave, normal de critiquer parfois. tout n'est pas parfait ici. mais au moins, on est mieux qu'au Rwanda quand même

 

 

Exact. Les systèmes de santé en Afrique sont médiocres, c'est pour ça que les dirigeants africains méprisent les systèmes de santé de ce continent et préfèrent se faire soigner en Europe... Un exemple ? Le président algérien qui préfère se faire soigner en France plutôt qu'en Algérie ( voir hyperlien en bas de ce message ).

 

Le système de santé d'un pays n'est pas la seule raison d'une meilleur espérance de vie dans un pays donné mais très certainement une raison majeure. 

 

Donc oui le Québec c'est mieux que le Rwanda, autant au niveau du niveau de vie que du système de santé, l'espérance de vie au Québec étant bien meilleur qu'au Rwanda...

 

Algérie : Bouteflika de nouveau hospitalisé en France ( source : L'OBS )

 

 

http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20140114.OBS2330/algerie-bouteflika-de-nouveau-hospitalise-en-france.html

 

 

 

Modifié 10 mars 2016 par resterzen

[resterzen]

Le 9/3/2016 at 21:37, Kamourask a dit :

 

Avec c monde qui crachent au quart de tour pour un oui ou un non...ça me donne l'idée de monter une entreprise de collecte et distribution de salive. si jamais elle venait a manquer a ceux qui crache a tout vent ...ou mieux si d'aventure (et ça ne me déplaît pas) il leur venait en tète d'inonder le Quebec avec leur salive. eh bien le stock sera toujours disponible!!!!

 

La mienne est bio, sans nicotine et sans drogue et sera vendu en Hors-série

 

 

Fait attention. Si tu craches sur le Québec, les Québécois vont vouloir cracher sur toi ou sur les immigrants et là tu vas être le premier à protester...

 

Tu pourrais apprécier que le Québec te donne un bien meilleur niveau de vie que le niveau de vie misérable du Cameroun, ça serait un bon début...

 

 

[emma1068]

Je pense que d'autres provinces seraient heureux d'accueillir ces médecins syriens et leur donner une équivalence. Sinon, j'espère pour eux qu'ils pourront soit trouver du travail en France ou si un jour la situation se calme définitivement, entrer en Syrie. Le plus drôle serait qu'une autre province canadienne leur permette d'exercer...

[dentan01]

il y a 31 minutes, emma1068 a dit :

Je pense que d'autres provinces seraient heureux d'accueillir ces médecins syriens et leur donner une équivalence. Sinon, j'espère pour eux qu'ils pourront soit trouver du travail en France ou si un jour la situation se calme définitivement, entrer en Syrie. Le plus drôle serait qu'une autre province canadienne leur permette d'exercer...

Alors qu'ils y aillent au lieu de se plaindre et alors pourquoi avoir attendu 4 ans si une autre province a des standards plus bas et est prête à prendre le risque!

 

Mais on ne sait toujours pas pourquoi, ils ne sont pas retournés en France au lieu d'immigrer au Canada par le processus de la province de Québec tout en signant un document spécifiant qu'ils savaient qu'ils n'auraient pas le droit de pratique!

[kobico]

Il y a 1 heure, emma1068 a dit :

Je pense que d'autres provinces seraient heureux d'accueillir ces médecins syriens et leur donner une équivalence. Sinon, j'espère pour eux qu'ils pourront soit trouver du travail en France ou si un jour la situation se calme définitivement, entrer en Syrie. Le plus drôle serait qu'une autre province canadienne leur permette d'exercer...

 

Faut cesser de laisser croire que seul le Québec impose des restrictions relativement à l'exercice de la profession par des médecins immigrants. Le phénomène des médecins chauffeurs de taxi illustre cette réalité pan-canadienne bien loin d'être une spécificité québécoise...

 

"Plus de 200 chauffeurs de taxi, la plupart vivant dans la région de Toronto, étaient des médecins avant leur arrivée au Canada, selon une enquête réalisée par le ministère fédéral de l'Immigration.

Le ministère a aussi découvert lors de son enquête que 55 chauffeurs de taxi nés au Canada étaient médecins, ou titulaires d'un doctorat.
L'étude réalisée auprès de 50 101 chauffeurs, qui est l'une des plus complètes concernant l'industrie du taxi, a permis de découvrir qu'un chauffeur sur deux était un immigrant et qu'un chauffeur sur trois était né en Inde ou au Pakistan.
Pas moins de 14% des chauffeurs immigrants ont un baccalauréat, comparativement à environ 4% des chauffeurs nés au Canada. Il y a 5,4% des chauffeurs immigrants qui sont titulaires d'une maîtrise, comparativement à 1% chez les chauffeurs canadiens.

Les chauffeurs les plus instruits proviennent de l'Inde, du Pakistan, du Liban, de l'Iran, du Royaume-Uni, du Bangladesh, d'Haïti et des États-Unis."

L'étude en question du gouvernement fédéral peut être consultée ici:

http://www.cic.gc.ca/francais/pdf/recherche-stats/taxi.pdf

 

 

 

Modifié 10 mars 2016 par kobico