«La réforme est responsable du décrochage»

[Kweli]

Ben je suis un décrocheur moi-même...et ca ne m'empêche pas de gagner très bien ma vie.

É de plu je ne fè presque pô de photes...faque.....

gym mi

Message typique de babyboomer ... que nos tannants de rejetons reprennent en choeur, sans se rendre compte que les contextes ne sont plus pareils.

Les syndiqués de White Birch qui perdent leur jobs à 58 ans (et leur pension de retraite avec) sans être en mesure de faire autre chose ne leur servent même pas d'exemple, puisqu'ils n'écoutent jamais le téléjournal.

[le rêveur]

Le décrochage est un phénomène très répandu dans les sociétés, surtout celles qui se vantent d'être modernes et avancées en technologies, dans les sociétés matérialistes (à dominance matérialiste). Responsabiliser les parents est l'une des solutions, mais elle n'est pas majeure. Souvenons-nous des jeunes qui abandonnent leurs études et s'adonnent à la délinquance, leurs excuses qu'ils ne cesseront de répéter à toutes les occasions: "Nos parents nous ont obligés à travailler", "ils refusaient de nous aider financièrement tout au long de notre bref cursus"

D'autres qui éviteront la délinquance, chercheront un job, car le rythme de vie de leurs parents est insuffisant (lent) à leurs yeux. Ils réclament plus, ils sont jeunes, ambitieux et audacieux. C'est leur droit, leurs parents ne peuvent pas leur offrir ce dont ils rêvent et ce que possèdent leurs camarades. Ils ont droit de décider, mais à responsabiliser les parents, c'est de la fantasmagorie.

Émettre des hypothèses d'avance invalides, ou plutôt infirmes est une sorte de faux raisonnement: les parents n'encouragent pas leurs enfants au décrochage, même les plus démunis. Essayons d'être réalistes, quel parent encouragerait son enfant à abandonner les études dès le plus tendre âge?

Le problème aujourd'hui est un problème de confiance. Les jeunes n'ont plus confiance à ce que pourrait promettre les études. L'école a changé, les objectifs et curricula également. La vie est courte pour passer sa moitié dans des études dont le résultat et la finalité ne sont pas garantis.

Évitons de culpabiliser les parents, c'est un faux problème qui n'a aucun rapport avec le décrochage. Méditons plutôt sur le système éducatif et sur ses promesses utopiques, sur ses limites dans le marché de l'emploi.

[jimmy]

Ben je suis un décrocheur moi-même...et ca ne m'empêche pas de gagner très bien ma vie.

É de plu je ne fè presque pô de photes...faque.....

gym mi

Message typique de babyboomer ... que nos tannants de rejetons reprennent en choeur, sans se rendre compte que les contextes ne sont plus pareils.

Les syndiqués de White Birch qui perdent leur jobs à 58 ans (et leur pension de retraite avec) sans être en mesure de faire autre chose ne leur servent même pas d'exemple, puisqu'ils n'écoutent jamais le téléjournal.

Moi ? Babyboumer ?

[Sacoflab]

Le décrochage est un phénomène très répandu dans les sociétés, surtout celles qui se vantent d'être modernes et avancées en technologies, dans les sociétés matérialistes (à dominance matérialiste). Responsabiliser les parents est l'une des solutions, mais elle n'est pas majeure. Souvenons-nous des jeunes qui abandonnent leurs études et s'adonnent à la délinquance, leurs excuses qu'ils ne cesseront de répéter à toutes les occasions: "Nos parents nous ont obligés à travailler", "ils refusaient de nous aider financièrement tout au long de notre bref cursus"

D'autres qui éviteront la délinquance, chercheront un job, car le rythme de vie de leurs parents est insuffisant (lent) à leurs yeux. Ils réclament plus, ils sont jeunes, ambitieux et audacieux. C'est leur droit, leurs parents ne peuvent pas leur offrir ce dont ils rêvent et ce que possèdent leurs camarades. Ils ont droit de décider, mais à responsabiliser les parents, c'est de la fantasmagorie.

Émettre des hypothèses d'avance invalides, ou plutôt infirmes est une sorte de faux raisonnement: les parents n'encouragent pas leurs enfants au décrochage, même les plus démunis. Essayons d'être réalistes, quel parent encouragerait son enfant à abandonner les études dès le plus tendre âge?

Le problème aujourd'hui est un problème de confiance. Les jeunes n'ont plus confiance à ce que pourrait promettre les études. L'école a changé, les objectifs et curricula également. La vie est courte pour passer sa moitié dans des études dont le résultat et la finalité ne sont pas garantis.

Évitons de culpabiliser les parents, c'est un faux problème qui n'a aucun rapport avec le décrochage. Méditons plutôt sur le système éducatif et sur ses promesses utopiques, sur ses limites dans le marché de l'emploi.

Pas du tout d'accord avec toi. Les raisons de la démotivation des jeunes sont nombreuses et connues : manque de confiance c'est vrai, mais aussi tentation de la facilité, de l'argent facile sans effort, donc sans études. Pour moi ceux qui doivent répondre à ce comportement sont les parents et les profs.

Les parents parce qu'ils doivent en premier lieu être un exemple pour l'enfant, une source d'inspiration, quel que soit le métier exercé par eux-mêmes d’ailleurs, ou le milieu social de la famille, etc. S’ils ne peuvent endosser ce rôle, à eux de trouver les mots pour motiver l’enfant à continuer ses études. Evidemment qu’aucun parent ne souhaite voir son enfant décrocher, mais ça n’empêche pas certains d’y être indifférent et de ne pas agir concrètement pour que l’enfant s’accroche.

En deuxième ressort les profs parce qu’ils voient l’enfant évoluer tous les jours aussi et peuvent représenter à ses yeux plus de crédibilité que leurs propres parents (en cas de conflit avec eux par exemple).

Personnellement j’ai eu la chance d’avoir des parents qui m’ont motivé suffisamment d’aller le plus loin possible, sinon je ne serais pas là où je suis actuellement. J’ai aussi fréquenté des écoles où j’ai vu certains de mes camarades avoir un diplôme qu’ils n’auraient jamais eu ailleurs tellement ils ont été bien suivis et motivés par l'établissement. Et j’ai eu aussi des profs (en BTS) qui ont ouverts de grands yeux quand j’ai dit que je voulais faire une licence et maîtrise après mon diplôme. Ils ont plutôt tenté de m’en dissuader, n’y voyant aucun intérêt, dingue non ? on était 2 sur 25 élèves à continuer notre cursus…

[laulau1]

oui la réforme est responsable selon moi. Ont-ils voulu sacrifier une génération ?

[Kweli]

oui la réforme est responsable selon moi. Ont-ils voulu sacrifier une génération ?

Dans quel but?

Et si la réforme était un bouc émissaire plutôt commode?

Il y a plein de choses qui ne marchent pas dans l'éducation. Entre autres ceci:

[tohonu]

Ben je suis un décrocheur moi-même...et ca ne m'empêche pas de gagner très bien ma vie.

É de plu je ne fè presque pô de photes...faque.....

gym mi

Message typique de babyboomer ... que nos tannants de rejetons reprennent en choeur, sans se rendre compte que les contextes ne sont plus pareils.

Les syndiqués de White Birch qui perdent leur jobs à 58 ans (et leur pension de retraite avec) sans être en mesure de faire autre chose ne leur servent même pas d'exemple, puisqu'ils n'écoutent jamais le téléjournal.

Mais c'est la "belle image" qui est vendue, celui qui a reussi sans les etudes. Ces etudes qui, forcement, bridaient leur creativite. Combien d'artistes qui n'ont pas de diplomes, combien de chef de'ntreprise que l'on monte sur le piedestal pour montrer que la reussite ne depend pas des etudes.

[laulau1]

Combien de jeunes sans emploi parce-que trop diplômés et qui ne veulent pas aller à l'usine.