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Intégration et emploi des immigrés, nouvelle enquête.


Jean Dupond

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  • Habitués
il y a 1 minute, ich bin elsässich a dit :

Ou qui arrive au Canada après une sélection et qui malgré leurs diplômes ne trouvent pas de travail et de repartent plutôt que d'aller servir un café chez Tom :/

 

 

Pour le bizness des facs et cegep, des exemple :

 

http://www.instinct-voyageur.fr/s’installer-et-vivre-au-canada-l’exemple-de-julien-a-montreal-12/

"Puis les équivalences entre les diplômes sont difficiles et longues à obtenir (surtout pour les ingénieurs, médecins, architectes…)."

 

 

http://www.canada-express.com/immigration/2013/06/etudes-au-canada/

"Reprendre ses études ?"

 

 

tout est dit.

Mai quand julien est venu il le savait! Pourquoi blâmer ce qu'on sait?! Ou alors julien est venu dans toute sa splendeur la fleur au fusil... dans ce cas il n'est pas à plaindre!

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Salut à tous,

pour tous ceux qui arrivent bientôt au QUEBEC pour participer positivement j'espère à son développement ainsi qu'à son rayonnement tout en s'intégrant socialement, culturellement et en emploi, je relance le débat en jetant un pavé dans la marre (au sens figuré de l'expression, à vos idées pour l'intégration en emploi et la croissance du QUEBEC):

http://www.rabq.ca/

Le RABQ est l’interlocuteur privilégié du gouvernement en matière d’action bénévole au Québec

Le bénévolat en chiffre

44% des Canadiens étant des bénévoles ont consacré près de 1,96 milliards d’heures, représentant près d'un million de postes à temps plein!

http://www.mess.gouv.qc.ca/sacais/action-benevole/index.asp

Ils (bénévoles) sont plus de deux millions de personnes à consacrer annuellement près de 310 millions d’heures de bénévolat dans toutes les régions du Québec

Le gouvernement annonçait, en avril 2009, cinq mesures visant à valoriser l’action bénévole

http://www.education.gouv.qc.ca/eleves/benevolat/

Cette section vise à répertorier les principales ressources offertes gratuitement, au Québec et au Canada, en matière de soutien au bénévolat

http://www.jeunesse.gc.ca/fra/sujets/emplois/benevolat.shtml

Travailler sans être rémunéré? Oui! Le bénévolat peut constituer l’une des expériences les plus précieuses de votre vie

https://www.educaloi.qc.ca/capsules/les-obligations-de-lemployeur-et-de-lemploye

Que puis-je faire si mon employeur ne respecte pas ses obligations à mon égard?

Vous pouvez en parler avec votre employeur afin qu'il corrige la situation. (Dans certains cas, vous serez dans l'obligation de lui en parler avant d'entreprendre toute autre démarche.)

Vous pouvez déposer une plainte (ou une demande) auprès des organismes publics, agents ou tribunaux suivants:

http://www.stat.gouv.qc.ca/salle-presse/communique/communique-presse-2016/juillet/juillet1611.html

Par rapport à juin 2015, l’emploi augmente de 33 300 au Québec (+ 0,8 %) et de 107 600 dans l’ensemble du Canada (+ 0,6 %).

L’emploi demeure stable au deuxième trimestre 2016

Au deuxième trimestre 2016, l’emploi a peu changé (+ 6 200; + 0,2 %) au Québec, tout comme au premier trimestre (+ 2 200; + 0,1 %). Cette stabilité résulte d’une augmentation de l’emploi à temps plein (+ 19 200) et du recul de celui à temps partiel (– 13 100).

L’emploi se replie légèrement dans le secteur des biens (– 5 100; – 0,6 %), mais croît dans le secteur des services (+ 11 200; + 0,3 %) au deuxième trimestre 2016.

La faible variation de l’emploi entre le premier trimestre et le deuxième trimestre 2016 au Québec (+ 0,2 %) est similaire à celle observée au Canada et en Ontario (+ 0,2 %).

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  • Habitués
il y a une heure, Automne a dit :

 

  et c'est quoi les raisons? Parce qu'il y a une grande partie c'est des gens qui ont le mal de pays, qui trouvent trop difficile l'éloignement de la famille..

C'est en partie vrai.  Mais pas seulement, je n'ai plus trop les statistiques en tête et aujourd'hui je n'ai pas trop envi de chercher donc j'éditerai demain, mais sur 100 immigrants arrivé au Quebec, il n'en reste plus qu'une petite dizaine au bout de 10 ans.

La famille, le vin et le fromage local, ça arrive plus tard. 

Les premières années c'est surtout la désillusion. Et ces désillusions sont assez variées :

- Pas de travail dans la branche voulue, 

- Obligation de se reconvertir dans un autre métier (chose très difficile pour les français) quand on se fait renvoyer ou que la boite ferme.

- Incapacité de supporter le climat (Des infirmiers français qui rêvaient de vivre au grand nord et qu'on a du rapatrier en urgences en France pour cause de dépression)

 

Allez le plus insolite pour ma part, c'était ya 5 ans :

" Mais je savais pas qu'au Quebec il faisait aussi froid ! Comment vous faites ? "

 

Pour le reste, je répondrai plus tard, ya du vrai, mais ya beaucoup de faux aussi. 

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  • Habitués
Il y a 1 heure, ich bin elsässich a dit :

Ouias c'est amusant de refuser à ce point ce qui est visible sur son propre nez :

 

http://www.journaldemontreal.com/2014/02/11/le-quebec-vit-il-un-exode

 

Ainsi, parmi les immigrants travailleurs qualifiés admis en 2011, 23 % ont déjà quitté le Québec. Et chez les gens d'affaires admis la même année, c'est l'hécatombe, 78 % d'entre eux ayant quitté La Belle Province.

 

 

C'est très amusant aussi de citer un blogue (l'institut économique de Montréal est un "think tank" libertarien bien réputé pour ses positions anti-Québec, province trop "socialiste" à son goût...) comme source d'information.

Et c'est encore plus amusant de constater que tu prends la statistique d'une seule année pour établir une soi-disante tendance à long terme, d'autant plus que le lien "23% ont déjà quitté le Québec" mentionne ceci à la page 80 du document:

 

"Le taux de présence au Québec en janvier 2013 des immigrants admis au cours de l’année 2011 est de 76,9%. Ce résultat est tiré de la publication annuelle du MICC visant à mesurer la présence au Québec des immigrants récents (MICC, 2013b). Le taux de présence varie en fonction de la catégorie d’immigration. Parmi les travailleurs qualifiés admis en 2011, 77,0% sont présents au Québec en janvier 2013, tandis que la rétention est de 21,9 % chez les gens d’affaires. Le taux de présence est de 88,1 % chez les personnes de la catégorie « regroupement familial » et de 93,5 % chez les réfugiés et les personnes en situation semblable. Un changement méthodologique rend difficile la comparaison de ces résultats avec ceux des années antérieures à 2012."

 

Zut!...Tout le monde , c'est-à-dire, toi et le blogueur avez oublié de mentionner ce que j'ai grasseyé et mis en bleu.... 

 

Quoiqu'il en soit, une comparaison s'impose avec les autres provinces canadiennes puisque tu utilises ces données pour démontrer que le Québec n'offre pas de "perspectives crédibles", et cela sans compter l'omniprésent racisme à tous les coins de rue sauf chez Tim Horton.

 

Voici un tableau du gouvernement canadien sur le taux de rétention par province pour la période 2006-2011:

taux de rétention.png

 

Et zut encore, le Québec n'est pas la pire des provinces....même que:

 

"Les taux de migration hors de la province de destination ou de résidence dans cette province (c.- à-d. la rétention, représentée par les bandes bleu foncé) variaient considérablement selon la province et la catégorie d’immigration. 4 Une comparaison des données de chaque province permet de constater que les immigrants qui se sont établis à l’Île-du-Prince-Édouard à leur arrivée entre 2006 et 2011 étaient les moins susceptibles de s’y trouver encore en 2011 (32 %) et les plus susceptibles de demeurer dans une autre province cette même année (68 %). À l’autre extrémité du spectre, 93 % des immigrants qui se sont établis en Ontario à leur arrivée entre 2006 et 2011 y demeuraient encore en 2011. L’Alberta, la Colombie-Britannique et le Québec présentaient également des taux de rétention élevés (92 %, 91 % et 89 % respectivement). De même, 85 % des immigrants qui se sont établis en Saskatchewan et au Manitoba y demeuraient toujours en 2011. Les taux de rétention des provinces de l’Atlantique étaient cependant moins élevés, se chiffrant à 62 % pour Terre-Neuve, à 66 % pour le Nouveau-Brunswick et à 72 % pour la Nouvelle-Écosse." 

 

http://publications.gc.ca/collections/collection_2016/ircc/Ci4-47-2015-fra.pdf

 

Ou encore en chiffres:

 

chiffres.png

 

"Au Québec, le taux de rétention s'élevait à presque 89 %, mais 21 900 immigrants ont quitté la province pour s'établir principalement en Ontario (12 585 personnes), en Alberta (4 430 personnes) et en Colombie-Britannique (3 705 personnes). Parallèlement, la province a accueilli près de 8 300 migrants entrants. Ainsi, bien que le Québec soit la province qui a enregistré la perte nette d'immigrants la plus élevée, son taux de variation nette n'est que de -7 %."

 

Bien, maintenant on peut discuter sur l'ampleur du phénomène et les véritables causes de la situation du Québec.

Stop à l'instrumentalisation, aux préjugés et à l'hypocrisie.

 

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  • Habitués
Il y a 2 heures, ich bin elsässich a dit :

Ouias c'est amusant de refuser à ce point ce qui est visible sur son propre nez :

 

 

 

http://www.journaldemontreal.com/2014/02/11/le-quebec-vit-il-un-exode

 

Ainsi, parmi les immigrants travailleurs qualifiés admis en 2011, 23 % ont déjà quitté le Québec. Et chez les gens d'affaires admis la même année, c'est l'hécatombe, 78 % d'entre eux ayant quitté La Belle Province.

 

 

http://www.axl.cefan.ulaval.ca/amnord/Quebec-4immigration.htm

2.2 L'origine des immigrants selon le pays de naissance

1

Maroc

2

Algérie

3

France

4

Chine

5

Haïti

 

2.5 La part du Québec dans l'immigration internationale au Canada

Depuis quelques décennies, le gouvernement du Québec espère compenser en partie les pertes dues à la dénatalité par une hausse de l'immigration. Toutefois, entre 1970 et 1980, sur le plan de l'immigration, le Canada anglais a reçu 83,5 % des immigrants internationaux contre seulement 16,5 % par le Québec, alors que celui-ci comptait pour 25 % de la population canadienne. Il en résulte que, au cours de cette période, la Canada a vu croître sa population de 12,4 %, mais le Québec, de 4,8 % seulement.

Si l'on consulte le tableau suivant (de 2002 à 2011), on constate que le Québec a reçu en moyenne 18,3 % de la population immigrante au Canada, contre 48,4 % pour l'Ontario et 16% pour la Colombie-Britannique. 
 

Immigration 2002-2011

2002

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

2010

2011

Moyenne

Québec

   37 581 (16,4%)

  39 555
(17,8% )

  44 245
(18,7%)

  43 315
(16,5%)

  44 682
(17,7%)

  45 200
(19,0%)

  45 218
(18,2%)

  49 492
(19,6%)

  53 984
(19,2%)

  51 746
(20,8%)

18,3 %

Ontario

133 587 (58,3%)

119 723
(54,0% )

125 093
(53,0%)

140 526
(53,5%)

125 891
(50,0%)

111 316
(47,0%)

110 877
(44,8%)

106 861
(42,3%)

118 111
(42,0%)

  99 458
(39,9%)

48,4 %

Colombie-Britannique

   34 057 (14,8%)

  35 229
(15,9% )

  37 026
(15,7% )

  44 770
(17,0% )

  42 083
(
16,7%)

  38 961
(16,4%)

  43 992
(17,7%)

  41 439
(16,4%)

  44 187
(15,7%)

  34 785
(
13,9%)

16,0 %

Total Canada

229 048
(100%)

221 349 (100%)

235 823 (100%)

262 242 (100%)

251 640 (100%)

236 753 (100%)

247 246 (100%)

252 174 (100%)

280 691(100%)

248 748 (100%)

-

 

 

 

http://www.irec.net/upload/File/rrc20160127immigration(1).pdf

 

 « Recul du français »

Environ 40  % des immigrants ne connaissent pas le français à leur arrivée au Québec

« n Le bilinguisme des institutions publiques, pratiqué notamment par certains ministères et organismes comme Revenu Québec et la SAAQ, n’est pas cohérent avec l’objectif de faire du français la langue commune. n Les ministères et les institutions publiques interagissent en anglais avec près de 75 % des immigrants non francophones et qui sont installés dans la région de Montréal. »

 

Ou est ta "preuve" vu que tu te bases sur des données incomplètes et biaisées. Quand je parlais de malhonnêteté plus haut... 

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  • Habitués
Il y a 17 heures, ich bin elsässich a dit :

Pire aveugle que ca tu meurs ...

 

Bien je vais prendre moi aussi le temps de répondre.

 

Reprenons ... comme vous dites si bien.

 

L'information pour l'immigration.

En dehors de ce forum qui fourmille parfois de très mauvais conseils (on peut vivre en français au Manitoba, il y a du travail à Baie Comeau pour des ingénieurs)  et de sites tout aussi farfelue que dangereux, le site d'information sur l'immigration au Quebec :http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/index.html est pour moi bien fait.

L'information y est claire, précise, honnête, riche et détaillé.

 

Sont clairement explicitées les différents mode d'immigration, les professions réglementées, les ordres, les équivalences ... etc.

Personne ne peut dire après : " je ne savais pas que " ....

Quand on s'intéresse au Canada et en particulier au Quebec, on commence déjà par se renseigner un minimum.

 

La sélection des candidats.

Je ne vais pas faire un topo sur les procédures (il y a des gens qui le font mieux que moi), mais je le répète, lorsqu'on vient dans un pays on se renseigne un minimum. Pour une infirmière qui a été séduit par le gars en costard du salon de l'infirmière de Paris les démarches sont peut être un peu plus simple. Pour d'autres, il faut savoir admettre que PERSONNE ne vous attend, et c'est à vous de faire vos preuves.

 

L'intégration des immigrés.

Le point cruciale de l'immigration est de permettre aux nouveaux arrivants de trouver un place dans la société. Idéalement, de trouver cette place dans le métier exercé précédemment. 

Sauf que ce n'est pas toujours possible, et que pour certaines professions c'est même impossible dans l'immédiat.

 

Le Quebec ne peut pas vous donner un travail d'inspecteur des impôts, parce que vous étiez inspecteur des impôts chez vous. Ni un poste de policier, ou de médecin. Ou Tout simplement vous donner un travail équivalent à celui que vous aviez en France uniquement parce que vous le demandez.

 

Par exemple en France les médecins russes (spécialistes ou pas) travaillent dans un premier temps comme aide soignant dans des maisons de retraite en attendant de passer des équivalences.

C'est moche mais c'est comme ça. On ne peut pas vous confier la vie des gens uniquement parce que vous le demandez.

 

L'expérience québécoise est une valeur commune qui permet de montrer votre volonté de vous intégrer. Servir du café ou vendre des muffins pendant quelques temps vous permettra de payer vos dépenses quotidiennes, de vous faire connaitre d'autres employeurs via notre système de "réseau", de découvrir la ville où vous vivez et de chercher d'autres opportunités ailleurs. C'est un concept à assimiler, et vous ne pourrez pas y réchapper.

Si les Canadiens le font, pourquoi pas vous ?

 

Par ailleurs, il vous est demandé un positionnement. Vous n'êtes pas en terrain conquis, on ne vous doit rien et sauf quelques métiers, on n'est pas venu vous chercher. On n'exige pas un poste, on l'obtient. 

 

L'adéquation profil/poste et l'obligation de formation (CEGEP/universités)

En plus de votre positionnement, pour excercer certains métiers, il faut des diplômes spécifiques. Il faut aussi s'inscrire à un ordre qui demande des compétences particulières.

Par exemple, vous ne serez pas le premier comptable à venir au Quebec, il y a déjà eu une réflexion sur l'accueil des comptables et donc, selon votre niveau de formation, il vous sera demander de compléter votre cursus afin d'obtenir une équivalence.

C'est du bon sens.

Un brillant avocat du droit du travail français ne sera pas performant au Quebec ou en Australie. Une mise à niveau est nécessaire.

 

Par ailleurs, il se peut que votre formation ne vous permette pas de travailler dans votre domaine, Repasser un autre diplôme vous permet de rebondir et de trouver du travail mieux rémunéré que de servir des café chez mac do.

 

Les immigrés ne trouvent pas de travail.

Ils en trouvent, il y en a. Mais beaucoup ne veulent pas commencer en bas de l'échelle suite à divers représentations sociale européenne. Ici un serveur est un gars comme un autre.

Par ailleurs je reviens sur le positionnement avec une anecdote personnelle.

Lors d'un brunch professionnel organisé par une société de matériel médical, j'ai croisé un ami qui a une société de soins infirmiers à Gatineau. Il était venu avec son cousin qui vit en France. Je discute avec ce cousin qui me vante les mérites du Canada, du Quebec et tout le tralala. Puis me dit qu'il veut venir vivre ici (en vacances depuis à peine 5 jours). Je lui laisse ma carte professionnel et lui dit de m’appeler demain pour qu'on puisse se voir dans la journée, et si tout va bien je le met en contacte avec l'hôpital de Hull.

Il revient le lendemain en sandale, chemise d'été et short et ses lunettes de soleil. Lors de l'entretien il refuse de travailler comme infirmier technicien (non non c'est clinicien minimum car j'ai lu que c'était équivalent) 

Au bout de 3 min je lui ai dt de partir et d'oublier mon numéro.

 

Cet exemple, je peux le citer à l'infini.

Alors je suis d'accord il vaut mieux rester chez soit comme médecin plutôt que de venir ici livrer des pizzas, mais voilà personne n'est venu vous chercher. Et il faudrait insister sur ce point. Il y a du travail ici mais pas forcément celui que vous voulez.

 

Au Quebec ils sont racistes.

Non. 

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  • Habitués
il y a 4 minutes, ich bin elsässich a dit :

Va n explique toujours pas pourquoi ya autant de raté en matière d'immigration.

Non c'est vrai.

 

Le Quebec est coincé dans son inéluctabilité de réussite pour les immigrés.

Le Quebec DOIT me permettre d'avoir une meilleur qualité de vie.

Le Quebec DOIT me permettre d'avoir un meilleur job et de favoriser mon ascension sociale

Le Quebec DOIT me permettre de toucher un meilleur salaire. 

 

Sauf que pour que tout cela soit possible, il faut certains pré requis. Comprendre la mentalité d'ici, avoir un bon réseau, avoir des diplômes et des références. Comme pour les autres provinces et par extension, les autres pays.

Les règles du jeu, sont très claires ici. Personne ne va vous protéger autre que vous même. Personne ne fera votre job autre que vous même.

 

C'est pour cela qu'il y a des échecs. D'abord parce que certains ont cru à l'eldorado. Et sur ce point là on a beaucoup de boulot à corriger. Mais aussi et surtout parce que l'arrivant ne s’intègre pas. 

 

C'est d'ailleurs assez étonnant. Quelqu'un qui rate son immigration à Vancouver c'est une expérience, mais au Quebec c'est un échec.

Bizarre .... 

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  • Habitués
il y a 11 minutes, Jean Dupond a dit :

Personne ne fera votre job autre que vous même.

 

Non ! Et même, tu feras le travail d'un québécois qui n'en est pas capable tout en restant son sous fifre.

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  • Habitués

Il faut savoir que lorsque vous êtes un immigrant, vous avez juste le droit de vous taire. Seuls les québécois ont le droit de se plaindre. 

Et cela persistera longtemps.....même peut-être pour toujours si vous restez.

J'ai un exemple d'un homme qui est venu ici à l'âge de 7 ans, il en a 50.

J'ai peur pour mes enfants....

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  • Habitués
il y a 28 minutes, laulau1 a dit :

J'ai peur pour mes enfants....

 

ahah, quand même, faut pas exagérer. On est très bien au Québec/Canada. Quand on se compare , on se console. Je suis très contente que mes enfants soient nés ici et pas dans un pays où il faut craindre pour leur sécurité ou bien qu'ils n'ont aucun espoir d'avoir une vie de qualité.

 

Les immigrants le savent, on est pas un pays de bisounours, y'a des gens qui voit tout négatif et réussissent pas. D'autres vont dire que c'est toujours la faute des autres et ils se rendent pas compte que c'est leur attitude qui fait toute la différence.

 

Où travaille mon mari, ses supérieurs sont tous des immigrants.

Moi, mon premier travail que j'ai eu c'est deux immigrants qui me l'ont offert.

Mon deuxième emploi? encore un couple d'immigrants.

Mon avant-dernier emploi, un couple d'immigrants aussi.

Ils sont arrivés ici, ils ont fait leur chemin dans le travail ou dans les études pour finir chefs d'entreprise et même médecins.
Mais on va toujours regarder ceux qui échouent.

 

 

 

 

 

 

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  • Habitués
il y a 50 minutes, laulau1 a dit :

Non ! Et même, tu feras le travail d'un québécois qui n'en est pas capable tout en restant son sous fifre.

Ben oui... c'est pour ça que je suis contremaître en construction depuis 2005 en ayant commencé à travailler ici en février 2003... 

 

Si tu restes le sous fifre, démissionne et va te trouver un autre emploi si le tiens t'emmerde tellement!

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  • Habitués

Il y en a qui réussissent, je ne dis pas le contraire, mais faudra quand même continuer à se taire, indéfiniment...On se sent un peu esclave comme je l'ai déjà précisé.

D'autre part, il faut bien expliquer les retours des immigrants.

Et qu'on ne me dise pas que c'est forcément de la faute de l'immigrant s'il n'y a pas intégration et que c'est sa suffisance qui l'empêche de s'intégrer...c'est un peu fort...

Et je dis et redis de nouveau que pour moi, l'immigration est une erreur. Quel que soit le pays de départ et le pays d'arrivée. Mais c'est, je crois une volonté politique. 

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  • Habitués
il y a 2 minutes, juetben a dit :

Ben oui... c'est pour ça que je suis contremaître en construction depuis 2005 en ayant commencé à travailler ici en février 2003... 

 

Si tu restes le sous fifre, démissionne et va te trouver un autre emploi si le tiens t'emmerde tellement!

Chacun ses expériences....Mais ne dites pas que ça n'existe pas.

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  • Habitués

Bien sur que ça existe mais toutes tes affirmations sont tournées en généralisation! L'immigrant est le sous fifre, l'immigrant doit faire du bénévolat, l'immigrant doit reprendre des etudes... oui pour certains mais absolument pas pour tous! Et personnellement je connais très peu d'immigrants qui sont passés par ces etapes.

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  • Habitués
il y a 25 minutes, laulau1 a dit :

On se sent un peu esclave comme je l'ai déjà précisé.

D'autre part, il faut bien expliquer les retours des immigrants.

remplace 'On' par 'Je'.

Pourquoi expliquer les retours des immigrants? Regarde dans la partie du forum 'retour' . Il y en a beaucoup parce qu'ils s'ennuient trop de leur famille, il y en a c'est parce qu'ils supportent pas l'hiver, il y en a qui trouve pas de travail dans ce qu'ils veulent etc etc. Il y a plein de raisons.

 

il y a 25 minutes, laulau1 a dit :

Et je dis et redis de nouveau que pour moi, l'immigration est une erreur. Quel que soit le pays de départ et le pays d'arrivée.

 

Ok donc toi tu crois que tout le monde devrait rester chez eux , entre eux. C'est beau l'ouverture d'esprit..

 

 

 

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  • Habitués
à l’instant, Automne a dit :

remplace 'On' par 'Je'.

Pourquoi expliquer les retours des immigrants? Regarde dans la partie du forum 'retour' . Il y en a beaucoup parce qu'ils s'ennuient trop de leur famille, il y en a c'est parce qu'ils supportent pas l'hiver, il y en a qui trouve pas de travail dans ce qu'ils veulent etc etc. Il y a plein de raisons.

 

 

Ok donc toi tu crois que tout le monde devrait rester chez eux , entre eux. C'est beau l'ouverture d'esprit..

 

 

 

ça n'a rien à voir avec l'ouverture d'esprit....c'est de l'arnaque.

Tu peux être ouvert d'esprit tout en voyageant, pourquoi immigrer ?

Parce-que c'est la guerre (un peu le cas en france d'ailleurs).

Mais je reste sur ma position, tout cela est voulu et je me pose encore la question de savoir qu'est-ce qu'ils attendent en réalité.

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  • Habitués
il y a 3 minutes, laulau1 a dit :

ça n'a rien à voir avec l'ouverture d'esprit....c'est de l'arnaque.

Tu peux être ouvert d'esprit tout en voyageant, pourquoi immigrer ?

Parce-que c'est la guerre (un peu le cas en france d'ailleurs).

Mais je reste sur ma position, tout cela est voulu et je me pose encore la question de savoir qu'est-ce qu'ils attendent en réalité.

 

en quoi c'est de l'arnaque? parce que tu as immigré et qu'on t'as pas offert un bol plein d'or?

 

Pourquoi immigrer? Je pense que si tu étais née dans un pays en guerre, tu aimerais peut être ça aller voir ailleurs au lieu de mourir.

Il y en a qui se sentent pas bien où ils sont , pourquoi ils ne pourraient pas aller vivre ailleurs?

Il y en a qui veulent découvrir une nouvelle expérience professionnel .

 

Pourquoi tu as immigré toi?

 

 

Modifié par Automne
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