Au Québec, on s'arrache les diplômés en génie informatique et logi

[immigrer.com]

On s'arrache les diplômés en génie informatique et logiciel

Publié le 16 janvier 2013 à 08h35 | Mis à jour à 08h35

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Photo fournier par l'ÉTS

Yves Beauchamp, directeur général de l'ETS.

MARTINE LETARTE, COLLABORATION SPÉCIALE

La Presse

Vous voulez embaucher un ingénieur informatique ou logiciel? Vous devrez user de stratégie.

«L'an dernier, nos diplômés du baccalauréat en génie logiciel et ceux en génie des technologies de l'information qui n'avaient pas trouvé un emploi grâce à un stage recevaient en moyenne 23 offres d'emploi», indique Yves Beauchamp, directeur général de l'École de technologie supérieure (ETS).

«On ne suffit pas à la demande en génie informatique et logiciel», affirme également Allan Doyle, directeur du service des stages et du placement à l'École polytechnique.

«On voit même des entreprises américaines, aussi en pénurie de main-d'oeuvre dans ces domaines, tenter de recruter nos finissants», ajoute-t-il.

Les perspectives d'emploi sont excellentes également dans les autres grands domaines de génie. Il faut savoir que le taux de placement des diplômés dans les écoles et départements d'ingénierie frôle les 100% au Québec depuis quelques années.

Les diplômés de l'ETS en génie de la construction à la recherche d'un emploi à la fin de leurs études ont reçu, en moyenne, 11 offres d'emploi chacun l'an dernier.

«Heureusement, 400 nouveaux étudiants sont entrés cette année en génie de la construction, précise M. Beauchamp. C'est la plus grande cohorte de l'histoire. Ça comblera une partie des besoins.»

Ingénieurs civils

Dans le domaine du génie-conseil, les ingénieurs civils sont très recherchés.

«On parle particulièrement des ingénieurs civils spécialisés dans les ponts et les viaducs pour travailler sur les grands projets d'infrastructure ici ou à l'international», précise Johanne Desrochers, présidente de l'Association des ingénieurs-conseils du Québec.

«Les ingénieurs mécaniques en bâtiment, comme ceux spécialisés dans les systèmes de ventilation et l'économie d'énergie, semblent aussi être une denrée rare», ajoute Mme Desrochers.

Le génie-conseil est aussi friand d'ingénieurs actifs dans le secteur industriel.

«C'est dû notamment à tout le développement qui se fait avec le Plan Nord», explique Johanne Desrochers.

«La demande mondiale est élevée pour les ressources naturelles, donc les ingénieurs miniers auront du travail au cours des prochaines années», indique pour sa part Etienne Couture, président du Réseau des ingénieurs du Québec.

Les écoles s'adaptent aux besoins

Différentes stratégies sont adoptées par les établissements de formation pour répondre à la forte demande des entreprises. Par exemple, alors que l'ETS réservait ses programmes de baccalauréat aux étudiants canadiens, elle vient d'entrouvrir la porte à l'international.

«En France, on trouve des formations qui s'apparentent à nos diplômes d'études collégiales techniques, indique Yves Beauchamp. Nous acceptons donc maintenant une cinquantaine d'étudiants français par année et nous regarderons s'ils s'intégreront bien au milieu du travail.»

Les établissements d'enseignement multiplient aussi les efforts pour s'assurer que leurs programmes de formation demeurent pertinents pour les besoins des entreprises. Notamment grâce aux gens de l'industrie qu'ils intègrent dans leurs comités d'évaluation des programmes, aux chercheurs qui tissent des liens avec les entreprises, mais aussi, aux stages.

«Avec notre formule d'enseignement coopératif, nous avons 2700 étudiants en stage le tiers de l'année, indique Yves Beauchamp. Les coordonnateurs de stage encadrent les étudiants et visitent les entreprises. Ils sont de bonnes antennes. Si on cible des lacunes, on adapte l'enseignement.»

Parfois, les établissements réalisent que certains secteurs d'activité ont besoin d'un coup de pouce particulier en matière de formation de main-d'oeuvre. Par exemple, Polytechnique a décidé de mettre sur pied en 2008 un baccalauréat en génie aérospatial plutôt que de se contenter d'une concentration.

«C'est un domaine important pour le Québec», affirme Pierre G. Lafleur, directeur des affaires académiques et internationales à l'École polytechnique.

«Les travailleurs de l'industrie doivent avoir une formation spécialisée multidisciplinaire comprenant des notions de génie électrique, de génie logiciel, etc. Pour créer le nouveau baccalauréat, nous sommes allés chercher les forces vives de nos différents programmes», ajoute-t-il.

Le baccalauréat en génie biomédical a aussi été créé la même année à Polytechnique.

«Avec la construction des deux grands hôpitaux à Montréal, indique M. Lafleur, il y a toute une industrie à soutenir. Il faut s'adapter au contexte québécois.»

source : http://affaires.lapresse.ca/portfolio/formation-ingenierie/201301/16/01-4611759-on-sarrache-les-diplomes-en-genie-informatique-et-logiciel.php

[kevin k1]

J'ai gradué à l'ÉTS en génie logiciel en décembre 2011, et je suis tout à fait d'accord avec cet article, tellement j'ai eu d'offres en finissant mes études que j'avais largement la possibilité de négocier mon salaire et les conditions de travail en entrevue.

J'ai décroché mon emploi alors qu'il me resté une session avec 2 cours à faire, cours que j'ai suivi à l'Université d'Ottawa et l'emploi j'ai commencé avec 20 h par semaine avant de switcher à du 40 h par semaine (le temps de recevoir mon permis de travail postdiplôme)...

Voilà si vous avez des questions sur les études en génie logiciel à l'ÉTS surtout si vous venez de l'étranger, n'hésitez pas

[Jovain]

Bonjour !

J'ai toujours travailler dans le domaine du génie logiciel (depuis 1996), j'aimerais savoir si je dois me recycler en revenant étudier de nouveau (d'ailleurs je suis prêt) ou bien je pourrais trouver du travail avec l'expérience que j'ai ?

[tohonu]

Plutot une question en genie informatique: Kesako ?

Je redecends dans des contrees moins isolees en Juillet et j'ai en tete, dans un coin, de reprendre des etudes (oui, meme a mon age ). Y a-t-il un programme ETS oriente reseaux et securite ?

[tohonu]

Je suis alle faire un tour sur le site de l'ETS afin de regarder la section "Baccalauréat en génie des technologies de l'information".

Deroulement des credits:

chimie et materiaux, thermodynamique des fluids, electricite et magnetisme, physique des ondes, statique et dynamique .. quell lien avec l'informatique ? ce sont des cours que j'ai suivi en BTS Electrotechnique car on est amene a travailler dans ces domains en intervention directe.

Qu'est ce qu'un bachelier en informatique en a a faire de tout cela ? A mes yeux, ce n'est que du remplissage de credits, et encore je passe d'autres modules qui ne sont que du remplissage egalement.

dommage j'aurais reellement cru que cela etait plus oriente Genie en Technologie de l'Information. Ou sont les credits pour le reseau, la securite, les systemes, ITIL, ISO 27xxx ... etc que l'on peut et en droit d'attendre de tout bachelier en technologie de l'information ?

A cote de cela, le cursus en Genie electrique tient la route et les modules sont coherents. Ce cursus serait, dans mon cas, un bonne suite pour un BTS en electrotechnique.

[dounet]

Il y a aussi les cursus universitaires. En faisant une recherche rapide, j'ai trouvé ça si ça peut t'intéresser :

http://www2.ulaval.ca/les-etudes/programmes/repertoire/details/baccalaureat-en-genie-informatique-b-ing.html#description-officielle&structure-programme

Il n'y a pas d'âge pour reprendre les études.

[Dany Ronchome]

J'ajoute mon expérience dans ce domaine que je connais bien:

Arrivé avec un permis fermé, je suis embauché comme spécialiste Java dans une société de 20000 personnes.

Ils me font bosser sur quoi ? rien... difficile à croire mais c'est la vérité.

Je contacte des employeurs potentiels et des cabinets de recrutement: pas de poste en vue, personne ne sait comment effectuer un changement d'employeur et on me précise qu'il y tout plein de développeurs Java sur la touche en ce moment.

Voilà, désolé d'etre rabat-joie mais c'est du vécu, et c'est un peu plus réaliste que de la fausse pub pour faire venir des informaticiens.

Maintenant si vous etes prets à faire m'importe quoi pour venir ici pourquoi pas, chacun son but

[terbachoov]

J'ai gradué à l'ÉTS en génie logiciel en décembre 2011, et je suis tout à fait d'accord avec cet article, tellement j'ai eu d'offres en finissant mes études que j'avais largement la possibilité de négocier mon salaire et les conditions de travail en entrevue.

J'ai décroché mon emploi alors qu'il me resté une session avec 2 cours à faire, cours que j'ai suivi à l'Université d'Ottawa et l'emploi j'ai commencé avec 20 h par semaine avant de switcher à du 40 h par semaine (le temps de recevoir mon permis de travail postdiplôme)...

Voilà si vous avez des questions sur les études en génie logiciel à l'ÉTS surtout si vous venez de l'étranger, n'hésitez pas

Bonjour monsieur je vien de l'etranger et je suis titulaire d'un diplome universitaire en informatique

je suis nouveau ici et je ne sais pas trop comment commencer les procedure d'inscription dans les université a montréal et je cherche de l'aide pour l'orientation

[Silicon]

Je dirais qu'on s'arrache les jeunes qui ne demande pas trop cher, sauf que ceux avec beaucoup d'expérience qui demande un salaire substantiel c'est déja pas mal plus compliqué de se caser.

[Cherrybee]

Je suis alle faire un tour sur le site de l'ETS afin de regarder la section "Baccalauréat en génie des technologies de l'information".

Deroulement des credits:

chimie et materiaux, thermodynamique des fluids, electricite et magnetisme, physique des ondes, statique et dynamique .. quell lien avec l'informatique ? ce sont des cours que j'ai suivi en BTS Electrotechnique car on est amene a travailler dans ces domains en intervention directe.

Qu'est ce qu'un bachelier en informatique en a a faire de tout cela ? A mes yeux, ce n'est que du remplissage de credits, et encore je passe d'autres modules qui ne sont que du remplissage egalement.

dommage j'aurais reellement cru que cela etait plus oriente Genie en Technologie de l'Information. Ou sont les credits pour le reseau, la securite, les systemes, ITIL, ISO 27xxx ... etc que l'on peut et en droit d'attendre de tout bachelier en technologie de l'information ?

A cote de cela, le cursus en Genie electrique tient la route et les modules sont coherents. Ce cursus serait, dans mon cas, un bonne suite pour un BTS en electrotechnique.

En même temps, ce n'est pas uniquement consacré aux programmeurs. Comme on peut voir dans l'image en haut, il peut également s'agir de génie robotique. Mon chum est justement à l'ÉTS dans un microprogramme et valide entièrement la pertinence des cours. Après, c'est toi qui choisis ton orientation.

[Guigou]

Oui, ça recrute, des jeunes à pas trop cher et surtout en developpement.

Étant moi même en système avec un master, 5 ans d'expérience et des certifications professionnelles, je ne trouve pas grand chose. Il y'a de la demande dans mon secteur, mais pour des seniors ayant 10 et plus d'expérience.

Chaque situation est différente, je ne sors par exemple pas de l'ETS, mais il faut tout de même relativiser les choses et analyser la réalité du marché.

Si on est dans les technos ou domaines qui recrutent, oui, on peut trouver simplement. Si en plus on a de l'experience ça peut être le jackpot.