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Retour en France... après 3 mois au Québec


sandbzh56

Messages recommandés

il y a 16 minutes, SlyOSX a dit :

Bonjour à vous

 

Je suis arrivé il y a trois an avec un visa de travail fermé au fin fond de la campagne québécoise

 

Recruter lors de journee quebec en france avec la promesse de plein d évolution au sein de l'entreprise au fil du temps (secteur informatique)

 

Arrivée sur place le choc peut être que je m'étais fais un gros film mais rien de ce que l'on m'avais dis se passait (changement de site de travail ,travail moins valorisant et donc moins soumis à évoluer)

 

La seule chose qui m'a tenu debout durant ces 3 ans c'est tout ce que j'ai fais après la job et l'espoir que grâce à ce travail j'allais avoir ma RP 

 

Maintenant je suis sur le bord de l'obtenir ma vraie vie québécoise va pouvoir commencer ....

 

Avant sa voyez le comme un stage préparatoire à la vie québécoise 

 

Voila mon point de vue réfléchissez à ce que vous pouvez bâtir en 3 moi avant de vous dire que tout est perdu ...

 

J'ai du mal à croire que vous ayez accompli des choses importantes pour votre immigration pendant 3 mois

moi à part déménager magasiner une laveuse et mettre des rideaux je n'avais pas fais grand chose ...

 

Une immigration doi se comparer à bâtir une maison , on rencontre des challenges des surprises ...

 

ce pays à des opportunités réelle qui ne seront donnée qu'au plus méritant ...

 

Espérant en inspirer certains

 

Je ne suis pas du tout d'accord avec toi, pour moi, tu es juste "mal tombé", comme c'est possible en France.

J'ai été recruté aux Journées Québec, je suis aussi dans l'informatique, je suis au Québec depuis 4 mois, et… mon boulot est intéressant, la société super attentive à mes besoins et problèmes de nouvel arrivant, et je ne ressent aucune différence de jugement parce que j'ai un permis de travail de 2 ans et non une résidence permanente.

 

Par contre, d'accord avec toi qu'il faut aussi sortir, faire des activités après le boulot et ne pas rester enfermé. Il ne faut pas hésiter à voir si les collègues font des activités après le travail : volleyball, badminton, bars… ^^

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Il y a 6 heures, Nataly G-rad a dit :

Bonjour,

 

Je pense que 3 mois est vraiment une très courte période pour parler d'expérience. 

1- quand on s'installe a l'etranger il faut parfois plusieurs années pour s'y adapter

2- La carriere professionnel est parfois a redémarrer en bas de l’échelle et faut faire ses preuves pour évoluer, donc 2 mois me semble vraiment pas assez voir impossible pour gravir les échelons.

3- Il faut se preparer a l'avance pour immigrer dans un pays, car rien n'est facile et les premiers mois sont les plus difficiles, car on a plus de repair, on demarre a zero et faut avoir le caractere et s'y attendre a l'avance 

 

J'ai une amie qui est venue aussi avec ce visas elle a travailler dans une compagnie qui lui a fait avoir sa residence permanente ensuite et elle a pu changer de societe ensuite ! Tout est possible, cela depend de notre determination pour arriver a ce que l'on veut et faut avoir envie d'aller dans ce sens 

 

:)

 

 

Voilà, voilà et voilà. J'applaudis cette réponse. :)

 

On peut pas après 3 mois tirer des conclusions : faut persévérer. Ensuite c'est vrai, c'est difficile les premières années et c'est ce que ça prend aussi au niveau professionnel pour voir passer des opportunités intéressantes. D'ailleurs votre conjoint veut lancer sa boîte : faites attention, c'est pas en 3 mois que vous aurez une super situation et que du plaisir.

 

Et puis niveau localité, même si on ne sait pas où c'est... en 3 mois vous avez rencontré le voisinage ? C'est bête, mais rejoindre une petite ligue sportive ou une petite asso, ça vous fait rencontrer du monde du coin, là encore ce sont des opportunités, on n'est plus tout seul et même dans la pire ville du Québec on peut y vivre et y être heureux.

 

Vous n'avez manifestement pas le meilleur visa, maintenant faites avec et persévérez. Dans 5 ans si ça ne marche pas, là vous pourrez parler d'une expérience.

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Il y a 3 heures, Zetura a dit :

 

Je ne suis pas du tout d'accord avec toi, pour moi, tu es juste "mal tombé", comme c'est possible en France.

J'ai été recruté aux Journées Québec, je suis aussi dans l'informatique, je suis au Québec depuis 4 mois, et… mon boulot est intéressant, la société super attentive à mes besoins et problèmes de nouvel arrivant, et je ne ressent aucune différence de jugement parce que j'ai un permis de travail de 2 ans et non une résidence permanente.

 

Par contre, d'accord avec toi qu'il faut aussi sortir, faire des activités après le boulot et ne pas rester enfermé. Il ne faut pas hésiter à voir si les collègues font des activités après le travail : volleyball, badminton, bars… ^^

Effectivement je suis mal tombé tu as tout a fais compris et il ne faut pas tirer une generalite de mon experience personelle ni de la tienne d'ailleur car elle nous sont propre avec nos ressentis et nos vécu ...

ce qu'il faut retenir c'est qu'envers et contre tous je suis rester ... 

 

Toi ça fais 4 mois à peine encore une fois on verra dans 2 ans ... tout est beau pour la et je te souhaite que ça dure 

 

Encore une fois mon message pour le sujet traité dans ce post est qu on ne sais jamais de quoi demain est fait je trouve que renoncer sans tout donner est dommage ... 

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  • Habitués
Le 2/5/2016 at 10:52, sandbzh56 a dit :

Je poste juste ce sujet, pour vous faire part de notre aventure, non pas pour juger, ni pour être jugée, mais pour avoir vos avis, vos conseils...

 

Voilà, nous sommes arrivés début décembre 2015 avec 1 visa de travail de 2 ans pour mon conjoint (tenu par le même employeur). Nous sommes à l'aube du 3ème mois et nous envisageons de rentrer. Je voulais savoir si il y avait des personnes dans notre cas ?

Nous sommes arrivés dans une ville que nous n'avons pas choisi (recrutement journées Québec) c'est peut-être ça qui a joué dans notre décision de rentrer. 

 

Si j'avais un conseil a donner : c'est le bon moment pour un break. Demissionner, demenager, recommencer, ce n'est pas trivial. Ca peut etre utile de prendre quelques quelques jours de vacances (en France ou ailleurs) avant une decision.

 

 

Cela dit, 2 points que j'ai du mal a comprendre.  

- le choix : aux Journees Quebec on choisit les entreprises pour lesquelles on depose sa candidature. On sait a l'avance dans quelle ville elles se situent, c'est clairement indique. Par exemple, on peut preferer postuler dans une filiale a Drummondville plutot qu'a Montreal... Comment peut-on arriver dans une ville que l'on n'a pas choisi ?

- evolution de carriere : Les differentes rondes de selection sont autant d'opportunites pour discuter/preparer son evolution. OK. Mais, avec un visa de travail, l'objectif essentiel ne devrait pas etre d'avoir une promotion apres 3 mois ou une augmentation a la fin de sa periode d'essai. Les personnes qui optent pour ce statut, visent avant tout a perenniser leur statut au Canada: PEQ/CSQ/RP. Et en attendant : on fait son trou, on se montre indispensable et on mord sa chique quand c'est parfois moins agreable.

 

Quand on se lance dans tous les efforts d'un PTT et qu'on lache prise avant d'avoir atteint le CSQ: c'est peut-etre un "experience". Mais ca reste surtout un echec. Tant pour le travailleur que pour l'employeur.

Modifié par Jefke
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  • Habitués

A moins que la législation a changé depuis 2014, un PTT n'est pas un contrat d'esclavage : j'ai des amis qui ont changés de boulot alors qu'ils étaient en PTT, un au bout de six mois, l'autre au bout de deux ans.

 

 

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  • Habitués
Le 5/2/2016 at 16:52, sandbzh56 a dit :

Mon conjoint pensait qu'il y aurait des perspectives d'évolution au sein de sa société, mais impossible
 


Je pense qu'il ne faut pas partir avec forcément le but de perspectives, mais plus avec l'envie de vivre au canada, venir pour le pays les gens avant la carrière, sinon ça capote direct...

Il faut venir au Canada en se disant, si mes perspectives d'évolution ne sont pas respecter ou que mon travail ne se passe pas comme prévu, je suis prêt à faire autre chose.

Venir pour le changement de société
Une vision des choses différente
Une nature, une tranquillité.
Un rejet de la morosité française...etc....

Après souvent les expériences sont différente par rapport à l'endroit d’où l'on vient !

Quelqu'un qui vient d'une grande ville française, surchargé, trouvera la paix et un fort plaisir à venir vivre au Canada, alors que l'inverse n'est pas sur...
 

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  • Habitués
Il y a 2 heures, Jefke a dit :

- le choix : aux Journees Quebec on choisit les entreprises pour lesquelles on depose sa candidature. On sait a l'avance dans quelle ville elles se situent, c'est clairement indique. Par exemple, on peut preferer postuler dans une filiale a Drummondville plutot qu'a Montreal... Comment peut-on arriver dans une ville que l'on n'a pas choisi ?

 


Ils n'ont pas eu le choix car comme elle le précise, son conjoint est tenu par le même employeur, donc pas de possibilité de changer d'entreprise dans l'immédiat et donc pour la ville la même chose, ils ont été là ou l'entreprise les a fait venir...

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  • Habitués
Le 5/2/2016 at 21:23, Cariboufamily a dit :

Je pense qu'inconsciemment (ou plus ou moins consciemment) vous aviez déjà pris votre décision avant de partir au Québec.

Votre objectif a toujours été de monter cette entreprise en France. C'est  l'investissement de nombreuses années où même d'une vie.

Mais avant de sauter le pas il y avait ce fameux rêve de monsieur et pour ne pas avoir de regrets (ou frustration de ne pas l'avoir fait): vous l'avez fait 3 mois: "hop: ça c'est fait, vite on rentre et on se concentre sur notre projet".

Tout le monde sait qu'avec un PTT on a un situation relativement précaire puisque "soumis" à un employeur. Il faut attendre 1 an à 1 an et demi (et souvent sa RP) avant de retrouver un niveau de vie similaire à son pays d'origine. Et qu'ensuite on peut évoluer, et bien plus vite que sur le vieux continent. (J'avais lu une étude là dessus.)

Je pense donc que le Québec n'a strictement rien à voir dans votre retour. Vous aviez déjà la tête dans votre projet en France.

Ce n'est que mon avis et ce que m'inspire la lecture de vos messages.

Bon retour et surtout bon courage à vous car il en faut pour monter une entreprise aujourd'hui en France. Nous on fait le chemin inverse! 

 

Pour le PTT, on vous comprend, nous sommes rentrés en France au bout de 3 mois car ça s'est trés mal passé avec l'employeur. On est encore plus motivés et on va revenir au plus vite avec notre RP en poche aprés plus d'un an de galère en France en stand-by. C'est pas la situation qui nous plait mais ce pays et cette culture dont nous nous sentons plus proche aujourd'hui que nos pays d'origine. On s'expatrie avec ses tripes sinon ça ne tient pas bien longtemps. 

Je ne juge pas, mais en effet je ne vois pas comment en 3 mois on peut se faire une idée sur ces perspectives de carrières, sur son avenir dans le nouveau pays...

En 3 mois c'est à peine (et encore) le temps de s'installer. En plus en effet, PTT, départ précipité...Retour précipité....Il faut du temps aux choses.

Je pense plus en effet que la décision de rentrer était déjà ancrée quelque part au fond avant de partir, dans l'idée de se mettre à son compte.

 

Mais attention : Se mettre à son compte, c'est aussi laisser le temps aux choses...Il faudra plus de 3 mois pour avoir des perspectives avec sa société, il faut le temps de tout mettre en place, de faire de la trésorerie, de fidéliser de la clientèle, faire avec ou sans les banques...Et celà prend aussi quelques années, donc il faut profiter de cette expérience pour analyser les pourquoi du comment :

                      - Est-ce que je voulais vraiment partir ou est-ce que je voulais juste faire un test dans l'idée de vite rentrer pour créer mon projet?

                      - Est-ce que j'ai voulu avoir les choses trop vite et je n'ai pas donné le temps (Important pour votre création d'entreprise, il faut être réactif est aller vite pour ne pas s'enterrer, mais il faut aussi être très patient les résultats peuvent arriver au bout de 2 ou 3 ans...)

Et bien d'autres questions, mais l'impression que j'ai c'est que vous êtes trop pressés et si c'est le cas ça va vous être préjudiciable dans l'avenir.

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Bonjour,

 

Il y a semble-t-il 2 problèmes, le lieu et la job.

 

Pour le lieu, je ne sais pas où vous êtes, mais en région, c'est là où vous pouvez goûter le mieux la vie québécoise par un contact forcé (pas de diaspora française) avec la culture québécoise, avec les québécois.

 

Pour la job, il faut considérer que même en ayant de l'expérience, ici comme dans tout autre pays étranger, vous serez débutant, comme vous l'étiez quand vous débarquiez sur le marché du travail français en sortant de l'école, et ce pour plein de raisons: façon de faire, culture, rythme, etc... Par contre si vous savez faire vos preuves et que vous êtes bien intégré à l'entreprise et en bon contact avec vos collègues, on vous donnera la chance, en vous donnant des responsabilités supplémentaires au fur et à mesure, et vous pourriez même monter plus haut que si vous étiez resté en France.

 

J'ai démarré ici en tant que stagiaire en ayant déjà 6 ans d'expérience professionnelle accumulé en France. Le poste était exactement le même que celui que j'avais occupé en France, mais j'ai ravalé ma fierté et j'ai simplement prouvé ce que j'étais capable de faire tout en m'intégrant dans la compagnie. Ça a plu, j'ai été gardé.

 

Je précise que c'était en labo de chimie de synthèse, et j'ai probablement été un des rares (et peut-être presque le seul immigrant, à l'exception probablement de ceux qui veulent aller travailler en pleine cambrousse) au Québec sans être membre de l'Ordre des Chimistes du Québec, immigrant n'ayant aucune expérience de travail au Québec à travailler en chimie R&D de synthèse (développement et optimisation de voies d'accès et industrialisation de procédés) en premier emploi avec seulement un BTS de chimie (= DEC ici) et une spécialisation en synthèse organique (= rien ici), alors que la norme ici pour travailler en labo R&D de chimie de synthèse est un niveau de maîtrise en chimie minimum et membre de l'OCQ.

 

J'ai ensuite été promu à l'ingénierie pour l'industrialisation des procédés avec le statut cadre, un poste qui est normalement occupé par un Ingénieur, et ce après avoir démarré comme stagiaire et considéré comme tel pendant 5 mois, puis chimiste R&D (sans en porter le titre pour des raisons légales) pendant 2 ans 1/2 (et ils ont attendus que je revienne car je suis retourné en France clore toute mes affaires courantes pour revenir en tant que RP), une pause en 2009-2010 à cause de la crise de 2008 où j'ai été consultant en informatique pendant 1 an 1/2, rappelé pour sauver un sujet critique et stratégique pour le Japon, puis promu en ingénierie (poste qui malheureusement ne m'intéressais pas, bon... j'ai fait un burn-out après mais pas à cause de la job, plus à cause d'un ensemble et de certains choix). Mon ancien directeur R&D qui est maintenant consultant a en projet de m'appeler si ses affaires de consultance marchent, alors que je n'ai, administrativement, pas le niveau universitaire habituel pour ce genre de travail.

 

Voilà, pour la job il faut prouver ce que vous êtes capable de faire, et si vous êtes bon, on vous donnera la chance et irez certainement plus loin (si c'est ce qui vous intéresse) que si vous étiez resté en France, car là bas on vous donnera beaucoup plus rarement la chance même si vous êtes bon.

Modifié par David Le Borgne
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Un aspect important au Québec aussi: les gens se calfeutrent en hiver, ce n'est pas le bon moment pour rencontrer du monde. je ne vois quasi pas mes voisins de l'hiver, on se fait un petit signe quand on se croise en voiture. L'été, on discute dans le jardin, on s'aide mutuellement pour monter-défaire le garage, pour ramasser nos feuilles, etc. (il n'y a même pas de clôture entre son terrain et le nôtre). Arriver en octobre, c'est 6 mois de solitude assurée, mieux vaut le savoir.

 

Pour le reste, je ne me serais pas vu venir ici avec des contraintes. Je suis venu pour refaire ma vie, tout reprendre à zéro à 30 ans. Ce ne fut pas facile, ce ne fut pas tous les jours gais, j,ai frappé des murs, de grosses désillusions, mais un jour tout se place, et une fois un doigt dans l'engrenage, on rattrape vite le temps perdu, très vite.

 

Mais cela prend quelques années... ou un cul bordé de nouilles !

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Sincèrement, 3 mois, ça me parait vraiment court. C'est presque un appel à l'aide votre histoire, un genre de suicide d'immigration. - sans vouloir juger, c'est ce qu'il me vient à chaud.

La plupart des personnes que j'ai croisé ici sont tous passés par des moments difficiles, surtout au niveau du travail - et moi le premier! - et dans les permiers temps. Quand on parle de choc ou d'adaptation, vous êtes en plein dedans !

Et plus tu es expérimenté, plus c'est dur.

Mais il faut absolument passer a travers et toujours garder en tête que c'est "normal" et surtout, surtout, que personne ne t'a attendu avant que tu arrives, même si le processus de sélection le laisse parfois croire, et que le manque en main d’œuvre qualifié peut être perçu comme flagrant ici.

Il faut être patient... On parle généralement de 3-4 ans pour retrouver un équivalent de ce que tu avais en France.

 

Pour relativiser les propos des journées Québec, il faut quand même comprendre que les entreprises sont aussi là pour se 'vendre' et recruter. Donc, il se peut que la vérité soit un peu biaisée ou les perceptions faussées.

Je me souviens très bien avoir eu des conversations avec certains qui s'était fait alpaguer par notre cher organisme de perception des impôt provinciaux, en croyant rejoindre quasiment une startup... Avec un permis fermé, c'est un piège monstrueux...

 

Dans quelle ville êtes-vous arrivés ?

 

Courage!

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  • Habitués
il y a 14 minutes, Hélène Heizmann a dit :

Bonjour,

Je ne suis pas étonnée de voir de plus en plus de Français désabusés par le Québec, retournant alors en France avec un pincement au cœur, un sentiment d'échec. Cela me fait mal de voir cela, car souvent, ce ne sont pas eux l'échec, mais le Québec lui-même. 

Je suis depuis 4 ans ici et je ne me fais as d'illusions, je ne souhaite pas porter des lunettes roses comme beaucoup d'autres personnes qui trouvent qu'ici, tout est génial et qui commence même à adopter un accent faussement québécois pour avoir le semblant de s'intégrer à "nos cousins". 

Qu'on arrête un peu avec les images d'Epinal : le Québec, ce n'est pas l'Eldorado. Les Québecois sont racistes pour la plupart. Oh, pas que vis à vis des Français, mais aussi des anglophones, des Chinois, des étrangers en général. Il est difficile de trouver un travail ici sans entendre derrière son dos que l'on est un "maudit Français". S'il y a un choix à faire entre deux employés, le Québecois aura toujours priorité. On te dira que tu as fait "une super bonne job", mais que...

La société canadienne "super ouverte" et "super moderne", c'est bon pour les brochures du Ministère de l'immigration !

Bon, je ne vais pas rentrer dans les détails de ce ui ne marche pas ici (la mafia, les routes atroces, le racisme, les constructions moches et mal faites, le système médical catastrophique, l'individualisme exacerbé...), car sinon, je pourrais écrire un livre. Moi je vous dis juste : repartez, vite, de ce pays! ne restez pas ici si vous ne vous y sente pas bien. La France, surtout parce qu'elle se trouve dans une situation médiocre, a besoin de Français compétents pour la relever. Moi je suis bloquée ici encore pour 3 ans, mais c'est sûr, je repars dès que je le peux. Vous êtes flexibles et chanceux, alors ne vous faites pas de mauvais sang :-)

bon,le frustré qui met le Québec en faute pour son échec d'intégration...

ça fonctionne pas pour toi ici, ben viens pas rejeter ta haine sur nous en disant qu'on est tous raciste..

t'es jaloux parce qu'il y a des français qui sont bien ici..

 

ah et même si le Québec c'est pas parfait c'est sûr, c'est la même chose en France.. oublie pas d'enlever tes lunettes roses quand tu rentrera

 

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En effet, comme le dit Mark-Beaubien, il ne faut pas avoir peur de repartir depuis le début, sinon il faut rester dans son pays d'origine. Il faut également avoir une une bonne motivation et conséquemment une certaine force de caractère pour affronter les difficultés. La chance peut sourire à certaines personnes, il faut parfois avoir de l'audace tout en étant bien préparé, pour d'autres c'est plus difficile. Il faut également se donner les moyens, car ça n'arrive pas tout cuit dans le bec, il faut aller chercher. J'ai eu "un cul bordé de nouilles" c'est vrais et encore c'est un doux euphémisme, j'ai également pris un très gros risque (ça passe ou ça casse), mais j'ai rencontré les bonnes personnes (et de qualité) au bon moment et j'y ai mis du mien.

 

Mais par dessus tout, pour réussir son immigration/installation, il faut avoir un esprit ouvert afin d'intégrer (et non pas accepter, sinon c'est juste de la cohabitation) la culture de l'endroit où l'on se trouve, pour que les racines poussent, c'est en définitive une question d'attitude. Si vous avez la bonne attitude, vous seriez surpris à quel point les gens sont prêt à vous aider. Il y a bien sûr comme partout des personnes dépourvues de sens commun, et d’autre qui tout simplement ne veulent pas ou plus avoir affaire à vous.

 

Il ne faut pas oublier que les français ont malheureusement une réputation, elle est internationale, au Québec c'est pire encore et elle n'est pas à son avantage. Il faut composer avec et surtout, la démentir par la bonne attitude.

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il y a 9 minutes, Automne a dit :

bon,le frustré qui met le Québec en faute pour son échec d'intégration...

ça fonctionne pas pour toi ici, ben viens pas rejeter ta haine sur nous en disant qu'on est tous raciste..

t'es jaloux parce qu'il y a des français qui sont bien ici..

 

ah et même si le Québec c'est pas parfait c'est sûr, c'est la même chose en France.. oublie pas d'enlever tes lunettes roses quand tu rentrera

 

Oui du simple Québec bashing de base.

Remplace 'Québec' par 'France' et 'Français' par 'Marocain' dans son texte, ça prend une autre saveur...

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Bonjour Hélène,

 

et bien c'est vrai que des cartes postales bien édulcorés du Canada et du Québec on en a vu beaucoup pendant notre préparation (3 ans). mais nous avions et avons fait la part des choses avec notamment des amis revenus en France (restés 2 ans pour le 1er couple et 15 ans pour le second) donc nous savions pour le système de santé, l'individualisme, la non liberté parfois, et bien sur les routes...et nous savions comme vous le dites si bien que ce n'est pas l'eldorado. Et c'est vrai que malgré cette préparation, le choc a été assez rude (surtout que nous sommes dans une petite ville de 20 000 habitants) donc effectivement super moderne (pas ici !) super ouverte (ben qu'est ce que vous venez faire ici ??). mais tout n'est pas négatif, il y a des gens gentils, accueillants, des beaux paysages, (pour profiter des joies de l'hiver, comme le ski  il faut quand même un budget... combi, ski, ou encore raquettes...) . Moi je commence à m'y faire (peut être parce que inconsciemment je sais que je vais surement repartir) mais pour mon conjoint au niveau du job, ça le fait pas du tout (ha oui je sais les gens vont dire qu'il faut cette fameuse expérience Québécoise) sauf que même après cette expérience il n'évoluera pas professionnellement dans cette entreprise (lui a l'habitude de créer, d'être autonome, là il a l'impression d'être un numéro parmis tant d'autres, tâches rébarbatives et les infos faussement cool du supérieur = tu peux faire des heures supp. mais c'est mieux si tu en fait !!). Voilà je reste dubitative face à tout ça, car effectivement la France va mal, mais pourquoi ne pas essayer d'en tirer quelque chose de positif (mon conjoint souhaitai ouvrir sa boite si ça ne marchait pas içi). mais voilà, il faut en faire l'expérience, le vivre pour se rendre compte de ce que l'on perd...et si c'était pour mieux le retrouver.

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il y a 7 minutes, sandbzh56 a dit :

mon conjoint souhaitai ouvrir sa boite si ça ne marchait pas içi

 

Heu, sans aucune ironie, et pour moi même être pas mal entrepreneur, il est au courant que ça risque de durer plus de 3 mois sa galère "d'ouvrir sa boîte" ?

Même si on choisit ses combats - et j'ai quand même l'impression que vous aviez choisi d'être ici - et qu'il n'y a pas de meilleures contraintes que celles qu'on choisit, se partir une business, c'est quasiment aussi compliqué, si ce n'est plus, que d'immigrer...

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  • Habitués
il y a 25 minutes, sandbzh56 a dit :

Bonjour Hélène,

 

et bien c'est vrai que des cartes postales bien édulcorés du Canada et du Québec on en a vu beaucoup pendant notre préparation (3 ans). mais nous avions et avons fait la part des choses avec notamment des amis revenus en France (restés 2 ans pour le 1er couple et 15 ans pour le second) donc nous savions pour le système de santé, l'individualisme, la non liberté parfois, et bien sur les routes...et nous savions comme vous le dites si bien que ce n'est pas l'eldorado. Et c'est vrai que malgré cette préparation, le choc a été assez rude (surtout que nous sommes dans une petite ville de 20 000 habitants) donc effectivement super moderne (pas ici !) super ouverte (ben qu'est ce que vous venez faire ici ??). mais tout n'est pas négatif, il y a des gens gentils, accueillants, des beaux paysages, (pour profiter des joies de l'hiver, comme le ski  il faut quand même un budget... combi, ski, ou encore raquettes...) . Moi je commence à m'y faire (peut être parce que inconsciemment je sais que je vais surement repartir) mais pour mon conjoint au niveau du job, ça le fait pas du tout (ha oui je sais les gens vont dire qu'il faut cette fameuse expérience Québécoise) sauf que même après cette expérience il n'évoluera pas professionnellement dans cette entreprise (lui a l'habitude de créer, d'être autonome, là il a l'impression d'être un numéro parmis tant d'autres, tâches rébarbatives et les infos faussement cool du supérieur = tu peux faire des heures supp. mais c'est mieux si tu en fait !!). Voilà je reste dubitative face à tout ça, car effectivement la France va mal, mais pourquoi ne pas essayer d'en tirer quelque chose de positif (mon conjoint souhaitai ouvrir sa boite si ça ne marchait pas içi). mais voilà, il faut en faire l'expérience, le vivre pour se rendre compte de ce que l'on perd...et si c'était pour mieux le retrouver.

 

Discours qui s'entend partout dans n'importe quel pays. De la curiosité. En bougeant de Lyon à Clermont-Ferrand, on m'avait posé la même question. En bougeant de Lyon à Paname aussi. Ou de Lyon à Londres/Dublin/Vancouver, un peu pas mal partout en fait. Mais sûrement qu'au Québec ils posent cette question uniquement par racisme, méchanceté, rejet, ou je ne sais quelle autre fable, alors qu'ailleurs, surtout dans la merveilleuse France tellement ouverte, c'est juste de la curiosité :unsure:

 

Après se dire qu'on aurait pas dû immigrer parce que les routes sont pourries....non mais franchement...c'est vraiment un argument pour ou contre? Sérieusement ça fait pencher la balance dans un sens ou l'autre, l'état des routes?

 

Remarque, certains sont prêts à rentrer pour un manque de saucissons ou de Danette, alors plus rien me surprend.

Modifié par crazy_marty
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  • Habitués
il y a 55 minutes, Hélène Heizmann a dit :

 

 Les Québecois sont racistes pour la plupart. Oh, pas que vis à vis des Français, mais aussi des anglophones, des Chinois, des étrangers en général. 

 

 

Simplet.

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l'Etat des routes... c'est de l'ironie ou de l'humour !!! oui nous voulons retourner en France car les routes sont pourries !!! nous sommes plus réfléchis que ça  ! nous n'avons pas 20 ans, des expériences diverses et variés, un vécu, de toute manière nous trouverons toujours que l'herbe est plus verte ailleurs que chez nous.

 

mais j'ai surtout l'impression que si l'on ne trouve pas tout super ici que c'est de notre faute et que nous n'avons pas la place dans ce forum !

 

je ne suis pas là pour dénigrer ce pays, je sais et j'en suis consciente qu'il y a beaucoup de personnes qui aimeraient être à notre place ! nous ne sommes pas venus là en nous disant que tout allait nous tomber tout cuit dans le bec ! nous nous sommes préparés pendant plus de 3 ans, les réunions, les forums, les journées Québec, même une demande de résident permanent.

 

Nous ne sommes peut être tout simplement pas fait pour l'immigration et ça à moins de le vivre on ne peut pas le savoir !

 

Mais je reste quand même sur mon impression que si notre expérience est négative elle n'est pas la bien venue !

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Houlà !!! On va repartir dans un sujet/cycle de bashing France/Québec !!!

 

Déjà, quand j’entends des français se plaindre du système de santé Québecois, du racisme, des constructions pourri et moches ... Je rigole et les invite à aller vivre dans le 93.

Quand j'entends de frais immigrés français dire qu'il n'y a pas de perspectives au Québec : j'y vois une belle démonstration d'arrogance.

 

Non, le Québec n'est pas l'Eldorado. C'est sûr. Il manque toujours plein de choses spécifiquement françaises.

Mais il faut aussi laisser le temps aux choses pour ce faire. Et les Québecois n'aiment pas l'arrogance des Français.

Comme dit précédemment, il faut compter 2 bonnes années pour retrouver le niveau abandonné en France. Je le confirme et l'ai vécu. Ce n'est donc pas en arrivant dans l'urgence avec un PTT mal choisi parce qu'on est pressé, qu'on va pouvoir se créer des perspectives de vie personnelle et professionnelle.

De plus, une immigration se prépare, se vit et se travaille pour réussir. Et il faut savoir faire profil bas. Une immigration baclée, subit et assistée est vouée à l'échec.

Enfin, arriver en hiver n'est vraiment pas un bon choix.

 

2 mois et baisser les bras, c'est manquer de combativité. Nous, on en a ch**r plus long car il fallait trouver la job, les école/garderie, l'appart... Ça a été 4 déménagements en 4 mois, les économies qui fondent à vue d'oeil, un situation instable que les employeurs fuient ... Puis on accepte une job moins payé, temps partiel, moins qualifié, mais dans sa branche, on fait ses preuves, et 2 ans plus tard, on obtient une meilleure situation qu'en partant, mais surtout, on est accepté car on a fait ses preuves !

 

Si j'étais vous, je temporiserais le retour et attendrais de passer au moins une année complète. Quitte à ce que le boulot soit "accessoire", le temps de vraiment découvrir le pays, le climat et les Québecois.

 

Juste un autre exemple : mon frère vit en Polynésie. Beaucoup pensent que c'est idyllique. Sauf que beaucoup d'immigrants repartent au bout de 2 à 7 ans car les saisons marquées leur manque, le cliché du coucher de soleil sur la plage est un mythe (sous les tropiques, le crépuscule -comme l'aube- est court, et en plus, c'est l'heure de l'attaque des insectes piqueurs !), la culture est trop différente etc...

 

Bref, immigrer, ce n'est pas partir en vacances. C'est changer de vie, avec ses hauts et ses bas. Il faut juste faire un effort.

 

 

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