Retour en France... après 3 mois au Québec

[SlyOSX]

il y a une heure, sandbzh56 a dit :

il y a 23 minutes, PhilMP a dit :

Houlà !!! On va repartir dans un sujet/cycle de bashing France/Québec !!!

 

Déjà, quand j’entends des français se plaindre du système de santé Québecois, du racisme, des constructions pourri et moches ... Je rigole et les invite à aller vivre dans le 93.

Quand j'entends de frais immigrés français dire qu'il n'y a pas de perspectives au Québec : j'y vois une belle démonstration d'arrogance.

 

Non, le Québec n'est pas l'Eldorado. C'est sûr. Il manque toujours plein de choses spécifiquement françaises.

Mais il faut aussi laisser le temps aux choses pour ce faire. Et les Québecois n'aiment pas l'arrogance des Français.

Comme dit précédemment, il faut compter 2 bonnes années pour retrouver le niveau abandonné en France. Je le confirme et l'ai vécu. Ce n'est donc pas en arrivant dans l'urgence avec un PTT mal choisi parce qu'on est pressé, qu'on va pouvoir se créer des perspectives de vie personnelle et professionnelle.

De plus, une immigration se prépare, se vit et se travaille pour réussir. Et il faut savoir faire profil bas. Une immigration baclée, subit et assistée est vouée à l'échec.

Enfin, arriver en hiver n'est vraiment pas un bon choix.

 

2 mois et baisser les bras, c'est manquer de combativité. Nous, on en a ch**r plus long car il fallait trouver la job, les école/garderie, l'appart... Ça a été 4 déménagements en 4 mois, les économies qui fondent à vue d'oeil, un situation instable que les employeurs fuient ... Puis on accepte une job moins payé, temps partiel, moins qualifié, mais dans sa branche, on fait ses preuves, et 2 ans plus tard, on obtient une meilleure situation qu'en partant, mais surtout, on est accepté car on a fait ses preuves !

 

Si j'étais vous, je temporiserais le retour et attendrais de passer au moins une année complète. Quitte à ce que le boulot soit "accessoire", le temps de vraiment découvrir le pays, le climat et les Québecois.

 

Juste un autre exemple : mon frère vit en Polynésie. Beaucoup pensent que c'est idyllique. Sauf que beaucoup d'immigrants repartent au bout de 2 à 7 ans car les saisons marquées leur manque, le cliché du coucher de soleil sur la plage est un mythe (sous les tropiques, le crépuscule -comme l'aube- est court, et en plus, c'est l'heure de l'attaque des insectes piqueurs !), la culture est trop différente etc...

 

Bref, immigrer, ce n'est pas partir en vacances. C'est changer de vie, avec ses hauts et ses bas. Il faut juste faire un effort.

 

 

Totalement d'accord avec vous assez triste de lire que certain pense sa des québécois 

 

La France à une liste de défaut peut être même plus longue que celle que vous faite du Québec pourtant vous voulez y vivre ou est la logique dans tous sa à par une décision qui vien du fond des tripes ... 

 

demander vous ce que vous avez fait pour eux avant de demander la moindre reconnaissance 

 

On a pas bâti Rome en un jour ...

 

[sandbzh56]

Je ne demande aucune reconnaissance et ça rejoint bien ce que je disais et ce que je pense à partir du moment ou nous avons un avis différent des autres personnes qui ont réussi leur immigration, il ne faut surtout pas dire que pour nous ça n'a pas marcher, sinon c'est que nous n'avons rien fait pour. Moi aussi je connais du monde expatrié dans mon entourage, il y en a qui sont restés 2 ans, d'autres 15 ans,d'autre 3 ans que ce soit au Canada, ou en Guadeloupe. Je ne cherche pas de la compassion, je cherchais seulement des témoignages de personnes qui ont vécu la même chose ! Mais je pense qu'elles ont eu le même accueil et je vais faire comme elles passer à autre chose. 

[Invité]

il y a 6 minutes, sandbzh56 a dit :

Je ne demande aucune reconnaissance et ça rejoint bien ce que je disais et ce que je pense à partir du moment ou nous avons un avis différent des autres personnes qui ont réussi leur immigration, il ne faut surtout pas dire que pour nous ça n'a pas marcher, sinon c'est que nous n'avons rien fait pour. Moi aussi je connais du monde expatrié dans mon entourage, il y en a qui sont restés 2 ans, d'autres 15 ans,d'autre 3 ans que ce soit au Canada, ou en Guadeloupe. Je ne cherche pas de la compassion, je cherchais seulement des témoignages de personnes qui ont vécu la même chose ! Mais je pense qu'elles ont eu le même accueil et je vais faire comme elles passer à autre chose. 

C'est pas une histoire d'accueil.

C'est juste que tu choques les gens à te faire une opinion en si peu de temps. C'est presque du délits de faciès ! Vous n'avez vu ni le printemps, ni l'été, ni l’automne, et même l'hiver n'en a pas été vraiment un cette année ... Vous n'avez eu qu'une expérience professionnelle, hélas malheureuse ... Vous n'avez vécu qu'à une place ...

 

Je connais aussi des gens qui sont repartis, et même certains 2 fois en France, car les 2 fois, même en restant 2-3 ans, ils n'ont pas réussit à se sentir bien.

 

Vous allez créer votre propre entreprise en France ? Bon courage ! Mais pitié, n'aller pas vous plaindre dans quelques temps de la lourdeur administrative française (et encore, je suis gentils !), de la pression fiscale et d'un système législatif auto-entrepreneuriat.

 

Je pense que vous êtes dans la fameuse déprime des premiers mois, l'hiver n'aidant pas.

Accordez vous du temps (la précipitation est l’ennemie d'un succès durable), accordez du temps aux autres pour vous apprécier/accepter. 

Posez vous la question du pourquoi vous avez émigré.

 

Je termine en disant que vous ne trouverez probablement pas de témoignages similaire au votre. En effet, rentrer au pays est souvent vu comme un échec sur beaucoup de plans. Échec amplifié par la question récurrente du pourquoi vous êtes rentrés alors que, notamment le Québec, beaucoup rêvent de partir sans oser franchir le pas.

[Cariboufamily]

il y a 24 minutes, sandbzh56 a dit :

Je ne demande aucune reconnaissance et ça rejoint bien ce que je disais et ce que je pense à partir du moment ou nous avons un avis différent des autres personnes qui ont réussi leur immigration, il ne faut surtout pas dire que pour nous ça n'a pas marcher, sinon c'est que nous n'avons rien fait pour. Moi aussi je connais du monde expatrié dans mon entourage, il y en a qui sont restés 2 ans, d'autres 15 ans,d'autre 3 ans que ce soit au Canada, ou en Guadeloupe. Je ne cherche pas de la compassion, je cherchais seulement des témoignages de personnes qui ont vécu la même chose ! Mais je pense qu'elles ont eu le même accueil et je vais faire comme elles passer à autre chose. 

Je me marre toujours lorsque je lis des gens citer le forum et ses intervenants comme s'il s'agissait d'une personne unique ou bien d'un groupe de connivence avec des règles prédéfinies: un peu comme une société secrète avec ses codes et sa pensée unique.

Pour ma part, je ne connais personne ici, n'ai signé aucune charte et il est de même pour chacun d'entre nous. Je participe ici car je suis concerné par l'expatriation (émigration) au Canada. Croire qu'on est seul conte tous est de la simple paranoïa. Surtout si l'on poste un titre aussi sérieux que "je rentre au bout de 3 mois". 

Si j'ai répondu c'est que j'ai été interpellé et intéressé par ton message. Je n'ai aucun jugement sur toi, ta vie, tes choix car je ne te connais pas (et il en serait de même si je te connaissais.)

Je n'ai pas lu de commentaires désobligeants ni inquisiteurs.

Je ne peux pas te dire que moi aussi j'ai voulu rentrer au bout de trois mois. Tout simplement parce que ce je me sens bien au Quebec. 

Le Quebec n'est pas mieux ni moins bien que la France. Il est juste mieux pour moi par rapport à ce que j'attends de la vie: surtout en tant qu'entrepreneur.

[Lefrancais]

De mon expérience, j'ai toujours adoré les premiers mois d'expatriation ou l'on apprend à se fondre dans une population et c'est au bout de 2 à 3 ans que je peux me faire un avis; un j'aime ci, je n'aime pas ça. En général au bout de 5 ans j'ai la bougeotte, j'ai besoin de revivre ces sensations des premiers mois. Il y en a pour qui c'est en amour, moi c'est en voyage. Ici je m'y suis marié (au canada, pas au Quebec mais bon...) et on m'a offert un salaire absurde pour que je reste ce qui fait que je pense y rester encore 2 ans et j'avoue que ce n'est pas l'extase ... Accra me manque, Séoul me manque, d'autres villes non et j'ai cette intime conviction que Montréal ne me manquera pas, enfin, pas plus que pas mal d'autres endroits.

 

 

Modifié 11 février 2016 par Lefrancais

[crazy_marty]

il y a une heure, sandbzh56 a dit :

Je ne demande aucune reconnaissance et ça rejoint bien ce que je disais et ce que je pense à partir du moment ou nous avons un avis différent des autres personnes qui ont réussi leur immigration, il ne faut surtout pas dire que pour nous ça n'a pas marcher, sinon c'est que nous n'avons rien fait pour. Moi aussi je connais du monde expatrié dans mon entourage, il y en a qui sont restés 2 ans, d'autres 15 ans,d'autre 3 ans que ce soit au Canada, ou en Guadeloupe. Je ne cherche pas de la compassion, je cherchais seulement des témoignages de personnes qui ont vécu la même chose ! Mais je pense qu'elles ont eu le même accueil et je vais faire comme elles passer à autre chose. 

 

Y'a avoir un avis différent. Et y'a faire du bashing pur et dur. Entre les deux...la différence réside dans la façon de raconter son vécu, la façon aussi de comparer son vécu avec son passé, la façon de considérer les habitants du pays dans lequel on débarque et tout aussi important, la façon dont on se comporte une fois qu'on a immigré. 

 

Prétendre ne pas mettre de lunettes rose quand on parle du Québec, c'est bien, c'est louable, encore faut-il être capable de faire de même avec le pays d'où l'on vient ou avec le pays/autre province vers lesquels on compte tenter sa chance à nouveau. Encore faut-il aussi savoir éviter la généralisation gratuitement méchante, en gardant à l'esprit qu'une expérience unique est non générale et n'engage que celui qui la vit et qu'une rencontre avec des cons est malheureuse mais loin d'être majoritaire, le con étant probablement le seul spécimen humain commun à tout pays ou toute culture. 

 

Parce que des défauts, y'en a au QC, perso je ne l'ai jamais nié même si j'y suis parfaitement heureux, y'en a aussi en France, y'en a aussi dans plein d'autres pays dans lesquels j'ai déjà eu la chance de m'installer quelques mois avant d'immigrer ici. Il me semble pourtant pas avoir jamais été aussi virulent dans mes commentaires ou critiques que certains candidats malheureux à l'immigration québécoise. 

Modifié 11 février 2016 par crazy_marty

[Basseux]

LOL!!!!!!

Modifié 11 février 2016 par Basseux

[Jefke]

Il y a 15 heures, Ylann a dit :

Ils n'ont pas eu le choix car comme elle le précise, son conjoint est tenu par le même employeur, donc pas de possibilité de changer d'entreprise dans l'immédiat et donc pour la ville la même chose, ils ont été là ou l'entreprise les a fait venir...

 

Ils n'ont pas ete la ou l'entreprise les a fait venir. C'est eux qui ont pose leur candidature pour partir a un endroit precis pour travailler pour l'entreprise de leur choix. Et quand veux t'expatrier et que tu postules pour un emploi chez Desjardins Montreal, Deloitte Dubai, General Electric Singapore, Areva Marseille ou n'importe quoi/ou d'autre, c'est pas mal niaiseux de pretendre ensuite ne pas avoir choisi la ville et prendre cela comme motif de retour.

Modifié 12 février 2016 par Jefke

[lorelai]

En même temps ils n'étaient pas obligés d'accepter d'aller dans cette ville si ce n'était pas celle qu'ils avaient choisie...

Quand j'avais passé des entretiens aux JQ, j'avais bien précisé Montréal et s'ils m'avaient embauchée sur Québec, j'aurais dit non.

Je voulais immigrer mais pas à n'importe quel prix ! C'est le meilleur moyen de rater son immigration...

[kuroczyd]

Il y a 2 heures, Hei a dit :

 

Certains veulent tellement venir que s'ils n'ont qu'une seule proposition ou opportunité  ils vont la saisir. Ils iront s'installer là où ils trouveront la job et n'ont pas le choix de la ville.

Oui, il y en a même eu sur le forum prets à faire et accepter n'importe quoi. C'est certain qu'il faut y croire et rester positif mais mais pas à n'importe quel prix.

[David Le Borgne]

Il y a quand même une chose qui me choque énormément:

 

Le "move" vers un pays étranger n'est pas facile et représente un risque certain, il ne faut pas se leurrer. Je ne connais pas très bien cette procédure spécifique mise en place par Immigration Québec, car il n'existait pas encore au moment où je suis parti.

 

D'après ce que je comprend, il y a une tournée à travers la France qui est organisée pour rechercher des volontaires à l'immigration temporaire dans un premier temps, ça, ça se faisait déjà avant dans le cadre de l'immigration permanente. La nouveauté, c'est que cette tournée se fait conjointement avec des entreprises québécoises qui RECHERCHENT des collaborateurs à l'étranger, notamment en France, toujours si j'ai bien compris.

 

De ce fait, les candidats à l'immigration ont l'opportunité de venir au Québec en ayant déjà un contrat de travail à la clé, et ils n'ont pas vraiment eu besoin de chercher, toujours si j'ai bien compris.

 

Conséquemment, les candidats à l'immigration se retrouvent au Québec, sans passer par la case recherche d'emploi et recherche d'une jobine en attendant de trouver un véritable emploi où il est sur-qualifié mais qui est dans sa branche.

 

En se retrouvant au Québec AVEC un emploi en arrivant (ce qui est un avantage sinon un PRIVILÈGE), ont l'opportunité:

1 - de connaître le Québec et les québécois au niveau de la vie quotidienne pour voir s'ils peuvent s'y faire,

2 - ont une procédure facilité pour demander une résidence permanente en étant déjà sur place (ce qui donne des points en plus et accélère ostensiblement la procédure),

3 - a déjà un doigt dans l'engrenage du fait qu'il y a la première expérience de travail au Québec, ce qui rend plus facile la recherche d'emploi ensuite, les portes sont moins difficiles à ouvrir

4 - Donne la possibilité de se former via les centres communautaires de recherche d'emploi à la recherche d'emploi au Québec (CV et lettre de présentation, démarches auprès des employeurs)

5 - Pouvoir mieux se débrouiller pour accéder aux ordres professionnels s'il y a lieu en prenant connaissance des lois les concernant, se débrouiller avec les ARM qui ont été mises en place

6 - Commencer à se faire un réseau relationnel proffessionnel en étant sur place

 

Le point 7 est spécifiquement pour l'auteure de ce fil de discussion, SandBZH56, les morbihiannais:

7 - Faciliter la recherche d'emploi ensuite si le poste ne convient pas une fois la résidence permanente acquise, parce que si vous faites l'affaire, le boss, il va vouloir vous garder après le contrat, et pour lui c'est également une prise de risque, donc il ne va pas tout de suite donner une fonction stratégique dans l'entreprise, et forcément va essayer de récupérer l'investissement qu'il a fait en demandant de se donner, c'est normal, c'est un retour d'ascenseur, c'est aussi un moyen de se faire une idée sur la valeur de la personne.

 

En définitive, cette procédure donne le PRIVILÈGE de pouvoir aller au Québec dans les meilleurs conditions qui soient avec un minimum de prises de risques. Pour moi ça aurait été un rêve comme probablement pour toutes personnes désirant VÉRITABLEMENT aller tenter le Québec. C'est immigrer au Québec en toute sécurité... Après si la place ne convient pas, on peut toujours déménager (ici le déménagement n'est pas un problème, c'est presque une tradition si on est locataire...), c'est plus facile une fois sur place de trouver une job dans la région souhaitée.

 

Personnellement, j'ai pris un gros risque, la chance m'a sourie et je me suis démerdé. Mais je m'étais renseigné et préparé avant pendant 15 ans sur les gens d'ici parce que j'avais la VÉRITABLE ENVIE d'aller au Québec, j'ai conversé avec des gens d'ici pour apprendre leur façon d'être, participé à l'élaboration d'un site québécois à vocation sociale bénévolement depuis la France, et de ce fait m'étais mis à l'horaire québécois. 

 

Fait connaissance puis lié amitié avec des québécois par ce biais, offert gîte et couvert et fait visiter la France, on m'a ensuite offert gîte et couvert et fait visiter le Québec. Je suis venu au Québec ensuite en tant que visiteur en Mars 2006 dans le but de trouver un job, logé chez les même québécois à qui j'avais offert gîte et couvert et visites (c'est même eux qui m'ont poussé à faire le "move", j'ai finalement tiré à pile ou face avec un huard - 1$ dollard canadien - pour décider si je partais plus tôt ou si je finissais ma formation en logistique, je suis parti 3 jours plus tard en laissant tout en place en France), trouvé un stage de 3 mois dans le cadre de l'OFQJ à 4km d'où je logeais dans un poste identique à ce que je faisais en France 1 mois plus tards, l'embauche en stage s'est réglé en 10 minutes.

 

J'avais déjà mon CSQ depuis Avril 2006 ayant fait ma demande en décembre 2005. Je suis revenu ensuite en France en juin 2006 avant de commencer le stage en août 2006 pour des raisons administratives vis-à-vis du Canada, car la demande de résidence temporaire devait se faire en étant physiquement en France, j'ai donc suspendu ma demande de RP le temps de recevoir mon permis temporaire en juillet 2006, une fois le permis temporaire reçu, j'ai envoyé ma demande de RP le lendemain le 17 juillet 2006.

 

Pendant ce temps, je me suis débrouillé avec l'ANPE pour que je reçoive toujours des indemnités chômage pour le stage au Québec dans le cadre de l'OFQJ avec l'aide de l'OFQJ car l'entreprise ne déboursait pas un sous. Je suis allé faire le stage à partir d'août 2006, ils m'ont prolongé de 1 mois car ils trouvaient que je faisais du bon boulot, là il m'ont payé comme stagiaire au salaire minimum.

 

Pendant ce temps, j'ai reçu la confirmation de réception du dossier de demande de RP du gouvernement (après le délais standard de 3 mois), reçu les directives de visite médicale que j'ai fait au Québec. La boîte m'a ensuite proposé un contrat parce que j'avais PROUVÉ ma valeur tout en tissant de bonnes relations, et en sachant par ailleurs que j'avais fait ma demande de RP et qu'elle avait été accepté, que j'attendais juste le visa.

 

Je suis revenu en France clore mes affaires administratives, rendre l'appartement que j'avais gardé au cas où, vendre ce qu'il y avait à vendre, emporter ce qu'il y avait à emporter avec une bonne boîte de déménagement internationale situé au Québec et franchement moins chers que les français (1300 $US pour 5m3 de porte à port).

 

Revenu au Québec en tant que RP en février 2007. La boîte m'a attendu, parce que j'ai tenu PAROLE, MES ENGAGEMENTS. Je les ai prévenu le lendemain de mon arrivée, ils m'ont même proposé de recommencer tout de suite. J'ai recommencé seulement le 1er mars, parce que j'avais des formalités administratives à terminer, soit 1 semaine après, et j'ai recommencé en tant que STAGIAIRE (mais seulement sur le papier) pendant 6 mois, payé comme les coop en Bcc chimie, avant d'avoir le salaire d'un véritable salarié. J'ai travaillé en chimie dans un lab où il n'y a que des maîtrises, faisant la job de ce niveau tout en ayant un niveau académique administratif DEC, soit largement inférieur, et en étant pas membre de l'OCQ, ce qui est une véritable rareté pour un immigrant, c'est aussi une rareté de voir un immigrant faire exactement la job qu'il faisait en France à sa première job au Québec. Et j'ai fini en ingénierie avec statut cadre, poste normalement occupé par un Ingénieur.

 

Voilà, alors venir au Québec en ayant une des parties difficiles faite, c'est à dire trouver une job, la deuxième étant de s'intégrer, cette méthode est une méthode idéale, et en plus mis en route par le gouvernement provincial. Si, et là je m'adresse à Sand BZH56, la seule raison est le manque d'opportunité évolutive, c'est une mauvaise raison. Si c'est parce que vous ne pouvez pas piffer les québécois de la ville perdue au milieu de nulle part où vous êtes, ou que eux ne peuvent pas vous encadrer, effectivement vous n'êtes pas fait pour venir ici.

 

Il y a sur ce forum des gens de tous horizons et de tous pays, parmi ceux qui sont (et sont restés) au Québec, il y en a qui en ont bavé plus que d'autres, mais ce qui les a fait avancer, c'est la motivation et la combativité.

 

Vous avez 2 ans pour vous faire une idée sur la façon de travailler d'ici et la culture d'ici. Maîtres mots: ouverture d'esprit et adaptation.

 

Je finirais mon laïus par ceci, une chanson de JJG qui fût très critiqué, la Chanson des Enfoirés 2015: http://www.paroles.net/les-enfoires/paroles-toute-la-vie

Modifié 13 février 2016 par David Le Borgne

[Arob@se]

Le 10/2/2016 at 23:15, Del Carpio a dit :

Le 11/2/2016 at 17:22, kobico a dit :

 

Simplet.

Pourquoi Les Maghrébins sont-ils toujours pressés ?

 

Le 10/2/2016 at 23:31, kjaerlighet a dit :

 

 

Et surtout quand est ce qu'on mange ? (dans le genre question à coté de la plaque, j'avais envie de faire pareil)

 

 

[Arob@se]

La tolérance, ça fait des amis.

 

[Thierry Mansour]

Tous ceux qui décident d'émigrer de leur pays d'origine ne parviennent pas à s'adapter à leur nouveau pays. Est-il vraiment nécessaire d'attendre plus que 3 mois et de liquider ses réserves financières personnelles ?

Beaucoup d'immigrants annoncent à grands coups de trompettes, après leur arrivée, que tout est génial, que tout est beau, que les collègues sont sympas, encourageants, soutenant et puis, après quelques semaines, c'est le désenchantement (pour diverses raisons, objectives ou pas). Et là certains, par pur orgueil finissent par "rester" pour ne pas passer pour des "cons" auprès des leurs restés dans leur pays d'origine et il y a les autres, ceux qui osent affronter cet échec. Car en effet, il s'agit toujours d'un échec quand on ne réussit pas un projet.

De cet échec peut naitre une force vitale qui permettra de se relancer dans son pays d'origine ou alors au contraire de déprimer.

 

Je vous souhaite de réussir à rebondir après cet échec.

 

Tout le monde n'est pas fait pour vivre au Québec ou ailleurs dans le monde. Parfois, mieux vaut arrêter rapidement que d'attendre qu'il soit trop tard et de vivre dans un pays, une ville, une entreprise qui ne nous apporte pas grand chose.

 

Bonne chance

[kuroczyd]

Tous ceux qui décident d'émigrer de leur pays d'origine ne parviennent pas à s'adapter à leur nouveau pays. Est-il vraiment nécessaire d'attendre plus que 3 mois et de liquider ses réserves financières personnelles ?

Beaucoup d'immigrants annoncent à grands coups de trompettes, après leur arrivée, que tout est génial, que tout est beau, que les collègues sont sympas, encourageants, soutenant et puis, après quelques semaines, c'est le désenchantement (pour diverses raisons, objectives ou pas). Et là certains, par pur orgueil finissent par "rester" pour ne pas passer pour des "cons" auprès des leurs restés dans leur pays d'origine et il y a les autres, ceux qui osent affronter cet échec. Car en effet, il s'agit toujours d'un échec quand on ne réussit pas un projet.

De cet échec peut naitre une force vitale qui permettra de se relancer dans son pays d'origine ou alors au contraire de déprimer.

 

Je vous souhaite de réussir à rebondir après cet échec.

 

Tout le monde n'est pas fait pour vivre au Québec ou ailleurs dans le monde. Parfois, mieux vaut arrêter rapidement que d'attendre qu'il soit trop tard et de vivre dans un pays, une ville, une entreprise qui ne nous apporte pas grand chose.

 

Bonne chance

Parfois c est moins un échec d avoir essayé de faire quelque-chose et d avoir découvert sa limite que de n avoir jamais rien fait

[GuillaumeJ]

Bah, la question c'est : est ce que 3 mois c'est suffisant pour être sur ?
 Moi y a plusieurs choses qui me font tilter :

- "on me dit que pas d’évolution dans ma compagnie => je quitte le pays" :  Moi, je sais pas, un gars qui me dirait "je change de ville, la ma boite est nulle" sans chercher mieux sur place...

- a moins d'adorer le froid et la neige et la nuit, je déconseillerai aux gens de commencer le québec en décembre...

Mais, je relis le premier message, l'auteure ne veut pas de jugement - ce qui est impossible - mais des conseils :

 

Moi, j'aurai deux conseils alors :

- trouver un autre job : selon le lieu et le métier, cela peut être très facile.

- attendre l'été : c'est bête, mais c'est pas rien.

[Jefke]

Une question : comment peut-on retourner en France et vendre une experience avortee de 3 mois dans son CV avec ces motifs de depart ? Comment expliquer cela aupres de recruteurs ou de partenaires d'affaire - sans se faire juger ?

[ecappa]

il y a 3 minutes, GuillaumeJ a dit :

- trouver un autre job : selon le lieu et le métier, cela peut être très facile.

- attendre l'été : c'est bête, mais c'est pas rien.

Trouver une autre job avec un permis fermé, c'est vraiment dur... Je suis passé par là, c'est vraiment vraiment tuff pendant des mois...

Attendre l'été, oui bonne idée, si les finances le permette...

 

En fait, mois je verrais un mix de tout ça : faire du bénévolat, s'impliquer dans des comités, des CA. C'est super enrichissant, pas juste dans l'optique de 'trouver une putain de job par le réseau', mais juste pour approfondir la langue, les états d'esprits.

Perso j'ai fait 3-4 ans de Centraide, j'ai ai appris un visage du Québec méconnu, même si moi aussi je m'y étais préparé pendant 15 ans.

Alors oui, ça rapporte pas de sous dans l'immédiat, mais ça sécurise et permet d'aller valider d'autres choses.

 

Mais sinon, je suis comme toi, 3 mois, ça me fait penser à 'je quitte la femme de ma vie à la première dispute'... Genre.

[Niklasky]

Le ‎11‎/‎02‎/‎2016 at 12:51, sandbzh56 a dit :

Je ne demande aucune reconnaissance et ça rejoint bien ce que je disais et ce que je pense à partir du moment ou nous avons un avis différent des autres personnes qui ont réussi leur immigration, il ne faut surtout pas dire que pour nous ça n'a pas marcher, sinon c'est que nous n'avons rien fait pour. Moi aussi je connais du monde expatrié dans mon entourage, il y en a qui sont restés 2 ans, d'autres 15 ans,d'autre 3 ans que ce soit au Canada, ou en Guadeloupe. Je ne cherche pas de la compassion, je cherchais seulement des témoignages de personnes qui ont vécu la même chose ! Mais je pense qu'elles ont eu le même accueil et je vais faire comme elles passer à autre chose. 

 

Mais justement, tu peux pas dire que ca n'a pas marche après seulement 3 mois. C'est bien trop court. Apres 3 mois, tu n'as meme pas essaye !

 

3 mois c'est de la decouverte, la lune de miel.

 

Si ca se trouve, tu vas perseverer et rester 3 ou 6 mois de plus et tu vas finir par te plaire ici. Faut passer les premieres vagues un peu fortes, le premier hiver, et attendre que ca se stabilise. Faites au moins le tour du cadran, une annee complete, la tu pourras dire que tu as vraiment essaye et tout fait pour que ca marche et qu'eventuellement la mayonnaise n'a pas pris, et a ce moment la tu pourras songer a rentrer.

 

Mais la tu es dans une spirale d'echec la. Tom mari ne se plait pas au boulot, et vous devez vous monter le bourrichon entre vous tous les soirs au diner... Tu vois tout en noir, tu te focalises sur les defauts et les problemes, tu ne vois plus les choses de maniere rationnelle et tu compares tout a la France. On est au Canada ici, les choses sont forcement differentes, au debut c'est deroutant et après, on prend ses marques, on comprend la cultures, les codes, on fait son trou et on se sent chez soit.

 

Serrez un peu les fesses, prenez sur vous, et faites en sorte que ca marche, et une fois que vous serez mieux etablis avec votre RP, vous pourrez aller voir ailleurs au Quebec ou dans une autre province.

 

Parlez d'echec après 3 mois... C'est fou d'etre defaitiste comme ca... La vie doit etre bien triste chez ces gens la...

 

 

[Jefke]

A propos de vague, le graphique suivant schematise assez bien le cycle d'une immigration