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+ de 40 emplois "à risque" avec le changement aux travailleurs


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+ de 40 emplois "à risque" avec le changement aux travailleurs étrangers
Loin d’être limités aux travailleurs agricoles ou sylvicoles, les changements au Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) décrétés par Ottawa vont aussi toucher plusieurs secteurs de pointe. D’ailleurs, le géant Technicolor a engagé des discussions avec le gouvernement du Québec depuis plusieurs mois pour protéger son accès à un bassin de candidats internationaux.

+ de 40 emplois "à risque" avec le changement aux travailleurs étrangers

Olivier Bourque, Argent, 27 avril 2015

Selon le registre des lobbyistes, un mandat a été accordé au cabinet de relations publiques National à la fin de l’année 2014 pour environ un an.

«La démarche vise à sensibiliser le gouvernement sur les nombreuses difficultés qu’entrainerait l’application au Québec des changements proposés par le gouvernement fédéral au PTET notamment en regard de la mobilité internationale d’un grand nombre de travailleurs spécialisés», est‐il écrit.

Technicolor possède son plus important studio d’effets spéciaux à Montréal. L’entreprise embauche plusieurs travailleurs étrangers notamment des ingénieurs et concepteurs en logiciels, des analystes et consultants informatique ou des technologues en dessins qui viennent combler la pénurie de main‐d’œuvre au Québec.

Technicolor n’était pas disponible pour commenter lundi. Mais l’entreprise française n’est pas la seule société de pointe qui pourrait souffrir du resserrement du programme. Plusieurs organisations ou entreprises se sont enregistrées au registre fédéral pour ce même enjeu, telles que IBM, Microsoft et Blackberry.

Plusieurs postes qui profitaient d’un processus simplifié ne sont plus protégés. Dans la liste de 42, on y retrouve des emplois très variés notamment en ingénierie, en technologie, en médecine ou d’autres de pharmaciens, designers graphiques ou infirmiers auxiliaires.

Non‐respect de l’entente avec Québec

Avec la réforme du PTET effectuée par Ottawa qui va entrer en vigueur le 30 avril prochain, la durée des permis et leur possibilité de renouvellement seront réduites, ce qui va forcer des travailleurs étrangers qui gagnaient leur vie ici à quitter le Québec, craint Québec.

Certains de ces emplois étaient protégés depuis la fin des années 80. Ainsi, depuis les changements au programme en 2014, le Québec avait été épargné. Selon une source consultée, on s’étonne maintenant qu’Ottawa ne respecte plus l’entente avec le Québec.

Dans le secteur des affaires, les inquiétudes aussi sont vives. La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a demandé au gouvernement fédéral de repousser son échéance du 30 avril. « Cette décision unilatérale du gouvernement fédéral risque de nuire à plusieurs PME au Québec», a souligné sa vice‐ présidente Martine Hébert dans un communiqué la semaine dernière.

Pris au dépourvu par la décision d’Ottawa, Québec a déjà critiqué l’intransigeance d’Ottawa.

suite et source : http://argent.canoe.ca/nouvelles/plus-de-40-emplois-risque-avec-le-changement-aux-travailleurs-etrangers-27042015

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Des entrepreneurs s'inquiètent de la réforme du programme des travailleurs étrangers

Mise à jour le mercredi 29 avril 2015 à 15 h 12 HAE
Un reportage de Cathy Senay Radio-Canada

Des entrepreneurs dénoncent la réforme du programme fédéral sur les travailleurs étrangers temporaires, qui entre en vigueur demain. Québec a critiqué certaines des nouvelles règles la semaine dernière, et des entrepreprises craignent maintenant qu'elles compliquent leurs efforts de recrutement. C'est le cas de l'entreprise de machinerie lourde Rotobec, située dans la région des Etchemins, qui emploie depuis plus de 2 ans des travailleurs costaricains.

Un texte de Cathy SenaytwitterBird.pngcourriel.jpg

L'entreprise familiale gérée par Sylvain Cayouette et ses frères compte plus de 300 employés et génère un chiffre d'affaires de 60 millions de dollars. En pleine expansion, Robotec connait un besoin criant de soudeurs et de machinistes.

Le centre intégré de mécanique industrielle de la Chaudière (CIMIC) à Saint-Georges en Beauce n'arrive pas à fournir à la demande en main d'oeuvre spécialisée.

« Pour donner une idée, CIMIC cette année, il y a moins de 20 machinistes et moins de 20 soudeurs d'inscrits. Nous à Rotobec on a besoin de 25 machinistes et 25 soudeurs. On n'arrivera pas », souligne Sylvain Cayouette, vice-président aux opérations.

Depuis 2013, la compagnie s'est tournée vers le recrutement de travailleurs qualifiés du Costa Rica. Une trentaine d'entre eux sont à l'embauche de Rotobec et 35 sont en voie d'immigrer en vertu du programme des travailleurs étrangers temporaires.

Or, deux nouvelles règles du programme des travailleurs étrangers temporaires auront un impact direct sur la croissance locale de l'entreprise.

Une incompréhension du fédéral?

La durée du permis de travail passera de 4 à 1 an pour les travailleurs à bas salaire de moins de 20 $ de l'heure. M. Cayouette calcule que le renouvellement des permis de travail coûterait à l'entreprise environ 1745 $ par an pour chaque travailleur costaricain recruté après le 30 avril 2015.

« C'est sûr qu'on est en période de questionnement pis on se demande si c'est encore la solution d'avenir pour nous le programme de travailleurs temporaires, parce que c'est toute la complexité de renouveler ces permis-là continuellement. »— Sylvain Cayouette, vice-président aux opérations Robotec

Le gouvernement fédéral veut aussi limiter à 10 % la proportion de travailleurs étrangers temporaires à rémunération peu élevée au sein de toute entreprise. Une limite quasi atteinte du côté de Rotobec.

« Ce n'est pas sur base temporaire qu'on vise d'avoir ces gens-là. On vise d'avoir ces gens-là ici en permanence. Ça veut dire que ce n'est pas pour un an, deux ans, trois ans, 4 ans, mais pour la vie qu'on veut les avoir ici », explique M. Cayouette.

150429_fs9d3_jeffrey-mata_6.jpgJeffrey Mata travaille comme soudeur chez Robotec. Photo : cathy Senay

Des cours de francisation sont offerts par l'entreprise avec la Commission scolaire pour qu'ils atteignent la connaissance requise du français afin de réclamer leur résidence permanente. « Tout ce qu'on demande dans le dossier, c'est de ne pas se faire nuire. C'est juste ça qu'on demande, rien d'autre dans le dossier », affirme Sylvain Cayouette.

Il y a un mois, des dirigeants de Rotobec ont rencontré les ministres fédéraux de l'Emploi et de la Sécurité publique Pierre Poilièvre et Steven Blaney pour leur faire de leurs inquiétudes.

http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2015/04/29/007-travailleurs-etrangers-reforme-federal-inquietudes-recrutement.shtml

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