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L'immigration francophone toujours trop basse hors Québec


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Le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration du Canada, Chris Alexander, au cours du lancement national de la Semaine sur l'immigration francophone, mardi matin.

Et ce n'est pas le ministre de la Citoyenneté et de l'Immigration du Canada, Chris Alexander, invité à la Cité mardi matin pour donner le coup d'envoi national de la Semaine de l'immigration francophone, qui a prétendu le contraire.

«Je ne suis pas satisfait du rythme de croissance de l'immigration francophone hors Québec, a-t-il déclaré dans son allocution. Nous devons atteindre au moins une cible de 4% et nous doter au plus vite de programmes particuliers pour viser les francophones.»

Et pour cause, les 2% d'immigrants francophones s'établissant hors du Québec contredisent les objectifs dévoilés en 2006 par le Comité directeur Citoyenneté et Immigration Canada - Communautés francophones en situation minoritaire et lequel visait alors un objectif chiffré de 4,4% d'immigration.

La présidente de Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada (FCFA) Marie-France Kenny a d'ailleurs profité de l'événement pour mettre au défi le ministre conservateur: «Vous parlez d'une cible de 4% et c'est bien, mais j'aimerais plus que l'on parle de 5% immédiatement, voire à long terme de 7%.»

En entrevue, la responsable va même plus loin: «Les bureaux dans les zones où le français est minoritaire sont en effet souvent désignés bilingues avec des services français lorsqu'on atteint une cible de 5% de présence francophone. C'est bien souvent la règle. Or, sans les services en français, on assiste à un effritement de la communauté francophone et des capacités d'accueil des immigrants réduites, d'où l'importance vraiment d'avoir un objectif de 5%.»

Outre un chiffre, Mme Kenny voudrait miser sur des incitatifs à l'installation hors Québec. Parmi eux: le nouveau système électronique «Entrée express» lequel sera lancé en janvier par Citoyenneté et Immigration Canada afin de gérer les demandes de résidence permanente présentées au titre de certains programmes d'immigration économique. «Nous sommes en pourparlers pour que le fait francophone soit considéré dans le programme», affirme-t-elle.

Engagé lors de son discours, M. Alexander s'est quant à lui fait beaucoup plus prudent en entrevue. Interrogé sur la sortie conjointe des trois commissaires linguistiques du Canada la semaine dernière (MM. Boileau, Fraser et Mme d'Entremont) concernant leurs préoccupations en matière d'immigration francophone, le ministre s'est montré très vague: «Ils nous connaissent et nous encouragent à utiliser de nouveaux outils. C'est ce qu'on va faire en 2015.»

Un objectif de toujours 5% pour l'Ontario

Du côté de l'Ontario, l'Assemblée de la francophonie d'Ontario (AFO) table toujours sur un chiffre de 5% d'immigration francophone enchâssé dans la loi. Son président Denis Vaillancourt, présent lors de l'événement, garde l'espoir: «Tout nous indique que ça va être remis sur la place très prochainement.»

Le projet de loi 161, présenté effectivement dans ce sens en première lecture à Queen's Park en février, avait été finalement mort au feuilleton du fait du déclenchement des élections, sans être relancé depuis malgré la majorité parlementaire obtenue par les libéraux.

En entrevue avec L'Express d'Ottawa, la ministre déléguée aux Affaires francophones Madeleine Meilleur a confirmé qu'un nouveau projet de loi similaire était bien à l'étude, faisant partie de la «lettre de mandat» du nouveau ministre des Affaires civiques et de l'Immigration de l'Ontario Michael Chan.

http://www.expressottawa.ca/Actualites/2014-11-04/article-3928705/Limmigration-francophone-toujours-trop-basse-hors-Quebec/1

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C'est évident... un unilingue français (ou en tout cas qq'un ne connaissant pas ou peu l anglais) avec un métier demandant de manier un minimum la langue, n ira pas, surtout en famille, dans une province à plus de 90% anglophone... Ceci dit, avec la mise en place des tests de langue, si on ne manie pas un minimum l anglais, on n a que peu de chance d être sélectionné à l entrée express.

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Déjà, je ne comprends pas comment une personne unilingue français puisse s'installer à l'étranger. Je trouve même dangereux d'envisager toute installation au Québec sans posséder un minimum en anglais. Maintenant que le processus prend au moins 2 ou 3 ans, il n'est pas si difficile de prendre des cours d'anglais dans un centre culturel quelconque puis terminer par une session intensive éventuellement. Si vous ne parlez pas anglais un minimum, vous manquerez probablement beaucoup d'occasions d'emploi. Sans compter que votre entreprise peut très bien vous demander de téléphoner à Toronto ou de vous y rendre même si vous résidez au Québec.

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Lol allez faire un tour dans un Tim Hortons à Toronto. Dans une ville composée à 50% d'immigrés ou de parents d'immigrés c'est une évidence que l'anglais n'est pas votre première langue ou n'est pas maitrisé à la perfection.

Il y a là-bas ce qu'on appelle les jobs de newcomers. Je ne dis pas que vous allez devenir CEO en deux semaines mais on peut vivre et apprendre l'anglais. Ce n'est pas l'abattoir.

Il n'y a pas la même exigence sur la langue là-bas qu'à Montréal. Mais après je comprends que ça peut faire peur.

Je pense aussi que l'immigration n'y est pas vue et traitée de la même manière. Ce qui fait que ce que vous avez pu vivre au Québec n'est pas pertinent à ce que vous pouvez vivre en Ontario. C'est-à-dire qu'on accorde pas une aussi grande importance à ce que vous colliez à un modèle ou à une langue. C'est plus administratif là-bas. C'est-à-dire que vous allez peut-être vous voir refuser un poste permanent parce que vous avez un NAS qui commence par 9 c'est-à-dire que vous êtes en immigration temporaire. Et encore... Mais pour la langue et le fait que vous ne soyez pas originaire du pays c'est relatif.

Je sens que je vais me faire harceler encore une fois pour ce commentaire.

Vu que j'ai peur, je nuance. Apprendre l'anglais avant c'est nécessaire et préférable. Mais se dire qu'il faut avoir un niveau avancé ou celui d'un professeur de littérature pour immigrer là bas. C'est faux.

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Déjà, je ne comprends pas comment une personne unilingue français puisse s'installer à l'étranger. Je trouve même dangereux d'envisager toute installation au Québec sans posséder un minimum en anglais. Maintenant que le processus prend au moins 2 ou 3 ans, il n'est pas si difficile de prendre des cours d'anglais dans un centre culturel quelconque puis terminer par une session intensive éventuellement. Si vous ne parlez pas anglais un minimum, vous manquerez probablement beaucoup d'occasions d'emploi. Sans compter que votre entreprise peut très bien vous demander de téléphoner à Toronto ou de vous y rendre même si vous résidez au Québec.

Bizarre que vous accordiez autant d'importance à la langue anglaise au Québec, alors que le monde qui m'entoure au Québec n'y accorde pas autant d'importance.

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Déjà, je ne comprends pas comment une personne unilingue français puisse s'installer à l'étranger. Je trouve même dangereux d'envisager toute installation au Québec sans posséder un minimum en anglais. Maintenant que le processus prend au moins 2 ou 3 ans, il n'est pas si difficile de prendre des cours d'anglais dans un centre culturel quelconque puis terminer par une session intensive éventuellement. Si vous ne parlez pas anglais un minimum, vous manquerez probablement beaucoup d'occasions d'emploi. Sans compter que votre entreprise peut très bien vous demander de téléphoner à Toronto ou de vous y rendre même si vous résidez au Québec.

Alors là ça me semble un peu beaucoup exagérer, ils font comment pour survivre la moitié des Québécois qui parlent pas un mot d'anglais ?

En 5 ans ici on m'a jamais demandé de parler anglais et dans aucun emploi on me demandais de parler anglais, c'est bien de sortir de montréal des fois, la réalité de l'anglais est tout autre et le Québec ne se limite pas à l'ile de montréal.

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Présenter une demande au titre du Programme fédéral de stage pour les nouveaux arrivants

Le Programme fédéral de stage pour les nouveaux arrivants (PFSNA) donne aux nouveaux arrivants l'occasion d'acquérir une expérience de travail canadienne utile et de bénéficier des possibilités de formation offertes par les ministères et organismes du gouvernement fédéral et les organisations du secteur privé.

Le nombre et le type de postes disponibles varient chaque année. Des stages sont proposés dans des domaines comme les politiques, l'administration, la gestion de projets, l'informatique, les communications, les sciences et les finances.

Les stagiaires sont embauchés pour une période de 90 jours ouvrables, période qui peut être prolongée de 90 jours ouvrables. Les services d'un mentor sont offerts pour toute la durée du stage.

En plus d'obtenir une expérience de travail canadienne, les stagiaires peuvent :

  • en apprendre davantage au sujet de la culture en milieu de travail au Canada;
  • comprendre les processus d'embauche;
  • établir des liens avec des professionnels;
  • participer à des séances d'orientation ou de formation.

http://www.cic.gc.ca/francais/nouveaux/travailler/pfsna.asp

Modifié par BisounoursCanada
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Au Québec, en 2011, 93,9 % de la population a déclaré utiliser le français (81,7 % le plus souvent, 6,6 % de façon régulière et 5,5 % à égalité avec l'anglais). En ce qui a trait à l'anglais, 39,2 % ont déclaré en faire usage au travail, dont 12,0 % le plus souvent, 21,7 % régulièrement et 5,5 % à égalité avec le français.

Lors du Recensement de 2006, le français avait été déclaré comme langue de travail par 94,3 % des travailleurs du Québec. Comparativement à 2006, les travailleurs du Québec ont été proportionnellement un peu moins nombreux à déclarer utiliser le français ou l'anglais le plus souvent au travail en 2011 et plus nombreux à déclarer y parler ces deux langues à égalité.

Dans l'ensemble des provinces à l'extérieur du Québec, l'anglais domine largement comme langue de travail puisque 98,4 % de la population a déclaré en faire usage en 2011. Le français y est utilisé par 4,6 % de la population, dont 1,5 % le plus souvent, 2,5 % de façon régulière et 0,6 % à égalité avec l'anglais. Il s'agit d'une proportion semblable à celle des personnes déclarant utiliser une autre langue que le français ou l'anglais au travail, soit 4,7 % de la population, dont 1,5 % le plus souvent, 2,6 % régulièrement et 0,6 % à égalité avec une langue officielle. Lors du Recensement de 2006, ces proportions étaient pratiquement les mêmes.

http://www12.statcan.gc.ca/nhs-enm/2011/as-sa/99-012-x/99-012-x2011003_2-fra.cfm

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Faut sortir un peu de Montréal et voir le monde, car l'anglais est beaucoup moins demandé au reste du Québec mis à part à Montréal. Sauf que l'on continue via les compagnes d'immigration, médias, presse ...etc de faire la promotion uniquement de cette ville et après ils s'étonnent pourquoi le monde viennent et s'installent uniquement dans cette ville.

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c vrai que la majorite des immigre arrive et reste a montreal ce qui explique un peu cette tendance cosmopolite de cette ville

en meme temps qu est ce qu on peut alle faire en region meme les jeunes provinciaux ont de la misere a rester dans leur region natale et ca arrange personne il faut le dire

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Justement les villes qui avoisinent Montréal, la ville de Québec ou autres ne se trouvent pas "en régions", ceci est aussi selon moi l'une des fausses idées perçues sur le Québec où à force que l'on parle que de Montréal, le monde croit que dans cette province, y a que cette ville qui est importante et qui soit la vitrine du pays et là où il faut y aller vivre s'il l'on veut "survivre", tandis que le reste se sont juste des régions.

Par exemple pour part je vit à Lévis qui se trouve sur la rive-Sud de la ville de Québec et ma foi, ça n'a rien à voir avec les régions.

Modifié par veniziano
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c vrai que la majorite des immigre arrive et reste a montreal ce qui explique un peu cette tendance cosmopolite de cette ville

en meme temps qu est ce qu on peut alle faire en region meme les jeunes provinciaux ont de la misere a rester dans leur region natale et ca arrange personne il faut le dire

Faudrait que l'on définisse ce que l'on veut dire par région. Parce que le taux de chômage du Québec au complet est plus bas que celui de l'île de Montréal. Alors quand j'entend "Qu'est-ce qu'on peut allé faire" !?! Granby, Sherbrooke, Québec c'est des régions pour vous ?

La tendance depuis un certain temps est que les natifs quittent l'île pour aller en banlieue et extrême banlieue et ceux des régions se rapprochent des grands centres. Mais c'est fini le temps où les régions étaient vidé de leurs populations.

Par contre les immigrants s'installent à près de 75% si ma mémoire est bonne sur l'île. Un petit nombre quittent par la suite pour aller ailleurs au Québec. Je crois que l'on peut chercher des solutions pour diversifier un peu les lieux d'immigration sans pour autant chercher à envoyer des milliers d'immigrants à Kuujjuaq

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Montreal est une ville cosmopolite ce qui en fait une ville tout a fait differente des autres villes meme importante du Quebec.
Il y a Montreal, ensuite quelques grande villes et la region ... pourquoi tant de gens s'installe a Montreal n'est pas complique a comprendre, qu'ils soient francophone ou non.

On ne doit pas oublier combien d'anglophone y a t'il vraimant ?! J'aIe decourvert qu'il y en a quand meme plus que l'on veut le dire. S'ils n'ont pas un accent prononce il est difficile de les reconnaitre. Par contre quand il se laissent aller l'anglais apparait ou plutot quand ils pensent qu'ils sont seul ... je l'aie vecu plus d'une foi ... bref les anglais comme on dit il y en a en region mais ils se cachent.

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  • Habitués

On ne doit pas oublier combien d'anglophone y a t'il vraimant ?! J'aIe decourvert qu'il y en a quand meme plus que l'on veut le dire. S'ils n'ont pas un accent prononce il est difficile de les reconnaitre. Par contre quand il se laissent aller l'anglais apparait ou plutot quand ils pensent qu'ils sont seul ... je l'aie vecu plus d'une foi ... bref les anglais comme on dit il y en a en region mais ils se cachent.

Des anglophones, il y en a dans toutes les régions du Québec. Comme ils sont très minoritaires, ils font exactement comme les francophones dans un environnement anglophone; ils parlent la langue de la majorité dans leurs communications publiques et leur langue maternelle entre eux.

Aussi, il y a des francophones et des anglophones parfaitement bilingues, sans aucun accent dans une ou l'autre des deux langues. Il y a aussi des francophones ayant un nom de famille anglophone et l'inverse aussi. Bref, pas toujours facile de s'y retrouver.

Voici le portrait pour toutes les régions du Québec:

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Déjà, je ne comprends pas comment une personne unilingue français puisse s'installer à l'étranger. Je trouve même dangereux d'envisager toute installation au Québec sans posséder un minimum en anglais. Maintenant que le processus prend au moins 2 ou 3 ans, il n'est pas si difficile de prendre des cours d'anglais dans un centre culturel quelconque puis terminer par une session intensive éventuellement. Si vous ne parlez pas anglais un minimum, vous manquerez probablement beaucoup d'occasions d'emploi. Sans compter que votre entreprise peut très bien vous demander de téléphoner à Toronto ou de vous y rendre même si vous résidez au Québec.

Tout est relatif, cela fait 5 ans que je suis au Québec et je suis trucker, on ne m'a jamais demandé de parler Anglais, tout dépend ce que tu fais...

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@Eric70

oui on s entend bien quand on parle de région on exclut forcement montreal et la ville de quebec

le chomage est plus bas dans les regions parceque les "chomeurs" s en vont ailleurs et on a parle de ces jeunes qui quittent pour montreal ou vers une autre province

et puis je vous l accorde pour les natifs qui quittent l ile mais seulement pour aller habiter ailleurs ils changent de logement mais pas de boulot on s entend bien

oui a un moment donne il va falloir trouver une strategie pour pouvoir inciter les gens et en particulier les immigrant à aller en région le développement du quebec passe aussi par le developpement de ses regions

Modifié par Othmac
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J'ai recherché pendant un moment des jobs dans le reste du Canada, mais comme le programme d immigration d avantage francophone à été supprimer et que, de + les délais de RP pour les résidents du Québec sont à 20 mois au lieu de 6 par entrée express, m obligeant donc à ne pas quitter le Québec, forcément, j'ai stoppé les recherches.

On veut des francophones dans le roc mais on dit stop au programme d immigration pour ces mêmes francophones.

J aurais sans doute ma rp 4 ou 5 ans après mon arrivé au Québec. C'est pas après avoir créer une nouvelle vie au Québec qu ils vont me faire bouger.

Le gouvernement fédéral se fout complètement de la francophonie

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  • Habitués

D'un coté, le ministère se "lamente" que l'immigration francophone dans le ROC est minimale, et d'un autre il supprime tous les programmes destinés aux francophones dés que l'occasion se présente.

Il faut savoir....

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