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  • Habitués
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Et puis pour répondre juste à cet argument : Monsieur Lazhar, Starbuck, La grande séduction, Incendies, C.R.A.Z.Y. et pas mal d'autres... Oui, y a des films rentables au Québec, et ils font rayonner la culture québécoise à l'extérieur du pays. Et tiens, jusque là je ne me suis pas senti visé par tes propos, mais en y songeant bien, notre studio vient de réaliser le Coq de Saint Victor, film d'animation 100% québécois et parfaitement rentable sorti à Noel passé.

Ah ok c'est parce que tu bénéficies des subventions dont je parle que tu t'intéresses autant à ce sujet:) D'accord on va faire un deal. Si jamais un film québécois était rentable par miracle, il devra rembourser les subventions reçues. Qu'est-ce tu en penses? Les films dont tu as parlé ont reçu des subventions et ont été supposément rentables grâce à cet argent. Enlève ces montants et ils sont dans le trou.

Ah ok, bon bin comme tu te permets d'être désagréable je vais me permettre d'être un peu moins patient :smile: Parler avec toi de cinéma c'est un peu comme parler de politique internationale avec un douchebag qui est convaincu que les Etats Unis interviennent partout dans le monde parce que ce sont les défenseurs de la démocratie (j'ai perdu 4 heures avec un spécimen du genre mais il est resté convaincu qu'ils sont les "shérifs" de notre monde). Tu n'as que ta propre perception basée sur tes propres goûts, c'est bin correct, mais tu ne tolères pas les autres. Je n'ai absolument RIEN contre les grosses machine Hollywoodiennes, je l'ai dit et redit pour qui sait entendre et sans ces films l'industrie du cinéma n'existerait pas. Mais ces films aussi sont subventionnés, même si la part d'investissement privée est supérieure. C'est ce qui fait marcher l'industrie.

Je ne vais pas t'expliquer tout le système tel qu'il marche, tu n'écouteras pas de toutes façons, mais pour les autres qui suivent la conversation, le système est simple, la subvention correspond à un pourcentage du coût total de production, donc le producteur (qui est le véritable responsable du film) investit également. Et quand le film ou le projet quelconque (court métrage, dessin animé, livre) arrive en salles et commence à générer de l'argent, la subvention est remboursée au fur et à mesure. Les organismes de subvention gagnent donc de l'argent avec certains produits et en perdent avec d'autres. C'est exactement comme dans l'industrie de la musique où les gros vendeurs aident à financer les projets plus intimes qui vont diversifier, enrichir le paysage musical. Parce que les cinémas, comme les libraires, comme les majors de disques ne PEUVENT PAS vivre uniquement de gros succès. Pour garantir le dynamisme d'une production, plusieurs modèles d'affaires doivent être conservés. Y pas un libraire BD qui ne peut vendre que du Boule et Bill et du Asterix, y a pas de cinema qui ne propose que des blockbusters.

Et comme je le disais dans mes messages précédents, c'est un INVESTISSEMENT de l'état pour aider à l'emploi, à la consommation. Parce qu'une subvention vient avec des contraintes, que ce soit dans la qualité du produit mais aussi dans son rayonnement sur l'industrie locale. Pour notre film, désolé de péter ta bulle, mais on ne vivait pas sur les subventions. C'est un choix qui a été fait et les investissements sont privés, mais restent locaux. Quand tu obtiens du financement de la SODEC ou de Téléfilm Canada, que tu vas rembourser je le rappelle (et ils vont même faire de l'argent si ton film rapporte), ils sont impliqués dans le processus et ça t'oblige à tout faire en local. Les voix de doublage (pour notre film on a eu le plaisir de travailler avec Guy Nadon, Anne Dorval, Benoit Brière, Alexis Martin et des tas d'autres), la musique originale (un compositeur de Québec), le studio de post-prod, 100% de l'animation faite dans nos studios, à Québec, etc. Pour l'histoire aussi, les contraintes obligent à faire rayonner le Québec. Notre film se passe dans le coin de Charlevoix alors que le scenario original prenait place en Italie dans le livre qu'on a adapté. Mis bout à bout, c'est 40 personnes qui travaillent directement sur un film comme ça pendant des années, qui peuvent s'acheter une maison, faire vivre leur famille. Et si le film s'exporte (il est en bonne voie pour être diffusé dans plus de 80 pays), ces organismes qui ont subventionné le film vont gagner beaucoup d'argent qui n'est pas comptabilisé dans les chiffres des ventes en salle. Et il faudra ajouter à ça les ventes de DVD et les diffusions TV des prochaines années.

Quand tu disais qu'il fallait que les emplois soient rentables, c'est justement par la diversité des productions qu'ils le deviennent. Un Guy Nadon, par exemple, va à la fois être acteur sur des films ou des séries, mais aussi faire des voix de doublage sur des grosses productions comme Harry Potter ou des films d'animation plus petits comme le nôtre.

Tant de mots pour pas dire grand chose au bout de la ligne.

Regarde les recettes versus les budgets pour produire tes magnifiques films québécois et relis ce que tu as écris :

http://www.filmsquebec.com/recettes-films-quebecois-2014/

Tu peux avoir les tableaux pour chaque année et c'est toujours la même catastrophe...

http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/nouvelles/2008/09/22/6841036-jdm.html

"Tant de mots pour dire pas grand chose ?" J'ai essayé d'expliquer calmement, en argumentant en quoi cet INVESTISSEMENT de l'état est une contribution à l'économie et comment les chiffres des entrées en salle ne tiennent pas compte des revenus réels après les ventes DVD, mais puisque tu veux continuer à jouer à celle qui comprend rien, continue comme ça, Elvis Gratton. Anwyay c'est pas la masse qui choisit ce qu'on fait des subventions, heureusement, et comme il en faut pour tous les goûts ça continuera comme ça même si ça te défrise !

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Et puis pour répondre juste à cet argument : Monsieur Lazhar, Starbuck, La grande séduction, Incendies, C.R.A.Z.Y. et pas mal d'autres... Oui, y a des films rentables au Québec, et ils font rayonner la culture québécoise à l'extérieur du pays. Et tiens, jusque là je ne me suis pas senti visé par tes propos, mais en y songeant bien, notre studio vient de réaliser le Coq de Saint Victor, film d'animation 100% québécois et parfaitement rentable sorti à Noel passé.

Ah ok c'est parce que tu bénéficies des subventions dont je parle que tu t'intéresses autant à ce sujet:) D'accord on va faire un deal. Si jamais un film québécois était rentable par miracle, il devra rembourser les subventions reçues. Qu'est-ce tu en penses? Les films dont tu as parlé ont reçu des subventions et ont été supposément rentables grâce à cet argent. Enlève ces montants et ils sont dans le trou.

Ah ok, bon bin comme tu te permets d'être désagréable je vais me permettre d'être un peu moins patient :smile: Parler avec toi de cinéma c'est un peu comme parler de politique internationale avec un douchebag qui est convaincu que les Etats Unis interviennent partout dans le monde parce que ce sont les défenseurs de la démocratie (j'ai perdu 4 heures avec un spécimen du genre mais il est resté convaincu qu'ils sont les "shérifs" de notre monde). Tu n'as que ta propre perception basée sur tes propres goûts, c'est bin correct, mais tu ne tolères pas les autres. Je n'ai absolument RIEN contre les grosses machine Hollywoodiennes, je l'ai dit et redit pour qui sait entendre et sans ces films l'industrie du cinéma n'existerait pas. Mais ces films aussi sont subventionnés, même si la part d'investissement privée est supérieure. C'est ce qui fait marcher l'industrie.

Je ne vais pas t'expliquer tout le système tel qu'il marche, tu n'écouteras pas de toutes façons, mais pour les autres qui suivent la conversation, le système est simple, la subvention correspond à un pourcentage du coût total de production, donc le producteur (qui est le véritable responsable du film) investit également. Et quand le film ou le projet quelconque (court métrage, dessin animé, livre) arrive en salles et commence à générer de l'argent, la subvention est remboursée au fur et à mesure. Les organismes de subvention gagnent donc de l'argent avec certains produits et en perdent avec d'autres. C'est exactement comme dans l'industrie de la musique où les gros vendeurs aident à financer les projets plus intimes qui vont diversifier, enrichir le paysage musical. Parce que les cinémas, comme les libraires, comme les majors de disques ne PEUVENT PAS vivre uniquement de gros succès. Pour garantir le dynamisme d'une production, plusieurs modèles d'affaires doivent être conservés. Y pas un libraire BD qui ne peut vendre que du Boule et Bill et du Asterix, y a pas de cinema qui ne propose que des blockbusters.

Et comme je le disais dans mes messages précédents, c'est un INVESTISSEMENT de l'état pour aider à l'emploi, à la consommation. Parce qu'une subvention vient avec des contraintes, que ce soit dans la qualité du produit mais aussi dans son rayonnement sur l'industrie locale. Pour notre film, désolé de péter ta bulle, mais on ne vivait pas sur les subventions. C'est un choix qui a été fait et les investissements sont privés, mais restent locaux. Quand tu obtiens du financement de la SODEC ou de Téléfilm Canada, que tu vas rembourser je le rappelle (et ils vont même faire de l'argent si ton film rapporte), ils sont impliqués dans le processus et ça t'oblige à tout faire en local. Les voix de doublage (pour notre film on a eu le plaisir de travailler avec Guy Nadon, Anne Dorval, Benoit Brière, Alexis Martin et des tas d'autres), la musique originale (un compositeur de Québec), le studio de post-prod, 100% de l'animation faite dans nos studios, à Québec, etc. Pour l'histoire aussi, les contraintes obligent à faire rayonner le Québec. Notre film se passe dans le coin de Charlevoix alors que le scenario original prenait place en Italie dans le livre qu'on a adapté. Mis bout à bout, c'est 40 personnes qui travaillent directement sur un film comme ça pendant des années, qui peuvent s'acheter une maison, faire vivre leur famille. Et si le film s'exporte (il est en bonne voie pour être diffusé dans plus de 80 pays), ces organismes qui ont subventionné le film vont gagner beaucoup d'argent qui n'est pas comptabilisé dans les chiffres des ventes en salle. Et il faudra ajouter à ça les ventes de DVD et les diffusions TV des prochaines années.

Quand tu disais qu'il fallait que les emplois soient rentables, c'est justement par la diversité des productions qu'ils le deviennent. Un Guy Nadon, par exemple, va à la fois être acteur sur des films ou des séries, mais aussi faire des voix de doublage sur des grosses productions comme Harry Potter ou des films d'animation plus petits comme le nôtre.

Par contre comme tu es dans le métier, j'ai une question toute bête.

J'ai jamais compris le but du producteur exécutif, on m'a dit que c'est celui qui contrôle le dépassement ou non des coûts, et d'un autre côté j'ai lu qu'il s'agit du "second du producteur".

En fait j'ai l'impression qu'il y à plusieurs définitions,non?

Le producteur d'un film, c'est celui qui met l'argent. Une co-prod c'est donc plusieurs producteurs, donc plusieurs entrées d'argent. Le producteur exécutif représente ces producteurs, mais sur le plancher, en production. C'est lui qui supervise l'ensemble de la prod. Il check les budgets, recrute les bonnes personnes, il est responsable et imputable de pas mal tout ce qui touche au film mais rend des comptes au(x) producteur(s). Lui n'a rien investi, c'est le directeur de la production du film mais c'est un employé comme les autres.

Invité AnLau
Posté(e)

Et puis pour répondre juste à cet argument : Monsieur Lazhar, Starbuck, La grande séduction, Incendies, C.R.A.Z.Y. et pas mal d'autres... Oui, y a des films rentables au Québec, et ils font rayonner la culture québécoise à l'extérieur du pays. Et tiens, jusque là je ne me suis pas senti visé par tes propos, mais en y songeant bien, notre studio vient de réaliser le Coq de Saint Victor, film d'animation 100% québécois et parfaitement rentable sorti à Noel passé.

Ah ok c'est parce que tu bénéficies des subventions dont je parle que tu t'intéresses autant à ce sujet:) D'accord on va faire un deal. Si jamais un film québécois était rentable par miracle, il devra rembourser les subventions reçues. Qu'est-ce tu en penses? Les films dont tu as parlé ont reçu des subventions et ont été supposément rentables grâce à cet argent. Enlève ces montants et ils sont dans le trou.

Ah ok, bon bin comme tu te permets d'être désagréable je vais me permettre d'être un peu moins patient :smile: Parler avec toi de cinéma c'est un peu comme parler de politique internationale avec un douchebag qui est convaincu que les Etats Unis interviennent partout dans le monde parce que ce sont les défenseurs de la démocratie (j'ai perdu 4 heures avec un spécimen du genre mais il est resté convaincu qu'ils sont les "shérifs" de notre monde). Tu n'as que ta propre perception basée sur tes propres goûts, c'est bin correct, mais tu ne tolères pas les autres. Je n'ai absolument RIEN contre les grosses machine Hollywoodiennes, je l'ai dit et redit pour qui sait entendre et sans ces films l'industrie du cinéma n'existerait pas. Mais ces films aussi sont subventionnés, même si la part d'investissement privée est supérieure. C'est ce qui fait marcher l'industrie.

Je ne vais pas t'expliquer tout le système tel qu'il marche, tu n'écouteras pas de toutes façons, mais pour les autres qui suivent la conversation, le système est simple, la subvention correspond à un pourcentage du coût total de production, donc le producteur (qui est le véritable responsable du film) investit également. Et quand le film ou le projet quelconque (court métrage, dessin animé, livre) arrive en salles et commence à générer de l'argent, la subvention est remboursée au fur et à mesure. Les organismes de subvention gagnent donc de l'argent avec certains produits et en perdent avec d'autres. C'est exactement comme dans l'industrie de la musique où les gros vendeurs aident à financer les projets plus intimes qui vont diversifier, enrichir le paysage musical. Parce que les cinémas, comme les libraires, comme les majors de disques ne PEUVENT PAS vivre uniquement de gros succès. Pour garantir le dynamisme d'une production, plusieurs modèles d'affaires doivent être conservés. Y pas un libraire BD qui ne peut vendre que du Boule et Bill et du Asterix, y a pas de cinema qui ne propose que des blockbusters.

Et comme je le disais dans mes messages précédents, c'est un INVESTISSEMENT de l'état pour aider à l'emploi, à la consommation. Parce qu'une subvention vient avec des contraintes, que ce soit dans la qualité du produit mais aussi dans son rayonnement sur l'industrie locale. Pour notre film, désolé de péter ta bulle, mais on ne vivait pas sur les subventions. C'est un choix qui a été fait et les investissements sont privés, mais restent locaux. Quand tu obtiens du financement de la SODEC ou de Téléfilm Canada, que tu vas rembourser je le rappelle (et ils vont même faire de l'argent si ton film rapporte), ils sont impliqués dans le processus et ça t'oblige à tout faire en local. Les voix de doublage (pour notre film on a eu le plaisir de travailler avec Guy Nadon, Anne Dorval, Benoit Brière, Alexis Martin et des tas d'autres), la musique originale (un compositeur de Québec), le studio de post-prod, 100% de l'animation faite dans nos studios, à Québec, etc. Pour l'histoire aussi, les contraintes obligent à faire rayonner le Québec. Notre film se passe dans le coin de Charlevoix alors que le scenario original prenait place en Italie dans le livre qu'on a adapté. Mis bout à bout, c'est 40 personnes qui travaillent directement sur un film comme ça pendant des années, qui peuvent s'acheter une maison, faire vivre leur famille. Et si le film s'exporte (il est en bonne voie pour être diffusé dans plus de 80 pays), ces organismes qui ont subventionné le film vont gagner beaucoup d'argent qui n'est pas comptabilisé dans les chiffres des ventes en salle. Et il faudra ajouter à ça les ventes de DVD et les diffusions TV des prochaines années.

Quand tu disais qu'il fallait que les emplois soient rentables, c'est justement par la diversité des productions qu'ils le deviennent. Un Guy Nadon, par exemple, va à la fois être acteur sur des films ou des séries, mais aussi faire des voix de doublage sur des grosses productions comme Harry Potter ou des films d'animation plus petits comme le nôtre.

Par contre comme tu es dans le métier, j'ai une question toute bête.

J'ai jamais compris le but du producteur exécutif, on m'a dit que c'est celui qui contrôle le dépassement ou non des coûts, et d'un autre côté j'ai lu qu'il s'agit du "second du producteur".

En fait j'ai l'impression qu'il y à plusieurs définitions,non?

Le producteur d'un film, c'est celui qui met l'argent. Une co-prod c'est donc plusieurs producteurs, donc plusieurs entrées d'argent. Le producteur exécutif représente ces producteurs, mais sur le plancher, en production. C'est lui qui supervise l'ensemble de la prod. Il check les budgets, recrute les bonnes personnes, il est responsable et imputable de pas mal tout ce qui touche au film mais rend des comptes au(x) producteur(s). Lui n'a rien investi, c'est le directeur de la production du film mais c'est un employé comme les autres.

Oki merci, j'ai l'impression que la terminologie n'est pas exactement le même selon les milieux artistiques.

  • Habitués
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C'est ça va 'vedger' dans des festivals et des trucs culturels pendant que d'autres essaient de colmater le bateau qui coule... Faire face à la vérité n'est pas u manque d'ouverture d'esprit. Par contre, se mettre la tête dans la sable oui.

:rofl:

Sortir un peu se distraire (et voir par la même occasion ce qui est fait avec notre argent), c'est "vedger", être fermé d'esprit et se mettre la tête dans le sable. Ah ! J'aime mieux pouvoir lire ça que d'être aveugle !

Effectivement, avec une telle mentalité, je ne pense pas qu'on puisse avoir un débat constructif. Moi aussi, j'abandonne le navire...

Moi aussi je vais au cinéma mais je vais voir des films rentables. :8):

C'est cool comme critère de sélection. Mais qu'est-ce qui se passe si tu vas voir une grosse prod americaine et que t'apprends finalement quelques semaines plus tard que c'est un désastre financier ? Ça doit être tough, ça... Tiens, la liste des 50 plus gros désastres, http://www.senscritique.com/liste/Les_50_plus_gros_desastres_financiers/252490

Si tu prends un film sensé être rentable comme Green Lantern qui a perdu 107 millions de dollars, à lui seul il perd autant d'argent que tout le cinéma québécois pour 10 ans. Et oui, il y avait beaucoup de subventions là-dedans.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Et puis pour répondre juste à cet argument : Monsieur Lazhar, Starbuck, La grande séduction, Incendies, C.R.A.Z.Y. et pas mal d'autres... Oui, y a des films rentables au Québec, et ils font rayonner la culture québécoise à l'extérieur du pays. Et tiens, jusque là je ne me suis pas senti visé par tes propos, mais en y songeant bien, notre studio vient de réaliser le Coq de Saint Victor, film d'animation 100% québécois et parfaitement rentable sorti à Noel passé.

Ah ok c'est parce que tu bénéficies des subventions dont je parle que tu t'intéresses autant à ce sujet:) D'accord on va faire un deal. Si jamais un film québécois était rentable par miracle, il devra rembourser les subventions reçues. Qu'est-ce tu en penses? Les films dont tu as parlé ont reçu des subventions et ont été supposément rentables grâce à cet argent. Enlève ces montants et ils sont dans le trou.

Ah ok, bon bin comme tu te permets d'être désagréable je vais me permettre d'être un peu moins patient :smile: Parler avec toi de cinéma c'est un peu comme parler de politique internationale avec un douchebag qui est convaincu que les Etats Unis interviennent partout dans le monde parce que ce sont les défenseurs de la démocratie (j'ai perdu 4 heures avec un spécimen du genre mais il est resté convaincu qu'ils sont les "shérifs" de notre monde). Tu n'as que ta propre perception basée sur tes propres goûts, c'est bin correct, mais tu ne tolères pas les autres. Je n'ai absolument RIEN contre les grosses machine Hollywoodiennes, je l'ai dit et redit pour qui sait entendre et sans ces films l'industrie du cinéma n'existerait pas. Mais ces films aussi sont subventionnés, même si la part d'investissement privée est supérieure. C'est ce qui fait marcher l'industrie.

Je ne vais pas t'expliquer tout le système tel qu'il marche, tu n'écouteras pas de toutes façons, mais pour les autres qui suivent la conversation, le système est simple, la subvention correspond à un pourcentage du coût total de production, donc le producteur (qui est le véritable responsable du film) investit également. Et quand le film ou le projet quelconque (court métrage, dessin animé, livre) arrive en salles et commence à générer de l'argent, la subvention est remboursée au fur et à mesure. Les organismes de subvention gagnent donc de l'argent avec certains produits et en perdent avec d'autres. C'est exactement comme dans l'industrie de la musique où les gros vendeurs aident à financer les projets plus intimes qui vont diversifier, enrichir le paysage musical. Parce que les cinémas, comme les libraires, comme les majors de disques ne PEUVENT PAS vivre uniquement de gros succès. Pour garantir le dynamisme d'une production, plusieurs modèles d'affaires doivent être conservés. Y pas un libraire BD qui ne peut vendre que du Boule et Bill et du Asterix, y a pas de cinema qui ne propose que des blockbusters.

Et comme je le disais dans mes messages précédents, c'est un INVESTISSEMENT de l'état pour aider à l'emploi, à la consommation. Parce qu'une subvention vient avec des contraintes, que ce soit dans la qualité du produit mais aussi dans son rayonnement sur l'industrie locale. Pour notre film, désolé de péter ta bulle, mais on ne vivait pas sur les subventions. C'est un choix qui a été fait et les investissements sont privés, mais restent locaux. Quand tu obtiens du financement de la SODEC ou de Téléfilm Canada, que tu vas rembourser je le rappelle (et ils vont même faire de l'argent si ton film rapporte), ils sont impliqués dans le processus et ça t'oblige à tout faire en local. Les voix de doublage (pour notre film on a eu le plaisir de travailler avec Guy Nadon, Anne Dorval, Benoit Brière, Alexis Martin et des tas d'autres), la musique originale (un compositeur de Québec), le studio de post-prod, 100% de l'animation faite dans nos studios, à Québec, etc. Pour l'histoire aussi, les contraintes obligent à faire rayonner le Québec. Notre film se passe dans le coin de Charlevoix alors que le scenario original prenait place en Italie dans le livre qu'on a adapté. Mis bout à bout, c'est 40 personnes qui travaillent directement sur un film comme ça pendant des années, qui peuvent s'acheter une maison, faire vivre leur famille. Et si le film s'exporte (il est en bonne voie pour être diffusé dans plus de 80 pays), ces organismes qui ont subventionné le film vont gagner beaucoup d'argent qui n'est pas comptabilisé dans les chiffres des ventes en salle. Et il faudra ajouter à ça les ventes de DVD et les diffusions TV des prochaines années.

Quand tu disais qu'il fallait que les emplois soient rentables, c'est justement par la diversité des productions qu'ils le deviennent. Un Guy Nadon, par exemple, va à la fois être acteur sur des films ou des séries, mais aussi faire des voix de doublage sur des grosses productions comme Harry Potter ou des films d'animation plus petits comme le nôtre.

Tant de mots pour pas dire grand chose au bout de la ligne.

Regarde les recettes versus les budgets pour produire tes magnifiques films québécois et relis ce que tu as écris :

http://www.filmsquebec.com/recettes-films-quebecois-2014/

Tu peux avoir les tableaux pour chaque année et c'est toujours la même catastrophe...

http://fr.canoe.ca/divertissement/cinema/nouvelles/2008/09/22/6841036-jdm.html

"Tant de mots pour dire pas grand chose ?" J'ai essayé d'expliquer calmement, en argumentant en quoi cet INVESTISSEMENT de l'état est une contribution à l'économie et comment les chiffres des entrées en salle ne tiennent pas compte des revenus réels après les ventes DVD, mais puisque tu veux continuer à jouer à celle qui comprend rien, continue comme ça, Elvis Gratton. Anwyay c'est pas la masse qui choisit ce qu'on fait des subventions, heureusement, et comme il en faut pour tous les goûts ça continuera comme ça même si ça te défrise !

Tu es chanceux que les subventions sont données justement par des magouilles. Si, c'était la masse comme tu dis (les contribuables gagnant honnêtement leur vie), tu n'aurais pas un sous crois moi. Pourtant, on devrait avoir notre mot à dire puisque l'on est dans une démocratie. Profites en, peut-être qu'un jour un politicien aura les couilles pour couper dans le gras inutile.

Modifié par SarahJade
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Et puis pour répondre juste à cet argument : Monsieur Lazhar, Starbuck, La grande séduction, Incendies, C.R.A.Z.Y. et pas mal d'autres... Oui, y a des films rentables au Québec, et ils font rayonner la culture québécoise à l'extérieur du pays. Et tiens, jusque là je ne me suis pas senti visé par tes propos, mais en y songeant bien, notre studio vient de réaliser le Coq de Saint Victor, film d'animation 100% québécois et parfaitement rentable sorti à Noel passé.

Ah ok c'est parce que tu bénéficies des subventions dont je parle que tu t'intéresses autant à ce sujet:) D'accord on va faire un deal. Si jamais un film québécois était rentable par miracle, il devra rembourser les subventions reçues. Qu'est-ce tu en penses? Les films dont tu as parlé ont reçu des subventions et ont été supposément rentables grâce à cet argent. Enlève ces montants et ils sont dans le trou.

Ah ok, bon bin comme tu te permets d'être désagréable je vais me permettre d'être un peu moins patient :smile: Parler avec toi de cinéma c'est un peu comme parler de politique internationale avec un douchebag qui est convaincu que les Etats Unis interviennent partout dans le monde parce que ce sont les défenseurs de la démocratie (j'ai perdu 4 heures avec un spécimen du genre mais il est resté convaincu qu'ils sont les "shérifs" de notre monde). Tu n'as que ta propre perception basée sur tes propres goûts, c'est bin correct, mais tu ne tolères pas les autres. Je n'ai absolument RIEN contre les grosses machine Hollywoodiennes, je l'ai dit et redit pour qui sait entendre et sans ces films l'industrie du cinéma n'existerait pas. Mais ces films aussi sont subventionnés, même si la part d'investissement privée est supérieure. C'est ce qui fait marcher l'industrie.

Je ne vais pas t'expliquer tout le système tel qu'il marche, tu n'écouteras pas de toutes façons, mais pour les autres qui suivent la conversation, le système est simple, la subvention correspond à un pourcentage du coût total de production, donc le producteur (qui est le véritable responsable du film) investit également. Et quand le film ou le projet quelconque (court métrage, dessin animé, livre) arrive en salles et commence à générer de l'argent, la subvention est remboursée au fur et à mesure. Les organismes de subvention gagnent donc de l'argent avec certains produits et en perdent avec d'autres. C'est exactement comme dans l'industrie de la musique où les gros vendeurs aident à financer les projets plus intimes qui vont diversifier, enrichir le paysage musical. Parce que les cinémas, comme les libraires, comme les majors de disques ne PEUVENT PAS vivre uniquement de gros succès. Pour garantir le dynamisme d'une production, plusieurs modèles d'affaires doivent être conservés. Y pas un libraire BD qui ne peut vendre que du Boule et Bill et du Asterix, y a pas de cinema qui ne propose que des blockbusters.

Et comme je le disais dans mes messages précédents, c'est un INVESTISSEMENT de l'état pour aider à l'emploi, à la consommation. Parce qu'une subvention vient avec des contraintes, que ce soit dans la qualité du produit mais aussi dans son rayonnement sur l'industrie locale. Pour notre film, désolé de péter ta bulle, mais on ne vivait pas sur les subventions. C'est un choix qui a été fait et les investissements sont privés, mais restent locaux. Quand tu obtiens du financement de la SODEC ou de Téléfilm Canada, que tu vas rembourser je le rappelle (et ils vont même faire de l'argent si ton film rapporte), ils sont impliqués dans le processus et ça t'oblige à tout faire en local. Les voix de doublage (pour notre film on a eu le plaisir de travailler avec Guy Nadon, Anne Dorval, Benoit Brière, Alexis Martin et des tas d'autres), la musique originale (un compositeur de Québec), le studio de post-prod, 100% de l'animation faite dans nos studios, à Québec, etc. Pour l'histoire aussi, les contraintes obligent à faire rayonner le Québec. Notre film se passe dans le coin de Charlevoix alors que le scenario original prenait place en Italie dans le livre qu'on a adapté. Mis bout à bout, c'est 40 personnes qui travaillent directement sur un film comme ça pendant des années, qui peuvent s'acheter une maison, faire vivre leur famille. Et si le film s'exporte (il est en bonne voie pour être diffusé dans plus de 80 pays), ces organismes qui ont subventionné le film vont gagner beaucoup d'argent qui n'est pas comptabilisé dans les chiffres des ventes en salle. Et il faudra ajouter à ça les ventes de DVD et les diffusions TV des prochaines années.

Quand tu disais qu'il fallait que les emplois soient rentables, c'est justement par la diversité des productions qu'ils le deviennent. Un Guy Nadon, par exemple, va à la fois être acteur sur des films ou des séries, mais aussi faire des voix de doublage sur des grosses productions comme Harry Potter ou des films d'animation plus petits comme le nôtre.

Par contre comme tu es dans le métier, j'ai une question toute bête.

J'ai jamais compris le but du producteur exécutif, on m'a dit que c'est celui qui contrôle le dépassement ou non des coûts, et d'un autre côté j'ai lu qu'il s'agit du "second du producteur".

En fait j'ai l'impression qu'il y à plusieurs définitions,non?

Le producteur d'un film, c'est celui qui met l'argent. Une co-prod c'est donc plusieurs producteurs, donc plusieurs entrées d'argent. Le producteur exécutif représente ces producteurs, mais sur le plancher, en production. C'est lui qui supervise l'ensemble de la prod. Il check les budgets, recrute les bonnes personnes, il est responsable et imputable de pas mal tout ce qui touche au film mais rend des comptes au(x) producteur(s). Lui n'a rien investi, c'est le directeur de la production du film mais c'est un employé comme les autres.

Oki merci, j'ai l'impression que la terminologie n'est pas exactement le même selon les milieux artistiques.

Ouh non, c'est même pas la même d'un pays à l'autre et d'un style de film à l'autre. Mais globalement un producteur exécutif ça fait ça. Chez nous, en jeux vidéos, c'est celui qui est responsable d'une marque, d'un brand. C'est pas l'un des boss, il est responsable de son budget et de l'exploitation de cette marque, mais il a pas de fond propre à lui là-dedans.

  • Habitués
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Huhuhu SarahJade, "magouilles", "gagnant honnêtement leur vie", "gras inutile"... Le moins que l'on puisse dire c'est que tu es divertissante.

  • Habitués
Posté(e)

Huhuhu SarahJade, "magouilles", "gagnant honnêtement leur vie", "gras inutile"... Le moins que l'on puisse dire c'est que tu es divertissante.

J'espère que tu seras tout aussi divertissant en utilisant l'argent des travailleurs pour produire de quoi qui sera dans le rouge! Je connais quelques personnes de ce merveilleux milieux qui ont plus d'argent que bien du monde qui travaillent forts. Je me demande pourquoi, ils ont ce style de vie... Hmm la réponse commence par S!

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Cool, un jeu ! Mhmmm... Stimulation de l'économie, Santé de la culture québécoise ? T'as dû rater le moment où je t'ai précisé qu'on ne vivait pas sur les subventions. Donc, j'imagine que ça ne te dérange pas la perte du français, la mort de la culture québécoise, tout ça... Parce que t'iras voir à la fin de tes super films rentables, à la toute fin du générique, ils citent quelle subvention a permis le doublage en québécois de ces films. Pareil pour les séries télé, les émissions. Bin nooon, autant les voir qu'en anglais, suis-je bête. Donc puisque c'est pas rentable, plus de télé québécoise en français et plus de musique québécoise ? Ouch, ça va être dur d'exister...

Pis je sais pas pour tous les autres gras parasites comme moi qui travaillent dans cette industrie mafieuse, mais perso je fais 60 heures par semaine, je gère plus d'une centaine de personnes et je fais pas un salaire de ministre.

Modifié par soulman
  • Habitués
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le pire c'est que les films americains qu'elle pense ne pas avoir de subventions et bien c'est raté... d'après toi quand ils viennent faire les films à Montréal c'est pour quoi? la beauté de la rue Ste Catherine... ben non pour les retours d'impôts, exonérations de taxes...

  • Habitués
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c'est sur que donner un grand max de 10$ par an pour l'ensemble des productions télévisuelles et cinématographiques crève ton budget!

Je me posais justement la question : ça représente quoi en gros la part de chacun de nous dans les subventions distribuées à la culture ? Cette somme ne doit pas être bien grosse une fois divisée par le nombre qu’on est…

en fait j'ai fais un raccourci plus que rapide, les subventions au Québec pour l'audiovisuel c'est environ 40 millions par an, avec 3,8 millions de contribuables... mais la c'est en mettant juste par rapport à l'impôt sur le revenu, c'est sans compter les autres rentrées comme la TVQ...

en mettant cela par habitant c'est moins d'un $ par an, pour l'ensemble des subventions (audiovisuel, livre, musique...)

  • Habitués
Posté(e)

c'est sur que donner un grand max de 10$ par an pour l'ensemble des productions télévisuelles et cinématographiques crève ton budget!

Je me posais justement la question : ça représente quoi en gros la part de chacun de nous dans les subventions distribuées à la culture ? Cette somme ne doit pas être bien grosse une fois divisée par le nombre qu’on est…

en fait j'ai fais un raccourci plus que rapide, les subventions au Québec pour l'audiovisuel c'est environ 40 millions par an, avec 3,8 millions de contribuables... mais la c'est en mettant juste par rapport à l'impôt sur le revenu, c'est sans compter les autres rentrées comme la TVQ...

en mettant cela par habitant c'est moins d'un $ par an, pour l'ensemble des subventions (audiovisuel, livre, musique...)

Et si tu pars du principe comme je le disais que cet argent sert aussi à faire doubler en québécois les gros films américains, pour un $ c'est peu cher payé :)

Posté(e) (modifié)

Voici quelques effets positifs de l'investissement public en culture: http://youtu.be/0E4awMcrLEk

Je n'ai pas trouvé de version québécoise, mais un propos similaire à ce petit cours d'économie culturelle s'applique ici.

Modifié par Aaahahum
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Cool, un jeu ! Mhmmm... Stimulation de l'économie, Santé de la culture québécoise ? T'as dû rater le moment où je t'ai précisé qu'on ne vivait pas sur les subventions. Donc, j'imagine que ça ne te dérange pas la perte du français, la mort de la culture québécoise, tout ça... Parce que t'iras voir à la fin de tes super films rentables, à la toute fin du générique, ils citent quelle subvention a permis le doublage en québécois de ces films. Pareil pour les séries télé, les émissions. Bin nooon, autant les voir qu'en anglais, suis-je bête. Donc puisque c'est pas rentable, plus de télé québécoise en français et plus de musique québécoise ? Ouch, ça va être dur d'exister...

Pis je sais pas pour tous les autres gras parasites comme moi qui travaillent dans cette industrie mafieuse, mais perso je fais 60 heures par semaine, je gère plus d'une centaine de personnes et je fais pas un salaire de ministre.

Exact on produit pas ce qui est pas rentable. Tu as tout compris. Donc, ça inclus les séries, les émissions, etc... Et oui pourquoi ne pas voir les films dans leur langue originale? Ça ferait pas de mal à plusieurs personnes d'apprendre l'anglais!

c'est sur que donner un grand max de 10$ par an pour l'ensemble des productions télévisuelles et cinématographiques crève ton budget!

Je me posais justement la question : ça représente quoi en gros la part de chacun de nous dans les subventions distribuées à la culture ? Cette somme ne doit pas être bien grosse une fois divisée par le nombre qu’on est…

en fait j'ai fais un raccourci plus que rapide, les subventions au Québec pour l'audiovisuel c'est environ 40 millions par an, avec 3,8 millions de contribuables... mais la c'est en mettant juste par rapport à l'impôt sur le revenu, c'est sans compter les autres rentrées comme la TVQ...

en mettant cela par habitant c'est moins d'un $ par an, pour l'ensemble des subventions (audiovisuel, livre, musique...)

Et si tu pars du principe comme je le disais que cet argent sert aussi à faire doubler en québécois les gros films américains, pour un $ c'est peu cher payé :smile:

Je trouve ces chiffres plus que douteux. Je vais dire comme l'autre infirmière 'insane' : Source!

Modifié par SarahJade
  • Habitués
Posté(e)

c'est sur que donner un grand max de 10$ par an pour l'ensemble des productions télévisuelles et cinématographiques crève ton budget!

Je me posais justement la question : ça représente quoi en gros la part de chacun de nous dans les subventions distribuées à la culture ? Cette somme ne doit pas être bien grosse une fois divisée par le nombre qu’on est…

en fait j'ai fais un raccourci plus que rapide, les subventions au Québec pour l'audiovisuel c'est environ 40 millions par an, avec 3,8 millions de contribuables... mais la c'est en mettant juste par rapport à l'impôt sur le revenu, c'est sans compter les autres rentrées comme la TVQ...

en mettant cela par habitant c'est moins d'un $ par an, pour l'ensemble des subventions (audiovisuel, livre, musique...)

Et si tu pars du principe comme je le disais que cet argent sert aussi à faire doubler en québécois les gros films américains, pour un $ c'est peu cher payé :smile:

de toutes façons la subvention est déjà récupérée juste en impôts sur le revenus des équipes de tournage!!!

tu prends l'exemple d'un charpentier au studio mel's qui travaille sur un film il dégage un revenu brut entre 1800 et 2500 par semaine! quand un jeune de 20 ans fait plus de 70 000 par an en travaillant la bas il fait quoi... il flambe son argent, voiture et achats!! merci pour les impôts et la TVQ...

mais chut... cela ne fait pas marcher l'économie!!

  • Habitués
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c'est sur que donner un grand max de 10$ par an pour l'ensemble des productions télévisuelles et cinématographiques crève ton budget!

Je me posais justement la question : ça représente quoi en gros la part de chacun de nous dans les subventions distribuées à la culture ? Cette somme ne doit pas être bien grosse une fois divisée par le nombre qu’on est…

en fait j'ai fais un raccourci plus que rapide, les subventions au Québec pour l'audiovisuel c'est environ 40 millions par an, avec 3,8 millions de contribuables... mais la c'est en mettant juste par rapport à l'impôt sur le revenu, c'est sans compter les autres rentrées comme la TVQ...

en mettant cela par habitant c'est moins d'un $ par an, pour l'ensemble des subventions (audiovisuel, livre, musique...)

Et si tu pars du principe comme je le disais que cet argent sert aussi à faire doubler en québécois les gros films américains, pour un $ c'est peu cher payé :smile:

de toutes façons la subvention est déjà récupérée juste en impôts sur le revenus des équipes de tournage!!!

tu prends l'exemple d'un charpentier au studio mel's qui travaille sur un film il dégage un revenu brut entre 1800 et 2500 par semaine! quand un jeune de 20 ans fait plus de 70 000 par an en travaillant la bas il fait quoi... il flambe son argent, voiture et achats!! merci pour les impôts et la TVQ...

mais chut... cela ne fait pas marcher l'économie!!

Tu me fais penser à Hydro-Québec qui s'acharne avec ses éoliennes non rentables. Le gouvernement continue d'investir dans ce fiasco pour maintenir quelques jobs qui ne rapportent rien. Et ce n'est pas vrai que les gens vont flamber tout leur salaire voyons... encore des pertes sèches!

  • Habitués
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Il ne fait que des navets. Il y a juste l'élite du style Plateau Mont-Royal qui aime ce genre de films.

Ça y est, je fais partie de l'élite du style Plateau!

  • Habitués
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Il ne fait que des navets. Il y a juste l'élite du style Plateau Mont-Royal qui aime ce genre de films.

Chaque fois que tu diras ce genre d'énormités, je te ressortirais la même vidéo :

Pourquoi elle n'a pas le droit de dire qu'elle n'aime pas ce genre de film et que selon elle que c'est un navet?

Elle est méprisante avec ceux qui, comme moi, aiment les films de Dolan. C'est suffisant pour que des gens réagissent.

  • Habitués
Posté(e)

Les goûts et les couleurs, c'est personnel. Moi aussi j'ai vraiment de la misère avec les gens qui descendent les artistes juste parce qu'ils n'aiment pas. Si je n'aime pas le jazz, je ne vais pas dire en entendant un morceau de jazz : "qu'est-ce que c'est nul !", je n'aime pas c'est tout. Dire que "c'est nul", "c'est des navets", "n'allez pas voir ça", c'est une certaine fermeture d'esprit.

Tout à fait, pour certaines personnes, il semble difficile de respecter les opinions contraires.

Dire que du Dolan, c'est nul, que ça brûle les yeux et ajouter que ce ne sont que des films gays bien qu'on n'ait rien contre eux (déjà de préciser cela, ça fait douteux), ça ne montre pas une ouverture d'esprit.

Je n'aime pas plusieurs films qui sont des blockbusters, ce n'est pas mon type de cinéma, mais je sais que beaucoup d'autres aiment ça, alors je n'irai pas prétendre que c'est nul.

  • Habitués
Posté(e)

Il ne fait que des navets. Il y a juste l'élite du style Plateau Mont-Royal qui aime ce genre de films.

Ça y est, je fais partie de l'élite du style Plateau!

Oh eh oh, connais-tu notre poignée de main secrète ? Ne fait pas partie de l'élite plateaupithèque qui veut ! :tongue::laugh:

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