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  • Habitués
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Au travail, certains prêchent pour la retenue absolue des émotions, alors que d'autres laissent libre cours aux épanchements émotifs. Selon les spécialistes, les larmes ne sont pas à proscrire en contexte professionnel, mais tout dépend des circonstances et de leur fréquence.
«Une personne qui pleure souvent, pour tout et pour rien, ne sera évidemment pas bien perçue, souligne Josée Jacques, psychologue spécialisée en relations interpersonnelles en milieu de travail. À la base, chaque travailleur a des fonctions et des tâches à accomplir. Le travail n'est pas l'endroit idéal pour vivre sa sphère affective ni pour parler de ses questionnements existentiels. Mais on est humain, ça peut arriver.»

«Quand un travailleur vient de perdre un proche ou qu'il est en peine d'amour, il se peut qu'il soit submergé par les émotions au boulot, ajoute-t-elle. Il peut également être ébranlé par un manque de reconnaissance, par des conflits d'opinions ou de personnalités. Si nos collègues vivent bien leur propre vulnérabilité, ce sera généralement plus facile pour eux d'accueillir nos émotions.»

Dans certains cas, la capacité à s'ouvrir émotivement peut resserrer les liens avec notre entourage professionnel. «Se révéler de façon dosée, à des moments appropriés, peut être vu comme un signe de confiance, explique Mme Jacques. Mais si la personne se révèle sans arrêt en parlant de ses difficultés, elle sera plutôt jugée comme quelqu'un d'envahissant, qui s'ouvre trop facilement.»

Il existe d'ailleurs des travailleurs qui osent utiliser les pleurs pour améliorer leur situation. «Quelques personnes font du chantage émotif. Si on a pleuré une fois et que notre patron a été plus sensible à notre cause, on peut recommencer de façon intentionnelle pour bénéficier de certains gains. Mais parfois, on agit ainsi sans s'en rendre compte. On adopte une réponse conditionnée à une situation.»

Idées préconçues
Les larmes sont associées à plusieurs autres intentions négatives: faiblesse, besoin d'attention, susceptibilité, trouble de personnalité, incapacité de gérer une situation problématique, etc. «Les gens font souvent de fausses interprétations ou de la projection, parce qu'ils voient leurs propres larmes comme un signe de faiblesse», analyse la psychologue.

Pour certains, ces préjugés s'expliquent par le fait que le monde du travail est encore dominé par des valeurs masculines, telles que la force de caractère et la maîtrise de soi. Une idée que préfère nuancer Josée Jacques. «Je ne suis pas à l'aise avec l'idée de dichotomiser autant les valeurs féminines et masculines. J'ose espérer qu'on s'affranchit de ces concepts depuis 30 ans. On reconnaît de plus en plus les bienfaits de l'intelligence émotionnelle et relationnelle.»

Dans une étude menée auprès de 700 personnes par la journaliste américaine Anne Kreamer, 41% des femmes interrogées affirmaient avoir déjà pleuré au bureau, comparativement à 9% chez les hommes. Aux yeux de la psychologue, ces statistiques révèlent tout simplement une façon différente d'exprimer les émotions chez les deux sexes. «Dans la vie en général, les femmes pleurent plus que les hommes. Ce qui se passe au travail n'est rien d'autre que le reflet de la société.»

Gérer la situation
Selon Josée Jacques, les employeurs doivent apprendre à bien réagir devant un employé en détresse émotive. «Un patron non accueillant ajoute un stress supplémentaire. Comme la personne ne se sent pas reconnue, elle a tendance à pleurer davantage. Le supérieur peut offrir son écoute, la référer à un professionnel ou lui offrir des mesures adaptatives: une journée de congé, la possibilité d'arriver une heure plus tard pendant quelques jours ou avoir un bureau privé pour une ou deux semaines.»

Source :http://affaires.lapresse.ca/cv/vie-au-travail/201403/10/01-4746253-peut-on-pleurer-au-travail.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=lapresseaffaires_LA5_nouvelles_98718_accueil_POS9

Et vous? Qu'en pensez-vous? Avez-vous des témoignages à partager?

  • Habitués
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Pleurer au travail, on évite quand meme, non?

Il m'est arrivé de dire à mes collègues/patrons qu'il m'ont blessé ou que je ne me sens pas reconnue pour mon travail. Au début, j'étais dans une attitude très "OK, j'encaisse" mais en fait, tant qu'on s'exprime calmement et sans agresser les gens, on peut leur dire ce qu'on ressent.

Par contre j'essaye au maximum de ne pas parler des mes problèmes perso, sauf si c'est très violent et que ça va forcément influer sur le travail (deuil etc).

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Oh la la j'ai eu une collègue comme ça... bien simple elle pleurait tout le temps tu pouvais rien lui dire.. insupportable !!!

Moi ça m'est arrivé quelques fois mais faut vraiment me pousser à bout :P Une fois à cause d'un client limite insultant (les joies du travail avec le public...), une fois à cause d'un collègue harcelant et une fois après avoir enchaîné semaine de boulot + week-end de boulot + semaine de boulot... sur les rotules j'étais :P Donc bon en 10 ans de boulot : pas pire :Crylol:

Posté(e) (modifié)

Pareil, j'essaie de rester pro mais parfois c'est dur. :P

Sinon j'avais une collègue qui utilisait ses larmes comme des boucliers ou pire, des armes. Pas facile à vivre.

Modifié par Souris-Miquette
  • Habitués
Posté(e)

Pareil, j'essaie de rester pro mais parfois c'est dur. :tongue:

Sinon j'avais une collègue qui utilisait ses larmes comme des boucliers ou pire, des armes. Pas facile à vivre.

Oui, on peut assimiler ça à du chantage émotif. Malheureusement, j'ai pu constater qu'ici, ça fonctionne parfois. (c'était pas moi hein!!! :biggrin2: ), mais c'est énervant au plus haut point.

  • Habitués
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J'évite le plus possible de pleurer devant les gens, travail ou pas. Cette semaine j'ai craqué, mon déménagement s'est mal passé, j'ai vécu plein de trucs stressants, je me suis fait menacer par une folle... bref le stress était à un haut niveau, et en essayant de trouver une solution et en voyant que rien ne fonctionnait, je me suis mise à pleurer. Devant un collègue qui ne m'apprécie pas vraiment, et vice-versa. Ç'a fait du bien, il m'a consolée et j'ai un peu plus d'affection pour lui!

Anecdote :

Ça m'est arrivé une autre fois de pleurer au travail. J'ai souvent des gens fâchés au téléphone mais d'habitude je deal assez bien avec. Mais ce monsieur était très bizarre et menaçant! Il avait appliqué pour travailler pour nous et n'avait pas été retenu et il était en tabarlitch de sacrapouette! Il disait qu'il allait nous traîner en cour pour discrimination (?), qu'il ferait tomber toute la compagnie, qu'il "avait appris des choses en prison", qu'il "connaissait des gens", etc. J'étais bien ébranlée en raccrochant et j'ai demandé à mon patron de venir me voir et je me suis mise à pleurer en essayant de lui expliquer! Il était pas content DU TOUT et a fait sûr que le responsable des embauches ne le laisse pas approcher. Le punch, c'est qu'il pensait qu'on l'avait discriminé car il a déjà fait de la prison, mais au moment de ses menaces, nous n'avions même pas reçu les résultats de son enquête...!

  • Habitués
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En fait j'ai pleuré une fois dans un de mes premiers boulots, dans une colonie de vacances / camp d'été. notre supérieur m'avait vraiment pris en grippe et mis en place une espèce de harcèlement psychologique qui m'a vraiment achevé. J'ai fondu en larmes derrière une tente (pour pas que les jeunes me voient) et un collègue très sympa m'a emmené boire un café pour que je me reprenne. Après ils se sont tous mobilisés pour me donner un coup de main face au harceleur en chef. N'empêche que j'ai fini ma saison et je n'y ai plus mis les pieds.

  • Habitués
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je pleure parfois aussi mais cachée dans mon bureau de rage ou de frustration....

Parce qu'il m'a été impossible de me faire respecter pendant une réunion ou que les tensions sont trop fortes...parfois cela fait du bien de pleurer...je frappe alors mon bureau...et je me remets au travail....

Ce qui est amusant c'est d'essayer d'apprendre comment les autres vous perçoivent ...

Mes collègues subalternes n'osent pas m'aborder quand ils me sentent énervée...je suis très tranchée dans mes avis...bien que je reste très juste...

Il n'y a malheureusement pas mille manières différentes et édulcorées de remettre les choses en place...

Enfin, je pense que montrer ses émotions est loin d'être une tare...nous vivons trop dans une ère de dépersonnalisation...

Il n'est pas question de succomber à une complainte commune ...certes

mais de temps en temps, je sais prendre 5 min et un bon café pour écouter l'un ou l'autre....ou demander des nouvelles...ou consoler un peu...

Et puis reste la question: côtoyez-vous vos collègues en dehors du travail ? parce qu'alors la limite privé/professionnel va être plus difficile à fixer...

Et finalement, le débat sur les relations intimes entre collègues...je crains que cela ne soit possible sans dommages collatéraux...

Mais encore une fois je répète, l'affectif fait partie intrinsèque de l'être humain...pq vouloir toujours éviter de se montrer humain ?

  • Habitués
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Pour un employeur, un collaborateur qui craque ce n'est jamais à prendre à la légère.

Si c'est une nouvelle recrue qu'on ne connait pas bien et il faut être capable de déterminer si c'est une fragilité qui peut être incompatible avec les tâches pour lesquelles la personne a été recrutée, donc erreur de recrutement, soit c'est de la stratégie, erreur de recrutement itou, on prend alors la décision de s'en séparer pour le bien de tous en fait. Mais il peut s'agir aussi d'un stress lié à un nouveau job et dans ce cas, il faut rassurer sans tomber dans le mélo mais être attentif, et manager ! C'est un métier.

Si c'est un ancien collaborateur, il y a un réel problème qu'il faut à tout prix résoudre.

L'humain doit toujours être au coeur des préoccupations d'un employeur car c'est par là que passe la réussite de tout un groupe, donc de la boîte pour laquelle ce groupe travaille.

  • Habitués
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J'évite le plus possible de pleurer devant les gens, travail ou pas. Cette semaine j'ai craqué, mon déménagement s'est mal passé, j'ai vécu plein de trucs stressants, je me suis fait menacer par une folle... bref le stress était à un haut niveau, et en essayant de trouver une solution et en voyant que rien ne fonctionnait, je me suis mise à pleurer. Devant un collègue qui ne m'apprécie pas vraiment, et vice-versa. Ç'a fait du bien, il m'a consolée et j'ai un peu plus d'affection pour lui!

Anecdote :

Ça m'est arrivé une autre fois de pleurer au travail.... ce monsieur était très bizarre et menaçant! Il avait appliqué pour travailler pour nous et n'avait pas été retenu et il était en tabarlitch de sacrapouette! Il disait qu'il allait nous traîner en cour pour discrimination (?), qu'il ferait tomber toute la compagnie, qu'il "avait appris des choses en prison", qu'il "connaissait des gens", etc. ......

Ah ah, j'ai connu exactement la même chose ici en 2007. Mais je ne suis pas quelqu'un de très impressionnable :smile: . Après avoir travaillé avec les assistés (comme BS ici) dans les quartiers nord de Marseille (équivalent des quartiers nord de Montréal), on arrive à développer des techniques pour calmer la situation. Bien obligé quand on est seule dans l'entreprise. Le problème étant que, lorsqu'ils disaient qu'ils m'attendraient à la sortie, ils étaient vraiment capables de le faire.

  • Habitués
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je pleure parfois aussi mais cachée dans mon bureau de rage ou de frustration....

Parce qu'il m'a été impossible de me faire respecter pendant une réunion ou que les tensions sont trop fortes...parfois cela fait du bien de pleurer...je frappe alors mon bureau...et je me remets au travail....

Pov' bureau :biggrin2: " Tu devrais demander un repose poignets en gel. Promis, ça aide, je viens d'essayer, lol.

  • Habitués
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Et puis reste la question: côtoyez-vous vos collègues en dehors du travail ? parce qu'alors la limite privé/professionnel va être plus difficile à fixer...

Et finalement, le débat sur les relations intimes entre collègues...je crains que cela ne soit possible sans dommages collatéraux...

Mais encore une fois je répète, l'affectif fait partie intrinsèque de l'être humain...pq vouloir toujours éviter de se montrer humain ?

Oui, on se fait des sorties de filles (on était que des filles avec un seul boss monsieur) mais on se connaît depuis plusieurs années.

Sinon, j'ai aussi quelques collègues que j'invite de façon plus privée, en famille avec leurs chums et les enfants.

  • Habitués
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Ca peut arriver à tout le monde de craquer pour une raison X ou Y.

Mais désolée, les gens qui passent leur temps à pleurer (du moins je ne connaissais pas ça au travail en France, je le découvre en lisant les précédents témoignages), pour moi ce sont des gens qui ont un problème de dépression.

  • Habitués
Posté(e)

Ca peut arriver à tout le monde de craquer pour une raison X ou Y.

Mais désolée, les gens qui passent leur temps à pleurer (du moins je ne connaissais pas ça au travail en France, je le découvre en lisant les précédents témoignages), pour moi ce sont des gens qui ont un problème de dépression.

Ou qui on besoin de voir qu'on les remarques .... j'en vu ici.... c'était limite pathétique !

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

ben, sans être en dépression, y'a des gens qui sont super émotif. juste de regarder une pub triste et ils pleurent par exemple.. et d'autres gens on dirait qu'ils ont une pierre à la place du coeur. puis les autres qui sont entre les deux.

moi aussi j'ai déjà pleuré au travail. c'était plus dans ma 'jeunesse' où on est plus vulnérable, la carapace est moins solide. j'ai commencé à travailler à 18 ans, ne connaissant rien au monde du travail. une chicane entre collègue et je pleurais. plus les années passaient et plus je m’endurcissais :biggrin2: dans les dernières années, j'ai pleuré une fois, quand je travaillais à la clinique médicale. le gars était vraiment con et j'avais beau lui expliquer 50 fois que c'est pas ma faute à moi si le système de santé allait mal, lui il se défoulait sur moi. je l'ai envoyé ch**r direct puis je suis allée pleurnicher dans la salle de repos. :biggrin2:

Modifié par Automne
  • Habitués
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je l'ai envoyé ch**r direct puis je suis allée pleurnicher dans la salle de repos. :biggrin2:

Ne t'inquiète pas. Le sujet initial, dans l'article a surtout tendance à montrer des exemples de personnes qui craquent "en public". Toi, tu as eu exactement la bonne attitude envers ce ch.... Ce qui se passe après, c'est juste la tension qui retombe et les nerfs qui se défoulent.

  • Habitués
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J'en ai connu un paquet des pleurnicheuses dans mon travail où il n'y a que des femmes sauf les chefs, un tout petit reproche du chef et hop en larmes! Ca marche très bien devant la gente masculine, ils tombent toujours dans le panneau :Crylol:

Et bizarrement devant le reproche d'une femme jamais une larme ne coule :whistlingb:

J'ai une collègue qui ne passait pas une semaine sans pleurer mais là c'est plutôt la dépression. (actuellement en arrêt depuis 6 mois pour "mal de dos")

J'ai pleuré 2 fois sur mon lieux de travail (donc en public), une fois pour une douleur physique et une autre pour une dispute avec une collègue qui m'avait mise hors de moi. Il peut encore m'arriver d'avoir les larmes qui montent intérieurement (les nerfs) mais pas de pleurs.

Malheureusement on devient insensible aux personnes qui pleures à tout bout de champ, on appelle ça les larmes de crocodiles, et du coup le jour où les pleurs sont "réels" elles se retrouvent seules. C'est comme celui qui criait au loup...

  • Habitués
Posté(e)

Voilà un sujet qui me parle ! Sans être une pleurnicheuse, j'ai beaucoup de mal à laisser mes problèmes personnels à la porte du bureau, partant du principe que ma vie privée est plus importante que ma vie professionnelle...

Il m'est arrivé plusieurs fois (en 21 ans d'expérience professionnelle) de pleurer au bureau, devant mes collègues.

Une fois parce qu'un de mes collègue n'arrêtait pas de me chambrer, et il y a eu la fois de trop (j'étais jeune et influençable :P ).

Une fois parce qu'avec mon compagnon de l'époque, ça ne se passait pas trop bien. Une fois quand mon père est mort :sad: .

Une fois quand j'étais enceinte, parce que je n'arrivais pas à faire mon boulot, je ne comprenais pas ce que je devais faire :unsure2: .

Une fois parce que ma mère - dépressive - n'arrêtait pas de m'appeler à l'aide, même au boulot (à se taper - littéralement - la tête contre le mur :wacko2: ).

Et la dernière fois quand ma mère est morte...

Il y a eu d'autres fois où je me suis réfugiée dans les toilettes pour pleurer :wink:

  • Habitués
Posté(e)

En fait j'ai pleuré une fois dans un de mes premiers boulots, dans une colonie de vacances / camp d'été. notre supérieur m'avait vraiment pris en grippe et mis en place une espèce de harcèlement psychologique qui m'a vraiment achevé. J'ai fondu en larmes derrière une tente (pour pas que les jeunes me voient) et un collègue très sympa m'a emmené boire un café pour que je me reprenne. Après ils se sont tous mobilisés pour me donner un coup de main face au harceleur en chef. N'empêche que j'ai fini ma saison et je n'y ai plus mis les pieds.

Haaan la même chose m'est arrivée en camp de vacances. C'était une histoire débile mais après deux semaines à courir partout avec rien dans le ventre, et avec des gosses pas mal agités qui prenaient des risques autour des chevaux, j'étais à cran. De plus j'étais jeune et j'avais du mal à me défendre. Et là, une autre monitrice très assurée m'a assez violemment prise à partie. Toutes les monitrices avaient le droit d'accompagner une balade à cheval avec les enfants. Convoquée pour ma balade, elle a compris que c'était elle (alors qu'elle avait déjà eu son tour), n'a pas toléré que je lui résiste gentiment, et s'est mise à crier devant tout-le-monde. Elle était très assurée et pas très fine d'esprit, et déjà en tort de se comporter comme ça devant les enfants. J'ai lâché l'affaire, mais après j'ai eu confirmation que je n'étais pas en tort. Mais comme j'étais déjà très fatiguée et que je n'avais pas eu moyen de m'isoler deux minutes pour être tranquille depuis le début du séjour, j'ai quand même craqué dès que je suis arrivée dans une salle vide. C'est vraiment puéril.

Une fois aussi j'ai craqué dans la salle des profs en apprenant qu'un de mes élèves avait une maladie incurable, qu'il allait arrêter de grandir, et mourir jeune, et que lorsqu'elle avait appris ça sa mère s'était sauvée avec un autre homme que le père pour se dépêcher de faire d'autres enfants...

Ceci dit, parfois je trouve qu des gens prennent beaucoup de liberté avec le respect envers autrui et s'adressent à leurs collègues de travail de manière inadmissible. Parfois, les larmes leur font réaliser qu'ils ont dépassé certaines limites. D'autres s'acharnent encore plus. Je trouve que, sous prétexte que les gens sont en milieu professionnel, on exige souvent d'eux qu'ils deviennent des machines totalement coupées de leurs émotions, et je ne trouve pas cela bon.

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