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L'état du français à Montréal inquiète le PQ


Cherrybee

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Bien au contraire, j'en suis ravie. Par contre, j'abhore les mensonges et les cachotteries. Mon racisme primaire n'est que dans ton esprit tordu, donc inexistant.

Tu essais de te rattraper comme tu peux mais c'est trop tard :sleep:

Puisque tu es dans ma tête et que tu sais mieux que moi-même ce que je pense et ressens, explique-moi donc en quoi consiste mon racisme primaire...

Mais tu vois Kobico, c'est ca qui est hallucinant dans tout ca; tu déverserais ton fiel sur les Québécois comme eux le font et jamais ils ne traiteraient de raciste.

Parce que quand c'est sur les Québécois c'est permis....exactement comme au Canada anglais.

En effet au Canada anglais tu te fais regarder croche si tu fais la moindre remarque désobligeante sur les Asiatiques, ou sur les Noirs, ou sur les Arabes...mais sur les Québécois, pas de problème, on s'en donne a coeur joie.

Alors c'est quand même incroyablement étonnant et révoltant de voir des immigrants francophones qui nous chient dessus, comme le ferait les Canadiens anglais...alors que ces mêmes immigrants, dans 95% des cas ne seraient même pas accepté a l'immigration canadienne !

La seule et unique raison pour laquelle ils ont été sélectionné c'est que le Québec a une politique d'immigration qui favorise et priorise l'immigration francophone.

C'est d'un répugnant cette attitude, je n'en reviens pas.

En passant ne soyez pas surpris de voir qu'ils n'admettrons jamais ca. Avouer qu'ils ont été accepté a l'immigration grâce aux Québécois.....oh la la, ca affecte directement leur estime de soi.

jimmy

Modifié par jimmy
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  • Habitués

Fais attention, jimmy, juetben va te revenir avec ton complexe de persécuté! :biggrin2:

Plus sérieusement, je me questionne sur les dessous de cette attitude.

Sur un autre fil, franckgb se désole du manque de solidarité entre Français. Il a écrit: "En fait j'ai vécu dans 4 continents comme expatrié, et les français on est les seuls à tous se ch**r sur la gueule.... C'est magique et universel... moyen orient, europe, océanie, et maintenant Canada".

Je ne sais pas, peut-être est-ce le même phénomène à l'oeuvre et juste une cible différente...? :unknw:

Oui, tu as raison, dans certaines provinces de l'Ouest, il est admis socialement de se payer la tête des Québécois. C'est pareil pour les autochtones.

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J'imagine que ce message m'est pas destiné, vu que je ne ch*e sur personne :biggrin2:

Et c'est sûr que si on me demande comment je suis arrivé ici, eh ben je leur dis que c'est grâce aux Québecois! Le Fédéral m'aurait aussi accepté, mais j'ai choisi de vivre ici :biggrin2:

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J'imagine que ce message m'est pas destiné, vu que je ne ch*e sur personne :biggrin2:

Et c'est sûr que si on me demande comment je suis arrivé ici, eh ben je leur dis que c'est grâce aux Québecois! Le Fédéral m'aurait aussi accepté, mais j'ai choisi de vivre ici :biggrin2:

T'es pas mieux, t'es complice de leur mépris (en tout cas sur la langue)

Comme le disais Kobico il y a des choses que tu ne comprends pas.

Ce genre d'individus chient sur les Québécois aujourd'hui ,mais hier ou demain ils chiaent sur les peuples de ta région du monde.

jimmy

Modifié par jimmy
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  • Habitués

Vous formez un beau trio Jimmy/Kobitroll/McTroll-Jacques Noël. Même idéologie, même racisme -_- Au moins les immigrants qui lisent ce forum savent que même au Québec on peut tomber sur des gens comme vous -_-

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  • Habitués

J'imagine que ce message m'est pas destiné, vu que je ne ch*e sur personne :biggrin2:

Et c'est sûr que si on me demande comment je suis arrivé ici, eh ben je leur dis que c'est grâce aux Québecois! Le Fédéral m'aurait aussi accepté, mais j'ai choisi de vivre ici :biggrin2:

T'es pas mieux, t'es complice de leur mépris (en tout cas sur la langue)

Comme le disais Kobico il y a des choses que tu ne comprends pas.

Ce genre d'individus chient sur les Québécois aujourd'hui ,mais hier ou demain ils chiaent sur les peuples de ta région du monde.

jimmy

Je comprends que tu petes un cable face aux reactions méprisantes de certains mais je suis desole ok, le francais fait partie de l'identité quebecoise et que vous avez votre propre francais que je ne considere pas comme un dialecte mais bien une langue a part entiere mais avoir un francais de qualite est de rigueur: respecter la syntaxe, les regles de conjugaison et des regles d'accord apres la francisation des mots anglais (courriel, pourriel etc...) ca ne me derange pas.

Je ne parle pas d'orthographe, j'en fais des fautes.

Je ne parle pas d'accent, à vrai dire c'est moi qui en a un.

Je ne dis pas non plus que les francais parlent mieux.

Modifié par Addicttotravel
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  • Habitués

Que ce soit en français de France ou en français du Québec, ta faible maîtrise de la langue avec ses innombrables fautes de grammaire et d'orthographe est un affaiblissement de la langue. Avant de pointer du doigt les autres, remets-toi en cause. Le problème du français à Montréal vient de là. Nulle part ailleurs.

Les Québécois n'ont pas eu besoin de l'élite française pour conserver leur langue, pourquoi se serait la qualité de la langue qui affaiblirait le français alors que la langue française a duré des siècles ici, pourtant elle était bien plus mal parlée qu'elle l'est aujourd'hui !!!

Vous confondez la préservation d'une langue avec la qualité d'une langue. Ce n'est pas parce que tu parles bien la langue que plus de gens la parleront !

J'admire les français pour leurs qualités linguistiques, mais pour une majorité de québécois ce n'est pas si important, nous avons développer un esprit beaucoup plus créatif. Ce n'est pas moins bon, ce n'est pas mieux... C'est différent !

Les Québécois ne sont pas moins fiers de leur langue, mais ils le sont différemment. Tiens moi j'aime mon camion Toyota, j'en suis fier, pourtant je l'ai jamais ciré, il est tout sale. Mais c'est pas grave, pour moi c'est sa durabilité qui est importante pas sa propreté.

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  • Habitués

Hi hi super bon ce que tu écris la Eric70, j'adore la comparaison avec le camion....et c'est exactement ca.

Pour la plupart des Québécois le rapport affectif avec la langue n'est pas du tout le même que le rapport des Francais avec la langue.

Les Francais se font une fièrté de bien prononcer, de bien écrire sans fautes, de se corriger l'un l'autre si quelqu'un fait une erreur...et celui qui est corrigé va souvent remercier celui qui lui a indiqué quelle était la faute.(c'est un peu comme bien nettoyer son véhicule pour qu'il soit beau et propre).

Ce n'est pas du tout ce rapport la qui existe au Québec avec la langue.

Nous sommes en Amérique et cela a deux conséquences bien précises et déterminantes.

Ainsi les États-Uniens aussi on un peu le même rapport que nous avec la langue.

C'est un outil de communication, c'est un outil de partage de connaissance et de partage de valeurs culturelles et sociales.

Il n'y a pas en amérique de compétition sur qui va mieux prononcer ou qui maitrise mieux la langue...parce que en amérique c'est considéré comme de la discrimination de se moquer ou mépriser quelqu'un qui ne parle pas correctement l'anglais...au même titre que de se moquer d'une personne parce qu'elle est Noire ou Hispano.

Il n'y a pas cette attitude de faire sentir a l'autre que l'on est plus cultivé, supérieur ou plus intelligent parce que l'on peut écrire sans fautes.

La deuxième conséquence concernant le fait que le Québec est en Amérique, c'est que dans notre rapport avec la langue il y a la dimension que cette langue, différente du reste de l'Amérique fait de nous des gens différents, unique, distinct, originaux, créatif différemment du reste de l'amérique.

Et ca, affirmer notre différence, on peut très bien le faire et le vivre même si on fait des ''fôtes''.

jimmy

Modifié par jimmy
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  • Habitués

Je suis d'accord avec vous deux.... même si j'insiste sur la notion d'une langue de qualité qui n'est pas "made in France". :wink:

Tiens, un avis de Conseil supérieur de la langue française du Québec:

Le Conseil de la langue française croit qu'en matière de qualité de la langue, il faut un redressement. Mais, pour ce faire, il ne veut pas entrer dans le débat sur ce qu'on entend par qualité de la langue. C'est en effet une notion face à laquelle les linguistes se sont toujours sentis mal à l'aise et sur laquelle ils n'ont jamais pu établir de consensus. Pour s'en convaincre, on n'a qu'à lire les actes du Symposium sur la qualité de la langue organisé à la Sorbonne, en 1993, par la Délégation générale à la langue française de la France5. Dans les circonstances, le Conseil s'en tient à la notion de langue correcte ou d'usage correct6, qui se caractérise par une prononciation surveillée, le souci des niveaux de langue, la propriété des termes et le respect de la grammaire. Nous croyons que c'est là une solution qui peut convenir à tous, car, dans la plupart des cas, il est possible de s'entendre sur ce qui est linguistiquement correct ou incorrect; pour les cas douteux, qui sont statistiquement peu nombreux ou peu fréquents, des ouvrages de référence, grammaires ou dictionnaires, permettent généralement de se faire une opinion.

Comme quoi cette notion de qualité est très subjective et peut-être avantageusement remplacée par la notion d'usage correct. Dire "je m'en calisse" en privé est un usage correct même si le registre est de niveau populaire et/ou même vulgaire pour certains. Dire "je m'en calisse" à la télé ou lorsque la situation commande un langage plus soigné n'est pas un usage correct selon notre propre norme sociale.

Et effectivement, nous sommes très démocratiques... :wink:

Un texte du linguiste Claude Poirier à ce propos:

Les Presses de l'Université Laval viennent de publier le Dictionnaire historique du français québécois, de l'équipe du Trésor de la langue française au Québec. Au seuil du XXIe siècle, il était devenu inconcevable que notre société ne puisse pas compter sur un ouvrage de référence qui explique les sens et les origines des nombreux mots et expressions qui caractérisent notre français, qu'il s'agisse d'«acériculteur», de «rang», de «traversier», de «pure laine», de «poisson des chenaux», de «panache d'orignal», ou même de «liqueur» (dans le sens de boisson gazeuse) ou de «zigonner».

Mais, au-delà de l'éclairage qu'elle fournit sur les mots pris un à un, la lexicographie historique peut aider à comprendre les comportements actuels et permettre de mieux orienter les actions à venir. Quand, par exemple, on dénonce la «dégradation» de la langue française au Québec, on fait le plus souvent référence à un comportement qui consiste à recourir au style populaire dans des circonstances où l'on pourrait s'attendre à une pratique plus soignée. La prise en compte de l'histoire du français au Québec permet d'envisager cette question de façon plus sereine.

Le joual: né en 1760?

La place qu'occupent dans nos discours les traits de la langue populaire me paraît devoir être mise en relation avec les pratiques langagières qui se sont implantées au lendemain de la Conquête. La conséquence la mieux connue de la prise de contrôle du pays par les Anglais est la pénétration des anglicismes dans la langue, commencer par «set, saucepan, barley, mop, tea-pot», bientôt suivis de nombreux autres. Mais faut-il, à l'instar de Jean Marcel (Le Joual de Troie, 1973), considérer que la Conquête anglaise a eu pour conséquence de faire entre le «joual» dans nos écuries? Cette formule-choc de l'essayiste souligne bien la conséquence qu'a eue sur la situation linguistique des Canadiens le changement politique qui s'est opéré en 1760, mais elle convient mal à l'historien de la langue parce qu'elle laisse entendre que l'anglais serait la source principale de la variété populaire du français du Québec, ce qui n'est pas le cas. Surtout que «joual», qui est une variante ancienne du mot «cheval», nous vient de France...

Sans contester l'ampleur de l'anglicisation de la langue au Québec, qu'il faudra cependant réexaminer sans a priori politiques, j'estime que, sur le plan de la pratique quotidienne du langage, le phénomène le plus important qui résulte de la Conquête, c'est l'expansion de la langue du peuple au sein de la société. Il s'agit là d'un changement qui va avoir une grande influence sur l'évolution de notre modèle linguistique.

Une langue prise en charge par le peuple

Les données recueillies par la comparaison des documents du Régime français avec ceux d'après 1760 montrent que la représentation qu'on donne de la langue dans les écrits change dans les décennies qui suivent la Conquête, en raison sans doute du départ d'une partie de l'élite française ou de la perte de prestige de celle qui reste. On observe l'émergence d'un français marqué, plus qu'à l'époque précédente, par des traits régionaux hérités de France. Des mots qu'on employait en famille ou entre voisins vont peu à peu accéder à l'écrit et cette tendance s'accentuera avec le temps. Au XIXe siècle, les Français en visite dans ce «pays où les charretiers deviennent législateurs ou ministres»(1) seront frappés par l'uniformité du langage d'une classe sociale à l'autre, indépendamment des fortunes et des occupations. De nombreux mots qui viennent des régions de France et qu'on ne trouve pas dans les écrits du Régime français font en effet leur apparition dans les textes après 1760 et des mots réputés standard disparaissent ou, du moins, se font plus rares. Par exemple, le mot «carreauté» (mouchoir carreauté, chemise carreautée), qui est un régionalisme de France (donc apporté par les premiers colons), ne figure dans les documents qu'à partir des années 1770 alors qu'auparavant on trouvait «à carreaux», comme à Paris. Le changement est important: le mot du peuple est soudainement incorporé à un usage qui devient la référence, le modèle.

De nombreux exemples du même type montrent que notre français a été influencé jusque dans son usage public par les habitudes langagières qui ont pris le dessus à cette époque. Il s'est ainsi tissé des rapports plus étroits qu'en France entre la langue du peuple et celle qu'on utilise en société. Il ne faut donc pas se surprendre que les fonctions dévolues aujourd'hui aux divers registres de la langue ne soient pas délimitées de façon aussi nette au Québec qu'en France. Les Québécois, même instruits, emploient plus librement en public des mots de la langue familière ou populaire.

Les relevés effectués par l'équipe du Trésor montrent que ces mots sont même largement utilisés à l'écrit par les meilleurs écrivains, par les journalistes les plus compétents, ce qui n'est pas le cas en France. Nos bonnes plumes, hommes et femmes, puisent volontiers, à des degrés divers, au fonds traditionnel pour créer un effet stylistique, établir un rapport avec le lecteur. Qu'il s'agisse de Pierre Foglia, de Lise Bissonnette, de Nathalie Petrowski, de Denise Bombardier, de Jean Dion, d'Alain Bouchard, de Josée Blanchette ou de Lysiane Gagnon, personne ne lève le nez sur un mot marqué qui fait image, qui va permettre de rendre la connotation recherchée: «piastre» (notamment dans «piastre à Lévesque», «piastre à Chrétien»), «char», «tout croche», «en masse», «baveux», «all-dressed», «avoir de l'allure», «en beurrer épais», «bardasser», «faire la baboune» et même «frapper un noeud» sont des clins d'oeil aux lecteurs et traduisent un rapport de complicité avec lui. Dans la même veine, Le journal de Québec (6 octobre 1998) fait figurer en première page un titre comme: «C't'à ton tour, Laura Cadieux sur le party à Québec», en parlant de l'équipe de tournage du film venue faire la fête au Capitale...

Compte tenu de l'évolution particulière de notre variété de français, il me paraît peu utile de dénoncer à répétition le fonds populaire, qui a une valeur identitaire pour les Québécois, et contre-productif d'accabler ceux qui l'exploitent. Un bon nombre des traits de ce fonds ont disparu d'eux-mêmes de l'usage public depuis les années 1960; certains par contre ont été avalisés, par exemple l'assimilation des «t» et des «d» devant les «i» et les «u» (comme dans «tu» et «dire»), qui est de nos jours assumée sans honte par l'ensemble des Québécois alors qu'on la condamnait encore à l'époque de la Révolution tranquille. Il faut laisser le fonds populaire évoluer parallèlement aux autres manifestations plus soignées de la langue et braquer les projecteurs sur autre chose, notamment sur l'avantage que confère la maîtrise d'une langue de bonne qualité.

Bien qu'elle soit attachée à ses façons de parler, la population québécoise comprend très bien que l'expression populaire ne convient pas à toutes les situations. Mais elle réclame à sa façon qu'on tienne compte de son point de vue dans la définition de la norme. Quand on l'humilie à travers son langage, elle réagit par une grimace, en donnant sa faveur aux comiques les plus irrévérencieux à l'égard du «bon usage». C'est pourquoi il me paraît nécessaire que nous adoptions collectivement une approche plus positive pour perfectionner notre français si nous voulons intéresser le plus grand nombre à l'entreprise, en nous servant du levier que constitue le formidable intérêt des Québécois pour leur langue.

Il faudrait notamment tenir compte davantage de la perception de la population quand on cherche à favoriser l'usage d'un mot. Pourquoi, par exemple, devrait-on consacrer chez nous «surf des neiges» alors que le terme le mieux accepté est «planche à neige»? J'estime que la méconnaissance de l'histoire de notre français et des forces qui ont contribué à son maintien explique en partie les résultats limités de nos efforts en vue de l'amélioration de la langue.

Modifié par kobico
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  • Habitués

Addicttotravel, je suis parfaitement d'accord avec toi. La seule chose qui me tanne est ce préjugé tenace qu'ont certains de laisser croire que TOUT est nul, qu'aucun Québécois ne soit capable d'écrire correctement et tout le blabla habituel.

Dans toute société, il y a des gens qui maîtrisent mieux les règles de l'expression écrite que d'autres. Il y a tout de même 7 millions d'analphabètes en France, des gens qui ont été scolarisés et qui ne savent pas lire une ordonnance médicale,des instructions d'assemblage, le nom des rues sur les panneaux... et encore moins écrire un français convenable. Pourquoi ne sont-ils pas pointés du doigt comme on le fait ici pour les Québécois? Parce qu'ils s'expriment avec le même et le bon accent? Parce qu'ils utilisent le même et le bon vocabulaire (même s'il doit forcément se trouver réduit) ? J'espère que tu saisis bien où je veux en venir... Évidemment que ce n'est pas de railler la France (je sais que ces accusations viendront...) mais plutôt de souligner que notre spécificité linguistique est éternellement dévalorisée. On ose faire l'éloge de notre différence et hop, immanquablement certains soulèvent que nos manques, nos travers et nos difficultés. Et pire encore, on nous accuse de vouloir niveler par le bas pour s'en justifier. :wacko2: C'est d'une suprême arrogance, d'un profond mépris et d'une ignorance crasse alimentée que par les préjugés de leurs auteurs.

Y'a pas que du bon dans l'usage du français québécois (oral et écrit) mais y'a pas que l'inverse non plus! Faudrait arrêter de charrier le monde, faudrait arrêter de laisser croire que la situation est totalement catastrophique et relativiser les faits.

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  • Habitués

Mais tu vois Kobico c'est que cette histoire de bien parler, de bien écrire a un sens très différent en Amérique du Nord par rapport a la France.

Bien sur qu'il est préférable de bien parler, de bien écrire, personne ne conteste ca.

Ainsi nous aspirons tous a avoir un meilleur vocabulaire, une meilleure syntaxe, une meilleure plume.

Mais nous c'est dans le sens d'un accomplissement personnel.

En France il y a toute cette notion de hiérarchie, de classe sociale et d'élite.

Si tu viens d'une bonne famille, tu as été dans les bonnes écoles, tu as eu une bonne éducation....tu es donc quelqu'un d'honorable, de bien, de fréquentable et tu peux aspirer a un niveau de classe sociale supérieur et a des postes supérieurs.

Ainsi même les Francais de condition modeste vont aspirer a bien parler, bien écrire, c'est une valeur importante pour eux...et grand bien leur fasse.

C'est entre autre pour ca que plusieurs Francais de casse la gueule en arrivant ici.

Ils pensent que leur belle éducation dans les bonnes écoles vont leur ouvrir les portes...et ils constatent très vite que tout le monde s'en calisse de leurs belles écoles et de leur bon parlé francais. Certes c'est agréable d'entendre un bon parlé francais et une bonne prononciation.

Qu'est-ce tu sais faire ? En quoi tu vas rapporter a mon entreprise ?

C'est ca qui est demandé ici.

C'est de ca dont parle les Quebecaca de ce monde.

Ca me fait penser a l'éditeur de Paris Match qui s'est fait expulsé des studios de Radio-Canada lorsqu'il a dit a Christiane Charette que ''les Québécois sont des paysans avec des cartes de crédit''.

Tu vois, on est pas dans l'esprit d'accomplissement personel, on est pas dans l'esprit de s'amliorer, on est directement dans le mépris le plus minable avec les propos de Quebecaca et certains autres.

jimmy

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  • Habitués

La solution serait peut être de faire (officiellement) du Français du Quebec une langue à part entière. Comme cela plus de comparaison avec le Français de France!

Je sais que c'est simpliste comme idée mais je trouve que cela apporte plus d'indépendance et d'autonomie au Quebec et à la langue :biggrin2:

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  • Habitués

Chue ben d'accord avec toi...et ton exemple chez Christiane Charette en est une parfaite illustration.

Chez nous, Il y a certainement moins de cet espèce de "regardage par le haut" lié à l' appartenance de classes.

Modifié par kobico
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  • Habitués

La solution serait peut être de faire (officiellement) du Français du Quebec une langue à part entière. Comme cela plus de comparaison avec le Français de France!

Je sais que c'est simpliste comme idée mais je trouve que cela apporte plus d'indépendance et d'autonomie au Quebec et à la langue :biggrin2:

Mouais..., trop simpliste ma chère! :biggrin2: Le mal est dans les esprits et les pourfendeurs du français québécois vont continuer de pourfendre....C'est dans leur nature! :blush2:

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  • Habitués

Que ce soit en français de France ou en français du Québec, ta faible maîtrise de la langue avec ses innombrables fautes de grammaire et d'orthographe est un affaiblissement de la langue. Avant de pointer du doigt les autres, remets-toi en cause. Le problème du français à Montréal vient de là. Nulle part ailleurs.

Les Québécois n'ont pas eu besoin de l'élite française pour conserver leur langue, pourquoi se serait la qualité de la langue qui affaiblirait le français alors que la langue française a duré des siècles ici, pourtant elle était bien plus mal parlée qu'elle l'est aujourd'hui !!!

Vous confondez la préservation d'une langue avec la qualité d'une langue. Ce n'est pas parce que tu parles bien la langue que plus de gens la parleront !

J'admire les français pour leurs qualités linguistiques, mais pour une majorité de québécois ce n'est pas si important, nous avons développer un esprit beaucoup plus créatif. Ce n'est pas moins bon, ce n'est pas mieux... C'est différent !

Les Québécois ne sont pas moins fiers de leur langue, mais ils le sont différemment. Tiens moi j'aime mon camion Toyota, j'en suis fier, pourtant je l'ai jamais ciré, il est tout sale. Mais c'est pas grave, pour moi c'est sa durabilité qui est importante pas sa propreté.

Il n'y a rien de créatif ni aucune valeur culturelle à faire des fautes comme "Je défend", "sans fautes", "les États-Uniens aussi on un peu" ou encore "l'éditeur de Paris Match qui s'est fait expulsé". Si les gens ne maîtrisent plus les régles élémentaires de la langue française et commencent à parler n'importe comment, il ne faut pas venir se plaindre du recul du français. Je ne lis même plus les messages de Jimmy quand ça dépasse 2 lignes. Il faut faire un tel effort pour comprendre son pseudo-français qu'il ferait mieux d'écrire en anglais -_-

Et si tu veux vulgairement comparer la langue française à une voiture, je te dirai que si tu ne respectes pas les régles d'utilisation et le carnet d'entretien, elle ne fera pas long feu ;)

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  • Habitués
Visiblement, écrire avec peu ou prou de fautes n'est pas un gage d'un contenu intelligent et respectueux.

Et toujours les attaques personnelles quand Kobitroll est en manque d'argument :lol:

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  • Habitués
Il y en a certains que parfois, on a le gout de lui en calisser une...... :cool:

jimmy

Ça pique les yeux. C'est poutant une phrase d'à peine quelques mots :crying:

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  • Habitués

Il y en a certains que parfois, on a le gout de lui en calisser une...... :cool:

jimmy

Ce qui est bien dommage dans son attitute typique de troll est qu'il empêche tout débat constructif. Je suis convaincue que plusieurs forumistes aimeraient participer à ce fil mais bon, vu la tournure qu'il prend dès qu'il se pointe le bout du nez avec ses sarcasmes et sa démagogie à deux balles, Il tue la discussion.

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