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L'état du français à Montréal inquiète le PQ


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Nathalie Petrowski

La Presse

Il fut un temps où rien ne me faisait plus plaisir que d'entendre un Québécois d'origine vietnamienne, chinoise ou bulgare parler avec un accent québécois gros comme le bras. C'était à mes oreilles le signe sonore d'une victoire, plus vraie que la loi 101, plus profonde qu'une politique d'intégration. C'était le signe que notre identité linguistique avait traversé les frontières et les barrières pour se muer en un territoire phonétique commun dans une culture devenue majoritaire au sein de ses minorités.

Mais ces jours-ci, cet accent québécois gros comme le bras et répandu uniformément dans toutes les couches de la société et dans toutes les communautés ne me fait plus autant plaisir.

Affirmation fausse: Il y a plusieurs accents régionaux au Québec et des distinctions de classes. "Gros comme le bras" est une appréciation on ne peut plus subjective qui démontre davantage sa volonté de choquer qu'une qualification neutre de l'accent québécois en général.

La plupart du temps, il m'écorche les oreilles.

Et pourquoi donc? Il n'y a pas de qualité dans un accent. Est-ce que la qualité de l'accent américain est inférieur ou supérieur à l'accent britannique? Sa réflexion est aussi idiote que cela. Par contre, elle a parfaitement le droit de préférer l'accent français (les goûts ne sont pas à discuter) si cela lui chante mais elle franchit un pas de trop en suggérant que l'accent français est supérieur. C'est un jugement de valeur.

C'est pourquoi ces jours-ci, je me sens un peu comme Monique LaRue, cette écrivaine et essayiste qui vient de publier dans la revue littéraire L'Inconvénient un texte inspirant sur la langue des Français de France qui ont choisi de vivre chez nous: des Français ordinaires qui travaillent dans les banques, à l'épicerie, à la boulangerie du coin ou au vidéoclub du quartier et dont la langue claire et l'accent tranchant résonnent dans la cité.

Partout, écrit Monique LaRue, la voix dynamique, l'accent vigoureux des locuteurs venus de France, leur débit, leur tonus, leur énergie articulatoire, émergeant du murmure urbain en pointes sonores et claires, me procurent un indiscutable et nouveau plaisir.

Va pour l'énergie articulatoire mais pour le reste bof bof... Les pointes sonores claires me semblent trop haut perchées, trop cristallines et cela me stresse. C'est fou hein! Quant au débit, je ne sais trop, ils parlent trop vite les Français. Peut-être veut-elle rendre compte de l'intonation qui est différente? (nos accents toniques sont différents)

C'est en lisant son texte que je me suis rendu compte que moi aussi, j'aimais ça, entendre ce français-là dans les rues de Montréal et qu'au lieu de me pousser à me braquer avec la crispation du colonisé comme autrefois, ce français-là berçait mes oreilles comme un baume bienfaisant. Mais qu'on ne s'y méprenne: ce nouveau plaisir sonore ne tire pas sa source d'un simple accent, mais de la maîtrise, de l'élocution et de l'éloquence émanant des sons produits par nos amis.

Bien joli tout ça. En général, les Français ont une éloquence oratoire supérieure aux Québécois. Bravo!

Prenez le plus con des Français. Malgré les conneries qu'il pourra débiter, l'expression de sa langue sera impeccable.

Alors là, elle dit n'importe quoi et se laisse emporter parce son manque de recul (elle est séduite après tout!).

Prenez maintenant un brillant Québécois, comme celui que j'ai entendu à la radio cette semaine, et écoutez-le répéter trois fois plutôt qu'une «ça l'a», ternissant d'un coup toute sa brillance.

Ah bon, il est soudainement devenu moins brillant? On voit bien qu'elle accorde plus d'importance à l'enveloppe qu'au contenu. Et bien sûr, ce n'est qu'une question de perception et de valorisation sociale. Bien sûr, je peux en comprendre tout autant l'importance réelle (il faut savoir bien s'exprimer pour livrer adéquatement son message) que la part de snobisme qui s'y rattache (il faut savoir relativiser entre contenant et contenu). Somme toute, en dépit de cet écart langagier envers la norme, ce brillant Québécois a certainement réussi à livrer son message, ce qui me semble être le plus important. On peut malgré tout le juger sur la qualité de son expression orale.

Monique LaRue ne plaide pas pour que les Québécois francophones se mettent à parler pointu avec un accent frança aussi ridicule que faux. Elle plaide pour le respect, l'amour et le soin apporté à la maîtrise de notre langue qui, après toutes ces années, demeure fragile.

Alors là, je suis parfaitement d'accord. Et pour ce faire, faudrait peut-être cesser d'accabler et d'humilier à tout va les Québécois. Ce n'est pas en rabaissant les locuteurs que l'on donne de la motivation et de la confiance.

Évoquant notre «peur atavique d'être avalés tout rond par l'ogre anglais», LaRue explique que la peur, fort mauvaise conseillère, nous a toujours fait percevoir la menace à notre langue comme venant de l'extérieur, alors que la vraie menace vient de notre propre comportement linguistique, brouillon, cafouilleux, relâché, truffé de structures grammaticales bancales, de fautes de syntaxe, d'erreurs de sens et de calques de l'anglais. «Nous devrions logiquement avoir peur autant de cette menace d'implosion intérieure que de l'anglais», écrit-elle.

Tout cette explication est très bancale (vraie et fausse en même temps) et relève d'un manque de connaissances à propos de la dynamique socio-linguistique au Québec. Je n'ai pas la flemme d'aborder ici ce large sujet.

Sa thèse rejoint celle du poète Gaston Miron, énoncée il y a plus de 40 ans. Avant même que les Français de France ne se mettent à pimenter leur langue de parking, de shopping et de pressing, Gaston avait signalé le phénomène chez nous. Mais Gaston se fichait éperdument des bumpers, washers et wipers qui se glissaient le plus naturellement du monde dans nos conversations. Ce qui l'inquiétait, c'était les structures de notre langue, parasitées par les calques de l'anglais que nous reproduisions en toute insouciance. Je me souviens qu'il s'en était pris aux panneaux de signalisation sur les ponts et les autoroutes et avait dénoncé avec vigueur leurs traductions littérales de l'anglais. Gaston est mort, mais les panneaux et leurs formules absurdes, eux, sont toujours bien en place.

Même s'il y a place pour l'amélioration de la qualité du français, c'est un rêve inaccessible de poète que de penser que le français au Québec pourrait s'affranchir totalement de ces anglicismes morphologiques et syntaxiques. L'influence de la langue anglaise et notre contexte géo-politique si particulier ne peut que favoriser ces emprunts à l'anglais.

Dans un des numéros de son spectacle bilingue, Sugar Sammy se moque du combat pour la défense du français et pose cette question au public: à quoi ça sert de vouloir protéger le français au Québec si c'est pour le parler tout croche? Les francophones dans la salle ne manquent jamais d'éclater de rire. Il n'y a pourtant rien de drôle dans cette affirmation brutale, sinon sa vérité.

C'est en protégeant et en valorisant l'usage du français qu'on pourra en améliorer la qualité. Pas l'inverse.

Modifié par kobico
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Comme ils l'ont montré à plusieurs reprises dans ce sujet, ce qui intéresse le trio Jimmy/Kobitroll/McTroll-Jacques Noël, ce n'est pas ce que disent les gens mais qui le dit. En particulier leurs origines semblent important pour eux. Ça pue l'aigreur envers les immigrants...

Pas tanné d'inventer n'importe quoi.Tu es le seul à te croire.

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Et le PLQ ne pointerait pas non plus les allophones et les anglophones puisque c'est leurs propres électeurs.

Nous sommes tous assez grand pour nous faire une opinion sur le sujet sans nous laisser influencer par de la politicaillerie !!!

Pourquoi c'est toujours, mais toujours là-même "maudite" chose que vous nous radotez.

Je suis absolument pour que nos dirigeants fassent tout ce qui est possible pour améliorer la qualité du français écrit et parlé au Québec. Mais ce n'est pas la qualité du français qu'il fait que beaucoup d'allophones utilisent encore dans une proportion critique à Montréal l'anglais comme langue d'usage. Ce n'est pas un reproche, c'est un fait !!! Croyez-vous que si j'irais habiter quelques part en Sibérie, j'apprendrais le Russe ou une langue locale ? J'apprendrais le Russe ! C'est certain !

Ce n'est pas la faute des gens le problème linguistique à Montréal, mais la faute du système fédéraliste et la promotion d'un pays bilingue.

La qualité du français n'a à peu près rien à voir là-dedans !!!

En Russie, on parle russe. Mais au Québec, des gens comme Jimmy qui ne maîtrise pas bien la langue française parlent anglais dès qu'une occasion se présente. En particulier aux allophones. Comment veux-tu que les allophones apprennent le français dans ces conditions ? Rien à voir avec le système fédéraliste. Le problème vient de gens comme Jimmy qui font reculer le français à Montréal.

Modifié par QuebecCa
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Et le PLQ ne pointerait pas non plus les allophones et les anglophones puisque c'est leurs propres électeurs.

Nous sommes tous assez grand pour nous faire une opinion sur le sujet sans nous laisser influencer par de la politicaillerie !!!

Pourquoi c'est toujours, mais toujours là-même "maudite" chose que vous nous radotez.

Je suis absolument pour que nos dirigeants fassent tout ce qui est possible pour améliorer la qualité du français écrit et parlé au Québec. Mais ce n'est pas la qualité du français qu'il fait que beaucoup d'allophones utilisent encore dans une proportion critique à Montréal l'anglais comme langue d'usage. Ce n'est pas un reproche, c'est un fait !!! Croyez-vous que si j'irais habiter quelques part en Sibérie, j'apprendrais le Russe ou une langue locale ? J'apprendrais le Russe ! C'est certain !

Ce n'est pas la faute des gens le problème linguistique à Montréal, mais la faute du système fédéraliste et la promotion d'un pays bilingue.

La qualité du français n'a à peu près rien à voir là-dedans !!!

En Russie, on parle russe. Mais au Québec, des gens comme Jimmy qui ne maîtrise pas bien la langue française parlent anglais dès qu'une occasion se présente. En particulier aux allophones. Comment veux-tu que les allophones apprennent le français dans ces conditions ? Rien à voir avec le système fédéraliste. Le problème vient de gens comme Jimmy qui font reculer le français à Montréal.

T'as ben raison !

Shame on you jimmy :biggrin2:

jimmy

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Et le PLQ ne pointerait pas non plus les allophones et les anglophones puisque c'est leurs propres électeurs.

Nous sommes tous assez grand pour nous faire une opinion sur le sujet sans nous laisser influencer par de la politicaillerie !!!

Pourquoi c'est toujours, mais toujours là-même "maudite" chose que vous nous radotez.

Je suis absolument pour que nos dirigeants fassent tout ce qui est possible pour améliorer la qualité du français écrit et parlé au Québec. Mais ce n'est pas la qualité du français qu'il fait que beaucoup d'allophones utilisent encore dans une proportion critique à Montréal l'anglais comme langue d'usage. Ce n'est pas un reproche, c'est un fait !!! Croyez-vous que si j'irais habiter quelques part en Sibérie, j'apprendrais le Russe ou une langue locale ? J'apprendrais le Russe ! C'est certain !

Ce n'est pas la faute des gens le problème linguistique à Montréal, mais la faute du système fédéraliste et la promotion d'un pays bilingue.

La qualité du français n'a à peu près rien à voir là-dedans !!!

En Russie, on parle russe. Mais au Québec, des gens comme Jimmy qui ne maîtrise pas bien la langue française parlent anglais dès qu'une occasion se présente. En particulier aux allophones. Comment veux-tu que les allophones apprennent le français dans ces conditions ? Rien à voir avec le système fédéraliste. Le problème vient de gens comme Jimmy qui font reculer le français à Montréal.

Coudonc, y'aura-t-il un Français assez courageux pour lui dire de se taire? C'est une honte pour vous...

Comment fais-tu pour savoir que jimmy parle anglais dès qu'une occasion se présente? Tu le suis à la trace? Dis, il mange quoi le matin? Et le soir?

Tu es aussi d'un ridicule consommé de souligner que jimmy ne maîtrise pas bien la langue française alors que faire des fautes d'orthographe à l'écrit n'est absolument pas un empêchement pour communiquer verbalement avec qui que ce soit. C'était d'ailleurs le sens de mon intervention sur les analphabètes/illettrés en France: Ils ne maîtrisent pas les rudiments du français écrit mais leur différence ne s'entend pas parce qu'ils ont le bon accent et le bon vocabulaire. S'il faut en croire Petrowski, "l'expression de leur langue est (serait même) toujours impeccable"... Même les illettrés français s'expriment mieux qu'un Québécois car tout le monde s'exprime bien en France!

Et quand bien même que le français parlé à Montréal serait de "qualité française de France", cela n'empêcherait pas la majorité des immigrants allophones de choisir l'anglais.

Modifié par kobico
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Comment fais-tu pour savoir que jimmy parle anglais dès qu'une occasion se présente? Tu le suis à la trace? Dis, il mange quoi le matin? Et le soir?

Et sait-il avec quelle nana j'étais hier soir ? :blink2::8):

jimmy

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Coudonc, y'aura-t-il un Français assez courageux pour lui dire de se taire? C'est une honte pour vous...

Comment fais-tu pour savoir que jimmy parle anglais dès qu'une occasion se présente? Tu le suis à la trace? Dis, il mange quoi le matin? Et le soir?

Tu es aussi d'un ridicule consommé de souligner que jimmy ne maîtrise pas bien la langue française alors que faire des fautes d'orthographe à l'écrit n'est absolument pas un empêchement pour communiquer verbalement avec qui que ce soit. C'était d'ailleurs le sens de mon intervention sur les analphabètes/illettrés en France: Ils ne maîtrisent pas les rudiments du français écrit mais leur différence ne s'entend pas parce qu'ils ont le bon accent et le bon vocabulaire. S'il faut en croire Petrowski, "l'expression de leur langue est (serait même) toujours impeccable"... Même les illettrés français s'expriment mieux qu'un Québécois car tout le monde s'exprime bien en France!

Et quand bien même que le français parlé à Montréal serait de "qualité française de France", cela n'empêcherait pas la majorité des immigrants allophones de choisir l'anglais.

Tu manques encore une occasion de te taire -_- Jimmy parle aussi mal à l'écrit qu'à l'oral. Non seulement parce qu'il l'a déjà expliqué sur le forum mais parce que si tu le connaissais, tu le saurais. Les allophones sont poussés à parler anglais car des gens comme Jimmy leur parlent anglais à moindre occasion. Pour que le français s'améliore à Montréal, il faudrait que des gens comme Jimmy/Kobitroll/McTroll-Jacques Noël se remettent en question. Mais impossible, c'est plus facile d'accuser les méchants immigrants ou les mechants anglophones -_-

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Coudonc, y'aura-t-il un Français assez courageux pour lui dire de se taire? C'est une honte pour vous...

Comment fais-tu pour savoir que jimmy parle anglais dès qu'une occasion se présente? Tu le suis à la trace? Dis, il mange quoi le matin? Et le soir?

Tu es aussi d'un ridicule consommé de souligner que jimmy ne maîtrise pas bien la langue française alors que faire des fautes d'orthographe à l'écrit n'est absolument pas un empêchement pour communiquer verbalement avec qui que ce soit. C'était d'ailleurs le sens de mon intervention sur les analphabètes/illettrés en France: Ils ne maîtrisent pas les rudiments du français écrit mais leur différence ne s'entend pas parce qu'ils ont le bon accent et le bon vocabulaire. S'il faut en croire Petrowski, "l'expression de leur langue est (serait même) toujours impeccable"... Même les illettrés français s'expriment mieux qu'un Québécois car tout le monde s'exprime bien en France!

Et quand bien même que le français parlé à Montréal serait de "qualité française de France", cela n'empêcherait pas la majorité des immigrants allophones de choisir l'anglais.

Tu manques encore une occasion de te taire :sleep: Jimmy parle aussi mal à l'écrit qu'à l'oral. Non seulement parce qu'il l'a déjà expliqué sur le forum mais parce que si tu le connaissais, tu le saurais. Les allophones sont poussés à parler anglais car des gens comme Jimmy leur parlent anglais à moindre occasion. Pour que le français s'améliore à Montréal, il faudrait que des gens comme Jimmy/Kobitroll/McTroll-Jacques Noël se remettent en question. Mais impossible, c'est plus facile d'accuser les méchants immigrants ou les mechants anglophones :sleep:

Bon je ne vais pas m'attarder a tes théories idiotes, mais j'aimerais juste savoir (et j'aimerais tu le dises a ceux qui nous lisent, ils vont bien voir comment c'est idiot ton affaire) alors j'aimerais savoir; ce que tu dis c'est que si disons toi et moi on va sur la rue Victoria a Montréal, dans le quartier ou vivent les Pakistanais et les Indiens, on rentre dans les commerces et resto de cette communauté et que on leur demandaient: '' Messieurs , Dames, si tous les Québécois parlaient un francais impeccable, est-ce que vous accepteriez d'apprendre le francais ? ''

Tu sais ce qu'ils vont répondre ? = ''what ? What are you saying ? ''

jimmy

Modifié par jimmy
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Comment fais-tu pour savoir que jimmy parle anglais dès qu'une occasion se présente? Tu le suis à la trace? Dis, il mange quoi le matin? Et le soir?

Et sait-il avec quelle nana j'étais hier soir ? :blink2::8):

jimmy

Il ne pourra jamais deviner que nous étions ensemble... pis qu'on s'est parlé en anglais toute la soirée! :biggrin2:

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Bon je ne vais pas m'attarder a tes théories idiotes, mais j'aimerais juste savoir (et j'aimerais tu le dises a ceux qui nous lisent, ils vont bien voir comment c'est idiot ton affaire) alors j'aimerais savoir; ce que tu dis c'est que si disons toi et moi on va sur la rue Victoria a Montréal, dans le quartier ou vivent les Pakistanais et les Indiens, on rentre dans les commerces et resto de cette communauté et que on leur demandaient: '' Messieurs , Dames, si tous les Québécois parlaient un francais impeccable, est-ce que vous accepteriez d'apprendre le francais ? ''

Tu sais ce qu'ils vont répondre ? = ''what ? What are you saying ? ''

jimmy

Il ne s'agit pas de parler "à la française" :rolleyes: mais simplement de parler français. Quand je vois deux Québécois francophones discuter en anglais parce que l'un a commencé à parler anglais, c'est ridicule. Et pourtant c'est ça qui tue le français à Montréal. C'est ton attitude.

Edition : Tiens tu as modifié ton message :lol:

Modifié par QuebecCa
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Bon je ne vais pas m'attarder a tes théories idiotes, mais j'aimerais juste savoir (et j'aimerais tu le dises a ceux qui nous lisent, ils vont bien voir comment c'est idiot ton affaire) alors j'aimerais savoir; ce que tu dis c'est que si disons toi et moi on va sur la rue Victoria a Montréal, dans le quartier ou vivent les Pakistanais et les Indiens, on rentre dans les commerces et resto de cette communauté et que on leur demandaient: '' Messieurs , Dames, si tous les Québécois parlaient un francais impeccable, est-ce que vous accepteriez d'apprendre le francais ? ''

Tu sais ce qu'ils vont répondre ? = ''what ? What are you saying ? ''

jimmy

Il ne s'agit pas de parler "à la française" :rolleyes: mais simplement de parler français. Quand je vois deux Québécois francophones discuter en anglais parce que l'un a commencé à parler anglais, c'est ridicule. Et pourtant c'est ça qui tue le français à Montréal. C'est ton attitude.

Edition : Tiens tu as modifié ton message :laugh:

Oui j'ai modifié parce que je savais que toi et tes complices bloqueraient la dessus.

Mais donc j'aimerais que tu répondes a la question; si on dit a des Pakistanais ou des Indiens ou des Grecs de Montréal que a partir de ce soir tous les Québécois vont parler un francais impeccable, est-ce que ces Allophones vont s'inscrire immédiatement a des cours de francais ?

jimmy

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  • Habitués

Bon je ne vais pas m'attarder a tes théories idiotes

jimmy

Idiotes et tautologiques... Il induit lui-même ce qu'il veut laisser croire; ajout du qualificatif de "méchants" au mot "immigrants" pour suggérer que nous sommes anti-immigrants, déformation systématique de mon pseudo pour laisser croire que je suis une troll, même chose avec Mckenzie qui n'est pas Jacques Noël, y'a qu'à lire les écrits du vrai J. Noël pour s'en convaincre, deux styles d'écriture incomparables). Bref, que des sornettes et des attaques injustifiées alimentées par un esprit retors. Il est irrécupérable. Cessons de l'alimenter.

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  • Habitués

Tu aurais intérêt à faire corriger tes fautes de français par tes filles alors parce qu'il y en a plusieurs fautes de français dans tes messages... :biggrin2: et l'argot, le verlan et les anglicismes sont très présents dans la langue parlée en France donc oui les Français parlent un français médiocre pour cette raison.

une difference entre nous deux: je le sais que j'ai des problemes avec le francais.

Je te laisse seul a te palucher sous ton bureau en repetant a l'envie "...l'argot, le verlan et les anglicismes sont très présents dans la langue parlée en France donc oui les Français parlent un français médiocre pour cette raison...".

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  • Habitués
Oui j'ai modifié parce que je savais que toi et tes complices bloqueraient la dessus.

jimmy

Faut dire que c'est bien stupide ce que tu as écrit. On voit bien que tu te retiens -_-

Mais donc j'aimerais que tu répondes a la question; si on dit a des Pakistanais ou des Indiens ou des Grecs de Montréal que a partir de ce soir tous les Québécois vont parler un francais impeccable, est-ce que ces Allophones vont s'inscrire immédiatement a des cours de francais ?

jimmy

Quand tu vois une personne avec un faciès pakistanais, avec tes préjugés racistes, tu te dis tout de suite que ce n'est pas un Québécois mais un immigrant allophone. Et comme tu nous l'expliques, tu lui parles anglais. Le problème, c'est que tu ne laisses pas la chance aux allophones d'apprendre le français et tu fais passer le message que le français est inutile puisque tu parles anglais.

Lis ce témoignage d'une pakistanaise :

SANYA ANWAR

L'immigrante déçue

Sanya Anwar se réjouissait à l'idée de pouvoir parfaire son français en venant rejoindre son mari à Montréal, il y a bientôt trois ans. Dans son Winni­peg natal, la jeune femme a fait toute sa scolarité en immersion dans la langue de Gabrielle Roy. Mais l'expérience s'est avérée plus épineuse que prévu. « On a parlé français davantage pendant un voyage d'une semaine à Tadoussac qu'en deux ans à Montréal ! Au centre-ville, chaque fois que j'essaie, on me répond en anglais, comme si je n'étais pas assez bonne. Je sais maintenant que les gens font ça pour me faciliter la vie », ­m'explique-t-elle en anglais.

La langue française ne lui est d'aucune utilité dans son quartier : le couple a loué un appartement à... Westmount, sans savoir qu'il s'agissait du bastion de la bourgeoisie anglo-montréalaise. « On a été déçus quand on s'en est rendu compte », dit-elle. Ses journées, l'illustratrice de 26 ans les passe dans Hochelaga-Maisonneuve, secteur populaire de l'est de la ville où elle partage un studio avec plusieurs bédéistes, tous bilingues. « Je m'efforce de parler français dans le quartier. Je m'exerce parfois avec mes collègues, quoique pas autant que je le devrais. Je fais des progrès, tranquillement », assure-t-elle, attablée dans la cuisine du studio, portant cardigan à paillettes et lunettes funky. Mais elle s'avoue souvent trop timide pour mettre à l'épreuve son français, qui est encore bien laborieux.

http://www.lactualite.com/societe/trois-montrealais-trois-portraits

C'est ton comportement qui tue le français à Montréal. CQFD.

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  • Habitués

Plus d’une centaine d’internautes ont contribué leurs anecdotes et répondu à ma demande de témoignages pour répondre à la question du billet

Is l’unilingue anglais back ? Sommes nous en présence d’une tendance ? D’une nouvelle ethnie d’unilingues anglais venus à Montréal du reste du continent et qui prennent la décision de ne pas apprendre le français ?

La réponse courte: difficile à dire. Les internautes ont versé des dizaines de récits de contacts avec des unilingues. Certains (peu) venus d’ailleurs. Beaucoup, venant de Montréal. Et beaucoup, d’ailleurs et d’ici, qui font au contraire état des efforts d’anglos pour comprendre et parler le français.

Mais la question n’est pas de savoir si la majorité des Anglo-québécois sont bilingues. Ils le sont. La question est de savoir si on trouve aujourd’hui une quantité significative d’Anglo-montréalais, de souche ou d’adoption, qui prennent la décision de rester en marge de la majorité des Québécois.

La récolte d’anecdote atteste que c’est bien le cas.

Dans l’enseignement

Plusieurs témoignages concernent le milieu de l’enseignement, donc un milieu où les professeurs sont, évidemment, scolarisés et conscients de leur environnement.

C’est le cas de cet internaute :

Je travaille dans un milieu montréalais anglophone – étant une division de l’université McGill – et où la majorité de mes collègues ont fait des études graduées. Une de mes collègues, anglophone d’origine mais née à Montréal, qui parle très bien le Français par ailleurs lorsque confrontée à un unilingue francophone, se refuse à entamer la conversation en Français si ce n’est pas strictement requis, et ce avec qui que ce soit, incluant son conjoint franco.

D’ailleurs, lors d’un récent “happy hour” pour reprendre ses termes, où nous avions invité des collègues potentiels venus de l’extérieur de la province pour une entrevue, elle a expliqué en longueur, et bien souriante, comment il était possible de vivre à Montréal pendant des années sans apprendre un traître mot de Français et – le pire selon moi – sans avoir à s’exposer à la culture francophone, musique, arts et cinéma inclus…

Aubert a étudié à Concordia:

J’ai étudié à Concordia à la maîtrise et sur les trois Montréalais d’origine que nous étions, l’un venait du West Island, “born and raise”, mais ne savait pas placer un mot de français! Pourquoi lui ai-je demandé? Mais c’est qu’on parle qu’anglais dans son coin de l’île, pourquoi se fatiguer à apprendre le français?

Toutefois, à l’époque, il n’arrivait pas à trouver mieux comme emploi qu’emballeur dans une épicerie car il ne parlait pas français.

Un internaute, travaillant dans un Cégep anglophone du Québec, écrit ce qui suit:

L’autre jour un collègue de bureau, dans la 30aine et qui ne m’a jamais adressé un mot en français en 2 ans, me lance “I will never understand Quebec politics”. Ben c’est sûr, il parle à peine français malgré le fait d’être né au Québec et d’y avoir passé rien de moins que toute sa vie.

Et quand il lance sur le ton de l’évidence que la politique québécoise est incompréhensible, il veut dire que nous sommes une bande d’irrationnels. Est-ce que c’est normal? [­...]

Une autre collègue, arrivée au Québec depuis 25 ans, refuse d’apprendre le français et vit dans le West-Island. Elle confie un jour à une collègue, qui me le raconte par la suite, qu’elle n’aime pas aller à l’est de St-Laurent parce qu’elle se sent mal vue parfois de ne pas parler français.

L’internaute Raman, qui enseigne le français dans une école secondaire bilingue de Montréal, ajoute ce témoignage:

dans une école bilingue du centre-ville — je répète, une école bilingue —, certains profs ne parlent pas un mot de français. Un jour, le fils d’une d’entre elles, élève à cette école, remit une composition pour sa classe de français, dont le thème était : « Pourquoi apprendre le français est inutile ».

[...] beaucoup sont convaincus qu’ils n’en ont simplement pas besoin, et que l’anglais est en voie de devenir la seule langue sur la planète. (J’écoutais deux de mes élèves se dire exactement ça dans le couloir de l’école, il y a 2 semaines.)

Des quartiers où on trouve les unilingues:

Le Mile-End n’est pas le seul endroit où on signale la présence d’unilingues invétérés.

Plusieurs internautes se plaignent de l’augmentation de l’usage de l’anglais dans les services, notamment dans l’ouest de l’île et au centre-ville. Un témoignage intéressant vient d’un internaute anglophone qui parle français, Victor:

Pour l’anecdote, au niveau du service, il m’est arrivé souvent de croiser des employés qui ne disent même pas “merci”, et certains qui laissent savoir qu’ils n’essaieront même pas.

Mais récemment, ce qui m’a le plus heurté est lorsque je commandais à un restaurant auquel je ne ferai pas de promotion, et que l’employé m’a dit que je n’avais pas besoin de parler français avec lui, qu’il vivait depuis longtemps à Montréal et que le français était inutile et que c’était stupide de l’apprendre, que ça ne servait à rien. Il a en tout cas perdu un client.

Gregor, arrivé à Laval en 1980, note entre autres que “si vous allez au Centre d’achat, Carrefour Laval, vous constaterez une anglicisation fulgurante”.

Daniel Roy vit dans l’Ouest de l’île et perçoit une aggravation de la situation:

L’intransigeance anglaise a toujours été dans l’Ouest-de-l’Île de Montréal. Que cela soit un entraîneur de football refusant ou étant incapable d’enseigner le football en français à une groupe de jeune comprenant des Français et des allophones allant à l’école française, ou que cela soit des commerçants qui refusent, qui ne savent pas ou qui attendent trois ou quatre échanges pour passer au français. Je remarque cependant une recrudescence depuis 5 ans. Vivre à Montréal ou dans ses banlieues est devenu intolérable.

Il y a des contre-exemples, comme ceux apportés par une commerçante, Denise Groulx:

Dans mon cas, je note une grosse amélioration parmi ma clientèle depuis une quinzaine d’années. Les anglos qui sont encore incapables de faire une phrase au complet en français sont en général des octogénaires. Les jeunes de 25 à 50 ans parlent soit un français passable ou sont parfaitement bilingues.

Par contre, je constate malheureusement que trop de mes compatriotes francophones discutent en anglais avec des anglos ou des canadiens d’autres ethnies alors même qu’ils sont tous parfaitement bilingues (français – anglais) sans compter la langue d’origine (portugais, créole etc).

Il y a aussi la nouvelle mode chez les jeunes francophones qui semblent s’amuser et se trouver cool de parler anglais alors qu’ils sont tous francophones!

Pour le moment des anglos endurcis comme vous le mentionnez dans votre article, je n’en ai pas côtoyé depuis longtemps.

Mais Bertrand raconte ce qui suit, et qui est arrivé dans Ahuntsic:

Été 2010, je veux faire évaluer mon duplex par un agent immobilier. À trois maisons de chez moi (Ahuntsic, Montréal), un autre duplex est à vendre par ReMax. J’appelle cet agent : il ne parle pas un mot de français, pas même «bonjour». Incrédule?

Quand j’ai finalement mis ma maison en vente, j’ai tenu des statistiques des visiteurs. 20 visites: 10 francophones, 10 anglophones dont 2 autres agents (que celui de remax) ne parlant pas français, zéro mot.

Quand comme vendeur, vous pouvez vous permettre de séduire sans français à Ahuntsic, vous pouvez vous le permettre sur toute l’île…

Et voici un témoignage de Mathieu, du Mile-End:

J’ai travaillé le temps d’un été entre mes deux sessions à l’université pour une épicerie à rabais qui fournit les dépanneurs et les restaurants dans le Plateau et le Mile-End. La très grande majorité des gens qui n’avaient pas le français comme langue maternelle m’abordaient en anglais et une bonne proportion d’entre eux ne comprenait rien au français. Ce sont des commerçants qui résident dans le quartier. Les francophones, nous sommes traités comme des hystériques par les commerçants qui ne sont pas capables de dire 2$25 en français.

Le phénomène se retrouve même dans la très francophone vieille capitale, comme l’explique Michel Monette:

J’ai récemment sollicité deux entrevues pour une émission que j’anime sur les ondes de CKRL 89,1. J’y fait le tour de la blogosphère de Québec et ses environs. Les personnes que j’ai contactées tiennent chacune un blogue ici à Québec, où elles vivent depuis plusieurs années. Devinez quoi? Dans les deux cas elles m’ont avoué ne pas parler français.

Plusieurs anglophones [et pas seulement à Montréal] vivent au Québec comme si nous étions une minorité. S’ils devaient utiliser le français pour survivre (acheter leur nourriture, vêtements, à la banque, etc.) ils l’apprendraient rapidement. Guess what?

Rick apporte un point de vue en contrepoint:

J`ai habité Kingston Ontario environ huit années et j`ai connu des francophones qui refusaient d`apprendre l`anglais. C`est quoi votre point au juste ?

Érick Desbois offre ce témoignage venant de Vancouver:

Vivant à Vancouver, depuis quelque années on m’approche de façon anecdotique, par des connaissances anglophone qui m’exprime leur grand désir de visiter plus que jamais cette superbe ville qu’est Montréal. Mais ce qui plus fréquemment finit la conversation avec moi est leur désir d’absolument visiter non pas la ville et la majorité de ses habitants, mais de visiter ce “merveilleux” petit quartier “branché” où tu n’a pas à parler français et où “Arcade Fire” demeure ou demeurait?????

L’impact des unilingues au travail

Les exemples de cadres supérieurs de la Banque nationale et de la Caisse de dépôt dont la présence entraîne l’imposition de l’anglais comme langue d’échange n’est pas unique. Voici ce que rapporte J.C. Vigil:

Mon fils travaille dans une entreprise de jeu video à Montréal. Il me racontait qu’un de ses collègues arrivé d’Écosse au Québec depuis deux ans refuse d’apprendre le français sous prétexte que c’est trop difficile. Les réunions où il est présent se passent donc en anglais pour accommoder.

D’ailleurs les réunions se passent généralement en anglais dans cette entreprise. Même si par exemple quatorze francophones sont présents, il suffit qu’une personne qu’elle soit anglaise chinoise ou hongroise etc…ne parle pas français pour que la réunion se déroule en anglais.

Raman ajoute plusieurs éléments:

Depuis mes premiers boulots en manufacture et ensuite comme émondeur, jusqu’à un autre plus récent sur un chantier de SNC, en passant par des fêtes avec des copains de mon coloc, étudiant à Concordia. Tous ces cas où la présence d’un seul, ou de quelques unilingues anglos, faisait en sorte que la majorité de francos devaient passer à l’anglais.

Et dans les cas où les francos retournaient spontanément au français, on entendait soudainement : « Sorry, would you mind speaking English ? I can’t understand anymore ! »

Sur le chantier de SNC, il s’agissait d’un seul ingénieur, sur 12, « born and raised in Westmount », qui faisait en sorte que toutes les réunions avaient lieu en anglais… Et je me rappelle particulièrement d’une fête, où une seule fille, à Montréal depuis 12 ans, insistait pour que tout le monde parle anglais puisqu’elle y était; au grand dam de ma copine, qui ne comprenait que très peu cette langue !!!

Pierre parle d’une situation un peu… brumeuse:

Le bain de vapeur des hommes, au YMCA du Parc, en plein coeur du Mile End, est un laboratoire à suggérer aux anthropologues en herbe.

C’est un lieu propice aux confidences plus ou moins intimistes entre copains ou citoyens du quartier. On y parle le grec, le chinois, l’espagnol, l’arabe et bien sûr l’anglais. Mais pas le français… Enfin, sauf quand des Français de France s’y trouvent réunis! Parce que les Québécois de souche adoptent systématiquement l’anglais. Il y a deux semaines, j’ai même vu un compatriote de souche demander à deux Français… de se taire!

Les francophones: grands responsables de la situation ?

L’attitude des francophones eux-mêmes est évoqué par plusieurs internautes, dont Petite Patriote:

le véritable problème, qui est celui de la place grandissante que les francophones ACCORDENT de plein gré à l’anglais, au quotidien, et ce au mépris du statut précaire du français à Montréal.

Je travaille dans un commerce où se côtoient anglos et francos, les anglos maîtrisant le français et aimant le parler. Que se passe-t-il? Les employés francophones initient les conversations en anglais avec les employés anglophones, soit disant parce qu’ils aiment parler anglais et veulent améliorer leur maîtrise de cette langue. Résultat: on entend de l’anglais dans le commerce, toute la journée. Et si on s’oppose à cette situation, on se fait naturellement traiter d’intolérant. Le problème est dans cette schizophrénie, et son ampleur est assez effarante.

L’internaute de Québec Petite Cosmonaute raconte pour sa part:

De mon côté, je réside à Québec, mais je vous fait tout de même état d’une situation qui n’en est que plus troublante compte tenu du fait que ma ville soit turbo-majoritairement francophone.

Je travaillais l’an passé dans un établissement hôtelier dont je tairai le nom, et l’un de mes collègues de travail de 34 ans qui vivait au Québec depuis plus de dix ans et qui avait une conjointe francophone (… vous devinez la suite) ne parlait pas français.

Personnellement, j’y vois un manque de curiosité intellectuelle et ce genre de comportement m’irrite, mais soit. Le vrai problème, si vous voulez mon avis, c’était que dès que Monsieur était dans les parages, TOUS LES EMPLOYÉS se mettaient à parler anglais (avec lui et entre eux s’il souhaitait participer à la conversation). Bien que cela n’excuserait pas la chose, il importe de mentionner que l’anglophone en question n’était ni le supérieur, ni l’égal de ces autres employés d’un point de vue hiérarchique; il occupait un poste similaire au mien alors que je travaillais en tant qu’employée étudiante (alors soyons francs : au plus bas des échelons). [...]

Le plus frustrant n’était donc pas l’unilingue lui-même, mais les Québécois qui l’entouraient et la manière qu’ils avaient d’excuser non seulement la paresse intellectuelle dudit anglophone, mais surtout leur à-plat-ventrisme…

Johanne Fortier aborde la question du point de vue des services gouvernementaux:

Voici mon expérience: je suis récemment retraitée mais j’ai travaillé durant plus de 18 ans dans un Service de renseignements gouvernemental et ce, au téléphone. Comme je suis bilingue, je me faisais un plaisir de répondre aux clients anglophones qui me disaient qu’ils ne parlaient pas français… jusqu’à ce que “j’allume” (malheureusement à peine 1 an avant ma retraite).

Je me suis dit que si tant de gens ne parlaient pas français, c’est parce qu’ils le pouvaient (comme dit le Dr. Phil) (because it works for them). Si personne ne leur répondait en anglais…

Donc, lorsqu’on me demandait de répondre en anglais, je répliquais que je ne pouvais pas le faire mais que je pouvais faire le message à quelqu’un qui les rappellerait… Plus de la moitié se mettait à me parler en français, en s’excusant de leur accent ou du fait qu’ils cherchaient leurs mots, mais la plupart du temps de façon très compréhensible.

Peut-être 15% d’entre eux fermait la ligne furieusement ou me traitait de Fucking bitch ou autres mots bien choisis… Conclusion: avec les anglophones, utilisons le “Tough love”! Ils n’en seront que plus fiers d’eux-même par la suite ou ils déménageront à Toronto…

Martin Turgeon finit notre tour d’horizon avec ce mot d’esprit:

Une connaissance à moi, un programme analyste, est né ici de parents immigrants. Père dominicain, mère chinoise. Il a grandi à Pierrefonds. Il ne parle pas français. Ses parents non plus, d’ailleurs. Devant la difficulté de se trouver du travail il y a quelques années, il me dit: “Maybe I should learn a new language”. Il voulait dire
programming language
, bien sûr. Je lui ai répondu immédiatement: “That’s right, you should learn French”.

Pour lire le tout en version originale:
Modifié par kobico
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  • Habitués

Oui j'ai modifié parce que je savais que toi et tes complices bloqueraient la dessus.

jimmy

Faut dire que c'est bien stupide ce que tu as écrit. On voit bien que tu te retiens :sleep:

Mais donc j'aimerais que tu répondes a la question; si on dit a des Pakistanais ou des Indiens ou des Grecs de Montréal que a partir de ce soir tous les Québécois vont parler un francais impeccable, est-ce que ces Allophones vont s'inscrire immédiatement a des cours de francais ?

jimmy

Quand tu vois une personne avec un faciès pakistanais, avec tes préjugés racistes, tu te dis tout de suite que ce n'est pas un Québécois mais un immigrant allophone. Et comme tu nous l'expliques, tu lui parles anglais. Le problème, c'est que tu ne laisses pas la chance aux allophones d'apprendre le français et tu fais passer le message que le français est inutile puisque tu parles anglais.

Lis ce témoignage d'une pakistanaise :

SANYA ANWAR

L'immigrante déçue

Sanya Anwar se réjouissait à l'idée de pouvoir parfaire son français en venant rejoindre son mari à Montréal, il y a bientôt trois ans. Dans son Winni­peg natal, la jeune femme a fait toute sa scolarité en immersion dans la langue de Gabrielle Roy. Mais l'expérience s'est avérée plus épineuse que prévu. « On a parlé français davantage pendant un voyage d'une semaine à Tadoussac qu'en deux ans à Montréal ! Au centre-ville, chaque fois que j'essaie, on me répond en anglais, comme si je n'étais pas assez bonne. Je sais maintenant que les gens font ça pour me faciliter la vie », ­m'explique-t-elle en anglais.

La langue française ne lui est d'aucune utilité dans son quartier : le couple a loué un appartement à... Westmount, sans savoir qu'il s'agissait du bastion de la bourgeoisie anglo-montréalaise. « On a été déçus quand on s'en est rendu compte », dit-elle. Ses journées, l'illustratrice de 26 ans les passe dans Hochelaga-Maisonneuve, secteur populaire de l'est de la ville où elle partage un studio avec plusieurs bédéistes, tous bilingues. « Je m'efforce de parler français dans le quartier. Je m'exerce parfois avec mes collègues, quoique pas autant que je le devrais. Je fais des progrès, tranquillement », assure-t-elle, attablée dans la cuisine du studio, portant cardigan à paillettes et lunettes funky. Mais elle s'avoue souvent trop timide pour mettre à l'épreuve son français, qui est encore bien laborieux.

http://www.lactualit...trois-portraits

C'est ton comportement qui tue le français à Montréal. CQFD.

CQFD?

le langage sms , ça devrait pas exister, ça tue notre belle langue..

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  • Habitués

ou ceci: http://www2.lactuali...ais-back/11075/

Is l’Unilingue anglais back ?

Publié dans : Langue

24 novembre 2011

C’est la question qui a mis en émoi une partie de la communauté anglophone montréalaise cette semaine, du moins la minorité de cette minorité qui écoute l’émission matinale Daybreak, à la radio de la CBC. Car, voyez-vous, on y a interviewé mardi matin Sherwin Tjia, torontois d’origine habitant dans le Mile End montréalais depuis huit ans et qui avoue ne pas parler, et ne pas vouloir apprendre, le français.

Pourquoi ? C’est trop difficile et il a autre chose à faire avec son temps et son énergie. Il est effectivement très actif, ayant écrit plusieurs romans et organisant des événements dont un type dont l’existence m’avait échappé, des Strip Spelling Bees (concours d’épellation avec effeuillage).

Le chroniqueur politique de la Gazette, le très bilingue Don MacPherson, était furieux contre Daybreak pour avoir fait l’entrevue et laissé entendre qu’il s’agissait là d’une “tendance”: des Montréalais unilingues anglos, venus d’ailleurs, et assumant leur unilinguisme. On peut lire ici l’échange de gazouillis qui atteste de sa mauvaise humeur.

La question est bonne: épiphénomène ou tendance ? Je vous lanceraiun défi à ce sujet en fin de billet.

Mais la journaliste Émilie Dubreuil, maintenant à l’émission Enquête, avait déclaré y voir une tendance dans un article publié en 2009 dans la revue Urbania (et repris ici). Elle écrit avoir découvert, dans le Mile End multi-ethnique où elle habite:

une nouvelle ethnie toute blanche : le Canadien anglais. Mais attention, pas n’importe quelle sorte : l’alter mondialiste/écolo/ conscientisé/ artiste/et curieux de tout…sauf de la société québécoise. Il y a quelques années déjà que j’étudie cette ethnie avec attention et je m’étonne encore de l’incontournable : «Sorry, I dont speak french» prononcés par des êtres aussi scolarisés qui disent avoir choisi de vivre à Montréal, P.Q. parce que la ville vibre distinctement de Toronto, Halifax, Calgary ou Vancouver.

Tentons d’imaginer les étincelles qui fusent lors q’une Émilie Dubreuil rencontre un Sherwin Tija lors d’un souper. Ou plutôt non. Mettons simplement en parallèle le récit que Dubreuil fait d’une de ces rencontres avec celui que Tjia en fait.

Une amie m’invite à une fête, chez Amy, une cinéaste torontoise qui vit à Montréal depuis sept ou huit années. Elle vient de réaliser un documentaire sur les femmes lesbiennes en Afrique noire. Devant ses amis, elle est fière de dire qu’elle a dû apprendre le swahili pour entrer en contact avec les gens du pays.

Impressionnée, je lui demande en français si l’apprentissage du swahili a été ardu, elle me répond : «Sorry?» avec l’air perplexe de celle à qui on adresse la parole dans une langue inconnue. Je lui repose la question en anglais avant de m’étonner : «You’ve been living here for seven years and dont speak french?!» complètement incrédule devant cette curiosité linguistique paradoxale. Elle me répond, sans saisir à quel point sa réponse est ironique : « French… It’s really hard for me!»

Débute alors une conversation animée. La plupart des convives vivent au Québec depuis plusieurs années et ne parlent pas un christ de mot de français ! Le fait que je veuille comprendre pourquoi, s’ils ne peuvent communiquer avec 85 % de la population, ils sont venus s’installer ici, les exaspère.

Rapidement, l’un d’entre eux s’énerve : «les francophones sont racistes, nous avons le droit de parler anglais ici etc.» Manifestement, ça le dérange d’être confronté à un manque de curiosité intellectuelle qu’il refuse d’admettre. Le type est musicien, a fait le tour du monde, mange de la bouffe indienne et, pourtant, l’ethnie et la langue Québécoise ne l’intéresse absolument pas.

Vous avez vu comment l’utilisation du sacre exprime remarquablement la montée de colère dans ce témoignage. Passons au récit que fait Tjia de ce type de situation dans une entrevue donnée ce mercredi au site OpenFile:

I’ve been to parties and met Francophones and they say, “You don’t speak French? How long have you been here?” They ask that question with an agenda. They aren’t
really
interested in how long I’ve been here. [...] the agenda isn’t subtle – they want to be able to come to some kind of conclusion about you, and by extension, tell you how you should be.

In their mind, there’s some kind of Language Statute of Limitations. If I’ve been in Quebec longer than like, two years, and don’t know French – that’s too long. In their opinion, everyone in Quebec should be bilingual, or working towards it. At these parties, they say to me, “You should learn,” almost like a threat.

Lorsqu’il dit “a statute of limitations”, cela signifie un délai fixe. Je parie que l’immense majorité de mes lecteurs francophones trouvent le délai indiqué excellent: deux ans.

Mais, puisque nous sommes à Montréal, rien n’est simple. Voici trois illustrations de notre complexité linguistico/politique:

1) Sur le site de Daybreak, les commentaires les plus populaires suivant l’entrevue sont d’anglophones qui l’incitent à apprendre le français. On trouve même un immigrant qui affirme trouver de plus en plus de ces unilingues et s’en plaint.

2) Dans son entrevue à OpenFile, Tjia affirme qu’il est plutôt favorable à l’indépendance du Québec.

3) Dans son excellent texte d’Urbania, Émilie Dubreuil raconte la réaction outrée des… francophones qui l’accusent d’être “pas fine” avec les unilingues. Comme dans cette anecdote:

dans un café, rue St Viateur, un type me drague. Il me déclare, en anglais, que j’ai des yeux magnifiques et qu’il aimerait beaucoup m’inviter à souper. Le gars vient d’Halifax, vit à Montréal depuis cinq ans et suit actuellement des cours de chinois… But guess what? Il ne parle pas français! «French is a very difficult», me dit-il.

Je lui renvoie alors que le jour où il sera capable de me demander mon numéro en français, je considèrerai son invitation. Il me répond dégoûté que je ne suis qu’une hystérique : «I guess you are P.M.S right now…» se lève et part. Mon amie Nadia, francophone, demeure interdite devant mon intransigeance et me sermonne : «Voyons t’es ben pas fine ! »

Comme tu peux le constater, QuebecCa, la situation est passablement plus complexe que ce que l'étroitesse de ton esprit conjugué à ta fixette hargneuse de casser du Québécois te permet d'appréhender.

Modifié par kobico
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