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Immigration, Non aux quotas par origine !

jeudi 19 mai 2011, Le Devoir, Collectif

La ministre Kathleen Weil a récemment publié un document de consultation présentant les orientations envisagées en matière d'immigration pour les prochaines années. On doit se réjouir du moment choisi pour cet exercice, à l'abri du climat électoral, peu propice à un débat serein sur le sujet.Ce document de consultation porte sur le nombre d'immigrants permanents que le Québec entend accueillir et sur la proportion relative des composantes (regroupement familial, réfugiés, immigrants économiques). Il décrit, en termes souvent très technocratiques, les modalités administratives qui encadrent la gestion du mouvement migratoire. Pour cette raison, il y a peu de chance que l'opinion publique s'émeuve des enjeux mis en avant. Les méthodes utilisées pour accepter, refuser ou encore retarder le traitement des demandes de résidence permanente ne risquent pas beaucoup d'être abordées. Il importerait pourtant qu'on s'y attarde davantage.

Jusqu'au milieu du XXe siècle, le Canada n'admettait pratiquement que des immigrants d'origine européenne, de préférence des Britanniques. Cette pratique s'inscrivait dans une idéologie générale de « hiérarchisation des races et des ethnies » contre laquelle les horreurs de la Deuxième Guerre mondiale et le processus de décolonisation n'avaient pas tout à fait immunisé l'Occident.

Au cours des années 1960, cette méthode a été progressivement remplacée par une approche universelle et égalitaire, sans égard à la race, à la couleur, à la nationalité, à la religion, à la langue maternelle et au sexe. Quand le Québec a obtenu des pouvoirs lui permettant de choisir lui-même une proportion importante de ses immigrants, il a adhéré d'emblée à ce principe de non-discrimination, lequel s'harmonisait d'ailleurs tout à fait avec sa propre Charte des droits et libertés.

« Bassin géographique »

Mais en 2004, des dispositions surprenantes ont été introduites dans la Loi sur l'immigration. Prétextant que la sélection avait notamment pour objet de favoriser l'enrichissement du patrimoine socioculturel du Québec, il fut décidé que le nombre d'immigrants à admettre pourrait désormais être réparti par « bassin géographique ». Une clause autorisant la suspension de l'étude des demandes en provenance d'un bassin ou d'un autre fut même introduite, autrement dit, une clause mettant en oeuvre des quotas fondés sur l'origine géographique.

Dans le document rendu public ces derniers jours par la ministre Weil, on va un peu plus loin : essentiellement, on vise à limiter à 30 % la proportion des immigrants provenant de l'un ou l'autre bassin, notamment de l'Afrique. Quel que soit l'angle considéré, il s'agit là d'un retour à des pratiques en vigueur avant l'adoption des Chartes et inconciliables avec le principe d'universalité de la politique d'immigration et d'égalité des personnes devant la Loi.

Conforter la discrimination

Qu'en est-il des justificatifs invoqués à l'appui de ces mesures dignes d'une époque qu'on croyait révolue ?

L'argument de l'enrichissement du patrimoine socioculturel est pour le moins étonnant : pris au pied de la lettre, il devrait amener les autorités à concentrer leurs efforts de sélection partout, sauf en Europe, puisque la population québécoise, tant celle de vieille souche que celle issue de l'immigration, est massivement d'origine européenne.

On argue aussi des difficultés d'intégration rencontrées par les immigrants de certaines provenances. À cet égard, on doit considérer deux choses.

D'une part, différentes études ont mis en évidence la discrimination dont sont parfois l'objet les nouveaux arrivants sur le marché du travail. Est-ce le rôle de l'État de conforter cette discrimination en l'étendant à la pratique même de la sélection ? Ne serait-il pas plus productif de mettre en oeuvre de meilleurs moyens pour la contrer ? Poser la question, c'est y répondre.

D'autre part, avant d'accuser tous les employeurs québécois de racisme, il convient de prendre en considération un autre élément de la problématique. Il est plausible, pour ne pas dire probable, que les connaissances linguistiques, la qualité de l'éducation reçue ou l'expérience acquise dans certains pays ne soient pas toujours du niveau requis sur le marché québécois du travail, notamment parce que les vérifications faites lors de l'examen des candidatures ne sont pas suffisamment poussées (comme le laisse entendre, d'ailleurs, le document de consultation). Cela peut expliquer en partie le manque d'adéquation entre les compétences de certains immigrants et les besoins des employeurs québécois.

Sélection rigoureuse

Ce qu'il faudrait alors, ce n'est pas tant l'instauration de quotas aveugles, fondés sur l'origine géographique (synonyme en réalité de race, de couleur ou d'ethnie) qu'une sélection plus soignée et plus rigoureuse, notamment sur le plan de l'évaluation des connaissances linguistiques, de la formation et des compétences professionnelles.

Naturellement, la mise en oeuvre d'une telle approche requerrait de consacrer à la sélection davantage de ressources même si, dans un premier temps, une certaine diminution du volume des admissions peut en résulter. Et il faudrait surtout, de la part des autorités, une dose importante d'imagination et de courage.

Tenter de contenir la vague de l'immigration nord-africaine par des moyens dignes d'une autre époque n'est pas dans l'intérêt supérieur du Québec. Pour la première fois de notre histoire, le Québec est la destination privilégiée d'une immigration massivement francophone qui ne demande qu'à se rallier à la majorité. L'adoption de mesures discriminatoires et vexantes à l'endroit de ces immigrants risque de les amener, comme d'autres qui les ont précédés, à se détourner de la majorité francophone et à aller contribuer, eux aussi, à la marginalisation du seul peuple francophone d'Amérique du Nord.

***

Ont signé ce texte : Pierre Anctil, Françoise Armand, Mireille Baillargeon, Alain Bélanger, André Boisclair, Gérard Bouchard, François Crépeau, Micheline Dumont, Madeleine Gagné, Élisabeth Garant, Micheline Labelle, Annick Lenoir, Guillaume Marois, Marie McAndrew, Victor Piché, Gérard Pinsonneault, Maryse Potvin, Stephan Reichhold, Jean Renaud, Gisèle Ste-Marie, Michèle Vatz Laaroussi, Bilkis Vissandjee, Daniel Weinstock.

source : http://www.ledevoir....tas-par-origine

  • Habitués
Posté(e)

Je n'aime pas non plus le critère ethnique.

Par contre, tant que le Québec ne se dotera pas de lois claires et strictes sur la place des religions au sein de la société et sur la défense de notre patrimoine historique et chrétien, je ne vois pas d'autres solutions pour contrer l'intégrisme et le fanatisme de certains...

  • Habitués
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Immigration, Non aux quotas par origine !

jeudi 19 mai 2011, Le Devoir, Collectif

La ministre Kathleen Weil a récemment publié un document de consultation présentant les orientations envisagées en matière d'immigration pour les prochaines années. On doit se réjouir du moment choisi pour cet exercice, à l'abri du climat électoral, peu propice à un débat serein sur le sujet.Ce document de consultation porte sur le nombre d'immigrants permanents que le Québec entend accueillir et sur la proportion relative des composantes (regroupement familial, réfugiés, immigrants économiques). Il décrit, en termes souvent très technocratiques, les modalités administratives qui encadrent la gestion du mouvement migratoire. Pour cette raison, il y a peu de chance que l'opinion publique s'émeuve des enjeux mis en avant. Les méthodes utilisées pour accepter, refuser ou encore retarder le traitement des demandes de résidence permanente ne risquent pas beaucoup d'être abordées. Il importerait pourtant qu'on s'y attarde davantage.

Jusqu'au milieu du XXe siècle, le Canada n'admettait pratiquement que des immigrants d'origine européenne, de préférence des Britanniques. Cette pratique s'inscrivait dans une idéologie générale de « hiérarchisation des races et des ethnies » contre laquelle les horreurs de la Deuxième Guerre mondiale et le processus de décolonisation n'avaient pas tout à fait immunisé l'Occident.

Au cours des années 1960, cette méthode a été progressivement remplacée par une approche universelle et égalitaire, sans égard à la race, à la couleur, à la nationalité, à la religion, à la langue maternelle et au sexe. Quand le Québec a obtenu des pouvoirs lui permettant de choisir lui-même une proportion importante de ses immigrants, il a adhéré d'emblée à ce principe de non-discrimination, lequel s'harmonisait d'ailleurs tout à fait avec sa propre Charte des droits et libertés.

« Bassin géographique »

Mais en 2004, des dispositions surprenantes ont été introduites dans la Loi sur l'immigration. Prétextant que la sélection avait notamment pour objet de favoriser l'enrichissement du patrimoine socioculturel du Québec, il fut décidé que le nombre d'immigrants à admettre pourrait désormais être réparti par « bassin géographique ». Une clause autorisant la suspension de l'étude des demandes en provenance d'un bassin ou d'un autre fut même introduite, autrement dit, une clause mettant en oeuvre des quotas fondés sur l'origine géographique.

Dans le document rendu public ces derniers jours par la ministre Weil, on va un peu plus loin : essentiellement, on vise à limiter à 30 % la proportion des immigrants provenant de l'un ou l'autre bassin, notamment de l'Afrique. Quel que soit l'angle considéré, il s'agit là d'un retour à des pratiques en vigueur avant l'adoption des Chartes et inconciliables avec le principe d'universalité de la politique d'immigration et d'égalité des personnes devant la Loi.

Conforter la discrimination

Qu'en est-il des justificatifs invoqués à l'appui de ces mesures dignes d'une époque qu'on croyait révolue ?

L'argument de l'enrichissement du patrimoine socioculturel est pour le moins étonnant : pris au pied de la lettre, il devrait amener les autorités à concentrer leurs efforts de sélection partout, sauf en Europe, puisque la population québécoise, tant celle de vieille souche que celle issue de l'immigration, est massivement d'origine européenne.

On argue aussi des difficultés d'intégration rencontrées par les immigrants de certaines provenances. À cet égard, on doit considérer deux choses.

D'une part, différentes études ont mis en évidence la discrimination dont sont parfois l'objet les nouveaux arrivants sur le marché du travail. Est-ce le rôle de l'État de conforter cette discrimination en l'étendant à la pratique même de la sélection ? Ne serait-il pas plus productif de mettre en oeuvre de meilleurs moyens pour la contrer ? Poser la question, c'est y répondre.

D'autre part, avant d'accuser tous les employeurs québécois de racisme, il convient de prendre en considération un autre élément de la problématique. Il est plausible, pour ne pas dire probable, que les connaissances linguistiques, la qualité de l'éducation reçue ou l'expérience acquise dans certains pays ne soient pas toujours du niveau requis sur le marché québécois du travail, notamment parce que les vérifications faites lors de l'examen des candidatures ne sont pas suffisamment poussées (comme le laisse entendre, d'ailleurs, le document de consultation). Cela peut expliquer en partie le manque d'adéquation entre les compétences de certains immigrants et les besoins des employeurs québécois.

Sélection rigoureuse

Ce qu'il faudrait alors, ce n'est pas tant l'instauration de quotas aveugles, fondés sur l'origine géographique (synonyme en réalité de race, de couleur ou d'ethnie) qu'une sélection plus soignée et plus rigoureuse, notamment sur le plan de l'évaluation des connaissances linguistiques, de la formation et des compétences professionnelles.

Naturellement, la mise en oeuvre d'une telle approche requerrait de consacrer à la sélection davantage de ressources même si, dans un premier temps, une certaine diminution du volume des admissions peut en résulter. Et il faudrait surtout, de la part des autorités, une dose importante d'imagination et de courage.

Tenter de contenir la vague de l'immigration nord-africaine par des moyens dignes d'une autre époque n'est pas dans l'intérêt supérieur du Québec. Pour la première fois de notre histoire, le Québec est la destination privilégiée d'une immigration massivement francophone qui ne demande qu'à se rallier à la majorité. L'adoption de mesures discriminatoires et vexantes à l'endroit de ces immigrants risque de les amener, comme d'autres qui les ont précédés, à se détourner de la majorité francophone et à aller contribuer, eux aussi, à la marginalisation du seul peuple francophone d'Amérique du Nord.

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Ont signé ce texte : Pierre Anctil, Françoise Armand, Mireille Baillargeon, Alain Bélanger, André Boisclair, Gérard Bouchard, François Crépeau, Micheline Dumont, Madeleine Gagné, Élisabeth Garant, Micheline Labelle, Annick Lenoir, Guillaume Marois, Marie McAndrew, Victor Piché, Gérard Pinsonneault, Maryse Potvin, Stephan Reichhold, Jean Renaud, Gisèle Ste-Marie, Michèle Vatz Laaroussi, Bilkis Vissandjee, Daniel Weinstock.

source : http://www.ledevoir....tas-par-origine

Voilà qui va faire plaisir à beaucoup de candidats :).

Posté(e) (modifié)

Donc on pourrait discriminer par rapport une langue parlée, mais pas par rapport une origine ? D'autant que d'une manière générale, la langue s'associe à l'origine de l'individu.

Dans les deux cas, il s'agit de discrimination. Chaque sélection d'immigrant implique une discrimination : par rapport aux revenus, aux diplômes, à l'expérience, au métier pratiqué, etc, etc.... En partant de là, tout ceux qui ont échoué lors de la sélection ont été discriminés.

Bref, ça ne me choque pas plus que ça.

Modifié par Le Ugim
  • Habitués
Posté(e)

Donc on pourrait discriminer par rapport une langue parlée, mais pas par rapport une origine ? D'autant que d'une manière générale, la langue s'associe à l'origine de l'individu.

Dans les deux cas, il s'agit de discrimination. Chaque sélection d'immigrant implique une discrimination : par rapport aux revenus, aux diplômes, à l'expérience, au métier pratiquer, etc, etc.... En partant de là, tout ceux qui ont échoué lors de la sélection ont été discriminés.

Bref, ça ne me choque pas plus que ça.

Citation:

"Il est plausible, pour ne pas dire probable, que les connaissances linguistiques, la qualité de l'éducation reçue ou l'expérience acquise dans certains pays ne soient pas toujours du niveau requis"

Il n'est pas question de discriminer par rapport à une langue parlée. Les deux langues officielles au Canada sont l'anglais et le français, et la langue parlée au Québec est majoritairement le français.

Ou on le parle, ou on ne le parle pas. Et baragouiner le français en prenant comme prétexte que ce n'est pas la langue maternelle de l'aspirant immigrant n'est pas non plus une excuse. Il faut quand même penser à la compréhension et à la transmission des ordres, des communications et des règles de sécurité par exemple!

Posté(e)

Citation:

"Il est plausible, pour ne pas dire probable, que les connaissances linguistiques, la qualité de l'éducation reçue ou l'expérience acquise dans certains pays ne soient pas toujours du niveau requis"

Il n'est pas question de discriminer par rapport à une langue parlée. Les deux langues officielles au Canada sont l'anglais et le français, et la langue parlée au Québec est majoritairement le français.

Ou on le parle, ou on ne le parle pas. Et baragouiner le français en prenant comme prétexte que ce n'est pas la langue maternelle de l'aspirant immigrant n'est pas non plus une excuse. Il faut quand même penser à la compréhension et à la transmission des ordres, des communications et des règles de sécurité par exemple!

Je suis d'accord avec tout ça. C'est le titre "Non aux quotas par origine" qui me fait sursauter, alors que nous sommes tous les résultats de quotas, quels qu'ils soient.

Si ce n'est pas un quota par rapport à une origine, c'est un quota par rapport à une origine sociale ou professionnelle. Donc où est la différence et pourquoi s'en offfusquer alors que le quota est la première règle de sélection pour devenir immigrant canadien ?

  • Habitués
Posté(e)

Citation:

"Il est plausible, pour ne pas dire probable, que les connaissances linguistiques, la qualité de l'éducation reçue ou l'expérience acquise dans certains pays ne soient pas toujours du niveau requis"

Il n'est pas question de discriminer par rapport à une langue parlée. Les deux langues officielles au Canada sont l'anglais et le français, et la langue parlée au Québec est majoritairement le français.

Ou on le parle, ou on ne le parle pas. Et baragouiner le français en prenant comme prétexte que ce n'est pas la langue maternelle de l'aspirant immigrant n'est pas non plus une excuse. Il faut quand même penser à la compréhension et à la transmission des ordres, des communications et des règles de sécurité par exemple!

Je suis d'accord avec tout ça. C'est le titre "Non aux quotas par origine" qui me fait sursauter, alors que nous sommes tous les résultats de quotas, quels qu'ils soient.

Si ce n'est pas un quota par rapport à une origine, c'est un quota par rapport à une origine sociale ou professionnelle. Donc où est la différence et pourquoi s'en offfusquer alors que le quota est la première règle de sélection pour devenir immigrant canadien ?

Un simple exemple: travaillant dans le domaine de la santé, j'ai des rapports de directrices des soins infirmiers des différents hôpitaux de la région qui confirment le problème que posent certaines infirmières diplômées dans leur pays d'origine du Maghreb. Les problèmes majeurs rencontrés sont qu'elles ne maîtrisent pas parfaitement le français et que leur niveau de qualification est bien inférieur à ce qui est pratiqué au Québec.

Il est certain que pour les agents d'immigration qui sélectionnent justement les candidats sur leurs diplômes et leur expérience professionnelle, ne pas faire de discrimination les a amenés à autoriser l'immigration. Mais malheureusement ces personnes ne sont pas "au niveau" . On envisage donc de leur proposer des postes de préposés aux bénéficiaires. Mais cela ne règle pas le problème de la langue, ce qui, vous le reconnaitrez, est primordial dans le cas de la santé et de la sécurité des usagers. Les employeurs estiment qu'ils n'ont pas à prendre en charge ce genre de problème. C'est déjà assez difficile de sélectionner et de fidéliser une bonne infirmière. Donc, malheureusement, celles-ci restent sur le pavé.

Posté(e)

Ont signé ce texte : Pierre Anctil, Françoise Armand, Mireille Baillargeon, Alain Bélanger, André Boisclair, Gérard Bouchard, François Crépeau, Micheline Dumont, Madeleine Gagné, Élisabeth Garant, Micheline Labelle, Annick Lenoir, Guillaume Marois, Marie McAndrew, Victor Piché, Gérard Pinsonneault, Maryse Potvin, Stephan Reichhold, Jean Renaud, Gisèle Ste-Marie, Michèle Vatz Laaroussi, Bilkis Vissandjee, Daniel Weinstock.

Une belle brochette de planeurs ! :-)

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour,

Je ne suis pas certain que les Québécois soient intéressés à préserveur leur patrimoine historique chrétien.

J'ai vu des douzaines d'églises vides qui ont été reconverties en «condos», centre d'achâts, gym ou n'importe quoi.

Tant que le vide réligieux des Québécois sera là, il y aura toujours quelqu'un qui essayera de le combler.

«La Nature a horreur du vide» disait Aristote.

Posté(e)

Je pense que la sélection devrait être menée au cas par cas!

Dans mon travail, il y a des européens parfaitement francophones mais crétins en même temps! Juste pour dire qu'on doit pas évaluer toute une région de la même façon, et conclure à la fin que telle région est sous eduquée par rapport à une autre !!

  • Habitués
Posté(e)

Je n'aime pas non plus le critère ethnique.

Par contre, tant que le Québec ne se dotera pas de lois claires et strictes sur la place des religions au sein de la société et sur la défense de notre patrimoine historique et chrétien, je ne vois pas d'autres solutions pour contrer l'intégrisme et le fanatisme de certains...

Vous dites (notre patrimoine historique et chrétien ) , à ce que je sache vous êtes Belge , votre patrimoine se trouve en Belgique , et vous n'êtes pas québécois, pas plus qu'un Chinois né à Montréal. c'est au québécois de juger un immigrant quelque soit ses origines. ils sont les proprios et on est les invités quelques soit nos origines même s'il s'agit d'un belge qui se prend déjà pour un québécois pur laine .:whistlingb:

  • Habitués
Posté(e)

Je n'aime pas non plus le critère ethnique.

Par contre, tant que le Québec ne se dotera pas de lois claires et strictes sur la place des religions au sein de la société et sur la défense de notre patrimoine historique et chrétien, je ne vois pas d'autres solutions pour contrer l'intégrisme et le fanatisme de certains...

Vous dites (notre patrimoine historique et chrétien ) , à ce que je sache vous êtes Belge , votre patrimoine se trouve en Belgique , et vous n'êtes pas québécois, pas plus qu'un Chinois né à Montréal. c'est au québécois de juger un immigrant quelque soit ses origines. ils sont les proprios et on est les invités quelques soit nos origines même s'il s'agit d'un belge qui se prend déjà pour un québécois pur laine .:whistlingb:

Très souvent le Québécois moyen fait preuve de beaucoup plus de tolérance et d'ouverture d'esprit que les immigrants qu'il accueille. La règle générale ici est de respecter l'autre, d'être courtois, de ne pas porter un jugement intempestif. Ils doivent bien rigoler en lisant ce fil de discussion.

Posté(e) (modifié)

Je n'aime pas non plus le critère ethnique.

Par contre, tant que le Québec ne se dotera pas de lois claires et strictes sur la place des religions au sein de la société et sur la défense de notre patrimoine historique et chrétien, je ne vois pas d'autres solutions pour contrer l'intégrisme et le fanatisme de certains...

Vous dites (notre patrimoine historique et chrétien ) , à ce que je sache vous êtes Belge , votre patrimoine se trouve en Belgique , et vous n'êtes pas québécois, pas plus qu'un Chinois né à Montréal. c'est au québécois de juger un immigrant quelque soit ses origines. ils sont les proprios et on est les invités quelques soit nos origines même s'il s'agit d'un belge qui se prend déjà pour un québécois pur laine .:whistlingb:

Donc ok, je vais prendre la place de Belgécois, je suis québécois de souche. Donc voilà, oui il y a déjà des quotas et il y en aura dans le futur.

Oui il a des quotas en Australie et en Nouvelle-Zélande deux pays d'immigration

Oui comme québécois de souche ne veux une immigration bien planifiée qui va permettre a des gens venant de partout de bien s'établir et bien s'intégrer au Québec.

Non ne veux pas en tant que québécois de souche une immigration de masse venant d'un région précise parce que cela va causer des tensions et finalement mener à un remplacement de population au détriment des sou chiens que nous sommes.

Et puis dans certaines régions du monde (pas besoin de les nommer) il faut dire qu'elles ne sont pas des terres d'immigration et cela est normale car les populations qui y habitent sont obsolument hostillent aux croyances et habitudes de vie de personnes étrangères. Elles protègent leur patrimoine :-) Pourquoi faire pareil serait criminel, ce qui est bon pour pitou est bon pour minou ? Non ?

Comme dit Cherriby : Très souvent le Québécois moyen fait preuve de beaucoup plus de tolérance et d'ouverture d'esprit que les immigrants qu'il accueille. Ce n'est pas parce que le souchien québécois est plus tolérant, il est plus naïf, et des penseurs comme la belle brochette de signataires lui disent qu'une telle attitude est raciste mais ci l'autre a la même attitude cela est différent car il protège sa belle culture ouverte et tolérante .

Voilàaaaaaaaa

Modifié par hdelmondo
  • Habitués
Posté(e)

Ont signé ce texte : Pierre Anctil, Françoise Armand, Mireille Baillargeon, Alain Bélanger, André Boisclair, Gérard Bouchard, François Crépeau, Micheline Dumont, Madeleine Gagné, Élisabeth Garant, Micheline Labelle, Annick Lenoir, Guillaume Marois, Marie McAndrew, Victor Piché, Gérard Pinsonneault, Maryse Potvin, Stephan Reichhold, Jean Renaud, Gisèle Ste-Marie, Michèle Vatz Laaroussi, Bilkis Vissandjee, Daniel Weinstock.

Une belle brochette de planeurs ! :-)

La plupart sont des chercheurs universitaires dans le domaine de l'immigration. Ils ont du poids, planeurs ou pas!

Posté(e) (modifié)

Je n'aime pas non plus le critère ethnique.

Par contre, tant que le Québec ne se dotera pas de lois claires et strictes sur la place des religions au sein de la société et sur la défense de notre patrimoine historique et chrétien, je ne vois pas d'autres solutions pour contrer l'intégrisme et le fanatisme de certains...

Vous dites (notre patrimoine historique et chrétien ) , à ce que je sache vous êtes Belge , votre patrimoine se trouve en Belgique , et vous n'êtes pas québécois, pas plus qu'un Chinois né à Montréal. c'est au québécois de juger un immigrant quelque soit ses origines. ils sont les proprios et on est les invités quelques soit nos origines même s'il s'agit d'un belge qui se prend déjà pour un québécois pur laine .:whistlingb:

Voilà qui est bien dit!! Mais malheureusement, c'est tombé sur l'incorrigible! :pardon:

Modifié par Saam
  • Habitués
Posté(e)

Cherrybee,

Les infirmières marocaines ne sont pas éxigées de passer les examens de la OIIQ pour travailler au Québec?

Si elles passent les examens, on assume qu'elles parlent la langue suffisament bien, qu'elles ont les connaissances

médicales, techniques, administratives, ... je me trompe?

Je pense que Saam a raison, il faut vraiment évaluer les candidats cas par cas, pas de façon collective.

Posté(e)

Comme dit Cherriby : Très souvent le Québécois moyen fait preuve de beaucoup plus de tolérance et d'ouverture d'esprit que les immigrants qu'il accueille.

Pour ce qui est de tes ouverture d'esprit et tolérance, on repassera :whistlingb:

  • Habitués
Posté(e)

Je n'aime pas non plus le critère ethnique.

Par contre, tant que le Québec ne se dotera pas de lois claires et strictes sur la place des religions au sein de la société et sur la défense de notre patrimoine historique et chrétien, je ne vois pas d'autres solutions pour contrer l'intégrisme et le fanatisme de certains...

Vous dites (notre patrimoine historique et chrétien ) , à ce que je sache vous êtes Belge , votre patrimoine se trouve en Belgique , et vous n'êtes pas québécois, pas plus qu'un Chinois né à Montréal. c'est au québécois de juger un immigrant quelque soit ses origines. ils sont les proprios et on est les invités quelques soit nos origines même s'il s'agit d'un belge qui se prend déjà pour un québécois pur laine .:whistlingb:

Voilà qui est bien dit!! Mais malheureusement, c'est tombé sur l'incorrigible! :pardon:

Donc, je dois me taire car je ne suis qu'un immigrant ?

Pourtant, certains sur ce forum, qui vivent au Québec depuis peu, et même certains qui n'y ont jamais mis les pieds, se permettent de juger et de prétendre que les Québécois sont racistes, xénophobes, etc.

Un immigrant ou candidat immigrant peut vomir le Québec, mais un immigrant qui a épousé la façon de vivre du pays qui l'a accueilli ne peut pas le défendre... Je suis marqué du sceau de la Belgique, je dois me taire. Puissent vos coreligionnaires seulement faire pareil...

Belle mentalité... Un restant de votre éducation sous l'empire de la religion de paix et de tolérance sûrement...

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Comme dit Cherriby : Très souvent le Québécois moyen fait preuve de beaucoup plus de tolérance et d'ouverture d'esprit que les immigrants qu'il accueille.

Pour ce qui est de tes ouverture d'esprit et tolérance, on repassera :whistlingb:

Cocasse venant de quelqu'un qui applaudit un importun qui s'arroge le droit de décider qui a droit de parole et qui ne l'a pas au sein d'une société ouverte...

Modifié par Belgécois
  • Habitués
Posté(e)

On appelle ça des rêveurs philosophes (un des deux tarlas qui était à la commission sur les accomodements raisonnables a même signé)

Heureusement que le tout pèse moins lourd que la feuille de papier sur laquelle c'est écrit...

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