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Manifestation des étudiants, que se passe t il ?


mornmegil

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Bonjour,

j'ai lu un article relatant des manifestations début avril pour dénoncer l'austérité et des réponses musclées des forces de l'ordre.

N'étant pas sur place, Je souhaiterais savoir ce qui se passe dans la belle province en ce moment ?

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Le gouvernement provincial actuel procède aux plus grosses coupures depuis 20 ans. Ces mesures d'austérité ont des répercussions importantes sur l'ensemble des services publics. Elles touchent notamment la santé et l'éducation (de la petite enfance aux études universitaires). Ces coupures changeront nécessairement la société québécoise. Certains croient que c'est pour le mieux, d'autres craignent le pire.

Les étudiants sortent dans les rues pour dénoncer ces mesures, mais aussi pour dénoncer l'exploitation des hydro-carbures. D'autres groupes aussi sont sortis ponctuellement dans les rues pour dénoncer l'austérité menée par le gourvernement Couillard. Mais comme les conventions collectives des employés de la fonction publique sont venues à échéance, il ne serait pas étonnant de voir des moyens s'intensifier d'ici l'automne (la loi 160 sur les services essentiels limite les employés de l'état dans leurs moyens de pression).

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Comme dans pas mal d'endroits dans le monde, faire grève quand on est étudiant, c'est l'fun, on s'amuse entre amis, on va pas en cours... Comment dans ces endroits aussi, les éléments radicaux veulent à tout prix faire grève pour protester contre tout et n'importe quoi. Par contre pour proposer des solutions, on est pas mal moins présents. Des entrevues que j'ai écoutées à la radio ou à la TV, y'a 0 solution, juste dire qu'ils sont pas contents les pauvres petits, que l'austérité c'est pas bien, qu'ils veulent des sous.

Bref...j'écouterai sérieusement les revendications quand il y a aura des solutions - et on s'entend que par solution j'entends quelque chose de sérieux, pas juste "prendre dans la poche des autres pour mettre dans la mienne".

Le QC est sur-endetté, on fait quoi? On continue à creuser le trou? On coupe dans les dépenses? On augmente encore et toujours les taxes? Ou on peut laisser aussi partir toutes les compagnies en Ontario (comme les banques y'a plusieurs années) et vivre sur l'AE?

Modifié par crazy_marty
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En gros cette année ils manifestent un peu pour tout et rien.

Je crains qu'ils digèrent pas la couleur politique du gouvernement mais bon sinon le message est du coup pas mal incompréhensible.

Je pense pas que cette année les étudiants auront la sympathie du public par contre. On aime parler de la réponse des forces de l'ordre, et bien que les démarrage soient inacceptables, il y a aussi de drôle de méthodes de la part de certains étudiants.

Bref... Ce ne pense pas que cela vire printemps érable 2, faute de message clair

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Comme dans pas mal d'endroits dans le monde, faire grève quand on est étudiant, c'est l'fun, on s'amuse entre amis, on va pas en cours... Comment dans ces endroits aussi, les éléments radicaux veulent à tout prix faire grève pour protester contre tout et n'importe quoi. Par contre pour proposer des solutions, on est pas mal moins présents. Des entrevues que j'ai écoutées à la radio ou à la TV, y'a 0 solution, juste dire qu'ils sont pas contents les pauvres petits, que l'austérité c'est pas bien, qu'ils veulent des sous.

Bref...j'écouterai sérieusement les revendications quand il y a aura des solutions - et on s'entend que par solution j'entends quelque chose de sérieux, pas juste "prendre dans la poche des autres pour mettre dans la mienne".

Le QC est sur-endetté, on fait quoi? On continue à creuser le trou? On coupe dans les dépenses? On augmente encore et toujours les taxes? Ou on peut laisser aussi partir toutes les compagnies en Ontario (comme les banques y'a plusieurs années) et vivre sur l'AE?

Sauf que ce n'est pas l'fun si la session est annulée et pour l'argent dépensé par les étudiants qui s'endettent. En France, les universités sont presque gratuites, mais ici, je ne pense pas justement que ce soit pour l'fun. Il existe un malaise de la jeunesse; les coupures ne sont à mon avis qu'un élément déclencheur, mais le malaise est plus profond.

Modifié par emma1068
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Ce festival de chialage est une gracieuseté de l'association provinciale des gérants d'estrade et de chercheurs de coupables, de même que leurs commanditaires habituels.

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Bonjour,

j'ai lu un article relatant des manifestations début avril pour dénoncer l'austérité et des réponses musclées des forces de l'ordre.

N'étant pas sur place, Je souhaiterais savoir ce qui se passe dans la belle province en ce moment ?

Il y a effectivement une " grève " de plusieurs étudiants universitaires surtout de membres d'une organisation extrémiste comme l'ASSÉ. Je mets " grève " entre guillemet parce qu'en droit québécois, il ne peut y avoir de " grève " étudiante, seulement un boycott des cours par des étudiants ( jugement de la Cour supérieure du Québec ). :whistlingb:

Mais ça le jugement de la Cour supérieure du Québec, plusieurs étudiants anarchistes n'en tiennent absolument pas compte...eux qui refusent l'état de droit et les décisions des tribunaux du Québec.

Ces étudiants extrémistes protestent non seulement contre l'austérité mais aussi contre le développement des hydrocarbures au Québec...Bref un mouvement étudiant extrémiste qui tentent de se substituer à un gouvernement démocratiquement élu par des manifestations souvent violentes et de l'intimidation... c'est inacceptable. A l'UQAM, des étudiants anarchistes " grévistes " masqués ont intimidés des étudiants qui voulaient étudier et qui voulaient respecter le jugement de la Cour supérieure du Québec.

Faudrait que le gouvernement du Québec ne verse les prêts et bourses qu'en plusieurs versements, aux 2 semaines par exemple et coupent le versement des prêts et bourses à ceux qui volontairement boycottent leurs cours après un certains temps... on m'a dit que c'est exactement ce que faisant le gouvernement fédéral lorsque le gouvernement fédéral payaient des formations à des chômeurs qui avaient besoin d'une formation pour augmenter leurs employabilités face aux employeurs. Tu boycottais tes cours, le gouvernement fédéral te coupait tes prestations...aussi simple que ça. La prétendue " grève " ( boycott des cours ) des étudiants grévistes extrémistes serait très courte dans un tel contexte ! Faut évidement prendre les présences avant le début de chaque cours mais ça ce n'est qu'une formalité.

Et il faudrait aussi que les dirigeants des universités québécoises excluent les étudiants anarchistes qui boycottent leurs cours après un certain temps... plusieurs étudiants anarchistes ont démontré qu'ils ne sont absolument pas intéressé à étudier, ils ne sont intéressé qu'à foutre la merde, et intimider les étudiants qui veulent étudier.

Et pour ce qui est de la réaction " musclé " des policiers, cela s'explique par le comportement souvent violent des étudiants extrémistes. Il peut y avoir à l'occasion un dérapage, mais dans l'ensemble, les policiers font un bon travail dans des circonstances très difficiles.

Un excellent article sur le sujet de Johanne Marcotte du Huffington Post Québec :

Le jupon du ministre François Blais

Avouons-nous-le. Il faut quand même admirer la virtuosité des groupes de pression à manier le "spin" médiatique. Dans ce cas-ci, en mettant de l'avant le terme "grève sociale". Il faut l'admettre. Ajouter le qualificatif "social" ajoute un petit quelque chose de suffisamment vaporeux et vertueux pour nous faire oublier le fait qu'il s'agit bien d'activités somme toute illégales privant une grande majorité d'étudiants du droit fondamental d'accéder à leur formation académique.
Je ne parle pas ici des manifestations tout à fait pacifiques et légitimes, même si un être moindrement rationnel peine à comprendre le "Fuck toute" qui motive les manifestants.
Je parle ici du comportement d'une minorité d'activistes-voyous contre lesquels nos universités n'ont d'autre choix que de recourir à des requêtes d'injonction. Je parle de gens masqués à l'UQAM qui intimident, menacent et déchirent des injonctions en s'exclamant "Fuck l'injonction", d'une porte-parole de l'ASSÉ incapable de condamner de tels gestes.
Alors non. Ce à quoi nous assistons n'est ni une "grève", ni un geste "social". Ce qui rend impossible aux institutions d'enseignement de respecter le contrat qui les lie aux étudiants qui ont choisi de parfaire leur formation académique chez eux est notre complaisance envers des voyous qui refusent de vivre dans une société de droit. Aussi, notre tolérance pour un "droit acquis" qui n'a jamais existé.
En effet, selon la décision du juge Robert Mongeon de la Cour supérieure du Québec rendue le 1er avril ("Les Étudiants" ici réfèrent aux associations étudiantes, leurs dirigeants et leurs membres de l'UQAM):
" Je suis d'avis (...) que le droit de "grève" dont les Étudiants tentent de se prévaloir se résume à leur droit de boycotter leurs cours. Ils ne peuvent en aucune façon empêcher ceux et celles qui le désirent d'assister à leurs cours et de recevoir la formation que l'institution (ici l'UQAM) a l'obligation contractuelle de leur offrir.
Si le "droit de grève" dont les Étudiants se réclament existe vraiment, cela donne automatiquement aux Étudiants le pouvoir de paralyser une institution publique d'enseignement et donc, rapidement, de paralyser cette institution, au nom de revendications sociales non reliées à l'institution d'enseignement proprement dite.
Notre droit ne va pas aussi loin et si le Législateur considère d'accorder un tel droit aux Étudiants, il faudrait qu'il le fasse de façon très explicite et qu'il compose avec le risque que le détenteur d'un tel pouvoir puisse à tout moment lui dicter sa vision des choses sous peine de paralysie de tout l'enseignement postsecondaire ou universitaire au Québec.
Ainsi, je suis d'avis que la position des Étudiants n'a actuellement aucune assise juridique d'une part et que, d'autre part, l'UQAM a non seulement le droit d'opérer, mais elle en a l'obligation envers les autres étudiants qui veulent suivre leurs cours.
J'estime, en conséquence, que l'absence d'assise juridique de la position des Étudiants fait en sorte que le droit de l'UQAM est clair et sans équivoque. "
On ne peut plus clair... et pourtant. Alors que les nostalgiques d'un "Borg étudiant" niant toute liberté individuelle ne comprennent pas ce qui leur apparaît comme une trahison (lire ici Josée Legault), une forte proportion des gens se disent "Enfin!".
Alors que l'ensemble des analystes a qualifié de "maladroites" les sorties du ministre de l'Éducation François Blais, une forte majorité de la population se dit "Enfin, quelqu'un qui ose parler de sanctions. Enfin quelqu'un qui pense aux jeunes qui se dévouent à leurs études."
La chroniqueuse Josée Legault croit que le jupon du ministre dépasse. Que nous ne sommes pas dans une dynamique d'argumentation logique et éclairée. Elle a tort. D'abord, parce que le jupon du ministre ne dépasse pas. Il n'a tout simplement pas de jupon. La clarté de ses propos est absolument éblouissante: le gars et par conséquent son gouvernement ne reconnaissent pas le droit de "grève étudiante" et il le dit. Clairement. Apprécions plutôt que d'y voir de la manipulation politique.
Enfin, pour ce qui est de la dynamique d'argumentation, je lui suggère de lire le jugement de la Cour supérieure. Argumentation logique et éclairée elle y trouvera.
Pour le reste, je suggère que les analystes et chroniqueurs qui se plaignent de la langue de bois des politiciens cessent de tant miser sur la forme pour échanger plutôt sur le fond. Y prêter autant d'attention ne reflète qu'une certaine paresse intellectuelle qui dispense d'avoir à réfléchir sur les enjeux fondamentaux.
Modifié par resterzen
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Comme dans pas mal d'endroits dans le monde, faire grève quand on est étudiant, c'est l'fun, on s'amuse entre amis, on va pas en cours... Comment dans ces endroits aussi, les éléments radicaux veulent à tout prix faire grève pour protester contre tout et n'importe quoi. Par contre pour proposer des solutions, on est pas mal moins présents. Des entrevues que j'ai écoutées à la radio ou à la TV, y'a 0 solution, juste dire qu'ils sont pas contents les pauvres petits, que l'austérité c'est pas bien, qu'ils veulent des sous.

Bref...j'écouterai sérieusement les revendications quand il y a aura des solutions - et on s'entend que par solution j'entends quelque chose de sérieux, pas juste "prendre dans la poche des autres pour mettre dans la mienne".

Le QC est sur-endetté, on fait quoi? On continue à creuser le trou? On coupe dans les dépenses? On augmente encore et toujours les taxes? Ou on peut laisser aussi partir toutes les compagnies en Ontario (comme les banques y'a plusieurs années) et vivre sur l'AE?

Sauf que ce n'est pas l'fun si la session est annulée et pour l'argent dépensé par les étudiants qui s'endettent. En France, les universités sont presque gratuites, mais ici, je ne pense pas justement que ce soit pour l'fun. Il existe un malaise de la jeunesse; les coupures ne sont à mon avis qu'un élément déclencheur, mais le malaise est plus profond.

Tu as tout à fait raison emma, les coupures ne sont que la pointe de l'iceberg.

Le problème n'est pas tant l'austérité que l'absence totale de projet de société. La réduction de la dette est devenue une finalité en soi. Nous sommes en train de devenir, bien malgré nous, une société en panne d'idées, à cause des politiciens qui n'ont rien d'autre à proposer qu'une vision comptable de l'État. Et les partis d'opposition sont tout aussi nuls.

Modifié par Kweli
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Comme dans pas mal d'endroits dans le monde, faire grève quand on est étudiant, c'est l'fun, on s'amuse entre amis, on va pas en cours... Comment dans ces endroits aussi, les éléments radicaux veulent à tout prix faire grève pour protester contre tout et n'importe quoi. Par contre pour proposer des solutions, on est pas mal moins présents. Des entrevues que j'ai écoutées à la radio ou à la TV, y'a 0 solution, juste dire qu'ils sont pas contents les pauvres petits, que l'austérité c'est pas bien, qu'ils veulent des sous.

Bref...j'écouterai sérieusement les revendications quand il y a aura des solutions - et on s'entend que par solution j'entends quelque chose de sérieux, pas juste "prendre dans la poche des autres pour mettre dans la mienne".

Le QC est sur-endetté, on fait quoi? On continue à creuser le trou? On coupe dans les dépenses? On augmente encore et toujours les taxes? Ou on peut laisser aussi partir toutes les compagnies en Ontario (comme les banques y'a plusieurs années) et vivre sur l'AE?

Sauf que ce n'est pas l'fun si la session est annulée et pour l'argent dépensé par les étudiants qui s'endettent. En France, les universités sont presque gratuites, mais ici, je ne pense pas justement que ce soit pour l'fun. Il existe un malaise de la jeunesse; les coupures ne sont à mon avis qu'un élément déclencheur, mais le malaise est plus profond.

Tu as tout à fait raison emma, les coupures ne sont que la pointe de l'iceberg.

Le problème n'est pas tant l'austérité que l'absence totale de projet de société. La réduction de la dette est devenue une finalité en soi. Nous sommes en train de devenir, bien malgré nous, une société en panne d'idées, à cause des politiciens qui n'ont rien d'autre à proposer qu'une vision comptable de l'État. Et les partis d'opposition sont tout aussi nuls.

disons que tout est une question de marges de manœuvres a un instant donne quelque soit le parti.

D un autre côté les plus a plaindre sont ceux qui ont voté en connaissance de cause pour le parti actuel et qui marmonnent aujourd'hui

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disons que tout est une question de marges de manœuvres a un instant donne quelque soit le parti.

Marge de manoeuvre? J'imagine que tu parles de marge financière?

Toutes les personnes sensées sont d'accord pour réduire les dépenses et payer la dette. Sauf que payer ses dettes n'est pas une finalité en soi. Les sociétés humaines n'existent pas pour faire de la comptabilité. Elles existent aussi et surtout pour pouvoir léguer à la prochaine génération un héritage décent. Or, que propose le PLQ? Quel système d'éducation veut-il pour nos enfants? Quel système de santé assurera nos soins ? Quel projet avons-nous pour nos ressources naturelles? Que faisons-nous en matière de culture? Rien, le néant total. Et aucun débat à l'horizon.

Pendant le règne du PQ, on a passé une année complète à parler de charte. Avec les Libéraux, on vient de passer une année à parler de livres comptables. On est vraiment bien lotis ...

Rêver d'une société idéale et tenter ensuite de la réaliser? De toute évidence, le PLQ n'a pas la marge de manoeuvre nécessaire en termes de matière grise. Quant à ceux qui ont voté pour eux, bof! Ils avaient le choix entre la peste et le choléra, alors ....

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J'ai toujours envie de mettre un bémol à l'idée que c'est mal de parler de chiffres et de comptabilité. Mais je pense que c'est l'héritage Français...

En France on n'a pas franchement jamais aimé admettre que parfois il fallait faire de la comptabilité. Les rares qui s'y soient risqués dans le passé se sont fait cloués au pilori. (Barre, Jupé, Rocard, Allègre dans une moindre mesure). Résultat, quand on veux pas s'occuper des chiffres pendant 30 ans, on fini par ne plus avoir de choix.

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J'ai toujours envie de mettre un bémol à l'idée que c'est mal de parler de chiffres et de comptabilité. Mais je pense que c'est l'héritage Français...

En France on n'a pas franchement jamais aimé admettre que parfois il fallait faire de la comptabilité. Les rares qui s'y soient risqués dans le passé se sont fait cloués au pilori. (Barre, Jupé, Rocard, Allègre dans une moindre mesure). Résultat, quand on veux pas s'occuper des chiffres pendant 30 ans, on fini par ne plus avoir de choix.

En fait il faut aussi savoir faire le juste milieu entre une dette saine et une dette malsaine si je peux dire.

Puis tant qu'à moi, un budget équilibré n'a rien de miraculeux ni de mauvaise langue, c'est simplement la norme qui devrait s'appliquer partout. Si t'es capable de générer du surplus, alors, oui, distribuons le, en commençant par les moins lotis et en faisant du social. Si tu t'endettes année après année pour payer tes frais de fonctionnement, y'a comme un problème à quelque part. Au final, j'ai rien contre la dette si c'est pour financer des projets d'avenir, mais t'endetter pour payer ta vie de tous les jours, y'a comme un sérieux bug. Que tu sois à la tête d'un gouvernement ou d'une famille.

Sauf que il faut justement le trouver ce juste milieu. Parler économie à chaque jour, à la longue c'est tannant, mais a t'on seulement encore le choix? Des générations entières ont jamais voulu s'attaquer au problème...c'est bien, mais c'est la génération actuelle qui subit. Puis ce sera sûrement celle d'après aussi.

Doit-on pour autant ne rien faire et laisser aller, et pelleter encore et toujours par en avant?

J'ai toujours envie de mettre un bémol à l'idée que c'est mal de parler de chiffres et de comptabilité. Mais je pense que c'est l'héritage Français...

En France on n'a pas franchement jamais aimé admettre que parfois il fallait faire de la comptabilité. Les rares qui s'y soient risqués dans le passé se sont fait cloués au pilori. (Barre, Jupé, Rocard, Allègre dans une moindre mesure). Résultat, quand on veux pas s'occuper des chiffres pendant 30 ans, on fini par ne plus avoir de choix.

En fait il faut aussi savoir faire le juste milieu entre une dette saine et une dette malsaine si je peux dire.

Puis tant qu'à moi, un budget équilibré n'a rien de miraculeux ni de mauvaise langue, c'est simplement la norme qui devrait s'appliquer partout. Si t'es capable de générer du surplus, alors, oui, distribuons le, en commençant par les moins lotis et en faisant du social. Si tu t'endettes année après année pour payer tes frais de fonctionnement, y'a comme un problème à quelque part. Au final, j'ai rien contre la dette si c'est pour financer des projets d'avenir, mais t'endetter pour payer ta vie de tous les jours, y'a comme un sérieux bug. Que tu sois à la tête d'un gouvernement ou d'une famille.

Sauf que il faut justement le trouver ce juste milieu. Parler économie à chaque jour, à la longue c'est tannant, mais a t'on seulement encore le choix? Des générations entières ont jamais voulu s'attaquer au problème...c'est bien, mais c'est la génération actuelle qui subit. Puis ce sera sûrement celle d'après aussi.

Doit-on pour autant ne rien faire et laisser aller, et pelleter encore et toujours par en avant?

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J'ai toujours envie de mettre un bémol à l'idée que c'est mal de parler de chiffres et de comptabilité. Mais je pense que c'est l'héritage Français...

En France on n'a pas franchement jamais aimé admettre que parfois il fallait faire de la comptabilité. Les rares qui s'y soient risqués dans le passé se sont fait cloués au pilori. (Barre, Jupé, Rocard, Allègre dans une moindre mesure). Résultat, quand on veux pas s'occuper des chiffres pendant 30 ans, on fini par ne plus avoir de choix.

En fait il faut aussi savoir faire le juste milieu entre une dette saine et une dette malsaine si je peux dire.

Puis tant qu'à moi, un budget équilibré n'a rien de miraculeux ni de mauvaise langue, c'est simplement la norme qui devrait s'appliquer partout. Si t'es capable de générer du surplus, alors, oui, distribuons le, en commençant par les moins lotis et en faisant du social. Si tu t'endettes année après année pour payer tes frais de fonctionnement, y'a comme un problème à quelque part. Au final, j'ai rien contre la dette si c'est pour financer des projets d'avenir, mais t'endetter pour payer ta vie de tous les jours, y'a comme un sérieux bug. Que tu sois à la tête d'un gouvernement ou d'une famille.

Sauf que il faut justement le trouver ce juste milieu. Parler économie à chaque jour, à la longue c'est tannant, mais a t'on seulement encore le choix? Des générations entières ont jamais voulu s'attaquer au problème...c'est bien, mais c'est la génération actuelle qui subit. Puis ce sera sûrement celle d'après aussi.

Doit-on pour autant ne rien faire et laisser aller, et pelleter encore et toujours par en avant?

Bah voilà justement, on a maintenant un méchant problème d'équilibre, de juste milieu si vous voulez.

On compare, trop souvent à mon goût d'ailleurs, les finances de l'État à ceux d'une famille mais bon, imaginons que la comparaison tienne la route ...

Aucune famille que je connais ne peut décider de payer simplement l'hypothèque, car il n'y a pas que l'hypothèque dans la vie d'une famille. La famille pense aussi à mettre un peu de sous de côté pour fiston qui ira à l'université dans 5 ans. Elle prévoit aussi que maman ou papa peut perdre son job et met un peu de sous de côté pour ça. Et pour la maison, il n'y a pas que l'hypothèque, il y a aussi le ramonage de cheminée à faire chaque automne, la plomberie à entretenir, le gazon aussi ... Puis dans une famille, il faut bien se gâter des fois, même si on n'est pas super riches, penser à l'anniversaire de tout le monde, inviter la famille élargie à Noel, faire un barbecue au moins une fois l'été ... Tout ce qui fait qu'on peut assurer l'avenir d'une famille sans l'étrangler et s'aliéner tout le monde. Ce que ne fait clairement pas les Libéraux. Sans compter que les problèmes qu'ils prétendent résoudre aujourd'hui, ils ont passé dix des douze dernières années à les créer.

Bon, qu'ils le fassent leur foutu ménage, l'avenir nous dira ce que ça donnera.

Modifié par Kweli
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Quand avec des taux d'interet presque a zéro, tu ne réussis pas a arriver a equilibrer ton budget a la fin de l'année , tu as definitivement un problème de gestion financière.

Les taux d'interet vont finir par augmenter , donc la situation ne fera qu'empirer au niveau remboursement. Si on abaisse notre cote financiere ce sera encore pire au niveau taux d'emprunt.

Les revenus n'augmentent pas (pas a la vitesse souhaitée en tout cas) , les impots sont déja tres hauts (en %) , la santé et l'education coute cher, le service de la dette aussi...

Il faut couper avant que ça s'aggrave , c'est sur que ça va faire mal ; on a eu des gouvernements trop inconscient par le passé qui ne pensaient qu'a leur reelection (PQ, PLQ, UN et tout ce que vous voulez).

On est un peu comme quelqu'un qui paye l'epicerie avec mastercard et emprunte pour faire le paiement minimum, de plus la voiture a 10 ans et roule sur des pneus lisses...il y a quelques années elle empruntait encore plus pour une semaine a Cuba, la au moins elle decide de faire des heures supplémentaires pour rembourser les dettes.

On est riche en pauvres et pauvre en riches, le gros du problème est la.

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Quand avec des taux d'interet presque a zéro, tu ne réussis pas a arriver a equilibrer ton budget a la fin de l'année , tu as definitivement un problème de gestion financière.

Les taux d'interet vont finir par augmenter , donc la situation ne fera qu'empirer au niveau remboursement. Si on abaisse notre cote financiere ce sera encore pire au niveau taux d'emprunt.

Les revenus n'augmentent pas (pas a la vitesse souhaitée en tout cas) , les impots sont déja tres hauts (en %) , la santé et l'education coute cher, le service de la dette aussi...

Il faut couper avant que ça s'aggrave , c'est sur que ça va faire mal ; on a eu des gouvernements trop inconscient par le passé qui ne pensaient qu'a leur reelection (PQ, PLQ, UN et tout ce que vous voulez).

On est un peu comme quelqu'un qui paye l'epicerie avec mastercard et emprunte pour faire le paiement minimum, de plus la voiture a 10 ans et roule sur des pneus lisses...il y a quelques années elle empruntait encore plus pour une semaine a Cuba, la au moins elle decide de faire des heures supplémentaires pour rembourser les dettes.

On est riche en pauvres et pauvre en riches, le gros du problème est la.

Dans votre merveilleux monde où il y a beaucoup de riches et peu de pauvres, où toutes les colonnes de chiffres sont parfaitement équilibrées, où on fait même des surplus, on fait quoi de beau?

Il est vrai que je viens de passer 11 ans au Québec et que ma "pauvre" province a toujours été dans le rouge. Mais il se trouve que le fédéral, lui, engrangeait des surplus à ne plus savoir quoi en faire, de 2004 à 2008 en tout cas. Et qu'avons-nous fait avec? Le pont Champlain, de compétence fédérale, qui était tout branlant lors de mon arrivée, l'est tout autant aujourd'hui. La bâtisse militaire qui a passé au feu à Québec, fédérale aussi, n'a jamais été réparée. Nous n'avons pas eu plus de transferts en éducation, ni en santé, alors que le fédéral a cette obligation. Pire encore, ils voulaient investir des milliards dans l'achat des avions militaires ... Et je peux continuer avec des dizaines d'exemples qui démontrent que des budgets équilibrés, ça ne fait pas forcément des gouvernements plus responsables et soucieux du bien-être de la population.

Je veux bien que c'est insensé de léguer à nos enfants un État endetté. Qu'on doit couper. OK. Mais j'imagine que ce sera mieux si nous leur léguons un État peu endetté mais incapable de procurer à tous des soins de santé de base, un système d'éducation digne de Haiti et des infrastructures dignes de l'URSS. Que ce sera donc beau de vivre dans cet État que nous prépare Leitao, Coiteux et cie ...

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10 milliards le pont Champlain, sérieusement ?

Péréquation: somme record pour Québec

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(Ottawa) Le Québec aura droit à une somme record de 9,5 milliards de dollars en paiement de péréquation de la part du gouvernement fédéral en 2015-2016, une hausse de 235 millions comparativement à l'exercice financier en cours.

Au cours de la dernière décennie, les paiements de péréquation versés au Québec auront donc doublé, passant de 4,79 milliards de dollars en 2005-2006 à 9,521 milliards l'an prochain, un signe indéniable que l'économie québécoise n'arrive pas à combler l'écart qui la sépare de celle des provinces les plus riches, comme l'Alberta, la Colombie-Britannique et la Saskatchewan, selon des chiffres du ministère fédéral des Finances obtenus par La Presse.

Le ministre des Finances, Joe Oliver, doit confirmer l'ampleur des montants de péréquation qui seront versés aux provinces les moins riches aujourd'hui, alors qu'il rencontre ses homologues provinciaux au centre-ville d'Ottawa. La réunion aura lieu à l'édifice flambant neuf du ministère des Finances, l'édifice James-Michael-Flaherty, nommé en l'honneur de l'ancien grand argentier du pays, mort soudainement en avril.

En tout, six provinces auront droit à des paiements de péréquation, un programme fédéral qui permet de redistribuer la richesse nationale entre les provinces les moins bien nanties afin de les aider à offrir des services publics de qualité comparable à ceux qui sont offerts par les provinces plus riches sans avoir à taxer leur population plus que la moyenne nationale.

Outre le Québec, les autres provinces sont l'Ontario, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l'Île-du-Prince-Édouard et le Manitoba. En 2015-2016, Ottawa versera en tout 17,342 milliards de dollars à ces provinces. Le Québec obtiendra la moitié de cette somme. L'Ontario, qui a commencé à recevoir des paiements de péréquation pour la première fois de son histoire en 2009-2010, touchera 2,363 milliards au cours du prochain exercice financier. Les autres provinces moins riches se partageront le reste du pactole.

En tenant compte du transfert canadien en matière de programmes sociaux, du transfert canadien en matière de santé et de la péréquation, le Québec obtiendra 20,3 milliards en transferts d'Ottawa en 2015-2016, soit presque le même montant que l'Ontario (20,4 milliards), même si cette province compte 5,4 millions d'habitants de plus.

«Le gouvernement Harper est fier d'avoir réussi à augmenter les transferts vers le Québec à une somme record. Nous nous réjouissons aussi d'entretenir une solide relation de travail avec l'ensemble du gouvernement de Philippe Couillard», a indiqué à La Presse une source gouvernementale qui a requis l'anonymat.

Depuis l'élection des libéraux, en avril dernier, le premier ministre Stephen Harper a rencontré le premier ministre Couillard à au moins quatre reprises. À l'inverse, M. Harper n'a pas rencontré la première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, depuis un an. Mme Wynne a fait plusieurs sorties au cours des dernières semaines pour dénoncer le refus de M. Harper de la rencontrer. Elle a notamment rendu publiques plusieurs lettres qu'elle lui a expédiées pour solliciter une rencontre, mais cette stratégie n'a pas porté ses fruits jusqu'ici.

La semaine dernière, M. Harper s'est rendu à Toronto afin de rencontrer le nouveau maire de la métropole, John Tory, élu en octobre, un geste qui risque d'accentuer les tensions entre Ottawa et Queen's Park.

Le ministre fédéral des Finances rencontre ses homologues des provinces chaque année en décembre afin de faire le point sur les dossiers importants de nature fédérale/provinciale et discuter des mesures qui pourraient favoriser la croissance de l'économie.

L'an dernier, plusieurs provinces, en particulier l'Ontario, avaient tenté de convaincre Ottawa de bonifier le Régime de pension du Canada, mais le gouvernement fédéral avait opposé une fin de non-recevoir catégorique à cette requête, faisant valoir que les employeurs et les employés ne pouvaient encaisser une hausse de leurs cotisations pour enrichir l'actuel programme en raison de la fragilité de la reprise économique.

PAIEMENTS DE PÉRÉQUATION AU QUÉBEC

  • 2005-2006 : 4,7 milliards
  • 2006-2007 : 5,5 milliards
  • 2007-2008 : 7,1 milliards
  • 2008-2009 : 8,0 milliards
  • 2009-2010 : 8,3 milliards
  • 2010-2011 : 8,5 milliards
  • 2011-2012 : 8,1 milliards
  • 2012-2013 : 7,7 milliards
  • 2013-2014 : 7,8 milliards
  • 2014-2015 : 9,2 milliards
  • 2015-2016 : 9,5 milliards

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201412/14/01-4828217-perequation-somme-record-pour-quebec.php

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10 milliards le pont Champlain, sérieusement ?

Péréquation: somme record pour Québec

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(Ottawa) Le Québec aura droit à une somme record de 9,5 milliards de dollars en paiement de péréquation de la part du gouvernement fédéral en 2015-2016, une hausse de 235 millions comparativement à l'exercice financier en cours.

Au cours de la dernière décennie, les paiements de péréquation versés au Québec auront donc doublé, passant de 4,79 milliards de dollars en 2005-2006 à 9,521 milliards l'an prochain, un signe indéniable que l'économie québécoise n'arrive pas à combler l'écart qui la sépare de celle des provinces les plus riches, comme l'Alberta, la Colombie-Britannique et la Saskatchewan, selon des chiffres du ministère fédéral des Finances obtenus par La Presse.

Le ministre des Finances, Joe Oliver, doit confirmer l'ampleur des montants de péréquation qui seront versés aux provinces les moins riches aujourd'hui, alors qu'il rencontre ses homologues provinciaux au centre-ville d'Ottawa. La réunion aura lieu à l'édifice flambant neuf du ministère des Finances, l'édifice James-Michael-Flaherty, nommé en l'honneur de l'ancien grand argentier du pays, mort soudainement en avril.

En tout, six provinces auront droit à des paiements de péréquation, un programme fédéral qui permet de redistribuer la richesse nationale entre les provinces les moins bien nanties afin de les aider à offrir des services publics de qualité comparable à ceux qui sont offerts par les provinces plus riches sans avoir à taxer leur population plus que la moyenne nationale.

Outre le Québec, les autres provinces sont l'Ontario, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, l'Île-du-Prince-Édouard et le Manitoba. En 2015-2016, Ottawa versera en tout 17,342 milliards de dollars à ces provinces. Le Québec obtiendra la moitié de cette somme. L'Ontario, qui a commencé à recevoir des paiements de péréquation pour la première fois de son histoire en 2009-2010, touchera 2,363 milliards au cours du prochain exercice financier. Les autres provinces moins riches se partageront le reste du pactole.

En tenant compte du transfert canadien en matière de programmes sociaux, du transfert canadien en matière de santé et de la péréquation, le Québec obtiendra 20,3 milliards en transferts d'Ottawa en 2015-2016, soit presque le même montant que l'Ontario (20,4 milliards), même si cette province compte 5,4 millions d'habitants de plus.

«Le gouvernement Harper est fier d'avoir réussi à augmenter les transferts vers le Québec à une somme record. Nous nous réjouissons aussi d'entretenir une solide relation de travail avec l'ensemble du gouvernement de Philippe Couillard», a indiqué à La Presse une source gouvernementale qui a requis l'anonymat.

Depuis l'élection des libéraux, en avril dernier, le premier ministre Stephen Harper a rencontré le premier ministre Couillard à au moins quatre reprises. À l'inverse, M. Harper n'a pas rencontré la première ministre de l'Ontario, Kathleen Wynne, depuis un an. Mme Wynne a fait plusieurs sorties au cours des dernières semaines pour dénoncer le refus de M. Harper de la rencontrer. Elle a notamment rendu publiques plusieurs lettres qu'elle lui a expédiées pour solliciter une rencontre, mais cette stratégie n'a pas porté ses fruits jusqu'ici.

La semaine dernière, M. Harper s'est rendu à Toronto afin de rencontrer le nouveau maire de la métropole, John Tory, élu en octobre, un geste qui risque d'accentuer les tensions entre Ottawa et Queen's Park.

Le ministre fédéral des Finances rencontre ses homologues des provinces chaque année en décembre afin de faire le point sur les dossiers importants de nature fédérale/provinciale et discuter des mesures qui pourraient favoriser la croissance de l'économie.

L'an dernier, plusieurs provinces, en particulier l'Ontario, avaient tenté de convaincre Ottawa de bonifier le Régime de pension du Canada, mais le gouvernement fédéral avait opposé une fin de non-recevoir catégorique à cette requête, faisant valoir que les employeurs et les employés ne pouvaient encaisser une hausse de leurs cotisations pour enrichir l'actuel programme en raison de la fragilité de la reprise économique.

PAIEMENTS DE PÉRÉQUATION AU QUÉBEC

  • 2005-2006 : 4,7 milliards
  • 2006-2007 : 5,5 milliards
  • 2007-2008 : 7,1 milliards
  • 2008-2009 : 8,0 milliards
  • 2009-2010 : 8,3 milliards
  • 2010-2011 : 8,5 milliards
  • 2011-2012 : 8,1 milliards
  • 2012-2013 : 7,7 milliards
  • 2013-2014 : 7,8 milliards
  • 2014-2015 : 9,2 milliards
  • 2015-2016 : 9,5 milliards

http://www.lapresse.ca/actualites/politique/politique-canadienne/201412/14/01-4828217-perequation-somme-record-pour-quebec.php

:cool:

Et oui, l'Ontario, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick, IPE et le Manitoba sont aussi des " péréquéteux " puisque ces provinces reçoivent aussi de la péréquation...

Et l'Ontario qui est considéré comme une province " pauvre " ( puisqu'elle reçoit de la péréquation ) a un niveau de vie supérieur au niveau de vie de la France... tu vois, tout est relatif.

Le pétrole des pétro-provinces fait augmenter la valeur de la pétro-monnaie qu'est le dollar canadien... on observe que quand le prix du pétrole augmente, c'est bon pour les pétro-provinces canadiennes mais ça fait augmenter aussi la valeur du dollar canadien ce qui cause un préjudice à l'industrie manufacturière de l'Ontario et du Québec...

Quand le prix du pétrole baisse, c'est mauvais pour les pétro-provinces canadiennes mais le dollar canadien baissant aussi, ça stimule les exportations des industries manufacturières de l'Ontario et du Québec... ce qui explique que le taux de croissance prévue en 2015 des économies ontarienne et québécoise va être supérieure à 2 % alors que les économies de pétro-provinces comme l'Alberta et de Terre-Neuve elles vont être en récession en 2015... :dry:

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Hé ben ...

MDR, si c'est pas un gag, ben ça va pas ben du tout loool...je peux pas croire que c'est vrai.....

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