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Les diplômés universitaires ont la cote

Publié le 11 septembre 2013 par Catherine Mainville-M. |

Avec des effectifs étudiants toujours en augmentation, la formation universitaire se porte bien au Québec. Le placement de ses diplômés aussi.

Selon les données préliminaires du ministère de lEnseignement supérieur, de la Recherche, de la Science et de la Technologie du Québec, les universités comptaient en 2012-2013 environ 6 000 étudiants de plus que lannée précédente.

À lÉcole des sciences de la gestion de lUniversité du Québec à Montréal (ESG-UQAM), par exemple, le nombre détudiants est passé denviron 10 000 à 14 000 en 5 ans.

LUniversité du Québec à Trois-Rivières a enregistré, en janvier, sa plus forte croissance des 5 dernières années, avec une hausse du nombre détudiants de 4,6 % par rapport à la même date en 2012, selon Marie-Ève Perron, responsable du Service de laide à lemploi.

Pareille tendance a pu être observée dans la plupart des universités québécoises. De quoi réjouir les employeurs, puisque les départs à la retraite continuent de générer dimportants besoins de relève. Or, dans plusieurs secteurs, la main-duvre est encore insuffisante.

Les TIC en mouvement

Les technologies de linformation et des communications (TIC) sont partout, et les diplômés de ce secteur ne suffisent toujours pas à la demande. «Cest la folie furieuse!» lance Allan Doyle, directeur du Service des stages et du placement à Polytechnique Montréal. De la session dété 2012 à la session dhiver 2013, lécole a reçu une dizaine doffres demploi pour chacun des 50 diplômés en génie logiciel. Même situation pour les 49 diplômés en génie informatique. Cinq bacheliers ont dailleurs été recrutés par les bureaux de Microsoft à Seattle, aux États-Unis.

À lÉcole de technologie supérieure (ÉTS), on a affiché 233 offres demploi à lintention des 54 diplômés en génie logiciel et en génie des technologies de linformation. Or, au moins 50 % des étudiants sortants sont embauchés dans leur milieu de stage, évalue Pierre Rivet, directeur du Service de lenseignement coopératif.

En plus des programmeurs et des analystes, le milieu des TIC recherche des gestionnaires. À HEC Montréal, les finissants en administration des affaires spécialisés en TI ont pu consulter 344 offres demploi au cours de la dernière année scolaire.

Plein emploi en santé

À linstar du secteur des TIC, le milieu de la santé continue de générer dexcellentes perspectives demploi pour ses diplômés. Toujours très populaires, les bachelières en sciences infirmières* ont un emploi assuré dès leur sortie de lécole. Les groupes de médecine familiale ont notamment un grand intérêt pour les infirmières praticiennes spécialisées en soins de première ligne formées par lUniversité du Québec à Chicoutimi, note Carole Dionne, directrice du Module des sciences infirmières et de la santé de létablissement.

Les derniers mois ont été difficiles pour les diplômés en génie civil et en génie géologique de Polytechnique Montréal.

Les diplômés en pharmacie ont aussi la cote. «Les besoins sont principalement marqués en région et en milieu hospitalier», indique André Raymond, directeur adjoint des services professionnels au Service de placement de lUniversité Laval. Les 85 diplômés du doctorat professionnel ont ainsi pu consulter 173 offres demploi, soit 65 de plus que lan dernier. Un excellent taux de placement était également envisagé pour les 168 finissants de lUniversité de Montréal.

Avec le vieillissement de la population, la demande de spécialistes de la santé, comme les physiothérapeutes et les ergothérapeutes, se fait grandissante. À lUniversité Laval, les 3 diplômés en physiothérapie ont vu passer 233 offres demploi, alors que les 24 diplômés en ergothérapie ont pu faire leur choix parmi 249 offres.

Quand léconomie va

Bel et bien remis de la crise économique de 2008-2009, le secteur financier demeure une valeur sûre en 2013. À lÉcole de gestion John-Molson de lUniversité Concordia, on a vu le nombre doffres demploi grimper de 28 % en 2012-2013, par rapport à lannée précédente.

À lESG-UQAM, le taux de placement global des bacheliers de la dernière année atteint 94 %, soit 4 % de plus quen 2011-2012. Les diplômés en administration, concentration finance, ont été les plus choyés avec un taux de placement de 96 %.

À HEC Montréal, où lon diplôme bon an mal an quelque 925 nouveaux bacheliers en administration des affaires, on constate cette année encore que les spécialisations marketing, finance et comptabilité offrent les meilleures possibilités. En 2012-2013, le Service de gestion de carrière a fait circuler 1 040 offres demploi pour les finissants spécialisés en marketing, rapporte son directeur, Pierre Francq.

suite et source : http://www.jobboom.com/carriere/les-diplomes-universitaires-ont-la-cote/

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