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Des immigrants très instruits, mais sous-payés

Posted on January 23, 2013

Les nouveaux arrivants occupent des emplois inférieurs à leur niveau d’instruction, ce qui se répercute sur leurs revenus, selon une étude de Concordia
Montréal, le 23 janvier 2013 – Chauffeur de taxi, mais ingénieur dans son pays d’origine, préposée à une station-service anciennement professeure de physique, ou caissier avec une formation de pédiatre – les immigrants occupent souvent des postes aux exigences inférieures à leur niveau d’éducation.
Dans un article récemment publié dans la revue à comité de lecture et libre accès ISRN Economics, Mesbah Sharaf, professeur adjoint au Département de sciences économiques de l’Université Concordia, révèle que deux tiers des immigrés nouvellement arrivés au Canada ont une scolarité supérieure à ce que leur emploi exige. Pourtant, cette situation pourrait être corrigée. Les résultats du Pr Sharaf montrent en effet qu’un immigrant qui maîtrise l’anglais ou le français et qui suit des cours et une formation après son arrivée augmente considérablement ses chances de décrocher un poste à la hauteur de ses compétences.
À l’aide des données de la toute dernière Enquête longitudinale auprès des immigrants du Canada, le Pr Sharaf a mesuré l’écart entre l’emploi et le niveau d’instruction chez les immigrés récemment arrivés au Canada. Il a ainsi constaté que, six mois après leur arrivée, 76,3 pour cent des hommes et 71,8 pour cent des femmes possèdent un niveau d’éducation supérieur aux exigences de leur poste. Quatre ans après, les chiffres baissent légèrement, 70,4 pour cent des hommes et 64,6 pour cent des femmes étant alors surqualifiés. En comparaison, la surqualification touche 44 pour cent des travailleurs nés au Canada.
Le Pr Sharaf explique que « dans la recherche d’un emploi à la hauteur de leur formation, les immigrants se heurtent à des obstacles comme le manque d’expérience professionnelle et de contacts sur le marché du travail canadien. Souvent, ils ne possèdent pas les connaissances linguistiques nécessaires et ne peuvent compter sur les réseaux sociaux pour se trouver un meilleur poste. »
D’autres facteurs expliquent l’écart entre l’emploi et le niveau d’instruction, notamment la non-reconnaissance de l’expérience et des titres acquis à l’étranger, les frais élevés exigés par les associations professionnelles de nombreux métiers réglementés pour obtenir l’agrément, la moindre qualité de l’éducation reçue dans le pays d’origine ainsi que la concurrence des travailleurs nationaux. « Par conséquent, beaucoup d’immigrants n’ont d’autre choix que d’accepter un poste assurant leur subsistance », affirme le Pr Sharaf.
Il constate également que plus le niveau de scolarité d’un immigré récent est élevé, plus il a de chances d’être surqualifié pour l’emploi qu’il occupera au Canada. De fait, souligne le Pr Sharaf, « Pour les immigrants très instruits, le transfert des compétences sur le marché du travail canadien s’avère beaucoup plus difficile que pour ceux moins instruits. »
Par exemple, 90 pour cent des immigrés récents titulaires d’un diplôme de premier cycle et 94 pour cent de ceux titulaires d’une maîtrise sont surqualifiés pour le poste qu’ils occupent au Canada. C’est par ailleurs chez les immigrants détenant un diplôme de dentiste, de médecin, de vétérinaire, d’optométriste ou d’avocat que la fréquence de la surqualification est la plus élevée, soit 96 pour cent. Les immigrés récents qui font partie d’une minorité visible ont également moins de chances de trouver un emploi et plus de chances d’être surqualifiés.
Le Pr Sharaf affirme sans hésiter qu’il y a de l’espoir : « Mes recherches révèlent que l’incidence et l’intensité de la surqualification diminuent au fur et à mesure du séjour des immigrés au Canada. Plus on prolonge son séjour au Canada, plus on a de chances de décrocher un poste à la hauteur de ses compétences. » Les résultats de l’étude indiquent aussi que les cours et la formation après l’immigration accroissent la probabilité d’obtenir un emploi et réduisent celle d’être surqualifié.
Selon le Conference Board du Canada, la surqualification se traduit par la perte de 5 milliards de dollars par année pour l’économie canadienne. Des études montrent en outre que les travailleurs surqualifiés connaissent divers problèmes, dont des taux d’insatisfaction et d’absentéisme élevés, une faible productivité, des troubles de santé, une précarité de l’emploi et des salaires inférieurs. À long terme, la surqualification peut dévaloriser les compétences d’une personne sur le marché du travail si elles se déprécient et deviennent désuètes. Qui plus est, la surqualification peut s’avérer coûteuse pour l’économie, car les ressources en capital humain sont allouées de manière inefficace, ce qui freine la croissance économique.
« Il s’agit d’un problème sérieux pour un pays dont le déficit ne cesse d’augmenter. Le Canada pourrait vraiment stimuler son économie s’il orientait les ressources de manière à combler l’écart entre l’emploi et le niveau d’instruction chez les immigrés récents, de conclure le Pr Sharaf. J’espère que mon constat inspirera de nouvelles politiques propices à l’intégration des immigrants sur le marché du travail. »

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Rien de nouveau, l'integration pro prend du temps

et la case "ecole" est quasi conseillee si on veut continuer son emploi d'origine

Modifié par Addicttotravel
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Rien de nouveau, l'integration pro prend du temps

et la case "ecole" est quasi conseillee si on veut continuer son emploi d'origine

Et c'est la que c'est dommage. Quel avantage pour le Canada de "demander" indirectement a un immigrant -- eventuellement PMP ou autres -- de repasser par la case ecole pour refaire ce qu'i la deja fait ?

J'etais en Ontario avant le Quebec et au centre des immigrants, et une rencontre ne s'est pas passee comme ils le souhaitaient. Les questions "derangeantes" des immigrants telle que "je me suis inscrit pour passer en 1 an tel diplome que j'ai deja. Pourquoi". Pas de reponses du cote de l'encadrement car ils ne s'attendaient pas a ces questions. Je faisais partie du groupe informatique, se sont meles a nous les ingenieurs construction dont certains avaient travailles pour des entreprises canadiennes dans leur proper pays mais qui une fois ici, "on" a refuse de reconnaitre une quelconque experience.

Oui c'est un manque a gagner pour le Canada / Quebec ce type d'attitude. Manque a gagner en productivite compensee peut-etre par l'argent que rapportent les immigrants et qui est depense dans l'economie.

'ai du mal a faire le lien entre 1ere experience canadienne qui pourrait etre un call-center (avec toute la non-latitude de decisions, du travail a la chaine pratiquement) et donc reconnue, et avoir ensuite un poste comme responsible de service ou manager ou autre. Comment 3 mois dans un call-center peuvent te donner une experience manageriale, surtout si tu passes 7h a repondre aux appels ou a effectuer des appels pour vendre des produits ?

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Rien de nouveau, l'integration pro prend du temps

et la case "ecole" est quasi conseillee si on veut continuer son emploi d'origine

Et c'est la que c'est dommage. Quel avantage pour le Canada de "demander" indirectement a un immigrant -- eventuellement PMP ou autres -- de repasser par la case ecole pour refaire ce qu'i la deja fait ?

J'etais en Ontario avant le Quebec et au centre des immigrants, et une rencontre ne s'est pas passee comme ils le souhaitaient. Les questions "derangeantes" des immigrants telle que "je me suis inscrit pour passer en 1 an tel diplome que j'ai deja. Pourquoi". Pas de reponses du cote de l'encadrement car ils ne s'attendaient pas a ces questions. Je faisais partie du groupe informatique, se sont meles a nous les ingenieurs construction dont certains avaient travailles pour des entreprises canadiennes dans leur proper pays mais qui une fois ici, "on" a refuse de reconnaitre une quelconque experience.

Oui c'est un manque a gagner pour le Canada / Quebec ce type d'attitude. Manque a gagner en productivite compensee peut-etre par l'argent que rapportent les immigrants et qui est depense dans l'economie.

'ai du mal a faire le lien entre 1ere experience canadienne qui pourrait etre un call-center (avec toute la non-latitude de decisions, du travail a la chaine pratiquement) et donc reconnue, et avoir ensuite un poste comme responsible de service ou manager ou autre. Comment 3 mois dans un call-center peuvent te donner une experience manageriale, surtout si tu passes 7h a repondre aux appels ou a effectuer des appels pour vendre des produits ?

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En même temps c'est bon pour le busisness universitaire et des formations en tous genre ou les immigrants constituent une clientèle de choix. Repasser à la caisse pour obtenir un diplôme que tu as déjà ça doit bien permettre à quelques doyens de s'offrir de beau Condo ou financer un yatch pour leur départ en retraite.

  • Habitués
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En même temps c'est bon pour le busisness universitaire et des formations en tous genre ou les immigrants constituent une clientèle de choix. Repasser à la caisse pour obtenir un diplôme que tu as déjà ça doit bien permettre à quelques doyens de s'offrir de beau Condo ou financer un yatch pour leur départ en retraite.

Sans compter toutes les formations au rabais, qui ne mènent nulle part (tels que des certificats et des AEC) que les centres locaux d'emploi enfoncent quasiment dans la gorge des immigrants. Et que les Québécois, même très peu qualifiés et sur le BS, ne font pas. Dans certaines formations, la clientèle est 100 immigrante. Cherchez l'erreur ...

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Alors la si on peut même plus faire confiance au pôle emploi, décidément dans quelle monde vit on?

En même temps c'est tellement facile de profiter de la naïveté d'un immigrant désespéré.

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De toute façon, avant d'immigrer, on le sais très bien à l'avance que les diplômes étrangers ne sont pas reconnus au Canada

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Il faut que l'accès au diplôme universitaires soit plus flexible. Par exemple, si le diplôme étranger de l'immigrant n'est pas reconnu, l'université qui délivre un diplôme similaire au Canada devrait lui offrir de passer des examens dans tout les cours qui composent ce diplôme et lui proposer de ne suivre que les cours des examens échoués pour obtenir le diplôme.

Actuellement les universités québécoises demandent beaucoup de paperasse pour faire reconnaître un cours suivi à l'étranger. En plus elles exigent que l'étudiant ait suivi au moins 50% des cours à l'université qui délivre le diplôme.

  • Habitués
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De toute façon, avant d'immigrer, on le sais très bien à l'avance que les diplômes étrangers ne sont pas reconnus au Canada

pas que les diplomes ... l'experience, les experiences egalement d'ou des immigrants instruits mais sous-payes.

Regarde juste un cas tres particulier et tres limites: ce qu ise passe en ce moment a Montreal avec la comission Charbonneau. Ils ne peuvent mettre a pieds tous les ingenieurs quebecois car il n'y en a pas assez pour remplacer. Et pourtant il y en a des ingenieurs immigrants qui pourraient aller y travailler, des ingenieurs ponts et chausses, des ngenieurs civils ... mais cela ne pourra pas se faire car l'experience et les titres ne sont pas reconnus. Pas qu'ils ne sauraient pas faire le boulot, c'est que l'employeur potentiel et lordre des ingenieurs considerent que hors-Canada/Quebec, rien n'existe.

Modifié par tohonu
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Et cote diplomes, tu fais la procedure de reconnaissance de tes diplomes au MICC et lorsque tu vas a l'Universite, ils font aussi leur propre "reconnaissance" comme si celui du MICC n'etait pas valide.

en Ontario il m'a fallu repasser le test d'anglais, tu sais le fameux tests que tu dois passer (IELTS ou autre) car ... ils ne reconnaissaient pas. Donc j'ai fait le Canadian Language Benchmark. Utilite ? Aucune, en plus il est nettement plus facile que le IELTS.

  • Habitués
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Au fait en passant, si un de vous connait un administrateur-technicien systemes et reseaux (en resume il faut savoir TOUT faire) pour venir travailler a Kuujjuaq, il y a un poste qui se libere en Juillet (le mien). Embauche debut juin. Cela doit etre du $ 55.000 par an, 2 voyages annuels payes, voiture-laptop-internet founis, possibillite pour le conjoint de trouver facilement du travail .. .etc. Aller fire un tour sur jobBoom. Oui, francais et anglais obligatoires

Modifié par tohonu
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Tout a fait, l'accès au marche de l'emploi n'est pas toujours en corrélation avec la reconnaissance des diplômes. En effet il existe aussi pas mal de diplôme locaux qui restent aussi sur le carreau une fois leur formation achevée.

  • Habitués
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Est-ce quelqu'un connait un bon site pour savoir les équivalences des diplômes Français par rapport au diplômes Québecois ? En effet, cela est demandé de faire les lien dans nos CV et l'information n'ets pas évidente à trouver !

Je vois à quel point le fait que je n'ai pas validé un bac +5 français est déjà un gros problème pour l'intégration à des postes de management en France... Je pensais justement que le système Nord-Américain étaitbien plus souple à ce niveau !

  • Habitués
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Tout a fait, l'accès au marche de l'emploi n'est pas toujours en corrélation avec la reconnaissance des diplômes. En effet il existe aussi pas mal de diplôme locaux qui restent aussi sur le carreau une fois leur formation achevée.

Tout à fait. Bon nombre d'immigrants s'imaginent que parce qu'un diplome étranger est reconnu /évalué par le MICC ou autre, il va etre automatiquement reconnu par les employeurs ou les écoles. Rien n'est plus éloigné de la vérité...

Modifié par Blueberry
  • Habitués
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Est-ce quelqu'un connait un bon site pour savoir les équivalences des diplômes Français par rapport au diplômes Québecois ? En effet, cela est demandé de faire les lien dans nos CV et l'information n'ets pas évidente à trouver !

Je vois à quel point le fait que je n'ai pas validé un bac +5 français est déjà un gros problème pour l'intégration à des postes de management en France... Je pensais justement que le système Nord-Américain étaitbien plus souple à ce niveau !

Pour ta recherche d'emploi sur place, il ne faut pas raisonner en termes de diplomes, mais en termes de compétences et d'expérience.

Autant les diplomes que l'expérience étrangers sont très mal reconnus ici. N'imagine pas obtenir un poste en Management d'entrée de jeu avec un profil étranger. Il faudra probablement que tu redescendes de quelques échelons au départ.

Voici les équivalences.

http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=7&file=GPI_3_1_FRANCE.pdf

Posté(e)

Tout a fait, l'accès au marche de l'emploi n'est pas toujours en corrélation avec la reconnaissance des diplômes. En effet il existe aussi pas mal de diplôme locaux qui restent aussi sur le carreau une fois leur formation achevée.

Tout à fait. Bon nombre d'immigrants s'imaginent que parce qu'un diplome étranger est reconnu /évalué par le MICC ou autre, il va etre automatiquement reconnu par les employeurs ou les écoles. Rien n'est plus éloigné de la vérité...

Surtout que ce n'est pas le MICC qui contrôle le marche de l'emploi ou les recrutements des entreprises.

L'obtention d'un VISA d'immigration et celui d'un emploi sont deux choses différentes.

Posté(e)

L'évaluation de diplôme du MICC ne fait qu'établir le niveau de scolarité (secondaire, bac, maîtrise, doctorat) et n'évalue pas le contenu ou la qualité de la formation. D'ailleurs ils disent eux-mêmes que ce n'est pas une équivalence. Donc les employeurs ne peuvent pas s'y fier pour évaluer la qualité de formation du candidat.

  • Habitués
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Est-ce quelqu'un connait un bon site pour savoir les équivalences des diplômes Français par rapport au diplômes Québecois ? En effet, cela est demandé de faire les lien dans nos CV et l'information n'ets pas évidente à trouver !

Je vois à quel point le fait que je n'ai pas validé un bac +5 français est déjà un gros problème pour l'intégration à des postes de management en France... Je pensais justement que le système Nord-Américain étaitbien plus souple à ce niveau !

Pour ta recherche d'emploi sur place, il ne faut pas raisonner en termes de diplomes, mais en termes de compétences et d'expérience.

Autant les diplomes que l'expérience étrangers sont très mal reconnus ici. N'imagine pas obtenir un poste en Management d'entrée de jeu avec un profil étranger. Il faudra probablement que tu redescendes de quelques échelons au départ.

Voici les équivalences.

http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=7&file=GPI_3_1_FRANCE.pdf

Un grand merci à toi pour le lien, je m'y plonge de suite !

Mais ne t'inquiète pas loin de moi l'idée de repartir au même point ! Je sais que je ne serais pas en poste de management immédiatement ! Je souhiate partir justement car le système français est bien trop axé diplôme et ne valorise pas assez les expériences.

Mais sur le CV, il faut que je puisse tout de même valoriser mes diplômes non ?

  • Habitués
Posté(e)

Est-ce quelqu'un connait un bon site pour savoir les équivalences des diplômes Français par rapport au diplômes Québecois ? En effet, cela est demandé de faire les lien dans nos CV et l'information n'ets pas évidente à trouver !

Je vois à quel point le fait que je n'ai pas validé un bac +5 français est déjà un gros problème pour l'intégration à des postes de management en France... Je pensais justement que le système Nord-Américain étaitbien plus souple à ce niveau !

Pour ta recherche d'emploi sur place, il ne faut pas raisonner en termes de diplomes, mais en termes de compétences et d'expérience.

Autant les diplomes que l'expérience étrangers sont très mal reconnus ici. N'imagine pas obtenir un poste en Management d'entrée de jeu avec un profil étranger. Il faudra probablement que tu redescendes de quelques échelons au départ.

Voici les équivalences.

http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.php?type=7&file=GPI_3_1_FRANCE.pdf

Un grand merci à toi pour le lien, je m'y plonge de suite !

Mais ne t'inquiète pas loin de moi l'idée de repartir au même point ! Je sais que je ne serais pas en poste de management immédiatement ! Je souhiate partir justement car le système français est bien trop axé diplôme et ne valorise pas assez les expériences.

Mais sur le CV, il faut que je puisse tout de même valoriser mes diplômes non ?

Lit bien l'article, c'est justement le coeur du problème. Ici, l'expérience est plus valorisée que le diplôme mais lorsqu'il s'agit d'expérience Nord-Américaine.

D'où la double galère des immigrants, surtout à leur arrivée, dont ni les diplômes, ni l'expérience ne sont reconnus à leur juste valeur.

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