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Devrait-on imposer l'usage du français par règlement dans les écol


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Question à l'ordre du jour dans l'émission de ce midi de Marion Dumont : http://vtele.ca/emissions/dumont/

Devrait-on imposer l'usage du français par règlement dans les écoles francophones?

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Parce que c'est pas le cas actuellement?

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je ne pense pas ... je crois que cela irait plus loin en interdisant l'usage de toute autre langue que le francaise a l'ecole. Un peu comme cela fut le cas au debut du XXeme en France. L'ecole en langue francaise signifie parler en francais partout ... une fois dehors, tu parles la langue que tu veux.

Il faut voir l'ecole comme un "sanctuaaire" qui doit etre un lieu isole de la societe. Je ne pense pas que cela soit un mal ....

  • Habitués
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Parce que c'est pas le cas actuellement?

Pas dans les corridors, pas dans les cafés étudiants, pas dans les cours d'école, pas dans les cafétérias. Est-ce que ça aiderait réellement à créer un environnement plus propice à l'environnement du français dans les écoles, en particulier à Montréal ? Peut-être, je n'en sais rien.

  • Habitués
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Parce que c'est pas le cas actuellement?

Pas dans les corridors, pas dans les cafés étudiants, pas dans les cours d'école, pas dans les cafétérias. Est-ce que ça aiderait réellement à créer un environnement plus propice à l'environnement du français dans les écoles, en particulier à Montréal ? Peut-être, je n'en sais rien.

Quand j'étais jeune, les religieuses nous imposaient aussi le français partout, dans les dortoirs, au réfectoire et sur les terrains de jeu. Tout ce qui s'oubliaient étaient punis par le port d'un truc honteux dans le cou (ça pouvait être une houe usagée, une boîte de craies vide, peu importe), qu'ils passaient à la prochaine personne surprise en train de parler sa langue maternelle.

Est-ce que ça nous a aidés à mieux parler le français? Pas du tout. Ça a plutôt développé un profond sentiment de rejet de cette langue imposée. Quelques années plus tard, les soeurs ont abandonné la méthode et mis plutôt des clubs de lecture à la place.

Les partisans de la contrainte ignorent deux choses à mon avis: l'énorme dispositif qu'il faudrait déployer pour faire respecter la mesure (l'école secondaire de ma fille compte 1800 élèves!!), ainsi que le rejet de la langue que cette mesure pourrait susciter.

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Une telle loi fera entrevoir le français comme une contrainte, et risque de provoquer le rejet plutôt que l'adhésion,

sans parler des difficultés à la faire apliquer...

La préservation souhaitée doit faire apparaitre cette langue comme un avantage pour la suite : monde du travail, culture ou autres domaines.

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Posté(e)

Une telle loi fera entrevoir le français comme une contrainte, et risque de provoquer le rejet plutôt que l'adhésion,

sans parler des difficultés à la faire apliquer...

La préservation souhaitée doit faire apparaitre cette langue comme un avantage pour la suite : monde du travail, culture ou autres domaines.

Kweli :

Quand j'étais jeune, les religieuses nous imposaient aussi le français partout, dans les dortoirs, au réfectoire et sur les terrains de jeu. Tout ce qui s'oubliaient étaient punis par le port d'un truc honteux dans le cou (ça pouvait être une houe usagée, une boîte de craies vide, peu importe), qu'ils passaient à la prochaine personne surprise en train de parler sa langue maternelle.

Est-ce que ça nous a aidés à mieux parler le français? Pas du tout. Ça a plutôt développé un profond sentiment de rejet de cette langue imposée. Quelques années plus tard, les soeurs ont abandonné la méthode et mis plutôt des clubs de lecture à la place.

Les partisans de la contrainte ignorent deux choses à mon avis: l'énorme dispositif qu'il faudrait déployer pour faire respecter la mesure (l'école secondaire de ma fille compte 1800 élèves!!), ainsi que le rejet de la langue que cette mesure pourrait susciter.

Donc on devrait ne pas imposer l'école francaise aux immigrants, on ne devrait pas imposer l'affichage francais dans les commerces, on ne devrait pas demander aux entreprises de faire tous les efforts pour que le milieu de travail soit en francais.

En d'autres mots, puisque la contrainte provoque le rejet de la langue imposé...on devrait laisser le libre choix ?

Ben les enfants ce que vous ne vous rendez pas compte c'est que on l'a essayé tout ca...le résultat a été que 85% des immigrants envoyaient leurs enfants a l'école anglaise, 99% des commerces au centre ville de Montréal avaient des affiches unilingue anglaise, dans la moindre entreprise, grosse ou petite il fallait parler anglais parce que le ''foreman'' (superviseur) était unilingue anglais.

Faque on est obligé de contraindre sinon on n'existera plus.

Quand a vos voeux pieux que nous favorisions une approche positive et non coercitive je vous laisserai sur ce que racontait une enseignante Québécoise a l'école St-Luc de Montréal, une école composé a 80% d'étudiants enfants d'immigrants.

L'enseignante racontait que lorsqu'elle gronde un étudiant (enfant d'immigrant) elle se fait répondre : '' fuck you french bitch''

Alors il faut tendre l'autre joue selon vous ?

jimmy

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Parce que c'est pas le cas actuellement?

Pas dans les corridors, pas dans les cafés étudiants, pas dans les cours d'école, pas dans les cafétérias. Est-ce que ça aiderait réellement à créer un environnement plus propice à l'environnement du français dans les écoles, en particulier à Montréal ? Peut-être, je n'en sais rien.

Quand j'étais jeune, les religieuses nous imposaient aussi le français partout, dans les dortoirs, au réfectoire et sur les terrains de jeu. Tout ce qui s'oubliaient étaient punis par le port d'un truc honteux dans le cou (ça pouvait être une houe usagée, une boîte de craies vide, peu importe), qu'ils passaient à la prochaine personne surprise en train de parler sa langue maternelle.

Est-ce que ça nous a aidés à mieux parler le français? Pas du tout. Ça a plutôt développé un profond sentiment de rejet de cette langue imposée. Quelques années plus tard, les soeurs ont abandonné la méthode et mis plutôt des clubs de lecture à la place.

Les partisans de la contrainte ignorent deux choses à mon avis: l'énorme dispositif qu'il faudrait déployer pour faire respecter la mesure (l'école secondaire de ma fille compte 1800 élèves!!), ainsi que le rejet de la langue que cette mesure pourrait susciter.

Je comprends ton point de vue tout autant que celui exposé par tohonu sur la coercition en faveur du français au détriment des langues régionales en France. Par contre, notre contexte et la dynamique des langues qui en découle est différente dans les deux cas.

Dans ton exemple, tu parles de l'imposition d'une langue coloniale alors que de notre côté, nous parlons de "l'imposition" de la langue du peuple. Big difference!

Dans l'exemple de tohonu, l'imposition forcé du français signifiait la perte totale de l'usage de la langue maternelle puisque les mesures prises à l'école de la république étaient également suivies de mesures exemplaires dans les diverses communautés régionales de la France rurale. De notre côté, nous n'avons pas cette responsabilitité sociale de promouvoir les langues maternelles de tous et chacun.

Dans le contexte nord-américain qui est le nôtre, la langue française aura toujours besoin d'un coup de pouce, de mesures "contraignantes" s'il faut utiliser ce terme pour exprimer qu'elle nécessite de la "protection rapprochée" en tant que langue minoritaire sur un continent anglophone.

En outre, à force de miser sur la nécessité du bilinguisme (je ne rien contre le bilinguisme individuel), on oublie l'importance du francais en tant que langue commune qui devrait être connue et maîtrisée de tous.

J'oubliais..., ce n'est que sous la contrainte des lois linguistiques que les anglophones du Québec se sont mis à l'apprentissage du français pour finir par devenir les Canadiens les plus bilingues du pays. Au début, ils ont "chialé", ont décrié la loi et finalement, ils se sont convaincus que c'était une bonne chose, même que plusieurs, de ce fait, se sentent mieux intégrés dans la société québécoise.

Modifié par kobico
  • Habitués
Posté(e)

je ne pense pas ... je crois que cela irait plus loin en interdisant l'usage de toute autre langue que le francaise a l'ecole. Un peu comme cela fut le cas au debut du XXeme en France. L'ecole en langue francaise signifie parler en francais partout ... une fois dehors, tu parles la langue que tu veux.

Il faut voir l'ecole comme un "sanctuaaire" qui doit etre un lieu isole de la societe. Je ne pense pas que cela soit un mal ....

Les immigrants n'ont déjà pas le choix que d'aller à l'école française, c'est déjà un bon point. Après pour leur interdire de parler leur langue maternelle sur la cour avec les copains, c'est autre chose. Je suis ok avec Kweli, on ne peut interdire au sens strict et archaïque comme ça pu être le cas à une certaine époque avec le rejet qui en a résulté. Mais le truc qui m'échappe c'est que certains sortent de ces écoles en sachant à peine parler français. J'ai mon boss par exemple au travail qui est anglophone et qui comprend un peu une conversation en français mais il sait à peine faire une phrase en français. Et pourtant il a passé des examens en français !!! donc ça sent un peu l'arnaque et c'est là à mon avis qu'il faudrait appuyer : faire en sorte que ceux qui sortent de l'école sachent vraiment parler français. Ca serait un bon début...

  • Habitués
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je ne pense pas ... je crois que cela irait plus loin en interdisant l'usage de toute autre langue que le francaise a l'ecole. Un peu comme cela fut le cas au debut du XXeme en France. L'ecole en langue francaise signifie parler en francais partout ... une fois dehors, tu parles la langue que tu veux.

Il faut voir l'ecole comme un "sanctuaaire" qui doit etre un lieu isole de la societe. Je ne pense pas que cela soit un mal ....

Les immigrants n'ont déjà pas le choix que d'aller à l'école française, c'est déjà un bon point. Après pour leur interdire de parler leur langue maternelle sur la cour avec les copains, c'est autre chose. Je suis ok avec Kweli, on ne peut interdire au sens strict et archaïque comme ça pu être le cas à une certaine époque avec le rejet qui en a résulté. Mais le truc qui m'échappe c'est que certains sortent de ces écoles en sachant à peine parler français. J'ai mon boss par exemple au travail qui est anglophone et qui comprend un peu une conversation en français mais il sait à peine faire une phrase en français. Et pourtant il a passé des examens en français !!! donc ça sent un peu l'arnaque et c'est là à mon avis qu'il faudrait appuyer : faire en sorte que ceux qui sortent de l'école sachent vraiment parler français. Ca serait un bon début...

Je pense que l'objectif visé n'est pas d'interdire les langues maternelles mais d'éviter que la langue commune, celle qui raliie tout le monde au-delà des langues maternelles ne devienne exclusivement l'anglais.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Dans ton exemple, tu parles de l'imposition d'une langue coloniale alors que de notre côté, nous parlons de "l'imposition" de la langue du peuple. Big difference!

Langue coloniale ou pas, la réalité toute plate est qu'on en avait sacrément besoin pour réussir nos cours, obtenir un bon travail, continuer à l'université, obtenir une bourse d'études à l'étranger, etc. Je ne serais pas ici si je n'avais pas appris la langue française comme du monde.

Tout cela pour te dire que nos profs faisaient du bon boulot, en classe comme dans les activités parascolaires (théâtre, clubs de lecture, etc.) et qu'on n'avait pas besoin de venir empiéter sur nos conversations personnelles.

Ici, il faut que quelqu'un comprenne que les écoles doivent faire leur job en classe. Si on commence à compter sur la cour de récré et la cafétéria pour faire la job qui revient normalement aux profs, on n'est vraiment pas sortis du bois!

Il faut raisonner en terme d'addition et non de soustraction. Pour l'instant, on pense que l'équation est "français - langues autres = plus de français", ce qui est loin d'être vrai dans la réalité, qui est "français (bien appris) + autre langue = bilinguisme". Tous les immigrants allophones présents sur ce site sont l'illustration parfaite que cela est possible.

Modifié par Kweli
  • Habitués
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Tous les immigrants allophones présents sur ce site sont l'illustration parfaite que cela est possible.

La quasi totalité des allophones sur ce site sont soit issus de pays ou la langue demandé pour faire parti de "l'élite" est le français, soit par la France ou la Belgique ou le CHOIX était tout bonnement impossible quand à la langue d'usage à apprendre.

  • Habitués
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J'aime comment en deux trois interventions on en vient à trouver que c'est une bonne idée davec tout ces immigrants de leurs apprendre le français de force....

News flash...... Ça risque aussi de faire pas mal drôle à plein de québécois de devoir parler français.... On en à la preuve sur le forum régulièrement.

Opus mais non j'oublie ce sont ces mauvais immigrants qui naufragent le français....

News flash.... Y a plein d'immigrants qui parlent aussi le français.... Ce forum en est la preuve.

Jimmy la compréhension de la question t'echappes. Ce n'est pas devons nous envoyer les étrangers apprendre le français.... C'est de savoir si on doit imposer le français dans les écoles franco.

Je suis surpris que ce ne soit pas déjà le cas ceci dit. Car je pensais bien que le français avait été rendu obligatoire partout ou les politiciens pouvaient se déchaîner.... Ils ont du louper cet endroit là.

  • Habitués
Posté(e)

Dans ton exemple, tu parles de l'imposition d'une langue coloniale alors que de notre côté, nous parlons de "l'imposition" de la langue du peuple. Big difference!

Langue coloniale ou pas, la réalité toute plate est qu'on en avait sacrément besoin pour réussir nos cours, obtenir un bon travail, continuer à l'université, obtenir une bourse d'études à l'étranger, etc. Je ne serais pas ici si je n'avais pas appris la langue française comme du monde.

Tout cela pour te dire que nos profs faisaient du bon boulot, en classe comme dans les activités parascolaires (théâtre, clubs de lecture, etc.) et qu'on n'avait pas besoin de venir empiéter sur nos conversations personnelles.

Ici, il faut que quelqu'un comprenne que les écoles doivent faire leur job en classe. Si on commence à compter sur la cour de récré et la cafétéria pour faire la job qui revient normalement aux profs, on n'est vraiment pas sortis du bois!

Il faut raisonner en terme d'addition et non de soustraction. Pour l'instant, on pense que l'équation est "français - langues autres = plus de français", ce qui est loin d'être vrai dans la réalité, qui est "français (bien appris) + autre langue = bilinguisme". Tous les immigrants allophones présents sur ce site sont l'illustration parfaite que cela est possible.

Pourquoi donc le mandat éducatif devrait se confiner aux quatre murs des classes? L'école dans son entier est un espace civique, un lieu d'intégration. Par ailleurs, il semble que la mesure d'imposer le français en dehors des classes soit également un facteur de réussiste scolaire, une mesure limitant le décrochage scolaire. Tout le monde sait que l'apprentissage réussi d'une langue n'est pas seulement académique; il doit impérativement être suivi d'une pratique constante en milieu d'immersion.

Les conversations en anglais ou en arabe pourraient être bannies des cours d'école et des cafétérias scolaires. La Commission scolaire de Montréal (CSDM) songe à obliger les élèves à parler français dans tous les espaces scolaires.

Ce serait une façon d'améliorer la réussite du français à l'école, croit la CSDM, qui reçoit d'ailleurs l'approbation des parents, révèle un sondage que La Presse a obtenu.

Le sondage mené auprès de 811 répondants - dont 558 parents de toutes nationalités - révèle que 70% d'entre eux se disent en accord avec le fait d'imposer aux élèves l'obligation de parler français dans tous les espaces scolaires.

En outre, 83% des répondants sont d'avis que cette règle devrait s'appliquer également au personnel de l'école.

Pour bien des élèves, le français est la troisième langue, après leur langue maternelle et l'anglais, souligne la présidente de la CSDM, Diane De Courcy.

«Nous sommes une commission scolaire cosmopolite, mais à partir du moment où nous avons le Plan réussir, nous avons un mandat évident autour de l'appropriation du français», explique-t-elle en rappelant que l'environnement dans lequel évoluent les enfants peut avoir une grande influence sur l'amélioration du français.

Le Plan réussir, lancé en septembre 2009, vise à diminuer de 20% le taux de décochage des élèves de la CSDM et «stopper l'hémorragie», comme l'avait indiqué à l'époque Mme De Courcy.

Deux priorités ont été ciblées pour y parvenir, améliorer la réussite du français et le soutien aux élèves qui ont des besoins particuliers.

http://www.cyberpres...ut-a-lecole.php

  • Habitués
Posté(e)

Tous les immigrants allophones présents sur ce site sont l'illustration parfaite que cela est possible.

La quasi totalité des allophones sur ce site sont soit issus de pays ou la langue demandé pour faire parti de "l'élite" est le français, soit par la France ou la Belgique ou le CHOIX était tout bonnement impossible quand à la langue d'usage à apprendre.

....Et annuellement, 40% de l'ensemble des immigrants allophones reçus au Québec n'apprennent jamais le français....

  • Habitués
Posté(e)

mouais... c'est exactement ce que les flamands ont voulu imposer dans certaines écoles des régions environnantes de Bruxelles (interdire aux petits francophones qui sont à l'école Néérlandophone se parler français entre eux dans la cour d'école). Je trouve ça extrémiste.

  • Habitués
Posté(e)

Big difference!

C'est pas de l'anglais ça? :innocent:

  • Habitués
Posté(e)

De l'humour subtil et de l'anglais... Et alors?

Posté(e)

Je ris souvent (rien de méchant :smile:) du français de certains Québecois (immigrants?) collègues!

La semaine dernière, je lisais ceci : "... au personne présente"! Quelques minutes plus tard, je lisais cette même phrase corrigée (... aux personnes présentent". Je l'ai dit au vice-directeur pour qu'on la corrige! Et lui me demande, si le mot "présente" prend un S ou pas! J'en sais rien moi :biggrin2: Le lendemain, je lis une autre consigne : (...bottes d'amme)! Et naturellement, j'ai pensé à vous! Vous voyez, je pense souvent à vous :biggrin2:

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