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Le Canada, eldorado de la jeunesse française


palmeto

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7000 jeunes français visitent le Canada chaque année dans le cadre du programme fédéral Vacances-Travail. Un permis de travail provisoire en poche, ces PVT séjournent un an durant sur le territoire. Un dispositif victime de son succès.

« Ici, cest un peu lAmérique, tout est possible. En France, javais le sentiment dune société figée et fermée aux jeunes », explique Olivier Mangin, couvreur de métier et PVT bordelais installé à Montréal depuis près dun an. Le Canada fait rêver, cest un fait. En France, cest même le pays le plus souvent cité en exemple avec lItalie et lEspagne.

Pourquoi? Les clichés ont la peau dure : été indien, grands espaces, sociabilité heureuse, nature inviolée, où lon fume le saumon dans une cabane en rondins tout en dégustant une bonne lampée de sirop dérable... Tout nest pas vrai dans cette suite de perles assez grossières. Tout nest pas faux non plus. Le pays offre bien un cadre de vie exceptionnel, et constitue surtout une excellente expérience internationale sur un Curriculum Vitae.

Chaque année, grâce à un accord entre les deux pays, 7000 jeunes Français traversent lAtlantique pour un séjour de découverte dun an sur le territoire canadien. Un dispositif dont lintitulé résume à lui seul lesprit : programme Vacances-Travail. Et dès son ouverture, à lautomne, cest la ruée sur le site de lambassade du Canada à Paris, qui voit le nombre de places offertes fondre comme neige au soleil. Ça va très vite. Cette année, inutile de se précipiter, les quotas sont déjà remplis. Les aspirants au départ sont priés de patienter jusquà... lautomne 2012! Tous les jours donc, on guette louverture des inscriptions comme lon guette louverture des magasins au moment des soldes.

Malgré ces difficultés, et lon na pas encore parlé ici des chicanes de la procédure, le phénomène est loin de sessouffler. Le Canada a la cote. Un tel succès se nourrit bien évidemment des commentaires des candidats de retour en France. Une simple visite sur les forums Internet en donne la tonalité. Exceptés quelques cas, problèmes dadaptation ou mal du pays pendant les longs hivers rigoureux, les témoignages sy expriment sur le mode superlatif des expériences heureuses. Cela dit, au-delà de ses charmes touristiques, lattraction quasi magnétique exercée par le pays auprès des jeunes Français réside aussi dans son dynamisme économique.

Depuis la récente crise qui a frappé léconomie mondiale et entraîné avec elle des dizaines de pays développés dans la récession, deux destinations ont la faveur de la jeunesse française candidate à limmigration : lAustralie et le Canada. Dans une France minée par le chômage de masse, auquel les jeunes paient un lourd tribut avec près de 25 % dentre eux sans emploi, le Canada et son gisement dopportunités professionnelles apparaissent comme un eldorado pour toute une génération assoiffée davenir et de lendemains qui chantent.

À tel point quune bonne part de ces PVT, face à une offre demploi alléchante, nhésitent pas à prolonger leur séjour sur le territoire. Cest le cas dOlivier Mangin, qui a récemment obtenu de son employeur canadien une promesse dembauche. « Cest vrai quici, pour le travail, cest plus facile. En France, le monde du travail tourne au ralenti, surtout pour les jeunes. Et puis, cest un pays dimmigrants, je le vois tous les jours, cest tellement plus facile dentrer en contact avec les gens ici », commente-t-il. Le Canada, un pays idéal? « Si lon oublie les nombreuses taxes et les pesanteurs administratives, alors oui », sourit encore Olivier. Tiens, on a déjà entendu ça quelque part... En France peut-être?

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  • Habitués

Je ne suis pas surprise.

De façon peut-être un peu caricaturale, le Canada est à nos jeunes ce que les USA étaient à nos parents, la qualité de vie et la douceur des moeurs en plus.

Une phrase importante dans ce texte, c'est la place d'un séjour au Canada dans un CV. La France est peut-être un pays de ploucs aux yeux de certains, n'empêche que quelqu'un qui a une ligne "Canada" sur son CV va davantage retenir l'attention auprès des employeurs français: pas seulement à cause de la supposée maîtrise de la langue anglaise (oui oui, même si c'est au Québec), mais aussi et surtout à cause de l'ouverture d'esprit que représente un tel séjour.

Et je parle en connaissance de cause: sur mon CV j'ai un an passé en Angleterre, eh bien vous n'avez pas idée du nombre de portes que cette simple ligne m'a ouverte. Pourtant l'Angleterre ça fait pas trop terre d'aventure hein haha :D

Je suis l'heureuse tata de 8 enfants et ados. Si j'ai la chance de réussir ma vie au Québec, je proposerai aux parents de ces 8 jeunes (c'est-à-dire mes frères et beaux-frères) d'envoyer leur progéniture chez nous pour un séjour d'un an. Je suis prête à parier que plusieurs répondront présents: oui, le Canada fait rêver :)

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  • Habitués

@ véro, en gros, donc le Canada sert surtout comme tremplin ! :innocent:

Ah ben non ah ah ah t'es rigolo toi :D

Le sujet de ce texte était essentiellement les PVT: un séjour d'études au Canada. Pour ces jeunes oui c'est un fabuleux tremplin, et j'encouragerais n'importe quel jeune à se lancer là-dedans à fond.

Pour les moins jeunes comme moi (uhuhuh) qui font une demande d'immigration, ce n'est pas un tremplin mais un objectif à part entière flowers.gif

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  • Habitués

Ah, je m'auto-corrige: le PVT n'est pas un séjour d'études, sinon ça s'appellerait PET et non PVT. Mais bon, c'est sûr que PET c'est tout de suite moins vendeur spiteful.gif

Bon, il n'en reste pas moins que c'est un séjour d'un an, "prolongeable" si j'ai bien compris. Donc mon baratin sur le CV tient toujours, ouf eh eh eh.

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7000 jeunes français visitent le Canada chaque année dans le cadre du programme fédéral Vacances-Travail. Un permis de travail provisoire en poche, ces PVT séjournent un an durant sur le territoire. Un dispositif victime de son succès.

« Ici, c’est un peu l’Amérique, tout est possible. En France, j’avais le sentiment d’une société figée et fermée aux jeunes », explique Olivier Mangin, couvreur de métier et PVT bordelais installé à Montréal depuis près d’un an. Le Canada fait rêver, c’est un fait. En France, c’est même le pays le plus souvent cité en exemple avec l’Italie et l’Espagne.

Pourquoi? Les clichés ont la peau dure : été indien, grands espaces, sociabilité heureuse, nature inviolée, où l’on fume le saumon dans une cabane en rondins tout en dégustant une bonne lampée de sirop d’érable... Tout n’est pas vrai dans cette suite de perles assez grossières. Tout n’est pas faux non plus. Le pays offre bien un cadre de vie exceptionnel, et constitue surtout une excellente expérience internationale sur un Curriculum Vitae.

Chaque année, grâce à un accord entre les deux pays, 7000 jeunes Français traversent l’Atlantique pour un séjour de découverte d’un an sur le territoire canadien. Un dispositif dont l’intitulé résume à lui seul l’esprit : programme Vacances-Travail. Et dès son ouverture, à l’automne, c’est la ruée sur le site de l’ambassade du Canada à Paris, qui voit le nombre de places offertes fondre comme neige au soleil. Ça va très vite. Cette année, inutile de se précipiter, les quotas sont déjà remplis. Les aspirants au départ sont priés de patienter jusqu’à... l’automne 2012! Tous les jours donc, on guette l’ouverture des inscriptions comme l’on guette l’ouverture des magasins au moment des soldes.

Malgré ces difficultés, et l’on n’a pas encore parlé ici des chicanes de la procédure, le phénomène est loin de s’essouffler. Le Canada a la cote. Un tel succès se nourrit bien évidemment des commentaires des candidats de retour en France. Une simple visite sur les forums Internet en donne la tonalité. Exceptés quelques cas, problèmes d’adaptation ou mal du pays pendant les longs hivers rigoureux, les témoignages s’y expriment sur le mode superlatif des expériences heureuses. Cela dit, au-delà de ses charmes touristiques, l’attraction quasi magnétique exercée par le pays auprès des jeunes Français réside aussi dans son dynamisme économique.

Depuis la récente crise qui a frappé l’économie mondiale et entraîné avec elle des dizaines de pays développés dans la récession, deux destinations ont la faveur de la jeunesse française candidate à l’immigration : l’Australie et le Canada. Dans une France minée par le chômage de masse, auquel les jeunes paient un lourd tribut avec près de 25 % d’entre eux sans emploi, le Canada et son gisement d’opportunités professionnelles apparaissent comme un eldorado pour toute une génération assoiffée d’avenir et de lendemains qui chantent.

À tel point qu’une bonne part de ces PVT, face à une offre d’emploi alléchante, n’hésitent pas à prolonger leur séjour sur le territoire. C’est le cas d’Olivier Mangin, qui a récemment obtenu de son employeur canadien une promesse d’embauche. « C’est vrai qu’ici, pour le travail, c’est plus facile. En France, le monde du travail tourne au ralenti, surtout pour les jeunes. Et puis, c’est un pays d’immigrants, je le vois tous les jours, c’est tellement plus facile d’entrer en contact avec les gens ici », commente-t-il. Le Canada, un pays idéal? « Si l’on oublie les nombreuses taxes et les pesanteurs administratives, alors oui », sourit encore Olivier. Tiens, on a déjà entendu ça quelque part... En France peut-être?

Même les jeunes français bobos, de gauche tout le monde il est beau et gentil, trouvent qu'ici c'est mieux pour ce qui est de la vie urbaine...tranquille, pas d'agressions, pas de regard, crachat et d'injures, voiture stationnée sans vandalisme, scooter encore à sa place et la jeune fille jolie et sexy sans se faire traiter de chienne et de salope, cela fait du bien pour ces jeunes bobos qui n'avaient pas la chance de vivre dans un quartier protégé dans l'Hexagone.

Modifié par hdelmondo
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Même les jeunes français bobos, de gauche tout le monde il est beau et gentil, trouvent qu'ici c'est mieux pour ce qui est de la vie urbaine...tranquille, pas d'agressions, pas de regard, crachat et d'injures, voiture stationnée sans vandalisme, scooter encore à sa place et la jeune fille jolie et sexy sans se faire traiter de chienne et de salope, cela fait du bien pour ces jeunes bobos qui n'avaient pas la chance de vivre dans un quartier protégé dans l'Hexagone.

C'est tellement bien qu'ils ne restent pas au Canada et rentrent chez eux :whistlingb: Le Québec est un eldorado... tant que ça reste du temporaire.

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Même les jeunes français bobos, de gauche tout le monde il est beau et gentil, trouvent qu'ici c'est mieux pour ce qui est de la vie urbaine...tranquille, pas d'agressions, pas de regard, crachat et d'injures, voiture stationnée sans vandalisme, scooter encore à sa place et la jeune fille jolie et sexy sans se faire traiter de chienne et de salope, cela fait du bien pour ces jeunes bobos qui n'avaient pas la chance de vivre dans un quartier protégé dans l'Hexagone.

C'est tellement bien qu'ils ne restent pas au Canada et rentrent chez eux :whistlingb: Le Québec est un eldorado... tant que ça reste du temporaire.

Un bon nombre reste et d'autres partent. Je n'y porte aucune importance, tu peux continuer a siffloter.

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Un bon nombre reste et d'autres partent. Je n'y porte aucune importance, tu peux continuer a siffloter.

Continue à n'y porter aucune importance mais c'est pourtant fondamental ;) Une expérience d'un an et une immigration n'ont rien à voir.

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Et dès son ouverture, à l'automne, c'est la ruée sur le site de l'ambassade du Canada à Paris, qui voit le nombre de places offertes fondre comme neige au soleil. Ça va très vite. Cette année, inutile de se précipiter, les quotas sont déjà remplis. Les aspirants au départ sont priés de patienter jusqu'à... l'automne 2012!

C'est pas plutôt l'automne 2011 l'ouverture des inscriptions pour les PVT 2012 ?

Soit il y a une erreur de date dans l'article... soit j'ai rien compris au fonctionnement :crying:

En même temps, si on considère l'automne comme étant la 1ère saison de l'année il n'y a pas d'erreur dans l'article... enfin bref.. arf, il est tard je suis fatigué:lazy:

Modifié par Youl
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  • Habitués

Bon, il n'en reste pas moins que c'est un séjour d'un an, "prolongeable" si j'ai bien compris. Donc mon baratin sur le CV tient toujours, ouf eh eh eh.

c'est tout à fait vrai!

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  • Habitués
Le Canada, un pays idéal? « Si lon oublie les nombreuses taxes et les pesanteurs administratives, alors oui », sourit encore Olivier. Tiens, on a déjà entendu ça quelque part... En France peut-être?

À croire qu'en France, il n'y en a pas, des taxes... Au moins ici, on sait exactement combien on paye.

C'est tellement bien qu'ils ne restent pas au Canada et rentrent chez eux :whistlingb: Le Québec est un eldorado... tant que ça reste du temporaire.

Et combien le regrettent en silence? Peut-être un bon paquet aussi.

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  • 2 months later...
  • Habitués

Bonjour,

Ces permis de travail permettent de prendre "la temperature" avant de se lancer dans l'aventure de la RP car bcq de personnes (francais) ont fini par rentrer comme quoi le Canada n'est pas un eldorado.

Ce qui rentrent , je ne crois pas qu'ils regrettent

Bon, il n'en reste pas moins que c'est un séjour d'un an, "prolongeable" si j'ai bien compris. Donc mon baratin sur le CV tient toujours, ouf eh eh eh.

c'est tout à fait vrai!

le pvt n'est pas prolomgeable ni le JP, le JP permet de gagner du temps en attendant la RP.

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