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Clotaire Rapaille...


grizzli

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.. mais s'il fait une bonne job ???

Bah en autant qu'on puisse quand même continuer de rire des gens de Québec, pas de problème :P:lol:

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La première chose que j'ai dite à mes collègues de boulot en entendant parler de ce zig: SVP ne jugez pas les francais sur cet escroq.

Ah ben moi, je revendique d'être jugé comme Clotaire :

Elégant, créatif, parfaite maîtrise de la langue, superbe accent américain, goût pour les choses raffinées et onéreuses, fortement conceptuel...tout ce que j'aime.

Bien sûr, c'est pas le parangon de la précision mais il opère dans un domaine ou le manque de franchise et le mensonge sont plutôt une qualité (demandez au service marketing de Toyota : leurs voitures super fiables accélèrent toutes seules et oublient de freiner).

Bref Clotaire c'est de l'essence d'extrait de concentré de français, une sorte de français puissance 10.

Alors évidemment, il est un peu cher, mais à ce prix là, c'est la crème de la nation. Et puis 300 000 $ qu'est ce que c'est quand on veut les jeux olympiques, une équipe de LNH, une super Aréna, attirer l'élite des centres de recherche... et pourquoi pas le pas de tir de la navette spatiale ?

En fait, Clotaire c'est comme certains très grands vins : ils sont tellement hors norme qu'ils n'ont plus le goût du vin. Alors c'est évident que cela échappe aux gens de Québec qui ne sont pas tous dotés d'une ouverture d'esprit panoramique.

En tout cas, moi, je suis fier de mon compatriote. En effet,au pays ou fourrer son voisin est une discipline aussi populaire que le hockey, un français a roulé dans la farine les dirigeants de la capitale nationale.

Si ça c'est pas tout un exploit...

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Aussi étonnant que cela paraisse, moi je suis contente de cette histoire ...

S'il y a une chose à changer dans cette ville, ce n'est pas l'image, c'est plutôt les mentalités.

Et d'ailleurs, même si son contrat est résilié, il a eu au moins le mérite de dire tout haut ce qu'un certain nombre de gens pensent:

- Une ville accro aux radio-poubelles

- La détestable manie de se comparer à Montréal

- La folie des grandeurs, une ville d'à peine 600 000 individus qui veut des installations olympiques. Pis quoi encore? Nous aussi nous pouvons déménager notre compte de taxes ailleurs, comme les Montréalais écoeurés sont partis dans le 450.

- La croyance des gens d'ici comme quoi ils seraient plus gentils, plus ouverts que le monde entier (que les Montréalais surtout). Hein??? Ouverts???? Depuis quand les gens ouverts votent pour des dinosaures et écoutent André Arthur?

- Etc.

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Kweli, je t'aime ! :wub::lol:

(même si tu es de Québec)

Modifié par bencoudonc
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En tout cas, une histoire pareille c'est du pain bénit pour les caricaturistes : suffit juste de relire les fables de La Fontaine ! :lol:

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  • Habitués

Pour les Québecois , il a déjà deux défauts : Il est Français et Américain ! Ca c'est rédhibitoire ...

+1

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on sent le vécu de la vie québécoise lol ....!!!

La première chose que j'ai dite à mes collègues de boulot en entendant parler de ce zig: SVP ne jugez pas les francais sur cet escroq.

Ah ben moi, je revendique d'être jugé comme Clotaire :

Elégant, créatif, parfaite maîtrise de la langue, superbe accent américain, goût pour les choses raffinées et onéreuses, fortement conceptuel...tout ce que j'aime.

Bien sûr, c'est pas le parangon de la précision mais il opère dans un domaine ou le manque de franchise et le mensonge sont plutôt une qualité (demandez au service marketing de Toyota : leurs voitures super fiables accélèrent toutes seules et oublient de freiner).

Bref Clotaire c'est de l'essence d'extrait de concentré de français, une sorte de français puissance 10.

Alors évidemment, il est un peu cher, mais à ce prix là, c'est la crème de la nation. Et puis 300 000 $ qu'est ce que c'est quand on veut les jeux olympiques, une équipe de LNH, une super Aréna, attirer l'élite des centres de recherche... et pourquoi pas le pas de tir de la navette spatiale ?

En fait, Clotaire c'est comme certains très grands vins : ils sont tellement hors norme qu'ils n'ont plus le goût du vin. Alors c'est évident que cela échappe aux gens de Québec qui ne sont pas tous dotés d'une ouverture d'esprit panoramique.

En tout cas, moi, je suis fier de mon compatriote. En effet,au pays ou fourrer son voisin est une discipline aussi populaire que le hockey, un français a roulé dans la farine les dirigeants de la capitale nationale.

Si ça c'est pas tout un exploit...

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une question : malgré le gonflage du CV, pratique très courante en france au passage, si le clotaire fait une bonne job, c'est quoi le problème ?

si il fait une mauvaise ...on sait que c'est un crosseur .. mais s'il fait une bonne job ???

ah bon c'est qu'en France qu'il y a gonflage du CV... j'en doute fortement, ici aussi c'est courant.

de toute facon on ne le saura jamais, notre ami Régis Labeaume (charest pas de burne n°2) l'a viré...

mais bon il garde quand même les résultats obtenus jusque la...

au cas ou ils seraient bon on ne sait jamais !!!

http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/quebec-et-son-image/201003/29/01-4265415-quebec-resilie-le-contrat-de-clotaire-rapaille.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS2

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  • Habitués

Bravo, Kweli, tu as vraiment touché le problème.

J'aurais aimé voir le rapport final de M. Rapaille...

Et M. Labeaume soutient ne pas avoir commis aucun erreur dans cette histoire.

Non, l'erreur c'est les gens qui votent qui l'ont fait.

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La première chose que j'ai dite à mes collègues de boulot en entendant parler de ce zig: SVP ne jugez pas les francais sur cet escroq.

Ah ben moi, je revendique d'être jugé comme Clotaire :

Elégant, créatif, parfaite maîtrise de la langue, superbe accent américain, goût pour les choses raffinées et onéreuses, fortement conceptuel...tout ce que j'aime.

Bien sûr, c'est pas le parangon de la précision mais il opère dans un domaine ou le manque de franchise et le mensonge sont plutôt une qualité (demandez au service marketing de Toyota : leurs voitures super fiables accélèrent toutes seules et oublient de freiner).

Bref Clotaire c'est de l'essence d'extrait de concentré de français, une sorte de français puissance 10.

Alors évidemment, il est un peu cher, mais à ce prix là, c'est la crème de la nation. Et puis 300 000 $ qu'est ce que c'est quand on veut les jeux olympiques, une équipe de LNH, une super Aréna, attirer l'élite des centres de recherche... et pourquoi pas le pas de tir de la navette spatiale ?

En fait, Clotaire c'est comme certains très grands vins : ils sont tellement hors norme qu'ils n'ont plus le goût du vin. Alors c'est évident que cela échappe aux gens de Québec qui ne sont pas tous dotés d'une ouverture d'esprit panoramique.

En tout cas, moi, je suis fier de mon compatriote. En effet,au pays ou fourrer son voisin est une discipline aussi populaire que le hockey, un français a roulé dans la farine les dirigeants de la capitale nationale.

Si ça c'est pas tout un exploit...

+ 1 wink.gif

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Oui, une personnalité séduisante, assez de charisme pour subjuguer une salle et le gout des phrases chocs....le Remington Steele de Québec !

Vraiment, comment échapper à autant d'atout.

Alors pour le moment toutes les apparences sont contre lui...Pourtant, j'aurai été intéressé par les conclusions de son étude, précisément parce qu'il a su captivé les gens de Québec, rien qu'avec 2 mots :

Sado-Masochiste.....

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  • Habitués

Oui, une personnalité séduisante, assez de charisme pour subjuguer une salle et le gout des phrases chocs....le Remington Steele de Québec !

Vraiment, comment échapper à autant d'atout.

Alors pour le moment toutes les apparences sont contre lui...Pourtant, j'aurai été intéressé par les conclusions de son étude, précisément parce qu'il a su captivé les gens de Québec, rien qu'avec 2 mots :

Sado-Masochiste.....

Le fait qu'il ait quitté la France, où flatterie, ronds de jambe et autres courbettes de beau parleur sont très "payants", aurait pourtant dû inciter à la méfiance... :lol:

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geez....

J'adore ce genre de commentaire définitivement débile.....

Imaginons qu'on choppe un arabe.... marocain par exemple.... qui a volé disons de l'Argent... ça doit arriver à eux comme aux autres.

tu serais celui qui dirait: le fait qu'il a quitté le maroc, où boniment, arnaques, embrouilles et menus larcins sont très "payants" aurait dû inciter à la méfiance....

Quelle mentalité de caniveau tu nous sors là!!!!! voyons geez, reprend toi....

La raison pour laquelle il a quitté la France c'Est justement parce que n'ayant pas de fondement à sa "légende" il n'était pas crédible.... Alors que tu viens en Amérique du Nord où tout le monde pense qu'en France nous sommes tous des Lacans en puissance discutant au café de flore avec simone de beauvoir, tu es en affaire... c'est le stéréotype sur les français que ce gars exploite (et entretient au passage en montrant son côté affabulateur)!!!!!

LA flambe, l'apparat c'est ici que cela marche en Amérique du Nord, chez les ricains. Regarde donc les affaires Jones, Madoff et autre modèles ponzi qui pullulent ici! Ou encore les ventes pyramidale.... ça n'arrête pas pour une bonne raison.... les gens sont prêts à croire n'importe qui qui promet un "bon retour"

Finalement ce type à vendu 300.000 dollars de rêves à Québec... Il a dit des choses finalement assez bateau jusqu'à présent mais surtout les gens de Québec comme ailleurs veulent croire que quelqu'un va donner la recette magique pour devenir une grande ville internationale.... Et ce rêve n'a pas de pris... par contr ela douche peut-être un poil froide! ;)

à plus

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interessante chronique de Nathalie Petrowski

Décoder Rapaille

La toute première fois, c'était à la télévision il y a 10 ans, du temps où Christiane Charette enregistrait son émission les mercredis soir aux Bobards. Un de ses recherchistes lui avait proposé d'inviter un psychanalyste des cultures du nom de Clotaire Rapaille, de passage à Montréal pour lancer le nouveau riz Uncle Ben's.

Le monsieur avait dans les faits été envoyé à Montréal par Harbinger, une firme de marketing pour femmes de Toronto. Intriguée par son titre et par son nom bizarre, Christiane l'avait reçu sur son plateau et comme nous tous, elle fut instantanément séduite par sa verve, son bagout et par le sens de l'humour salutaire qu'il déploya lorsqu'elle l'appela à deux reprises «racaille» au lieu de Rapaille.

On peut affirmer sans exagérer que cette première prestation de Clotaire Rapaille au début des années 2000 sur les ondes québécoises allait non seulement faire époque mais créer un monstre médiatique. Scandaleux? Non, normal.

Pour les médias toujours à la recherche de commentateurs éloquents et de verbomoteurs polyvalents, qui ont une opinion sur tout et qui peuvent faire surgir des angles nouveaux, même sur un sujet aussi morne que le riz Uncle Ben's, et qui donnent toujours, toujours, un bon show, Clotaire Rapaille, c'était du bonbon. Il parlait bien. Il avait une pensée originale. Il nous faisait voir les choses autrement. Il était drôle et décapant. Du bonbon.

Très vite après son passage chez Christiane, Clotaire Rapaille devint un habitué d'Indicatif présent, l'émission de radio de Marie-France Bazzo, ce qui pour ainsi dire scella sa crédibilité. Pour ma part, à au moins trois reprises, j'ai fait appel aux analyses déjantées du célèbre Clotaire à l'émission d'actualité que j'animais le samedi à CKAC.

Il me semble par la suite avoir vu et entendu à quelques reprises Clotaire psychanalyser un quelconque événement ou un écrasement d'avion au téléjournal de la SRC. Et j'ai encore en mémoire un reportage sur Clotaire Rapaille nous montrant sa Bentley, sa Rolls, son château et son buste Louis XIV au milieu du salon clinquant où il accordait une entrevue à un journaliste chevronné de la télé publique. Le reportage d'au moins 10 minutes (une éternité en télévision) fut diffusé à l'intérieur du bulletin d'informations.

Tout cela pour dire que bien avant que le maire de Québec ne se mette à tripper cerveau reptilien avec Clotaire et ne l'engage à prix fort pour refaire l'image de Québec, les médias montréalais avaient mis la table et s'étaient portés garants de sa crédibilité. Et pas rien que les médias montréalais, si je me fie à ce portrait très flatteur paru dans la section Style and Fashion du New York Times de novembre 2004 où l'auteur de l'article célèbre le «Funny Frenchman» à pleine page.

À l'époque, aucun journaliste n'avait songé faire enquête sur l'homme ni contre-vérifier tous les éléments de son imposant CV. Et bien franchement, je ne vois pas ce que cela aurait changé.

Aujourd'hui comme hier, avec ou sans faussetés dans son CV, Clotaire Rapaille est toujours le même homme que nous avons découvert à l'émission de Christiane Charette il y a 10 ans.

Il n'est pas devenu un fabulateur du jour au lendemain. Il l'était sans doute déjà à ce moment-là et il l'est resté, notamment parce que la fabulation, l'extrapolation et la bullshit sont des parties intégrantes de ce domaine flou qu'est le «marketing-ting», comme le disait le personnage d'Alexis Martin dans Les boys.

Ce qui est bien avec Clotaire Rapaille et ce qui le distinguait du consultant en marketing ordinaire, c'est qu'il n'a jamais caché son jeu.

Un type qui se balade avec une étiquette de psychanalyste culturel n'essaie pas de nous faire croire qu'il est un comptable agréé ou un chercheur en médecine nucléaire. Il nous prévient d'entrée de jeu que la science qu'il pratique n'est pas seulement une science inexacte, ce n'est pas une science. C'est un hachis Parmentier d'intuitions, d'impressions, d'associations libres et cognitives. Et parfois ça marche. Parfois ça ne marche pas.

Autrement dit, ce n'est pas parce que Clotaire Rapaille a menti sur son enfance, fabulé sur le mauvais vol d'avion et transformé du bénévolat en un contrat de services pour le président de la République qu'il est un imposteur qui n'a jamais rien foutu de ses 10 doigts ni de son cerveau reptilien.

Pendant toutes ces années avant la découverte «stupéfiante» des faussetés dans son CV, il a été un consultant en marketing réputé et respecté qui monnayait ses services et ses intuitions auprès de Chrysler, Kellogg's, Uncle Ben's et Ritz Carlton.

Son histoire avec la ville de Québec aurait pu se terminer autrement que par la résiliation abrupte de son contrat. Pour cela, il aurait fallu que Clotaire réussisse à décoder Québec et l'esprit qui l'anime. Manifestement, il n'a rien compris à cette ville. C'est sa seule et unique erreur.

Source: Cyberpresse

Modifié par franckgb
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Le contrat est resilié par le maire Labeaume <_<

Bon, ben comment trouver un conseiller aussi talentueux et exceptionnel que Clotaire Rapaille capable de transformer un village au rayonnement strictement local en capitale internationale d'une planète mondialisée ?

Eh bien, nous ne pouvons que suggérer au maire Labeaume de cliquer sur le meilleur des conseillers marketing

Modifié par egl
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interessante chronique de Nathalie Petrowski

Décoder Rapaille

La toute première fois, c'était à la télévision il y a 10 ans, du temps où Christiane Charette enregistrait son émission les mercredis soir aux Bobards. Un de ses recherchistes lui avait proposé d'inviter un psychanalyste des cultures du nom de Clotaire Rapaille, de passage à Montréal pour lancer le nouveau riz Uncle Ben's.

Le monsieur avait dans les faits été envoyé à Montréal par Harbinger, une firme de marketing pour femmes de Toronto. Intriguée par son titre et par son nom bizarre, Christiane l'avait reçu sur son plateau et comme nous tous, elle fut instantanément séduite par sa verve, son bagout et par le sens de l'humour salutaire qu'il déploya lorsqu'elle l'appela à deux reprises «racaille» au lieu de Rapaille.

On peut affirmer sans exagérer que cette première prestation de Clotaire Rapaille au début des années 2000 sur les ondes québécoises allait non seulement faire époque mais créer un monstre médiatique. Scandaleux? Non, normal.

Pour les médias toujours à la recherche de commentateurs éloquents et de verbomoteurs polyvalents, qui ont une opinion sur tout et qui peuvent faire surgir des angles nouveaux, même sur un sujet aussi morne que le riz Uncle Ben's, et qui donnent toujours, toujours, un bon show, Clotaire Rapaille, c'était du bonbon. Il parlait bien. Il avait une pensée originale. Il nous faisait voir les choses autrement. Il était drôle et décapant. Du bonbon.

Très vite après son passage chez Christiane, Clotaire Rapaille devint un habitué d'Indicatif présent, l'émission de radio de Marie-France Bazzo, ce qui pour ainsi dire scella sa crédibilité. Pour ma part, à au moins trois reprises, j'ai fait appel aux analyses déjantées du célèbre Clotaire à l'émission d'actualité que j'animais le samedi à CKAC.

Il me semble par la suite avoir vu et entendu à quelques reprises Clotaire psychanalyser un quelconque événement ou un écrasement d'avion au téléjournal de la SRC. Et j'ai encore en mémoire un reportage sur Clotaire Rapaille nous montrant sa Bentley, sa Rolls, son château et son buste Louis XIV au milieu du salon clinquant où il accordait une entrevue à un journaliste chevronné de la télé publique. Le reportage d'au moins 10 minutes (une éternité en télévision) fut diffusé à l'intérieur du bulletin d'informations.

Tout cela pour dire que bien avant que le maire de Québec ne se mette à tripper cerveau reptilien avec Clotaire et ne l'engage à prix fort pour refaire l'image de Québec, les médias montréalais avaient mis la table et s'étaient portés garants de sa crédibilité. Et pas rien que les médias montréalais, si je me fie à ce portrait très flatteur paru dans la section Style and Fashion du New York Times de novembre 2004 où l'auteur de l'article célèbre le «Funny Frenchman» à pleine page.

À l'époque, aucun journaliste n'avait songé faire enquête sur l'homme ni contre-vérifier tous les éléments de son imposant CV. Et bien franchement, je ne vois pas ce que cela aurait changé.

Aujourd'hui comme hier, avec ou sans faussetés dans son CV, Clotaire Rapaille est toujours le même homme que nous avons découvert à l'émission de Christiane Charette il y a 10 ans.

Il n'est pas devenu un fabulateur du jour au lendemain. Il l'était sans doute déjà à ce moment-là et il l'est resté, notamment parce que la fabulation, l'extrapolation et la bullshit sont des parties intégrantes de ce domaine flou qu'est le «marketing-ting», comme le disait le personnage d'Alexis Martin dans Les boys.

Ce qui est bien avec Clotaire Rapaille et ce qui le distinguait du consultant en marketing ordinaire, c'est qu'il n'a jamais caché son jeu.

Un type qui se balade avec une étiquette de psychanalyste culturel n'essaie pas de nous faire croire qu'il est un comptable agréé ou un chercheur en médecine nucléaire. Il nous prévient d'entrée de jeu que la science qu'il pratique n'est pas seulement une science inexacte, ce n'est pas une science. C'est un hachis Parmentier d'intuitions, d'impressions, d'associations libres et cognitives. Et parfois ça marche. Parfois ça ne marche pas.

Autrement dit, ce n'est pas parce que Clotaire Rapaille a menti sur son enfance, fabulé sur le mauvais vol d'avion et transformé du bénévolat en un contrat de services pour le président de la République qu'il est un imposteur qui n'a jamais rien foutu de ses 10 doigts ni de son cerveau reptilien.

Pendant toutes ces années avant la découverte «stupéfiante» des faussetés dans son CV, il a été un consultant en marketing réputé et respecté qui monnayait ses services et ses intuitions auprès de Chrysler, Kellogg's, Uncle Ben's et Ritz Carlton.

Son histoire avec la ville de Québec aurait pu se terminer autrement que par la résiliation abrupte de son contrat. Pour cela, il aurait fallu que Clotaire réussisse à décoder Québec et l'esprit qui l'anime. Manifestement, il n'a rien compris à cette ville. C'est sa seule et unique erreur.

Source: Cyberpresse

c'est rare que je susi d'accord avec Nathalie Petrowski,

mais ce coup-ci oui...

j'apporterais juste une nuance sur sa conclusion,

sur le fait qu'il n'a rien compris à cette ville...

je ne suis pas d'accord, quand il a dit qu'elle est SM, il avait tout compris,

et c'est justement parce qu'elle est SM qu'il c'est fait virer. wink.gif

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