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Posté(e)

Bonjour à toutes et à tous,

Je suis actuellement étudiant français en Master 1 MEEF (Métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation) préparant le concours de professeur des écoles.

Or depuis plusieurs années je souhaite fortement immigrer au Québec. J'y suis allé et j'ai été conquis et plusieurs témoiganges de personnes que je connais me motivent à réaliser ce projet. De plus, je base ma formation enseignante sur le système québecois où je me sens plus à l'aise à exercer.

Bref, je me pose la question suivante : Est-il préférable de passer mon concours en France avant de faire mes démarches ou bien de finir ma formation universitaire au Québec ?

Je vous remercie par avance de vos réponses.

  • Habitués
Posté(e)

Tout dépend de ce que tu planifies pour ton avenir. Si tu souhaites garder une porte ouverte pour un retour éventuel en France, termine tout ce que tu dois faire là-bas et passe les concours. Si tu souhaites intégrer plus rapidement le système d'éducation québécois, viens faire ou finir ta formation ici.

Un chemin comme l'autre aura des avantages et des inconvénients. Personnellement, si je pensais aller travailler ailleurs, je me garderais une porte ouverte chez moi d'abord. Parce que rêver de vivre dans un autre pays et le faire sont deux choses bien différentes. Le résultat pourra être mieux que ce que tu attendais, mais il pourrait aussi être moins agréable et que, comme d'autres, tu aies envie de retourner en France. Il n'y a aucune certitude sauf celle de vivre quelque chose de bien différent.

Pèse le pour et le contre.

  • Habitués
Posté(e)

Tout depend de ce que tu veux faire mais tu ne pourras enseigner au Quebec sans reprendre des cours et passer des examens, puis te metre sur une liste d'attente en attendant qu'on t'appelle.

Passer le concours en France, prendre un poste, te faire les dents sur le métier d'enseignant et demander une disponibilite (comme suggere par Azarielle) est une autre solution. Cela te prepare mieux, te donne une experience.

Et pour ce qui est des profs des ecoles, il est possible de faire un echange de postes avec un enseignant du primaire. Regardes egalement ctte voie pour te donner une idee de ce u'est l'enseignement ici.

Posté(e)

Merci pour ta réponse Azarielle.

Vois-tu, j'ai vraiment envie de m'installer au Québec (et cela depuis plusieurs années). C'est donc pour moi difficile au jour d'aujourd'hui d'envisager de faire la marche arrière. J'étudie et je compare énormément nos systèmes, et j'ai le cœur qui balance plus d'un côté que de l'autre. Si je veux m'épanouir professionnellement, je me dis qu'il ne faut pas que je reste ici.

J'ai lu des articles à propos du permis d'enseigner. N'ayant pas le concours en France, je pense que je ne peux pas prétendre à demander ce permis ... et donc poursuivre une formation universitaire dans une université québecoise. Sais-tu sur quelle formation je dois me renseigner pour réaliser ce projet ?

  • Habitués
Posté(e)

J'ai lu des articles à propos du permis d'enseigner. N'ayant pas le concours en France, je pense que je ne peux pas prétendre à demander ce permis ... et donc poursuivre une formation universitaire dans une université québecoise. Sais-tu sur quelle formation je dois me renseigner pour réaliser ce projet ?

De toute façon, pour obtenir une qualification légale (permis ou brevet), il était fort probable qu'on te demande, même avec le concours, de retourner à l'université québécoise (ou autre province) pour faire quelques cours et/ou stage.

Ce que tu pourrais faire, c'est communiquer avec une faculté d'éducation dans une ou des universités québécoises et voir avec eux s'ils pourraient te créditer des cours faits en France. Les études à faire pour obtenir un brevet en enseignement durent 4 ans, c'est un baccalauréat en enseignement, dans le cas qui nous intéresse, un baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire. Seule l'université où tu suivras des cours pourra te dire si elle peut reconnaître des cours déjà suivis en France et lesquels. La majorité de mes collègues sont issus de l'UQAM (Montréal) et de l'UQTR (Trois-Rivières), mais tu peux aussi suivre des cours dans d'autres universités de Montréal, de Québec ou de Sherbrooke.

Le programme d'échange dont parle Tohonu est une excellente idée. Ça permet de tester sans risquer autant qu'en faisant les démarches pour immigrer.

Posté(e)

J'ai lu des articles à propos du permis d'enseigner. N'ayant pas le concours en France, je pense que je ne peux pas prétendre à demander ce permis ... et donc poursuivre une formation universitaire dans une université québecoise. Sais-tu sur quelle formation je dois me renseigner pour réaliser ce projet ?

De toute façon, pour obtenir une qualification légale (permis ou brevet), il était fort probable qu'on te demande, même avec le concours, de retourner à l'université québécoise (ou autre province) pour faire quelques cours et/ou stage.

Ce que tu pourrais faire, c'est communiquer avec une faculté d'éducation dans une ou des universités québécoises et voir avec eux s'ils pourraient te créditer des cours faits en France. Les études à faire pour obtenir un brevet en enseignement durent 4 ans, c'est un baccalauréat en enseignement, dans le cas qui nous intéresse, un baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire. Seule l'université où tu suivras des cours pourra te dire si elle peut reconnaître des cours déjà suivis en France et lesquels. La majorité de mes collègues sont issus de l'UQAM (Montréal) et de l'UQTR (Trois-Rivières), mais tu peux aussi suivre des cours dans d'autres universités de Montréal, de Québec ou de Sherbrooke.

Le programme d'échange dont parle Tohonu est une excellente idée. Ça permet de tester sans risquer autant qu'en faisant les démarches pour immigrer.

En effet, je viens de me renseigner sur le site de l'UQAM. Cette formation est proposée en formation initiale (4 ans) ou en perfectionnement. À savoir maintenant si je peux avoir des équivalences avec mon cursus français.

Un grand merci pour ces réponses !

J'ai également pensé au programme d'échange, je peux également creuser sur cette voie dans mes recherches ... même si je dois l'admettre que je suis borné et qu'une simple période d'essai est loin de me satisfaire. Mais je veux bien me renseigner et tout envisager :-)

C'est un plaisir d'avoir différents avis.

PS : avez-vous un lien qui renseigne sur les nombres de postes disponibles en enseignement au Québec ?

  • Habitués
Posté(e)

PS : avez-vous un lien qui renseigne sur les nombres de postes disponibles en enseignement au Québec ?

Alors là, il faudra faire comme tout le monde qui veut enseigner. Il te faudra sûrement faire de la suppléance sur appel d'abord : remplacement d'une journée à la fois, d'une semaine ou parfois plus avant d'espérer avoir un poste à toi. Quand tu es connu et apprécié dans un milieu (école ou commission scolaire), on t'offre ensuite des contrats à temps partiel (remplacement long terme ou complément d'un autre enseignant).

Selon les employeurs, l'accès aux listes de priorité varie, dans ma commission scolaire, une fois que tu as eu deux contrats, tu embarques sur une liste de priorité où on offre dans l'ordre de cette liste les postes disponibles (temps partiel et temps plein). Une fois qu'on est sur cette liste, on peut espérer avoir un poste à soi et éventuellement obtenir une permanence. Dans mon cas, ça a pris 10 ans pour que j'aie un poste à moi à temps complet et comme ça prend deux années de suite avec ce poste à temps plein pour obtenir la permanence, j'ai eu la mienne après 12 ans. Donc, à moins de tomber sur une école privée qui n'a pas de liste de priorité ou de trouver une commission scolaire où les listes de priorités sont vides, tu auras sûrement à prendre un parcours plus long pour avoir un poste à toi. Je sais qu'en Outaouais, près des frontières ontariennes, il y avait moins de temps d'attente pour obtenir un poste, mais une fois que tu t'établis dans une commission scolaire, c'est difficile d'en partir parce qu'il faut alors recommencer à zéro dans la prochaine. Il existe un mécanisme d'échange poste à poste, mais c'est compliqué et peu d'enseignants arrivent à échanger leur poste contre un autre dans un autre coin de la province.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

As tu l'argent pour vivre ici et justifier de 10 000$ pour avoir un permis d'études ?

Voir beaucoup plus si les frais augmente ?

C'est bien d'être "borné" comme tu dis. Mais vivre ici à un coût.

Modifié par sandy81
  • Habitués
Posté(e)

Si elle vient en RP, cela sera different. Oui le cout annuel sera au moins de $10.000 entre vivre ici et payer les etudes mais au moins elle aura le droit de travailler ce que le statut d'etudiante ne permettra pas dans un premier temps.

  • Habitués
Posté(e)

Si elle vient en RP, cela sera different. Oui le cout annuel sera au moins de $10.000 entre vivre ici et payer les etudes mais au moins elle aura le droit de travailler ce que le statut d'etudiante ne permettra pas dans un premier temps.

Sauf que pour avoir la RP ça prend plus de deux ans ! Donc ça vaudrait pas le coup de venir finir ses études ici ! Autant les finir en France ! Puis cela me veut pas dire qu'elle aurait les points non plus pour demander la RP régule;re !

Posté(e)

Si tu as le concours à un moment donné tu pourras passer un permis d'enseigner ce qui te permettra d'enseigner sans avoir à reprendre tes études.

Ce permis est valable 5 ans puis est renouvelable sur demande.

Pour obtenir le brevet (diplôme) tu devras dans ce cas faire des cours (réguliers ou du soir et/ou télétravail si tu le souhaites) et te faire "inspecter".

Moi je te conseillerai de finir le concours et formation en France, puis de faire une ou deux années.

Ensuite ton diplôme français te permettra par la suite de postuler partout dans le monde auprès des écoles de l'AEFE ou des nombreuses écoles américaines affiliées au réseau francophone (Codofil et cie). Tu rêves du Québec actuellement mais on ne sait jamais de quoi la vie sera faite.

Par contre l'échange "poste contre poste" France-Québec n'est qu'un doux rêve : déjà seuls les titulaires d'un poste peuvent y participer (en quand on débute on est plus souvent remplaçant ou complément) et en plus au Québec il n'y a qu'une 10aine d'enseignants qui postulent contre plusieurs 100aines en France (car au Québec paraît-il que ce type d'échange n'apparaît pas et qu'en plus la participation est payante).

Posté(e)

Après qui dit passer le concours (je pense que ce mot fait très peur aussi) ici dit recrutement assez difficile (les chiffres des candidats admis sont inquiétants) puis faire un minimum de 2 ans (ou 3) dans l’académie. De plus, on m'a annoncé que quitter le pays pour éventuellement revenir après annule mon concours ... du coup le repasser si je dois retourner en France.

Je sais que cela à un coût, j'ai le minimum requis. Après, concernant les frais de scolarité j'attends la réponse de l'université ... avec équivalence je ne referai peut être pas toutes les années.

Je n'abandonne pas mon master ici, je vais continuer pour le valider. C'est le concours que je commence à mettre entre parenthèses.

Une question dont je n'ai pas trouvé de réponse encore pour le moment : Une rémunération est-elle prévue en l'absence d'affectation dans un établissement ?

Posté(e)

Non si tu te mets en disponibilité (pour convenances personnelles c'est un certain nombre d'année, et après si tu as/trouves un conjoint tu peux faire suivi de conjoint et là c'est à vie !), quand tu reviens en France après ça tu reprends avec les points d'ancienneté de quand tu étais parti (si par exemple tu as enseigné au canada 10 ans en étant en dispo en France, ces dix années ne comptent pas si tu reviens).

Si tu as le concours (ces dernières années le taux de participation au concours de PE s'est effondré, avec des moyennes d'admission frôlant les 4/20 dans certains départements !!!)après ton année de stagiaire (je ne sais plus trop comment ça se passe avec la nouvelle mouture du concours) tu participeras au mouvement (càd que tu vas lister 20 ou 30 établissements ou communes ou type de poste où tu souhaites avoir un poste). Si tu as de la chance tu auras un de tes choix.

Si tu n'as pas de chance tu n'auras pas un de tes choix alors on va :

- te mettre d'office sur un poste que tu n'as pas demandé

- te mettre surnuméraire : tu seras sur une école "en plus" en attendant que quelqu'un quelque part tombe enceinte / se casse la jambe ou autre joyeuseté du genre ^_^

Quoi qu'il en soit même si tu passes tes journées à faire du café et à trier les trombones du directeur par couleur (ça sent le vécu non ?!) tu seras quand même payé !

Posté(e)

Oui c'est vrai qu'en région parisienne, par exemple, il est beaucoup plus facile d'avoir le concours ... J'avoue que je n'ai pas pensé à me faciliter la vie de ce côté là.

Je profite du fait que tu parles de conjoint. Justement c'est une démarche de couple que nous faisons cela. Nous avons signé un PACS depuis un an maintenant. C'est donc une décision à deux que nous prenons pour changer de pays. Un passe le concours de professeur des écoles cette année (moi), l'autre a obtenu le concours de professeur d'anglais (n'attend plus que la titularisation). Donc comment ça le suivi de conjoint à vie ? Tu veux dire que cela faciliterait notre insertion permanente ?

Posté(e)

Non il faut qu'un des deux ait un emploi déjà sur place : ça sous-entend qu'un ait signé avec une entreprise (c'est le cas de mon mari) ou alors parte avant pour chercher du travail.

Dans ce cas le second peut demander une disponibilité pour suivi de conjoint. Ce genre de dispo est de droit, c'est à dire qu'on ne peut pas te la refuser (contrairement à une dispo pour convenances personnelles).

De plus, tant que le conjoint a un emploi à l'étranger, tu es en dispo (chaque année on te demandera d'envoyer un justificatif d'emploi). Tu peux très bien rester en dispo pour les 30 ans à venir ! Ou travailler 15 ans à l'étranger comme .... comptable, et lorsque tu reviens tu peux avoir un poste dans ton département de départ. Tandis que la dispo pour convenances personnelles est de 5 ans maximum je crois.

Par contre la dispo n'a rien à voir avec le visa, ce sont deux choses complètement différentes.

Ps. attention des départements comme le 93 ne donnent que très peu de dispo "pas de droit" (par exemple convenance personnelle).

Tu peux contacter les syndicats des départements et leur demander le nombre de disponibilités obtenues les années précédentes.

Posté(e)

OK merci pour toutes ces informations précieuses.

Je ne vais pas lâcher mes études ici, je vais tout faire pour avoir mon master ainsi que mon concours avec titularisation.

J'attends également la réponse de l'UQAM concernant l'équivalence de mon cursus universitaire, ainsi si je ne dois pas refaire l'intégralité de la formation (et que je viens à échouer ici), j'envisagerais peut-être de finir ma formation au Québec.

Même si la formation est onéreuse, je dois dire qu'elle est beaucoup plus attractive que celle qu'on nous propose ici en France. C'est pour ça que je suis envieux de rejoindre un jour ce système. L'idée même de faire un mémoire de recherche m'est venue ... Bref je vais naviguer sur un petit nuage toute cette année 2015.

Bonne année à tous en passant :-)

Posté(e)

Présentation générale

Actuellement, en préparation du concours de professeur des écoles en France, je suis amené depuis plusieurs jours maintenant à me renseigner afin de réaliser mon grand projet de vie.

Depuis une visite du Québec lors d'un voyage scolaire, j'ai été emporté ... la magie du pays et tout le Bla-Bla.

De nombreuses connaissance y sont retournées, certaines pour étudier, d'autres pour travailler ... et toujours cette même magie dans leur récit de voyage.

Je considère que finir ma formation ici est un plan B à mon projet. Si un beau jours ces étoiles s'éteignent, il faudra bien retourner à la case départ. Ne pas le vivre comme un échec, loin de là cette idée. De plus ce plan B réconforte la famille qui voit souvent mieux les moins bons aspects de votre projet que vous-même.

Vous comprendrez que l'annonce aux proches est faite :good: Ceux-ci préparés à cette éventualité depuis des années n'ont pas été surpris.

Mon projet (... notre projet)

Formation achevée : Juin 2016 (si tout se passe comme il faut)

Quoi faire au Québec ? Poursuivre une formation universitaire et intégrer le marché du travail québecois en tant qu'enseignant. Depuis le début de ma formation universitaire en enseignement je me documente sur des sources provenant du Québec (dans le domaine de la pédagogie innovante c'est les meilleurs ressources). Je souhaite donc en apprendre davantage en renforçant mes compétences en tant qu'enseignant mais également partager ses concepts, ses valeurs dans ma vie professionnel. (je passe mon engouement pour le mode de vie québecois)

Lieu de résidence envisagé : Montréal

Université envisagée : UQAM

Formation envisagée : Orthopédagogie.Si quelqu'un a déjà eu l'occasion de participer à cette formation, je suis intéressé à avoir vos avis.

Maintenant, parlons éducation ...

Si vous avez le même projet que moi il serait intéressant de prendre contact et ainsi échanger sur nos démarches.

Si vous avez de vécu cette expérience, une expérience similaire, je suis intéressé pour entendre vos remarques, votre analyse sur votre parcours, les bénéfices que cela vous a apporté ...

Pourquoi ai-je l'impression que nous avons en train de retard en éducation et que je trouve les réponses dans la Belle Province. Le système éducatif québecois est-il aussi attrayant en réalité que sur le papier ?

Questions

Est-il plus facile de faire ces démarches d’immigration en tant qu'étudiant (avec un CAQ) plus tôt qu'en tant que travailleur (à savoir demander l'accord à enseigner ...) ?

En sachant que le Québec base son immigration par rapport à une demande du marché du travail. L'enseignement est-il favorable aux démarches d'immigration ?

Merci pour votre participation à ce fil de discussion.

  • Habitués
Posté(e)

En sachant que le Québec base son immigration par rapport à une demande du marché du travail. L'enseignement est-il favorable aux démarches d'immigration ?

Non. Nous avons ramené l'autre jour un jeune Québécois de 24 ans qui, malgré un Bac et un excellent profil, n'a toujours pas de poste permanent.

Il recherche en permanence des contrats qui vont de 6 mois à 1 an max.

On peut dire qu'il était pas mal désabusé.

Que dire alors d'un immigrant étranger?

  • Habitués
Posté(e)

on connait un prof de math (québécois) qui à défaut d'enseigner les maths, enseigne... ethique et culture religieuse!

Posté(e)

Combien de temps est valable l'autorisation d'enseigner au Québec lorsque l'on fait la demande à partir de l'étranger (en supposant que celle-ci soit positive) ?

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