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Travailleurs étrangers: le moratoire fait suer dans les restos de Québ


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Publié le 30 avril 2014 à 05h00 | Mis à jour à 05h00

Travailleurs étrangers: le moratoire fait suer dans les restos de Québec
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Dans les cuisines de L'Atelier, Guillaume Dubot est l'un de ces travailleurs étrangers dont le propriétaire James Monti ne pourrait se passer.

LE SOLEIL, ERICK LABBÉ

MATTHIEU BOIVIN
Le Soleil

(Quéebc) Le moratoire qui touche le programme des travailleurs étrangers temporaires provoque des répercussions négatives jusqu'à Québec, notamment dans les domaines de la restauration et chez les boulangers.

En entrevue avec Le Soleil, le restaurateur James Monti a expliqué qu'un cuisinier étranger temporaire qui doit normalement arriver à la mi-mai pour travailler dans son restaurant de la Grande Allée, le bistro L'Atelier, sera visiblement bloqué dans ses ambitions en raison de ce moratoire. En vertu du même programme, M. Monti avait entrepris les démarches pour faire venir trois cuisiniers de l'extérieur pour son restaurant, mais seul un d'entre eux pourra y travailler si le moratoire est maintenu, car il est déjà en poste.

«Il y a une pénurie importante de personnel dans le domaine de la restauration à Québec», a indiqué M. Monti, qui est aussi propriétaire du Savini. «Ça fait cinq ans que je fais venir des travailleurs étrangers par le biais de ce programme, car j'éprouve toutes les difficultés du monde à trouver des gens d'ici prêts à faire le travail. Présentement, au Savini, je compte sur la présence de quatre travailleurs étrangers dans les cuisines. Sans eux, je ne sais pas comment je ferais pour servir mes clients. Si je n'avais pu compter sur ces gens, ça aurait été une véritable catastrophe pour mon restaurant.»

L'homme d'affaires assure qu'il privilégie l'embauche locale, mais l'intérêt pour le domaine de la restauration est en net recul selon lui, notamment en raison des horaires de travail. M. Monti explique que plusieurs restaurants de Québec sont aux prises avec le même problème de pénurie de personnel, mais il ne pourrait pas dire quelle proportion de ces établissements fait appel à des travailleurs étrangers pour combler leurs besoins.

«Je diffuse toujours des annonces partout pour embaucher des cuisiniers. Quand je reçois un CV d'une personne d'ici, le candidat peut me demander à ne pas travailler les soirs ou les fins de semaine. Ça ne fonctionne pas, c'est à ce moment-là où j'ai besoin de monde!»

M. Monti ajoute que si le moratoire demeure en place encore longtemps, le personnel du Bistro L'Atelier et du Savini passera un long été en raison de la lourde charge de travail. Le premier devra peut-être se passer de deux cuisiniers, alors que trois employés étrangers temporaires de la cuisine du Savini sont présentement en train de renouveler leur permis de travail pour une autre année. Ils doivent normalement recevoir leurs réponses au cours du mois de juin.

«Si le moratoire est encore là dans quelques semaines, ça va être une très mauvaise nouvelle pour nous. J'espère que le gouvernement fédéral reverra rapidement sa position.»

Chez le boulanger

Le problème serait le même dans le domaine des boulangeries et des artisans pâtissiers. Le propriétaire du commerce au Palet d'Or, Martial Léonard, embauche présentement quatre travailleurs étrangers, des Français, en raison aussi de la pénurie de personnel. M. Léonard emploie un total de 15 à 20 personnes, tout dépendant de la saison.

M. Léonard explique que son domaine attire très peu les Québécois, et pour pouvoir compter sur des travailleurs expérimentés, il doit faire venir des employés de France. Il peine à imaginer s'il devait se passer de ses quatre travailleurs français, en raison de la poursuite de ce moratoire.

«Sans ces quatre personnes, on ne pourrait pas suivre! Je ne pourrais pas demander à mon monde de travailler 18 heures par jour. Je vais brûler mon staff. Mon entreprise ne survivrait pas.» L'homme d'affaires ajoute que cette pénurie de personnel freine l'expansion de son entreprise. Plusieurs autres boulangers ou artisans pâtissiers de la capitale feraient face aux mêmes dé

suite et source : http://www.lapresse.ca/le-soleil/affaires/actualite-economique/201404/30/01-4762130-travailleurs-etrangers-le-moratoire-fait-suer-dans-les-restos-de-quebec.php

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  • Habitués

c'est des métiers assez difficile physiquement et on est payé pour une bouchée de pain ( jeu de mots). donc c'est normal que ça n'attire pas beaucoup de monde.

Modifié par Automne
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Même chose à Vancouver.

"

Sans travailleurs étrangers, un restaurant peine à recruter

Mise à jour le dimanche 27 avril 2014 à 21 h 33 HAE
140427_q28ta_amane-kanai-globefish_sn635Amane Kanai, le gérant du restaurant Globefish Photo : CBC

Un restauranteur de sushi de Calgary s'inquiète de ne pas pouvoir recruter assez d'employés depuis que le gouvernement fédéral a décrété jeudi un moratoire sur son programme controversé des travailleurs étrangers temporaires (PTET).

La décision touche en particulier le milieu de la restauration, car en Alberta il est difficile de trouver du personnel en raison des industries pétrolières et gazières qui ratissent large le bassin des salariés canadiens.

Le restaurant de sushi Globefish, par exemple, a trois emplacements répartis en ville dans lesquels 30 % des employés sont étrangers.

« J'embauche des personnes [locales], mais elles trouvent ensuite un autre emploi dans un bureau ou dans les champs pétrolifères », explique le gérant de l'établissement, Amane Kanai.

140427_8b4tx_globefish-restaurant-calgarUn restaurant Globefish à Calgary Photo : CBC

Un jour de fermeture

Son restaurant, dit-il, entend fermer ses portes un jour par semaine à cause du manque de personnel. Par ailleurs, plusieurs employés potentiels qui devaient venir du Japon pour travailler chez lui sont désormais dans une situation incertaine.

La députée conservatrice fédérale de Calgary, Joan Crockatt, conseille aux gens de ne pas s'affoler, car il s'agit d'une « mesure temporaire » à laquelle des corrections peuvent être apportées.

Le ministre de l'Emploi et du Développement social, Jason Kenney, a indiqué jeudi dernier dans un communiqué qu'il préfère suspendre le programme dans le secteur de la restauration, le temps d'éclaircir les allégations voulant que des employés canadiens aient été remplacés par des travailleurs étrangers temporaires dans trois franchises de McDonald's de Victoria et un restaurant de Weyburn en Saskatchewan."

source : http://ici.radio-canada.ca/regions/alberta/2014/04/27/002-calgary-restaurant-moratoire.shtml?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

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  • Habitués

Faire venir des travailleurs de l'étranger pour les faire travailler ? C'est quoi la recette ? Pourquoi ces travailleurs acceptent de venir travailler au Qc ou ailleurs au Canada ? Sont-ils plus endurants que les gens d'ici ?

Ils acceptent de travailler pour un salaire bas et qu'est-ce que ça leur rapporte ?

Peut-être que si ces pauvres patrons offraient de bons salaires ils auraient du monde à la porte (pas les clients, non, ceux qui veulent travailler avec un salaire décent) parce qu'il y a bien des gens ici qui veulent travailler.

Oui ce sont des métiers difficile, le sont-ils pour les gens d'ici plus que pour les étrangers ? Je vais vraiment pas les plaindre (patrons).

Ça me rappelle une certaine histoire d'une certaine banque :cool:

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  • Habitués

je pense pas que c'est juste les patrons qui décident, c'est 'généralisé' dans ces domaines là.

je me souviens dans mon cours de choix de carrière au secondaire, quand j'avais dit à mon prof que je voulais être pâtissière, elle m'a dit : t'es vraiment sûr? parce que c'est pas payant, tu devrais essayer de trouver autre chose...

si les salaires sont plus haut, il faudra que les prix augmentent. est-ce que les gens voudront payer plus cher pour aller manger au restaurent ou pour s'acheter un gâteau?

en pâtisserie, les matières premières sont très cher ( le chocolat, le praliné etc..), donc si en plus les salaires augmentent, les gens payeront pas plus pour leur gâteau..

y'a quelques années, on avait reçu la facture des caisses de chocolat et les prix avaient augmentés de 20% d'un coup..

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