Aller au contenu

Le français perd du terrain, y compris au Québec


Angela

Messages recommandés

  • Habitués
On ne peut pas forcer un immigrant à apprendre une langue qui ne lui est pas utile. Même si on y arrivait, on verrait seulement des gens bachoter pour passer l'examen de français, puis se dépêcher de l'oublier. On a tous fait ça avec l'une ou l'autre des matières du bac, non? :D

La clé, c'est de rendre le français indispensable, et pour cela la seule méthode efficace est d'imposer le français en milieu de travail. Étudiez les techniques d'assimilation employées par les Anglais au cours de l'histoire : ça passe toujours par le travail, et en particulier par les professions libérales, qui sont souvent les plus prestigieuses.

L'essence de la loi 101, c'était ça : le français à l'usine. Maintenant, ça ne suffit plus, alors que les usines ferment et qu'un nombre toujours plus grand d'emplois se créent dans les petites entreprises, lesquelles ne sont pas soumises à la loi 101 en deçà de 50 salariés. Alors comment peut-on renforcer la loi 101 sans que la Cour suprême du Canada ne s'y oppose? Est-ce que les ordres professionnels, par exemple, qui sont de compétence provinciale, pourraient imposer la connaissance du français pour avoir le droit d'exercer?

Je suis d'accord, on ne peut pas forcer les gens à apprendre une langue qui ne leur sert pas, mais alors, pourquoi choisissent-ils la province du Québec si ils veulent vivre en anglais ? <_< Pas logique. Le Canada, c'est plein de provinces et de territoires anglophones, alors ils ont le choix. Je voudrais juste comprendre. OK, Montréal est une ville dynamique, mais Toronto aussi, Ottawa, Edmonton, Vancouver... Un immigrant ne devrait pas choisir le Québec si il ne veut pas parler français, c'est aussi simple et logique que ça.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 153
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

  • Habitués
La clé, c'est de rendre le français indispensable, et pour cela la seule méthode efficace est d'imposer le français en milieu de travail. Étudiez les techniques d'assimilation employées par les Anglais au cours de l'histoire : ça passe toujours par le travail, et en particulier par les professions libérales, qui sont souvent les plus prestigieuses.

100% d'accord avec ça.

On viens de me proposer deux offres d'emplois , une à Québec l'autre à Rimouski , les deux sont des entreprises de +100 salariés , elles ont beaucoup de clients Anglophones (75%) , croyez vous que le personnel doit s'exprimer en Anglais entre eux ?

Merci

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
La clé, c'est de rendre le français indispensable, et pour cela la seule méthode efficace est d'imposer le français en milieu de travail. Étudiez les techniques d'assimilation employées par les Anglais au cours de l'histoire : ça passe toujours par le travail, et en particulier par les professions libérales, qui sont souvent les plus prestigieuses.

100% d'accord avec ça.

On viens de me proposer deux offres d'emplois , une à Québec l'autre à Rimouski , les deux sont des entreprises de +100 salariés , elles ont beaucoup de clients Anglophones (75%) , croyez vous que le personnel doit s'exprimer en Anglais entre eux ?

Merci

Toute personnes à le droit de parler avec un autre dans la langue qu'il désire. S'il faut mettre à l'amende la gars qui veut parler à un autre en anglais ou autre. Mais vers quel monde de fou ont s'en vas!!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Le projet de Pauline Marois est bon à bien des égards. Excellent même. Ce que je n'admets pas, c'est cette possibilité de limiter les droits d'une personne alors que nous avons accepté qu'elle reste ici. Ça signifie: pour nous, tu n'es rien d'autre qu'une "ressource humaine" qui travaille, paie des impôts, consomme et éventuellement fais des enfants. Autrement tu ne comptes pas. Limiter les droits d'une personne qu'on a accepté de garder me semble ben ben cheap. Sans oublier que parfois, cette personne aimerait bien apprendre la langue mais ne peut y arriver. Ma formation en éducation et mon expérience m'interdisent de porter des jugements du genre "il a refusé d'apprendre". La réalité est plus complexe que ça.

Enfin, si Pauline Marois elle-même a admis que son projet est perfectible, il est normal de le critiquer, non? Ce pays ne nous appartient pas, il appartient aux Québécois d'aujourd'hui et des générations à venir, nous n'avons pas le droit de léguer à nos enfants des patates chaudes. Voilà.

Nous exigeons de la part de nos RP qu'il connaissent le français ou l'anglais pour obtenir la citoyenneté canadienne, ce qui leur donnera le droit de vote ainsi que le droit de se présenter à des élections. Pourtant, honte à nous, nous avons accepté ces immigrants payeurs de taxes sur notre territoire... :innocent:

Tous aux abris, la patate chaude est en train d'exploser! :help:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Ce pays ne nous appartient pas, il appartient aux Québécois d'aujourd'hui et des générations à venir, nous n'avons pas le droit de léguer à nos enfants des patates chaudes. Voilà.

Okattends que je comprenne. S'il appartient aux Québécois d'aujourd'hui, c'est qui le « nous » auquel il n'appartient pas ?

Nous = ma génération. Une génération qui n'a pas le droit de créer des situations qui n'ont aucune allure, obligeant les générations suivantes à vivre avec.

Bien entendu, il y a par les temps qui courent ceux qui s'imaginent être plus "Nous" que d'autres ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Le projet de Pauline Marois est bon à bien des égards. Excellent même. Ce que je n'admets pas, c'est cette possibilité de limiter les droits d'une personne alors que nous avons accepté qu'elle reste ici. Ça signifie: pour nous, tu n'es rien d'autre qu'une "ressource humaine" qui travaille, paie des impôts, consomme et éventuellement fais des enfants. Autrement tu ne comptes pas. Limiter les droits d'une personne qu'on a accepté de garder me semble ben ben cheap. Sans oublier que parfois, cette personne aimerait bien apprendre la langue mais ne peut y arriver. Ma formation en éducation et mon expérience m'interdisent de porter des jugements du genre "il a refusé d'apprendre". La réalité est plus complexe que ça.

Enfin, si Pauline Marois elle-même a admis que son projet est perfectible, il est normal de le critiquer, non? Ce pays ne nous appartient pas, il appartient aux Québécois d'aujourd'hui et des générations à venir, nous n'avons pas le droit de léguer à nos enfants des patates chaudes. Voilà.

Nous exigeons de la part de nos RP qu'il connaissent le français ou l'anglais pour obtenir la citoyenneté canadienne, ce qui leur donnera le droit de vote ainsi que le droit de se présenter à des élections. Pourtant, honte à nous, nous avons accepté ces immigrants payeurs de taxes sur notre territoire... :innocent:

Tous aux abris, la patate chaude est en train d'exploser! :help:

Alors la moindre des choses serait de ne pas le retirer, ce droit sous des critères aussi farfelus que "niveau approprié de langue". La citoyenneté est une valeur hautement symbolique et ça ne doit pas s'obtenir comme on applique pour un permis de conduire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

et si la solution était de faire une grande campagne pour la promotion de l'immigration au QUEBEC en france ?

ce peuple est certainement un des plus mauvais en langue étrangères au monde et a fortiori en langue anglaise...importer des français naturellement hermétiques a l'anglais et HOP ! le tour est joué :innocent:

bon après le problême sera de supporter leur mauvais caractère sur le long terme et ça c'est pas gagné ! :poilant:

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
On viens de me proposer deux offres d'emplois , une à Québec l'autre à Rimouski , les deux sont des entreprises de +100 salariés , elles ont beaucoup de clients Anglophones (75%) , croyez vous que le personnel doit s'exprimer en Anglais entre eux ?

Merci

Pourquoi? On n'est pas en France! :niark1: Le contrat de travail, les évaluations, les procédures d'opérations normalisées, les affiches dans l'usine... Tout ça DOIT être en français. À Québec et à Rimouski, il y a de fortes chances que tous les gens qui parlent anglais avec les clients soient des francophones qui se trouvent être bilingues, alors il y a de fortes chances qu'on parle français à la cantine.

Et comme on l'a dit plus haut, c'est une question d'attitude personnelle : je reçois un courriel en anglais, si c'est un client, le client est roi. Si c'est interne, je réponds en français. Si un employé s'adresse à moi en anglais, fût-ce le patron, plutôt claquer la porte que d'être obligé de répondre en anglais. Malheureusement, ça m'interdit pas mal de petites entreprises montréalaises dont le patron est unilingue anglophone... Hé bien... tant pis pour eux, hihi! :B)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Ce pays ne nous appartient pas, il appartient aux Québécois d'aujourd'hui et des générations à venir, nous n'avons pas le droit de léguer à nos enfants des patates chaudes. Voilà.

Okattends que je comprenne. S'il appartient aux Québécois d'aujourd'hui, c'est qui le « nous » auquel il n'appartient pas ?

Nous = ma génération. Une génération qui n'a pas le droit de créer des situations qui n'ont aucune allure, obligeant les générations suivantes à vivre avec.

Bien entendu, il y a par les temps qui courent ceux qui s'imaginent être plus "Nous" que d'autres ...

Donc, et pour résumer, le Québec appartient aux Québécois daujourdhui mais pas à ceux de ta génération. Ok, là jai compris

Merci davoir clarifié :D

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
et si la solution était de faire une grande campagne pour la promotion de l'immigration au QUEBEC en france ?

ce peuple est certainement un des plus mauvais en langue étrangères au monde et a fortiori en langue anglaise...importer des français naturellement hermétiques a l'anglais et HOP ! le tour est joué :innocent:

bon après le problême sera de supporter leur mauvais caractère sur le long terme et ça c'est pas gagné ! :poilant:

Figure-toi qu'on y a pensé et que ça près de dix ans que cette campagne existe... Malheureusement, il arrive qu'on importe des Français qui rêvent d'Amérique, qui font un complexe face à l'anglais, qui choisissent le Québec parce qu'ils ne sont pas sûrs de leur anglais (même s'ils considèrent les Québécois comme des arriérés), qui viennent au Québec dans l'intention d'améliorer leur anglais pour ensuite passer aux États-Unis (le reste du Canada n'étant que l'étape suivante, dans leur idée).

Alors tu penses bien que ces Français-là, qui échangeaient déjà des courriels en anglais chez Thomson, ils seront tout contents d'avoir plein d'occasions d'améliorer leur anglais, que ce soit au bureau ou au dépanneur. Ils considèrent la défense du français comme un combat d'arrière-garde, ils comprennent très bien les anglophones qui trouvent que c'est du fascisme, et ils se moquent bien des questions culturelles, vu qu'ils sont eux-mêmes dépourvus de culture. Pour eux, Montréal est la destination idéale.

Et bien entendu, ils ne supportent pas d'être obligés de mettre leurs enfants à l'école française.

Modifié par Petit-Lion
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
On viens de me proposer deux offres d'emplois , une à Québec l'autre à Rimouski , les deux sont des entreprises de +100 salariés , elles ont beaucoup de clients Anglophones (75%) , croyez vous que le personnel doit s'exprimer en Anglais entre eux ?

Merci

Pourquoi? On n'est pas en France! :niark1: Le contrat de travail, les évaluations, les procédures d'opérations normalisées, les affiches dans l'usine... Tout ça DOIT être en français. À Québec et à Rimouski, il y a de fortes chances que tous les gens qui parlent anglais avec les clients soient des francophones qui se trouvent être bilingues, alors il y a de fortes chances qu'on parle français à la cantine.

Et comme on l'a dit plus haut, c'est une question d'attitude personnelle : je reçois un courriel en anglais, si c'est un client, le client est roi. Si c'est interne, je réponds en français. Si un employé s'adresse à moi en anglais, fût-ce le patron, plutôt claquer la porte que d'être obligé de répondre en anglais. Malheureusement, ça m'interdit pas mal de petites entreprises montréalaises dont le patron est unilingue anglophone... Hé bien... tant pis pour eux, hihi! :B)

Merci de ta réponse ,

Mais voila , moi je ne suis pas patron , je ne suis pas chef de service...pour l'instant.... :niark3: , et j'attends une réponse d'un employeur avec l'interrogation de savoir si nous allons parler anglais surtout quand nous allons aborder la question de mon salaire. :damned:

Alors la cantine , ok , mais même si le plateau repas est ecrit en Grec je m'adapterai .

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Ce pays ne nous appartient pas, il appartient aux Québécois d'aujourd'hui et des générations à venir, nous n'avons pas le droit de léguer à nos enfants des patates chaudes. Voilà.

Okattends que je comprenne. S'il appartient aux Québécois d'aujourd'hui, c'est qui le « nous » auquel il n'appartient pas ?

Nous = ma génération. Une génération qui n'a pas le droit de créer des situations qui n'ont aucune allure, obligeant les générations suivantes à vivre avec.

Bien entendu, il y a par les temps qui courent ceux qui s'imaginent être plus "Nous" que d'autres ...

Donc, et pour résumer, le Québec appartient aux Québécois d'aujourd'hui mais pas à ceux de ta génération. Ok, là j'ai compris

Merci d'avoir clarifié :D

Tes lunettes sont particulièrement conçues pour lire "autrement". Et je crois que je commence à m'habituer à tes interprétations fallacieuses des propos des autres ... Laissons donc les autres forumeurs en juger.

Le Québec sera là quand moi et toi seront retournées à la poussière. Ça ne m'amuse pas de laisser à la postérité un héritage tout croche, et bonne chance à ceux qui pensent autrement, le temps leur donnera peut-être raison, qui sait? Ça s'est déjà vu. En attendant, les francophones sont moins de 80% au Québec et moins de 50% à Montréal. Voilà où investir de l'énergie amplement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Tes lunettes sont particulièrement conçues pour lire "autrement". Et je crois que je commence à m'habituer à tes interprétations fallacieuses des propos des autres ... Laissons donc les autres forumeurs en juger.

Angela, tout au long de ce fil, je nai fait que reprendre tes propos TEL QUELS. Si tu ne souffre pas que tes propos puissent être discutés ou contestés, et bien cest ton problème. Comme disent les anglophones : If you cant stand the heat, get out of the kitchen

Je réagirai toujours devant des énormités. Quelles soient de toi ou dun autre. Exactement comme jai réagi (en prenant la peine de vérifier au préalable avec toi si cest vraiment ce que tu pensais) quand tu a affirmé que les Québécois étaient des « tarés transgénérationels ». Les propos extrémistes ou racistes, très peu pour moi

De plus, je te ferais remarquer que jai répondu à ta demande, à toute ton argumentation mais que mes réponses sont restées lettres mortes faute de suivi de ta part Ça te va bien de demander des réponses « étayées » de ma part

Et la moindre des chose serait de laisser les autres forumistes en dehors de ça. Les interpeller pour appuyer tes dires ou faire le « procès » dun autre forumiste est un procédé plus que douteux qui en dit long sur la personne qui lemploie.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

En tout cas, toi tu es douée, vraiment douée pour sortir des énormités de ta propre bouche et de les coller aux autres. Et ne demande surtout pas delaisser les autres en dehors de tout cela, car mes interventions sont discutables autant que les tiens. Laissons-donc les autres apprécier ton talent de la déduction:

Voici le texte auquel tu fais allusion:

Vous vous caressez le bobo de l'insécurité identitaire. Ça ne date pas de l'immigration récente, ça existait bien avant. Les immigrants récents n'étaient pas là quand le francophone ou l'autochtone se faisaient traiter comme des moins que rien, non? Et ça, c'est un bobo grave car transgénérationnel ...

Où ai-je jamais dit que les Québécois sont des tarés? Mon allusion à transgénérationnel faisait référence aux conflits qui perdurent d'une génération à une autre à travers le monde. Nous transmettons à nos enfants nos valeurs, nos coutumes et aussi nos insécurités et nos craintes, identitaires ou non. Le conflit Israëlo-Palestinien en est un qui illustre bien ce que je disais mais les exemples ne manquent pas à travers le monde. Y compris dans mon pays d'origine. Sans avoir besoin de remonter loin, la Commission BT trouve sa source dans l'histoire coloniale du Québec et du Canada. Et je voulais dire qu'il serait peut-être temps d'arrêter de jouer à la victime qui va se faire manger tout cru par les grands méchants étrangers et de s'affirmer positivement. Si tu trouves que tes compatriotes sont tarés, c'est ton affaire mais moi je ne l'ai pas dit. Ton talent de la déduction s'illustre encore ici:

Ce que j'écris:

Nous = ma génération. Une génération qui n'a pas le droit de créer des situations qui n'ont aucune allure, obligeant les générations suivantes à vivre avec.

Et voici ce que tu en déduis:
Donc, et pour résumer, le Québec appartient aux Québécois d'aujourd'hui mais pas à ceux de ta génération.

Aussi, je te laisse à tes talents de déduction (je n'aurais pas été la seule de ce forum à goûter à ta "médecine") et je sors définitivement de cette discussion. J'ai lancé ce sujet pour qu'on puisse discuter des solutions au déclin du français, pas pour m'enliser dans des guéguerres qui ne mènent nulle part. Encore une fois je laisse les autres forumeurs apprécier tes talents de déduction. Je reviendrais dans le sujet pour discuter de solutions, et uniquement de solutions.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Pauline Marois dépose un projet de loi sur l'identité québécoise - POUR DONNER DES ASSISES SOLIDES ET DURABLES À L'IDENTIÉ QUÉBÉCOISE

QUÉBEC, le 18 oct. /CNW Telbec/ -

«Aujourd'hui, avec ce projet de loi sur l'identité québécoise, nous voulons donner une assise pour que la nation québécoise s'affirme et s'épanouisse. C'est notre réponse au malaise qui habite les Québécois depuis quelque temps. C'est une façon raisonnable et résolue d'affirmer l'identité du Québec tout en respectant les minorités».

C'est ce qu'a déclaré la députée de Charlevoix et chef du Parti

Québécois, Pauline Marois, entourée des députés Alexandre Cloutier de

Lac-Saint-Jean, Pierre Curzi de Borduas, Bernard Drainville de Marie-Victorin et Daniel Turp de Mercier, alors qu'elle présentait les gestes concrets et simples que le Parti Québécois souhaite poser pour répondre aux demandes des Québécois dans le débat sur les accommodements raisonnables.

UNE CITOYENNETÉ QUÉBÉCOISE POUR MIEUX AFFIRMER NOTRE IDENTITÉ

Le Parti Québécois souhaite que soit instituée une citoyenneté

québécoise. Cette citoyenneté serait offerte à tous les citoyens nés et

domiciliés actuellement au Québec et détenant la citoyenneté canadienne. Cette citoyenneté serait également attribuée à tout immigrant qui serait en mesure de démontrer une connaissance appropriée de la langue française et du Québec. Concrètement, chaque citoyen aurait à prêter serment au ministre de la Justice ou à son représentant, qui lui, aurait la responsabilité de délivrer

une carte de citoyenneté.

Toute personne désirant se porter candidat à des

élections municipales, scolaires et législatives devrait détenir la

citoyenneté québécoise. Cette citoyenneté conférerait de plus, le droit de participer au financement d'un parti politique et de présenter des pétitions à l'Assemblée nationale.

«La création d'une citoyenneté québécoise constituerait une assise solide à notre identité pour bien affirmer ce que nous sommes. Nous traduisons ainsi un souhait largement exprimé par les Québécois au cours de la dernière année», a soutenu la chef du Parti Québécois.

UNE CHARTE DES DROITS ET LIBERTÉS ADAPTÉE

Pour mieux interpréter les droits individuels et afin de mieux baliser le débat sur les accommodements raisonnables, le Parti Québécois propose d'inclure le texte suivant dans la Charte des droits et libertés de la personne :

«Dans l'interprétation et l'application de la présente Charte, il doit être tenu compte du patrimoine historique et des valeurs fondamentales de la nation québécoise, notamment de l'importance d'assurer la prédominance de la langue française, de protéger et promouvoir la culture québécoise, de garantir l'égalité entre les femmes et les hommes et de préserver la laicité des institutions publiques.»

Par ailleurs, il est proposé que la Charte soit modifiée pour prévoir explicitement que toute personne a le droit à l'apprentissage de la langue française. «Cette disposition s'impose pour assurer une meilleure francisation de nos immigrants et de l'ensemble des Québécois», a indiqué Mme Marois.

RENFORCER NOTRE CHARTE DE LA LANGUE FRANÇAISE

Au cours des 30 dernières années, la Charte de la langue française aura

permis d'établir une certaine paix linguistique. Elle a renforcé le fait français au Québec. Il faut en faire davantage.

Ainsi, le projet de loi propose de renforcer la Charte de la langue française de façon à faire passer à 25, au lieu de 50 employés, l'obligation des entreprises de se doter d'un certificat de francisation. Il est prévu également la création d'une infraction pour toute entreprise de 50 employés ou plus qui ne possède pas un certificat après une période de dix ans.

Les modalités de cette infraction seraient déterminées par règlement. Par ailleurs, toute entreprise de 50 employés ou plus ne possédant pas un certificat de francisation ne pourrait obtenir de contrats octroyés par le gouvernement, ses ministères, ses organismes et ses sociétés d'Etat.

«C'est ambitieux, je le reconnais mais la francisation en milieu de travail est un enjeu majeur, particulièrement dans un contexte de mondialisation. Il faut donc se donner les moyens pour que nos PME puissent poursuivre leurs activités commerciales tout en s'assurant que leurs employés travaillent en français. Pour y arriver, les petites entreprises devraient être soutenues et accompagnées dans cette francisation par des mesures», a déclaré la chef du Parti Québécois.

UN RÉGIME PÉDAGOGIQUE PLUS AXE SUR L'HISTOIRE, LA LANGUE ET LA CULTURE

L'enseignement de l'histoire, de la langue française et de la culture

québécoise sont essentiels à notre identité. Il faut accorder une attention particulière à l'amélioration de l'enseignement dans ces matières, au primaire et au secondaire.

Le Parti Québécois propose donc que chaque élève reçoive un

enseignement davantage axé sur la compréhension de l'histoire nationale, la maîtrise de la langue écrite et parlée et la valorisation de la culture québécoise.

Afin de s'assurer que les enseignants possèdent une excellente maîtrise

de la langue écrite et parlée (française et anglaise), il est prévu

d'instituer un examen national. La réussite de cet examen sera nécessaire pour obtenir l'autorisation d'enseigner.

UN CONTRAT D'INTÉGRATION POUR LES IMMIGRANTS

Le projet de loi prévoit que les personnes immigrantes concluent un contrat d'intégration avec la société québécoise. Ce contrat, d'une durée de trois ans, inclut l'obligation de faire l'apprentissage de la langue française. En contrepartie, le gouvernement s'engage à fournir l'aide et l'accompagnement nécessaires pour l'apprentissage du français et l'intégration au milieu du travail.

VERS UNE CONSTITUTION QUÉBÉCOISE

Une constitution québécoise est aussi proposée pour affirmer les valeurs fondamentales du Québec telles la démocratie, la liberté et la dignité. La constitution présente également les symboles nationaux, enchâsse les droits et libertés de la personne et les droits linguistiques fondamentaux, et décrit les institutions parlementaires, gouvernementales et judicaires du Québec.

Nous proposons la mise sur pied d'une commission spéciale de l'Assemblée nationale, composée de 32 membres, 16 députés et 16 personnes issues de la société civile, avec une parité hommes-femmes. La Commission aurait le mandat de consulter et de rédiger une Constitution à partir du modèle contenu dans le projet de loi 196. Cette proposition de Constitution serait ensuite déposée à

l'Assemblée nationale avec une recommandation de la commission sur le mode d'approbation de cette Constitution.

«Les Québécois sont ouverts et tolérants. Ils veulent s'ouvrir au monde. Mais pour le faire, il faut que les fondations de la maison soient solides.C'est ce que nous proposons avec une loi sur l'identité, une constitution,une citoyenneté, des valeurs communes fortes et clairement affirmées. Les gestes que nous posons aujourd'hui renforceront l'identité québécoise et contribueront à la construction de la nation du Québec», a poursuivi Pauline Marois.

«Je veux par ailleurs qu'il soit clair que les deux lois qui sont

déposées aujourd'hui ne marquent pas l'abandon de notre désir de souveraineté. Je suis et demeure convaincue que la souveraineté est ce qui peut arriver de mieux au Québec. Mais je crois profondément que ces deux lois posent une pierre importante pour le mieux-être collectif du peuple québécois et nous inscrivent dans la durée. C'est là ma plus profonde préoccupation», a conclu la chef du Parti Québécois.

Effectivement ce qu'ils amènent sur le papier est ben, ben, beau... Si seulement ça pouvait être vrai! Je me demande simplement comment ils vont faire pour le réaliser! C'est bien beau le DROIT d'apprendre le français et un régime pédagogique axé sur l'histoire et le français écrit et bla, bla, bla... mais encore faut-il se les donner les moyens de ses ambitions! J'ai étudié en France pour être prof de FLE et même pour enseigner dans des classes d'accueil (man! je l'aurais même fait gratuitement tellement je voulais faire cela à l'époque!) on n'a pas voulu de moi. Avais pô le fameux diplôme québéco-québécois! C'est lequel déjà? Ah celui qui comporte deux pauv' ti-cours obligatoires de grammaire française et dont les prof sortent en parlant et écrivant un français qui fait pitié par moments! (je suis actuellement en train de les suivre justement ces fameux cours! Oh comme j'adore la langue française et que je souhaite toujours mieux l'écrire, je trippe à me casser la tête une demie-heure pour savoir comment accorder mon participe passé avec un verbe réflexif... seulement c'est loin d'être le cas de tous! Et après tout, C- c'est la note de passage non? Grrrr!

Donc c'est bien beau le projet à M'am Marois, mais j'ai peur que ce ne soit encore un beau plan sur papier...

En effet! Comment voulez-vous apprendre le français aux immigrants... et surtout qu'on leur donne le goût d'apprendre notre français! D'ailleurs le projet lui-même le dit de façon plus ou moins explicite:

il est proposé que la Charte soit modifiée pour prévoir explicitement que toute personne a le droit à l'apprentissage de la langue française. «Cette disposition s'impose pour assurer une meilleure francisation de nos immigrants et de l'ensemble des Québécois

Je me bidonne! Assurer la francisation de l'ensemble des Québécois...

Je ne nommerai personne, mais sur ce forum-même je vois des gens dont les coordonnées mentionnent qu'ils sont non seulement québécois, mais également éducateur(trice) - enfin ce genre de truc - et dont, franchement, je suis désolée, je ne leur confierais jamais mon enfant (si j'en avais)! Juste pour la façon à ch**r dont ils écrivent (et on voit qu'ils écrivent clairement de la même façon dont ils parlent... et là on se dit que c'est pas plus reluisant!). Ai pas du tout envie de confier mon kid à des gens se disant enseignant ou éducateur et dont la communication écrite s'élève à peine au dessus de celle d'un gamin de 12 ans! Bordel! Ils sont supposé avoir étudié, soit à l'université soit au Cégep et ça fait encore des "si je serais" (pour ne nommer que cela!) Holly fck! C'est vrai qu'il y en a qui devraient être francisés!

M'étonne après ça qu'il recule not'français!

Modifié par Dariane
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Je ne nommerai personne, mais sur ce forum-même je vois des gens dont les coordonnées mentionnent qu'ils sont non seulement québécois, mais également éducateur(trice) - enfin ce genre de truc - et dont, franchement, je suis désolée, je ne leur confierais jamais mon enfant (si j'en avais)! Juste pour la façon à ch**r dont ils écrivent (et on voit qu'ils écrivent clairement de la même façon dont ils parlent... et là on se dit que c'est pas plus reluisant!). Ai pas du tout envie de confier mon kid à des gens se disant enseignant ou éducateur et dont la communication écrite s'élève à peine au dessus de celle d'un gamin de 12 ans! Bordel! Ils sont supposé avoir étudié, soit à l'université soit au Cégep et ça fait encore des "si je serais" (pour ne nommer que cela!) Holly fck! C'est vrai qu'il y en a qui devraient être francisés!

Ca c'est vrai, quand on voit le niveau de français de certains ici, y'a de quoi se poser des questions quant à l'avenir de cette langue...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Je ne nommerai personne, mais sur ce forum-même je vois des gens dont les coordonnées mentionnent qu'ils sont non seulement québécois, mais également éducateur(trice) - enfin ce genre de truc - et dont, franchement, je suis désolée, je ne leur confierais jamais mon enfant (si j'en avais)! Juste pour la façon à ch**r dont ils écrivent (et on voit qu'ils écrivent clairement de la même façon dont ils parlent... et là on se dit que c'est pas plus reluisant!). Ai pas du tout envie de confier mon kid à des gens se disant enseignant ou éducateur et dont la communication écrite s'élève à peine au dessus de celle d'un gamin de 12 ans! Bordel! Ils sont supposé avoir étudié, soit à l'université soit au Cégep et ça fait encore des "si je serais" (pour ne nommer que cela!) Holly fck! C'est vrai qu'il y en a qui devraient être francisés!

Ca c'est vrai, quand on voit le niveau de français de certains ici, y'a de quoi se poser des questions quant à l'avenir de cette langue...

Je suis d'accord avec Dariane nos éducateurs doivent avoir un Français parfais , mais que le niveau de tous touchent le top , non ...... tout le monde n'a pas la chance de faire des études .....

Et moi sur le forum je préfère une personne qui écrit mal, mais qui a quelque chose à dire , qu'un écrivain qui n'a pas d'histoire

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Je ne nommerai personne, mais sur ce forum-même je vois des gens dont les coordonnées mentionnent qu'ils sont non seulement québécois, mais également éducateur(trice) - enfin ce genre de truc - et dont, franchement, je suis désolée, je ne leur confierais jamais mon enfant (si j'en avais)! Juste pour la façon à ch**r dont ils écrivent (et on voit qu'ils écrivent clairement de la même façon dont ils parlent... et là on se dit que c'est pas plus reluisant!). Ai pas du tout envie de confier mon kid à des gens se disant enseignant ou éducateur et dont la communication écrite s'élève à peine au dessus de celle d'un gamin de 12 ans! Bordel! Ils sont supposé avoir étudié, soit à l'université soit au Cégep et ça fait encore des "si je serais" (pour ne nommer que cela!) Holly fck! C'est vrai qu'il y en a qui devraient être francisés!

Ca c'est vrai, quand on voit le niveau de français de certains ici, y'a de quoi se poser des questions quant à l'avenir de cette langue...

Je suis d'accord avec Dariane nos éducateurs doivent avoir un Français parfais , mais que le niveau de tous touchent le top , non ...... tout le monde n'a pas la chance de faire des études .....

Et moi sur le forum je préfère une personne qui écrit mal, mais qui a quelque chose à dire , qu'un écrivain qui n'a pas d'histoire

C'est clair et à quelque part je suis d'accord avec toi! Souvent je me dis que l'important c'est de se comprendre... sauf qu'à force de se dire cela on risque aussi de niveler par le bas! Ce qui n'est pas mieux!

Tu sais même si une personne n'est pas Victor Hugo et qu'elle n'a pas de grands talents d'écriture c'est pas bien grave! Seulement si elle écrit des "si je serais" c'est qu'il y a de très fortes chances qu'elle dise également à l'oral des "si je serais"! Et là je suis désolée, même si je suis la première à admettre que la norme orale est bien différente de la norme écrite et qu'il ne faut pas les comparer entre elles, pour moi ça ne passe pas! Et ce n'est pas une question de juste mal écrire là... C'est carrément une non-maîtrise de sa langue maternelle...

Et le problème il y est là! C'est vrai que tout le monde n'a pas la chance de faire des études, seulement si le système d'éducation remplissait vraiment ses fonctions, il me semble que quelqu'un ayant été à l'école jusqu'à l'âge de 16 ans ne saura peut-être pas par coeur les subtilités du participe passé à l'écrit, mais il ne devrait pas dire des "si je serais" ou avoir une syntaxe boiteuse...

Pour ma part la maîtrise de la langue maternelle n'est pas une question d'études, et oui il faudrait que chaque locuteur la maîtrise parfaitement bien du moins à l'oral! Et c'est peut-être à partir de ce moment-là qu'on donnera le goût aux immigrants d'apprendre notre langue... quand les québécois eux-même auront vraiment le goût de leur propre langue au delà des débats d'idées et politques!

On dirait qu'ici le français c'est bien beau dans notre tête, mais dans la réalité...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
UN CONTRAT D'INTÉGRATION POUR LES IMMIGRANTS

Le projet de loi prévoit que les personnes immigrantes concluent un contrat d'intégration avec la société québécoise. Ce contrat, d'une durée de trois ans, inclut l'obligation de faire l'apprentissage de la langue française. En contrepartie, le gouvernement s'engage à fournir l'aide et l'accompagnement nécessaires pour l'apprentissage du français et l'intégration au milieu du travail.

Je relisais le projet...

Je suis assez d'accord avec cela... seulement il manque de chair autour de l'os! Apprendre le français OK... mais jusqu'à quel niveau??? Un gars pourra ben donner son minimum syndical pendant trois années et rester au niveau débutant tout ce temps sans jamais vraiment progresser. Et après on ne pourra pas la lui refuser la citoyenneté québécoise car il l'aura rempli, son contrat, en "apprenant" le français pendant trois ans!

Et pour les moins motivés c'est ce qu'il risque de se passer (surtout si la formation est payée par le gouvernement!). A quelque part on tourne en rond...

Il faudrait peut-être se doter d'un cadre de référence comme en Europe (CECR) dont le niveau B2 est ce qui est souvent exigé, par les entreprises entres autres, pour travailler. Sauf que là, imposer un niveau minimum à un citoyen... pffff! Le débat est assez éthique!

C'est comme leur projet de test national de réussite de l'examen de français pour les futurs profs que je n'ai pas cité mais qui est inscrit dans le projet! C'est génial et je suis 100% pour, seulement il faudrait que la note de passage soit d'au moins 80% et pas 50% ou 60%

L'idée soulevée par P-L est vraie! Il faut imposer le français dans les entreprises, mêmes celles de 50 employés et moins! J'abaisserais même ce niveau à 10 ou 15 employés pour que la loi 101 s'applique.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Relancer l'économie des régions et régionaliser réellement l'immigration, et pas seulement sur papier et dans les discours, est aussi une solution pour une francisation efficace. Peut-on échapper à la francisation en vivant et travaillant à Jonquière?

J'abonde dans le sens de PL aussi: les patrons ne font pas, et alors pas du tout, leur part. Non seulement ils ne font rien ou pas grand chose pour aider les immigrants à apprendre la langue, mais ils s'accommodent assez bien d'un employé qui ne parle pas du tout français à condition d'être rentable autrement (avec ses mains, par exemple). De plus, il est possible de privilégier les immigrants francophones sur le marché du travail. Ce serait une façon d'envoyer un message fort: "Vous voyez? C'est payant de parler français!" Or, qu'est-ce qu'on voit? Les francophones sont ceux qui ont le plus de misères à se placer sur le marché du travail: les Haïtiens, les Maghrébins, les Africains francophones accusent un taux de chômage très élevé, alors qu'ils sont plus diplômés que la moyenne québécoise. Qu'arrive-t-il alors? Soit ils s'en vont hors Québec, soit ils apprennent l'anglais et se dénichent une job où ils travaillent en anglais.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Rejoindre la conversation

Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Collé en tant que texte enrichi.   Coller en tant que texte brut à la place

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   Vous ne pouvez pas directement coller des images. Envoyez-les depuis votre ordinateur ou insérez-les depuis une URL.

  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement