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Pourquoi les infirmiers français partent-ils au Québec ?

 
 

Infirmière 1:53

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Thibaud Hue , modifié à
Le Québec fait face à une pénurie de personnel soignant. Un sous-effectif qui s’est accentué depuis la crise sanitaire. Pour faire face à ce besoin criant, le ministère de la Santé du Québec a lancé une mission visant à engager 3.500 infirmiers étrangers en 2022. Les français sont dans la ligne de mire dans ce recrutement massif et beaucoup acceptent pour de meilleures conditions de travail.

La pénurie de personnel soignant frappe le Québec de plein fouet. Départ à la retraite, changement de carrière… De nombreux infirmiers manquent à l’appel dans les hôpitaux québécois et ce trou d’air se fait sentir. D’autant plus en temps de crise sanitaire. Au plus fort de la vague Omicron, mi-janvier, il avait manqué jusqu'à 20.000 employés irremplaçables. Alors, le ministère de la Santé de la province a lancé un recrutement massif. L’objectif : engager 3.500 infirmiers étrangers en 2022. Une mesure qui a séduit de nombreux Français.

 

 

"Ici on a un jugement clinique qui est vraiment important"

Un salaire multiplié par deux, moins de patients à prendre en charge, plus de responsabilités. Leslie a commencé une nouvelle vie, engagée comme infirmière à Montréal. Pas question pour elle d'imaginer revenir travailler en France. "J’en avais marre de ne pas être écoutée à ma juste valeur. Ici on a un jugement clinique qui est vraiment important. Ça passe à travers l'apprentissage de l'auscultation, de la lecture des électrocardiogrammes, des compétences normalement réservées aux médecins en France alors que là ça fait partie de la formation de base", explique-t-elle.

 

 

source et suite: https://www.europe1.fr/societe/pourquoi-les-infirmiers-francais-partent-ils-au-quebec-4094122

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Les infirmières françaises découvrent l’eldorado québecois

Pour faire face à la pénurie de personnel soignant au Québec, le ministère de la santé provincial a lancé une mission visant à recruter 3 500 infirmiers étrangers en 2022. Une occasion à saisir pour nombre d’infirmières en mal de reconnaissance dans l’Hexagone.

Par Hélène Jouan(Montréal, correspondance)

Publié hier à 11h01, mis à jour à 09h53 

 

Les stagiaires Kenza Hadjiat et Arnito Kodjoakou lors d’un excercice à l’hôpital Jean-Talon de Montréal (Canada), le 9 février 2022.

Kenza Hadjiat, 24 ans, est arrivée à Montréal le 25 janvier, dûment équipée : double legging, double doudoune et chaussures fourrées. Car du Québec, où elle pose pour la première fois les pieds, tout juste sortie du cocon familial, cette jeune femme originaire de Seine-Saint-Denis ne sait que deux choses : il y fait froid l’hiver (– 30 °C à la sortie de l’aéroport), et la province lui ouvre grand les bras pour y exercer sa profession, infirmière.

Diplômée de l’Ecole nationale d’infirmières française depuis juillet 2020 – « Je suis une diplômée Covid », dit-elle avec humour –, Kenza n’a qu’une courte expérience en clinique et en crèche, mais le goût de l’aventure l’a poussée à traverser l’Atlantique. « Il paraît qu’ici les infirmières sont plus autonomes dans leur travail », croit-elle savoir, avant même de débarquer à l’hôpital Jean-Talon, dans le centre-ville de Montréal, où va se dérouler son stage d’intégration. Il durera soixante-quinze jours, durée indispensable pour obtenir la reconnaissance définitive de son diplôme et être titularisée.

source et suite : https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/02/15/les-infirmieres-francaises-decouvrent-l-eldorado-au-quebec_6113762_3234.html

  • Habitués
Posté(e)

L'hôpital Jean Talon...  dans le centre ville de Montréal! 

Mes vieux! 

  • 2 weeks later...
  • Habitués
Posté(e)

Alors, je pense qu'il faudrait que les médias pondèrent un peu les articles qu'ils produisent.
Depuis la crise du Covid, les CISSS pleurent aux quatre coins du Québec. Ca, c'est une chose. Par contre, ils sont à l'opposé de faire ce qu'il faut pour réduire la pénurie.

Je parle par connaissance de cause car nous sommes en plein dedans avec ma conjointe. Pour une profession d'urgence en pénurie grave, les délais des procédures sont étonnement longs ! Il faut compter jusqu'à 6 mois pour traiter les demandes AVANT la demande de permis de travail en lui même! 

Comment expliquer qu'il faille encore aujourd'hui une EIMT pour un emploi en pénurie aussi grave si le besoin est si criant ? 
D'autre part, il s'agit maintenant de recruter des volontaires partout dans le monde en leur offrant la formation de 3 ans avec une prime de 500$ semaine alors que des centaines et des centaines de personnes finissent par renoncer sur le simple constat de la lourdeur administrative ? 

C'est dommage. Malgré tout, le Canada mérite que l'on se lance dans la bataille. Et si c'était à refaire nous recommencerions ! :)

  • Habitués
Posté(e)
Alors, je pense qu'il faudrait que les médias pondèrent un peu les articles qu'ils produisent.
Depuis la crise du Covid, les CISSS pleurent aux quatre coins du Québec. Ca, c'est une chose. Par contre, ils sont à l'opposé de faire ce qu'il faut pour réduire la pénurie.

Je parle par connaissance de cause car nous sommes en plein dedans avec ma conjointe. Pour une profession d'urgence en pénurie grave, les délais des procédures sont étonnement longs ! Il faut compter jusqu'à 6 mois pour traiter les demandes AVANT la demande de permis de travail en lui même! 

Comment expliquer qu'il faille encore aujourd'hui une EIMT pour un emploi en pénurie aussi grave si le besoin est si criant ? 
D'autre part, il s'agit maintenant de recruter des volontaires partout dans le monde en leur offrant la formation de 3 ans avec une prime de 500$ semaine alors que des centaines et des centaines de personnes finissent par renoncer sur le simple constat de la lourdeur administrative ? 

C'est dommage. Malgré tout, le Canada mérite que l'on se lance dans la bataille. Et si c'était à refaire nous recommencerions ! [emoji4]
Bienvenue dans les systèmes d'immigration. Certains se font recruter par des provinces sur base de diplômes qui les qualifient comme travailleurs qualifiés mais ces diplômes ne sont pas reconnus par les employeurs, d'autres ont toutes les qualifications (cas des infirmières), mais doivent passer par les reconnaissances des organes professionnels. Même si il existe une pénurie, ces organismes ne feront aucune exception quant à la reconnaissance des qualifications. Soit tu les as, soit non. Les employeurs sont les derniers maillons de cette chaîne. Ils doivent composer avec toutes ces limitations et ont peu d'influence pour changer tout ca

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