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ÉDUCATION

QUÉBEC OUVRE LES BRAS AUX ENSEIGNANTS FRANÇAIS

Une campagne de séduction aura lieu à Paris en juin et des barrières bureaucratiques seront éliminées
Édition du 17 mai 2019, 

LOUISE LEDUCLA PRESSE

Il y a bel et bien pénurie et il n’est plus question de se priver d’enseignants étrangers en leur opposant des refus tatillons ou des exigences exagérées de cours d’appoint. « On ne va pas les écœurer avec la bureaucratie. On va leur faire la courte échelle », assure en entrevue à La Presse Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation. Le plus gros obstacle pourrait maintenant être le salaire.

 

Au début du mois de juin aura lieu à Paris une campagne de séduction des enseignants. Des représentants des commissions scolaires et du Ministère seront sur place, et ils fondent beaucoup d’espoirs sur cette démarche de recrutement. Marchera, marchera pas ?

Quoi qu’il en soit, les candidats se feront dire qu’en ces temps de pénurie, ils peuvent facilement obtenir une « tolérance d’engagement », que des règlements seront bientôt modifiés pour que leurs acquis soient mieux reconnus, qu’ils ont maintenant dix ans plutôt que cinq pour obtenir leur brevet et qu’ils n’auront pas à retourner à l’université « plus longtemps que nécessaire », assure le ministre Roberge.

« De nouvelles formations seront offertes d’ici un an et demi. »

— Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation

Il n’est pas question de niveler par le bas, dit-il, mais d’offrir des formations universitaires plus diversifiées et mieux adaptées à ce type de candidats, ce qui inclura des stages dans les écoles.
 

LETTRE MODIFIÉE

Encore en janvier, le ton était tout autre dans la lettre du ministère de l’Éducation envoyée à Emmanuel Laforge, instituteur belge qui espérait venir enseigner au Québec et qui a quelque 20 ans d’expérience.

La lettre l’informait qu’il ne pouvait pas avoir de permis d’enseignement. On l’invitait plutôt à communiquer avec une université québécoise pour qu’il y refasse d’abord ses classes, en vue d’obtenir un brevet.

.....

Ce type de lettre générique, nous explique-t-on, vient d’être modifié parce qu’il y manque un paragraphe essentiel. Non, en descendant de l’avion, le candidat n’obtiendra pas son permis officiel d’enseigner, mais oui, « il pourra penser avoir un contrat à 80 % ou même à temps plein et avoir une stabilité » dans une école, corrige aujourd’hui le ministre Jean-François Roberge.

« On a besoin de cette main-d’œuvre », dit-il.

ANCIENNETÉ NON RECONNUE

À quel salaire ? M. Roberge souligne que les premiers échelons ont été relevés, mais précise que l’ancienneté accumulée à l’étranger ne sera pas reconnue. Les candidats pourront donc recevoir environ 46 000 $, un salaire semblable à celui que reçoit un instituteur belge à l’entrée.

suite et source: http://mi.lapresse.ca/screens/39ac2542-b4d3-4233-a762-eeef794fbbcc__7C___0.html

  • Habitués
Posté(e)

Du cirque, que du cirque.

Qu'ils recrutent chez eux. Ils sont en manque et veulent s'accaparer des efforts des autres pays. Mais dans les 18000 dossiers, il y a des enseignants. que veulent t-ils au juste? 

 

Posté(e)

Cet article, intéressant au demeurant, traite de l'exemple belge qui n'a pas le meme système d'études que le parcours des enseignants français (master). 

Posté(e)

Les enseignants français vont devoir faire un gros effort  sur la manière de gérer les élèves par l'encouragement plutôt que la répression ! 

 

Posté(e)
Il y a 5 heures, PhilMP a dit :

Les enseignants français vont devoir faire un gros effort  sur la manière de gérer les élèves par l'encouragement plutôt que la répression ! 

 

Humm quelle jolie généralité  :)

Il faudrait retourner en classe et voir ce qu'il s'y passe réellement  ;)

  • Habitués
Posté(e)
Le 2019-05-17 à 23:39, Lilie2fr a dit :

Cet article, intéressant au demeurant, traite de l'exemple belge qui n'a pas le meme système d'études que le parcours des enseignants français (master). 

 

J'ajouterai que la grille salariale ne doit pas être tout à fait la même.

 

Je vois cet article plus comme un effet d'annonce qu'autre chose :

Le 2019-05-17 à 16:14, immigrer.com a dit :

ils peuvent facilement obtenir une « tolérance d’engagement », que des règlements seront bientôt modifiés pour que leurs acquis soient mieux reconnus, qu’ils ont maintenant dix ans plutôt que cinq pour obtenir leur brevet et qu’ils n’auront pas à retourner à l’université « plus longtemps que nécessaire », assure le ministre Roberge.

Pour l'instant, je trouve qu'il n'y aucune réelle mesure de prise à l'égard d'enseignants français avec de l'expérience qui viennent s'installer au Canada.

 

Sincèrement, je trouve qu'il y a de l'abus quant à la reconnaissance de certaines compétences.

Exemple : on demande de passer un test de français pour des Français qui ont grandi en France, ont fait toute leur scolarité en France dans des écoles françaises (de la maternelle à l'université, y compris pour leur formation d'enseignant) et qui enseignent depuis plusieurs années en France dans des écoles françaises dans lesquelles on y enseigne le français !! Juste pour information, avant de passer par le parrainage, j'étais passée par le fabuleux système "Mon projet Québec" et j'avais passé le TCFq. J'avais atteint pour chaque partie le niveau C2. Les résultats du test sont valables deux ans, et le temps que j'arrive sur place, c'est déjà périmé. Bref, même en montrant ce genre de résultats, non, ce n'est pas leur test donc il faudrait en repasser encore un ... pffff

Je peux comprendre que les résultats d'un test de langue soient évolutifs dans la durée mais franchement là, c'est abusé.

 

Pour le reste, je trouve normal un petit retour sur les bancs de l'université et quelques stages dans des écoles car nos systèmes scolaires et la culture (historique, géographique, didactique, etc.) diffèrent sur plusieurs points. Mais il serait bon de prendre un peu mieux en compte l'expérience et les compétences des enseignants qui ont déjà pratiqué dans leur propre pays.

 

Autre chose qui pose question : la France manque depuis quelques années d'enseignants et notamment de remplaçants. Les mouvements interdépartementaux (mutations) sont inaccessibles en termes de points et donc d'années pour beaucoup de collègues et, l'Éducation Nationale recrutent de plus en plus de vacataires sans réelle formation pour l'école primaire.

Le Québec vient donc attirer ou séduire les plus jeunes par le salaire ou autre pour gonfler leurs rangs en jouant la concurrence ... Attention, il faut savoir également qu'on ne peut pas partir de la fonction publique du jour au lendemain, il y a des procédures à suivre et à respecter, des demandes à faire. Si on veut garder un pied dans la fonction publique française, on peut demander une disponibilité par exemple mais certaines demandes ne sont pas accordées de droit.


Espérons que la France se réveille un jour et fasse le nécessaire pour remonter la pente.

Posté(e)

C'est bien beau d'écrire tout cela! Mais en réalité c'est surtout à Montréal que les besoins sont criants! Ailleurs c'est plus délicat. Je me suis retirée de l'enseignement québécois car trop de différences pédagogiques et cela m'a bloqué. Je ne perd pas espoir d'y retourner mais un stage, une formation sur leur manière de fonctionner serait bienvenue! Puis j'avoue qu'avoir le stress chaque matin de savoir si tu vas être appelé ou non c'est dur! Et quand tu vois qu'il faut des années avant d'avoir une permanence...

J'espère que cela a bien changé pour les futurs arrivants! Mais il faut se poser la question pourquoi y-a-t-il une pénurie......

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Le 2019-05-17 à 15:29, Arob@se a dit :

Du cirque, que du cirque.

 

 

C'est certain que @Arob@se qui vit en Europe connait beaucoup mieux les besoins en main-d'oeuvre des organisations québécoises que les organisations québécoises elles-mêmes ! lol ! ? ( sarcasme )

 

Modifié par resterzen
Posté(e)
Le 2019-05-18 à 15:55, Lilie2fr a dit :

Humm quelle jolie généralité  :)

Il faudrait retourner en classe et voir ce qu'il s'y passe réellement  ;)

Oh, mais figure toi que :

1) j'ai fait ma scolarité en France, ma conjointe aussi

2) mon premier enfant a commencé en France

3) mon premier enfant est passé par Stanislas

4) mes 2 enfants sont maintenant dans le système Québécois

5) lors d'un programme d'échange, mon premier enfant c'est retrouvé avec une enseignante Française en primaire Québécois pendant un an.

6) mon père a pris sa retraite de l'enseignement il n'y a pas longtemps

 

Je sais très bien comment ça se passe. Je pourrais en raconter des bonnes qui vous effraieraient et qui se sont déroulées au détriment des enfants. 

Le système Québécois n'est certainement pas parfait, il a ses défaut, mais pour ce qui est d'encourager les enfants ...

  • Habitués
Posté(e)
il y a 15 minutes, Hei a dit :

Il y a pas mal d'enseignants sur la touche ici qui attendent d'être appelés ou qui demandent à travailler. Pourquoi aller les chercher ailleurs.

 

Tu as raison. Il devrait d'abord faire le point sur l'effectif potentiellement recrutable avant de venir en chercher ailleurs, même s'il est fort possible qu'ils soient obligés de le faire au bout de la ligne.

Posté(e)

Donc en tant qu'enseignant non titulaires en France, je peux en déduire que ca va être très compliqué voir impossible pour moi? 

  • Habitués
Posté(e)
il y a 45 minutes, PhilMP a dit :

Je sais très bien comment ça se passe. Je pourrais en raconter des bonnes qui vous effraieraient et qui se sont déroulées au détriment des enfants. 

Le système Québécois n'est certainement pas parfait, il a ses défaut, mais pour ce qui est d'encourager les enfants ...

 

C'est une vision bien pessimiste de voir les enseignants français qui exercent en France. Cela dépend sans doute du type d'établissement (privée, publique, traditionnelle, alternative, etc.), de la région peut-être aussi, des personnalités, de l'histoire de chacun ... Ton expérience n'est peut-être pas représentative de l'ensemble du système.

 

De toute façon, je ne vois pas comment obtenir des résultats sans encourager les élèves ... Par contre, je suis d'accord aussi que le système français est loin d'être parfait.

  • Habitués
Posté(e)
il y a 2 minutes, Hei a dit :

 

Quand ma fille a passé son dec, elle a eu 2 profs de français suppléants. L’un deux ne savait pas si c’était pour la semaine, le mois ou la session. A chaque semaine on remettait ça. Finalement il est resté toute la session.

 

Pour connaître ce qu'est la vie d'un remplaçant, je peux te dire que ce n'est ni confortable pour les élèves ni pour l'enseignant. L'organisation d'une classe et la gestion du programme ne se préparent pas du tout de la même manière. Il ne faut pas oublier non plus que les élèves ne réagissent pas non plus de la même manière selon la durée du remplacement et si le(la) suppléant(e) est déjà connu(e) ou pas.

Posté(e)
Il y a 1 heure, PhilMP a dit :

Oh, mais figure toi que :

1) j'ai fait ma scolarité en France, ma conjointe aussi

2) mon premier enfant a commencé en France

3) mon premier enfant est passé par Stanislas

4) mes 2 enfants sont maintenant dans le système Québécois

5) lors d'un programme d'échange, mon premier enfant c'est retrouvé avec une enseignante Française en primaire Québécois pendant un an.

6) mon père a pris sa retraite de l'enseignement il n'y a pas longtemps

 

Je sais très bien comment ça se passe. Je pourrais en raconter des bonnes qui vous effraieraient et qui se sont déroulées au détriment des enfants. 

Le système Québécois n'est certainement pas parfait, il a ses défaut, mais pour ce qui est d'encourager les enfants ...

Et donc depuis ta scolarite (vu que tu n'as pas "vecu" celles de tes enfants), rien n'a évolué ?  Ah la la la la les méchants enseignants français incapables d'évoluer  :)

Posté(e)
il y a 54 minutes, Lilie2fr a dit :

Et donc depuis ta scolarite (vu que tu n'as pas "vecu" celles de tes enfants), rien n'a évolué ?  Ah la la la la les méchants enseignants français incapables d'évoluer  :)

 

Ok, c'est vrai on ne "vit" pas l'école à la place de nos enfants. 

 

Mais, parce qu'il y a un MAIS...

 

Je vis tous les jours l'énorme différence entre l'école de France et l'école du Québec vis à vis de mes enfants. Pourquoi ? 

  1. Ils n'ont plus peur (oui, je dis bien PEUR) d'aller à l'école : ils y vont sans pleurés et sont contents de voir autant leurs amis que leurs profs. 
  2. Ils me disent très souvent que leur professeur ne crient pas (grande différence avec leur ancienne école française !)
  3. S'il y a des problèmes de comportements entre élèves, les professeurs n'hésite pas à intervenir. En France, on avait dit à ma fille de se débrouiller... ! ?
  4. Les enseignants sont impliqués dans la réussite des enfants, même s'ils ont des difficultés d'apprentissage (ça aussi c'est nouveau pour nous !)
  5. Dernier point et le plus important : ils nous le disent eux-mêmes qu'ils préfèrent étudier ici, qu'ils se sentent plus à l'aise et plus apprécié à leur juste valeur (et non pas à celui du camarade qui apprend, lui, facilement). 

Cela fait un an et demi qu'on est arrivé ici. Et, je vois et "vis" la différence qu'il y a entre la façon d'enseigner en France et celle d'ici, qui est pour mes enfants beaucoup plus adaptés à leurs profils d'apprentissage. 

 

Après, je ne dit pas que tous les enseignants soient les mêmes en France, mais moi-même, ma famille, mon conjoint, sa famille ou bien même nos enfants n'ont eut le plaisir d'avoir de bons souvenirs qu'avec très (trop) peu d'enseignants... C'est juste notre vécu !

 

Posté(e)
il y a une heure, Naerris a dit :

 

C'est une vision bien pessimiste de voir les enseignants français qui exercent en France. Cela dépend sans doute du type d'établissement (privée, publique, traditionnelle, alternative, etc.), de la région peut-être aussi, des personnalités, de l'histoire de chacun ... Ton expérience n'est peut-être pas représentative de l'ensemble du système.

 

De toute façon, je ne vois pas comment obtenir des résultats sans encourager les élèves ... Par contre, je suis d'accord aussi que le système français est loin d'être parfait.

C'est pas une vision pessimiste, c'est du vécu ! 

Et je parle du publique, en grande ville, en ZEP comme dans plus huppé. 

Posté(e)
il y a une heure, Lilie2fr a dit :

Et donc depuis ta scolarite (vu que tu n'as pas "vecu" celles de tes enfants), rien n'a évolué ?  Ah la la la la les méchants enseignants français incapables d'évoluer  :)

Au risque de te surprendre, je m'implique et suis la scolarité de mes enfants. 

 

Et puis moi, je peux dire que je compare les 2 systèmes. As tu personnellement expérimenté la version Québécoise ? 

 

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Il y a 4 heures, evaninchca a dit :

Ils n'ont plus peur (oui, je dis bien PEUR) d'aller à l'école : ils y vont sans pleurés et sont contents de voir autant leurs amis que leurs profs. 

Je connais plein d'enfants aussi qui n'ont pas peur d'aller à l'école, qui aiment y aller pour y retrouver des amis et leur enseignant(e), et travailler !

 

Il y a 4 heures, evaninchca a dit :

S'il y a des problèmes de comportements entre élèves, les professeurs n'hésite pas à intervenir. En France, on avait dit à ma fille de se débrouiller... !

Je t'assure que dans les écoles où je suis passée, on intervient quand cela est nécessaire : on écoute les uns et les autres et on essaie de démêler le vrai du faux (pas toujours évident d'ailleurs), on dialogue, on sanctionne si besoin et il y a "réparation". Les cours de récréation sont surveillées aussi quand même ...

Pour des problèmes de comportement, de ce que j'ai vu dans une école au Québec, il y avait comme une sorte d'assistant(e) d'éducation en primaire mais je ne sais pas si c'est le cas partout. En France, nous n'avons pas ce personnel au quotidien au sein d'une école primaire ... Soit, on isole au sein de la classe l'élève qui pose problème, soit on l'envoie dans la classe d'un(e) collègue et très très très rarement, dans le bureau de direction car les directeurs ou directrices ont une double casquette, ils enseignent eux-aussi. On fait appel au maitre G (RASED, dominante relationnelle) quand il y en a un et quand il est disponible sur son secteur d'intervention ...

 

Il y a 4 heures, evaninchca a dit :

Les enseignants sont impliqués dans la réussite des enfants, même s'ils ont des difficultés d'apprentissage (ça aussi c'est nouveau pour nous !)

Sache que d'autres enseignants en France le sont ... Mince, on fait notre part aussi ! Je ne compte plus au fil des années le nombre de réunions d'équipe éducative, de PPRE (pour les initiés) pour adapter les apprentissages sans compter les adaptations ou remédiations mises en place au quotidien qui ne sont pas formalisées sur papier, de concertation avec les membres du RASED (psy scolaire, maitres spécialisés) en réunion / prise en charge en petit groupe / co-intervention en classe, de RDV téléphoniques avec des professionnels extérieurs (orthophonistes, psychologues libéraux, psychomotriciens, graphothérapeutes, etc.) qui travaillent avec les élèves, divers dossiers montés pour obtenir des aides (MDPH, AVS,...), etc. Tout n'est pas simple et rose non plus, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a. Et là, je parle pour la plupart des familles qui acceptent les aides mises en place et sont de réels partenaires dans les projets.

 

Attention, ce dernier paragraphe n'a pas pour but de râler sur le travail que nous avons à faire. Ce n'est pas toujours évident mais tout métier a son lot d'avantages et d'inconvénients. C'est juste pour rappeler ce que nous faisons.

 

Il y a 4 heures, evaninchca a dit :

Après, je ne dit pas que tous les enseignants soient les mêmes en France, mais moi-même, ma famille, mon conjoint, sa famille ou bien même nos enfants n'ont eut le plaisir d'avoir de bons souvenirs qu'avec très (trop) peu d'enseignants... C'est juste notre vécu ! 

Il y a aussi une chance plus ou moins aléatoire dans notre parcours scolaire effectivement : concernant le relationnel avec les enseignants, je n'ai pas de mauvais souvenirs et pour ce passage en primaire, je me vois comme une élève moyenne. En revanche, mon frère plus jeune de deux ans a eu moins de chance, c'est vrai.

 

Il y a 4 heures, PhilMP a dit :

C'est pas une vision pessimiste, c'est du vécu ! 

Et je parle du publique, en grande ville, en ZEP comme dans plus huppé. 

Alors soit... Ce n'est pas uniquement pour ton intervention que je vais faire la remarque qui suit mais j'ai l'impression que c'est peine perdue de montrer un côté positif de la pratique enseignante en France... Certains d'entre vous semblent assez remontés avec ce qu'ils ont vécu et connaissent et, rien ou peu ne semble pouvoir vous faire envisager un autre point de vue.

 

Il y a 3 heures, PhilMP a dit :

Au risque de te surprendre, je m'implique et suis la scolarité de mes enfants. 

 

Et puis moi, je peux dire que je compare les 2 systèmes. As tu personnellement expérimenté la version Québécoise ? 

 

Je sais que ce n'est pas à moi que tu réponds mais je ne pense pas que Lilie remettait ce point en question. Mais ça me permet de rappeler que de nombreux enseignants français s'impliquent dans leur travail.

 

Personnellement, j'espère pouvoir intégrer des classes québécoises l'année prochaine et je pourrai vraiment comparer les deux systèmes de l'intérieur. J'ai déjà pu avoir un aperçu en ayant assisté à une petite semaine de classe dans une école québécoise. Évidemment, les systèmes diffèrent sur plusieurs aspects ! J'attends d'en voir davantage pour me forger une opinion juste.

 

Il faudrait quand même faire attention à ne pas trop enfoncer les enseignants en France. Ce corps professionnel n'est pas non plus le "mal incarné". Il y a beaucoup d'agents compétents qui ont en eux une belle petite flamme qui s'appelle la vocation. Seulement, le personnel s'épuise aussi pour diverses raisons (la petite flamme risque de s'éteindre). Mais si, en plus, on ne cesse de nous dévaloriser, au final, on n'avancera pas. Il ne faut pas oublier que nous sommes aussi soumis à des contraintes hiérarchiques, des problématiques humaines (nombre d'agents, familles, ...) et économiques, des calendriers, etc.

 

Désolée pour ce pavé important. Il semblerait qu'une corde sensible ait été touchée... Je ne peux pas défendre l'Éducation Nationale dans son ensemble car tout ne me convient pas personnellement, loin de là. En tout cas, pour conclure, nous ne sommes pas parfaits mais nous faisons de notre mieux avec les moyens dont on dispose.

 

Modifié par Naerris
Posté(e)

Ce sujet m'intéresse quant au démarche d'immigration pour un enseignant. Ma femme est professeur des écoles en élémentaire à Marseille et nous souhaitant partir pour le Canada d'ici 2ans. Hormis les démarches de VISA et de permis de travail, que doit-on faire clairement pour qu'elle puisse enseigner au Québec ?

 

En vous remerciant grandement de votre retour.

Posté(e)
il y a 14 minutes, AnthonySRVG a dit :

Ce sujet m'intéresse quant au démarche d'immigration pour un enseignant. Ma femme est professeur des écoles en élémentaire à Marseille et nous souhaitant partir pour le Canada d'ici 2ans. Hormis les démarches de VISA et de permis de travail, que doit-on faire clairement pour qu'elle puisse enseigner au Québec ?

 

En vous remerciant grandement de votre retour.

Un permis d'enseigner.

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