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Le Québec a t il définitivement renoncé à la laïcité de l'état?


kuroczyd

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  • Habitués

Le problème de cette pensée dans le contexte Québécois, minoritaire dans son propre pays et encore plus sur le continent c'est que c'est très clair ce qui va arriver : we will all be anglophones in a few years

tout revient au danger anglo avec toi... souveraineté, laicité, musulmans... t'es pire qu'un survivaliste qui voit le danger partout!! tu as fait ta réserve de bouffe, eau, munitions, dictionnaire français, littérature québécoise, musique pour le jour du jugement dernier?? :whistlingb::db:

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  • Habitués

Le problème de cette pensée dans le contexte Québécois, minoritaire dans son propre pays et encore plus sur le continent c'est que c'est très clair ce qui va arriver : we will all be anglophones in a few years

tout revient au danger anglo avec toi... souveraineté, laicité, musulmans... t'es pire qu'un survivaliste qui voit le danger partout!! tu as fait ta réserve de bouffe, eau, munitions, dictionnaire français, littérature québécoise, musique pour le jour du jugement dernier?? :whistlingb::db:

Attend que je réfléchisse...si la culture Québécoise disparait (comme elle en train de le faire d'ailleurs) quelle est la culture dominante sur ce continent qui va la remplacer....je réfléchis...je réfléchis....ca y est j'ai trouvé, c'est surement la culture japonaise n'est-ce pas ?

Ciboire faut tout t'expliquer toi

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  • Habitués

Donc la culture Québécoise n'a pas a être imposé puisqu'elle n'a pas plus de valeurs que les autres (ce qui est vrai)

En admettant que la société québécoise soit unanime à l'idée d'imposer à tous la culture québécoise - ce qui n'est évidemment pas le cas - ce sera laquelle d'abord? La beauté du Québec, c'est que c'est justement un joyeux mélange de descendants des Tremblay mariés à des Écossais, des Irlandais, des Anglais, des Hurons-Wendats, des Innus, puis, plus récemment, des Libanais, des Juifs, des Marocains et des Chinois. Tout ce beau monde parle français, plus ou moins pour certains, mais à part cela?

Ensuite, si on arrive à trouver un socle commun, on fait comment pour l'imposer? La loi 101, qui ne s'applique peu ou prou qu'aux individus de moins de 17 ans. Les cours d'histoire? Franchement nuls. La télé? Netflix existe justement pour ne pas écouter la télé d'ici si j'en crois mes ados. L'idée de faire des camps d'entraînement idéologique étant plus nord-coréenne que québécoise, on fait comment?

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  • Habitués

Le problème de cette pensée dans le contexte Québécois, minoritaire dans son propre pays et encore plus sur le continent c'est que c'est très clair ce qui va arriver : we will all be anglophones in a few years

tout revient au danger anglo avec toi... souveraineté, laicité, musulmans... t'es pire qu'un survivaliste qui voit le danger partout!! tu as fait ta réserve de bouffe, eau, munitions, dictionnaire français, littérature québécoise, musique pour le jour du jugement dernier?? :whistlingb::db:

Au moins Jimmy est juste il met toutes les religions dans le meme panier il n en stigmatise pas une.

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Le problème de cette pensée dans le contexte Québécois, minoritaire dans son propre pays et encore plus sur le continent c'est que c'est très clair ce qui va arriver : we will all be anglophones in a few years

tout revient au danger anglo avec toi... souveraineté, laicité, musulmans... t'es pire qu'un survivaliste qui voit le danger partout!! tu as fait ta réserve de bouffe, eau, munitions, dictionnaire français, littérature québécoise, musique pour le jour du jugement dernier?? :whistlingb::db:

Au moins Jimmy est juste il met toutes les religions dans le meme panier il n en stigmatise pas une.

Sauf qu'il ne nous dit pas comment les religions feront disparaître la culture québécoise.

Cohérent le jimmy :P

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  • Habitués

Donc tu nies qu'il y a bel et bien une culture Québécoise ?

Pas cool ca....ce que tu veux dire c'est que tous les peuples du monde ont une culture commune (qui a été comme au Québec alimenté par pleins d'autres cultures) mais pas nous.

Non nous ont est trop cave, on a pas de culture commume....voyons Kweli :sad:

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  • Habitués

Donc la culture Québécoise n'a pas a être imposé puisqu'elle n'a pas plus de valeurs que les autres (ce qui est vrai)

En admettant que la société québécoise soit unanime à l'idée d'imposer à tous la culture québécoise - ce qui n'est évidemment pas le cas - ce sera laquelle d'abord? La beauté du Québec, c'est que c'est justement un joyeux mélange de descendants des Tremblay mariés à des Écossais, des Irlandais, des Anglais, des Hurons-Wendats, des Innus, puis, plus récemment, des Libanais, des Juifs, des Marocains et des Chinois. Tout ce beau monde parle français, plus ou moins pour certains, mais à part cela?

Ensuite, si on arrive à trouver un socle commun, on fait comment pour l'imposer? La loi 101, qui ne s'applique peu ou prou qu'aux individus de moins de 17 ans. Les cours d'histoire? Franchement nuls. La télé? Netflix existe justement pour ne pas écouter la télé d'ici si j'en crois mes ados. L'idée de faire des camps d'entraînement idéologique étant plus nord-coréenne que québécoise, on fait comment?

Belle définition et compréhension de la culture québécoise, mais c'est vrai que tu ne te dis jamais citoyenne du Québec, tu dis toujours et peu importe à qui, tes citoyens!!! Que dirais-tu si on disait cela de la prétendu culture de ton pays d'origine? On a pu voir historiquement ce que cette culture a entraîné!!!!

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  • Habitués

Donc tu nies qu'il y a bel et bien une culture Québécoise ?

Pas cool ca....ce que tu veux dire c'est que tous les peuples du monde ont une culture commune (qui a été comme au Québec alimenté par pleins d'autres cultures) mais pas nous.

Non nous ont est trop cave, on a pas de culture commume....voyons Kweli :sad:

On a une culture commune qui est DÉJÀ un melting pot. C'est pour cela que Noel fait partie des fêtes officielles, mais qu'il y a des gens qui peuvent fêter Hannoukah, le Nouvel An chinois, la Saint-Patrick et le Grand Pow Wow. Dans ta nouvelle définition de la culture dominante, est-ce que ces fêtes font encore partie du paysage ou elles sont supprimées au nom de la culture commune? Comment choisis-t-on laquelle on garde et laquelle on supprime? par référendum?

Je peux te donner autant d'exemples concernant l'Histoire, la musique ou l'art mais je m'en tiens là. J'espère que tu ne vas pas embarquer toi aussi dans le trip des dignes représentants de la ville de mongols.

Modifié par Kweli
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Donc la culture Québécoise n'a pas a être imposé puisqu'elle n'a pas plus de valeurs que les autres (ce qui est vrai)

En admettant que la société québécoise soit unanime à l'idée d'imposer à tous la culture québécoise - ce qui n'est évidemment pas le cas - ce sera laquelle d'abord? La beauté du Québec, c'est que c'est justement un joyeux mélange de descendants des Tremblay mariés à des Écossais, des Irlandais, des Anglais, des Hurons-Wendats, des Innus, puis, plus récemment, des Libanais, des Juifs, des Marocains et des Chinois. Tout ce beau monde parle français, plus ou moins pour certains, mais à part cela?

Ensuite, si on arrive à trouver un socle commun, on fait comment pour l'imposer? La loi 101, qui ne s'applique peu ou prou qu'aux individus de moins de 17 ans. Les cours d'histoire? Franchement nuls. La télé? Netflix existe justement pour ne pas écouter la télé d'ici si j'en crois mes ados. L'idée de faire des camps d'entraînement idéologique étant plus nord-coréenne que québécoise, on fait comment?

Effectivement c'est peut être une toute petite partie du problème quand on ne sait pas d’où on vient, il est toujours difficile de garder un cap. La fierté d'appartenir à une nation dépend aussi de ces faits historiques et remarquable qui ont définis ces dimensions et conceptions actuelles. Quand l'école fait tout pour nous faire oublier de qui l'on vient et quels processus ont contribué à la formation de notre nation alors la fin de ce pays est proche et le multiculturalisme est en embuscade.

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  • Habitués

Donc tu nies qu'il y a bel et bien une culture Québécoise ?

Pas cool ca....ce que tu veux dire c'est que tous les peuples du monde ont une culture commune (qui a été comme au Québec alimenté par pleins d'autres cultures) mais pas nous.

Non nous ont est trop cave, on a pas de culture commume....voyons Kweli :sad:

On a une culture commune qui est DÉJÀ un melting pot. C'est pour cela que Noel fait partie des fêtes officielles, mais qu'il y a des gens qui peuvent fêter Hannoukah, le Nouvel An chinois, la Saint-Patrick et le Grand Pow Wow. Dans ta nouvelle définition de la culture dominante, est-ce que ces fêtes font encore partie du paysage ou elles sont supprimées au nom de la culture commune? Comment choisis-t-on laquelle on garde et laquelle on supprime? par référendum?

Je peux te donner autant d'exemples concernant l'Histoire, la musique ou l'art mais je m'en tiens là. J'espère que tu ne vas pas embarquer toi aussi dans le trip des dignes représentants de la ville de mongols.

Il semblerait que ton désir de tout changer et de refuser la culture d'ici font que tu refuses cette culture! Tu sembles dire que la culture québécoise doit s'effacer pour laisser la place aux autres cultures qui sont sans doute meilleurs (infériorité de la femme, génocide, esclavage d'enfants, etc,)!

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Effectivement c'est peut être une toute petite partie du problème quand on ne sait pas d’où on vient, il est toujours difficile de garder un cap. La fierté d'appartenir à une nation dépend aussi de ces faits historiques et remarquable qui ont définis ces dimensions et conceptions actuelles. Quand l'école fait tout pour nous faire oublier de qui l'on vient et quels processus ont contribué à la formation de notre nation alors la fin de ce pays est proche et le multiculturalisme est en embuscade.

Connais-tu les programmes scolaires québécois?

D'abord, nous (j'imagine que toi aussi), on a appris l'Histoire dès le primaire. Ici on apprend l'Univers social à la place, ce qui est un mélange d'Histoire, de géographie, de civisme, d'éthique, etc.

Au secondaire, on a un programme d'Histoire comme tel mais le diable est dans les détails. Je te laisse toi-même jeter un coup d'oeil: http://www1.mels.gouv.qc.ca/progressionSecondaire/domaine_univers_social/histoire/index.asp

Les grands chapitres sont présentés, mais au final, tout est effleuré. Et l'enseignant choisit la matière qu'il veut. Et comme la mémorisation n'est pas vraiment une compétence développée ici, inutile de demander aux jeunes de t'énoncer les grands événements de l'Histoire, les grands penseurs qui ont marqué l'humanité, les grands courants de pensée.

Mes enfants ont traversé le système éducatif de bout en bout. La petite qui vient de finir son secondaire 5 (et qui est plutôt une bonne élève) serait bien incapable de te dire qui était Platon, ce qui caractérise la Renaissance et ce que peut bien signifier l'empire Ottoman. Et pour l'Histoire du Québec, c'est tout aussi bof.

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  • Habitués

Effectivement c'est peut être une toute petite partie du problème quand on ne sait pas d’où on vient, il est toujours difficile de garder un cap. La fierté d'appartenir à une nation dépend aussi de ces faits historiques et remarquable qui ont définis ces dimensions et conceptions actuelles. Quand l'école fait tout pour nous faire oublier de qui l'on vient et quels processus ont contribué à la formation de notre nation alors la fin de ce pays est proche et le multiculturalisme est en embuscade.

Connais-tu les programmes scolaires québécois?

D'abord, nous (j'imagine que toi aussi), on a appris l'Histoire dès le primaire. Ici on apprend l'Univers social à la place, ce qui est un mélange d'Histoire, de géographie, de civisme, d'éthique, etc.

Au secondaire, on a un programme d'Histoire comme tel mais le diable est dans les détails. Je te laisse toi-même jeter un coup d'oeil: http://www1.mels.gouv.qc.ca/progressionSecondaire/domaine_univers_social/histoire/index.asp

Les grands chapitres sont présentés, mais au final, tout est effleuré. Et l'enseignant choisit la matière qu'il veut. Et comme la mémorisation n'est pas vraiment une compétence développée ici, inutile de demander aux jeunes de t'énoncer les grands événements de l'Histoire, les grands penseurs qui ont marqué l'humanité, les grands courants de pensée.

Mes enfants ont traversé le système éducatif de bout en bout. La petite qui vient de finir son secondaire 5 (et qui est plutôt une bonne élève) serait bien incapable de te dire qui était Platon, ce qui caractérise la Renaissance et ce que peut bien signifier l'empire Ottoman. Et pour l'Histoire du Québec, c'est tout aussi bof.

Alors pourquoi fais-tu endurer cela à tes enfants! C'est terrible!

XXXXXXXXXX

Propos insultants

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  • Habitués

voila un projet de loi qui semble faire la part des choses.

combien de tchadorienne y aura t il dans la fonction publique? zéro.

les femmes qui ont choisi de porter ces choses ont choisi aussi de rester a la maison. reste juste le voile normal.

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  • Habitués

Donc la culture Québécoise n'a pas a être imposé puisqu'elle n'a pas plus de valeurs que les autres (ce qui est vrai)

En admettant que la société québécoise soit unanime à l'idée d'imposer à tous la culture québécoise - ce qui n'est évidemment pas le cas - ce sera laquelle d'abord? La beauté du Québec, c'est que c'est justement un joyeux mélange de descendants des Tremblay mariés à des Écossais, des Irlandais, des Anglais, des Hurons-Wendats, des Innus, puis, plus récemment, des Libanais, des Juifs, des Marocains et des Chinois. Tout ce beau monde parle français, plus ou moins pour certains, mais à part cela?

Ensuite, si on arrive à trouver un socle commun, on fait comment pour l'imposer? La loi 101, qui ne s'applique peu ou prou qu'aux individus de moins de 17 ans. Les cours d'histoire? Franchement nuls. La télé? Netflix existe justement pour ne pas écouter la télé d'ici si j'en crois mes ados. L'idée de faire des camps d'entraînement idéologique étant plus nord-coréenne que québécoise, on fait comment?

Moi aussi, elle m'étonne. ta vision de la culture. Une culture commune n'est pas la somme des cultures individuelles de chaque citoyen. Une culture commune est toujours ancrée dans une trame historique et sur un territoire délimité. Une culture commune ne s'impose pas, elle se partage naturellement. Une culture, c'est plus qu'une langue commune et plus que des émissions télé...

Définition de la culture selon l'Unesco:

«La culture, dans son sens le plus large, est considérée comme l'ensemble des traits distinctifs, spirituels et matériels, intellectuels et affectifs, qui caractérisent une société ou un groupe social. Elle englobe, outre les arts et les lettres, les modes de vie, les droits fondamentaux de l'être humain, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances.»

Déclaration de Mexico sur les politiques culturelles. Conférence mondiale sur les politiques culturelles, Mexico City, 26 juillet - 6 août 1982.

Une autre définition de la culture:

Etymologie : du latin cultura, culture, agriculture, dérivé du verbe colere, habiter, cultiver.

La culture est l'ensemble des connaissances, des savoir-faire, des traditions, des coutumes, propres à un groupe humain, à une civilisation. Elle se transmet socialement, de génération en génération et non par l'héritage génétique, et conditionne en grande partie les comportements individuels.

La culture englobe de très larges aspects de la vie en société : techniques utilisées, mœurs, morale, mode de vie, système de valeurs, croyances, rites religieux, organisation de la famille et des communautés villageoises, habillement…

Exemples : culture occidentale, culture d'entreprise…

On distingue généralement trois grandes formes de manifestation de la culture: l'art, le langage et la technique.

ou encore:

La culture présente quatre caractéristiques :

- C'est un ensemble cohérent dont les éléments sont interdépendants,

- Elle imprègne l'ensemble des activités humaines,

- Elle est commune à un groupe d'hommes, que ce groupe soit important (les habitants d'un continent) ou très faible (un groupe de jeunes),

- Elle se transmet par le biais de la socialisation. La plupart du temps, cette transmission se fait d'une génération à l'autre par l'intermédiaire des agents de socialisation que sont la famille et l'école, pour ne citer que les plus importants. En ce sens, la culture est un « héritage social ».

On ne devrait pas avoir à l'imposer, cela devrait couler de source que chacun veuille y adhérer et la partager

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  • Habitués

Et pour en revenir au projet de loi, une analyse qui me rejoint:

NEUTRALITÉ RELIGIEUSE DE L’ÉTAT
Recul et confusion

12 juin 2015 |Josée Boileau | Québec

Au fond, toute la faiblesse du nouveau projet de loi sur la neutralité de l’État se résume à trois mots prononcés par le premier ministre Philippe Couillard, jeudi, à l’Assemblée nationale : « jamais, jamais […]. Jamais. » Pour lui, encadrement et répression se confondent. Pas étonnant qu’on tourne en rond.

Deux jours après son dépôt, il est maintenant clair que le projet de loi 62 « favorisant le respect de la neutralité religieuse de l’État et visant notamment à encadrer les demandes d’accommodements religieux dans certains organismes » ne change strictement rien. Il se contente de « codifier la jurisprudence », comme l’expliquait le professeur de droit Louis-Philippe Lampron à Radio-Canada.

Dans les faits, on aurait donc pu s’en passer, mais le gouvernement libéral aurait traîné sa promesse non tenue de régler ces questions comme un boulet au pied. Autant essayer de s’en débarrasser en fin de session, en ayant l’air d’agir sans heurter les convictions personnelles du premier ministre Philippe Couillard, qui, lui, n’a jamais cru qu’il fallait là légiférer.

Mais les boulets ne se remisent pas si facilement. Réfléchir sur la neutralité de l’État est devenu un incontournable de la gouvernance occidentale. Hélas, le gouvernement libéral fait montre d’une incompréhension profonde de notions pourtant élémentaires dans ce dossier, au point où ce fut un jeu d’enfant pour le journaliste-animateur Paul Arcand de passer à la moulinette, jeudi matin, la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, qui doit défendre le projet de loi. La confusion règne, et cela n’aide personne.

Le gouvernement libéral réduit donc la neutralité de l’État à une très subjective question d’attitude dans les interactions avec les gens. À quoi s’ajoute la nécessité de procéder à visage découvert, mais strictement pour des raisons de sécurité ou de communication. Il a choisi de faire fi du poids symbolique de signes religieux portés par des gens en position d’autorité, principe établi pour quelques fonctions par Bouchard-Taylor en 2008 et qui faisait tellement consensus que le vrai débat qui en a découlé, c’était si on pouvait en élargir la portée !

De manière tout aussi désinvolte, le gouvernement se refuse à toute réflexion sur l’égalité hommes-femmes quand celle-ci est niée par un code vestimentaire qui entend marquer l’oppression des femmes. Est-ce que le hidjab en fait partie, lui qui cache complètement aux regards des hommes la chevelure féminine ? La charte des valeurs du gouvernement Marois prétendait que oui, ce qui a créé le débat social, pour ne pas dire le déchirement, que l’on sait. Acceptons donc, pour le moment, de laisser cette discussion, par ailleurs légitime, de côté.

Mais ce qui est clair, et ce l’était même aux yeux de M. Couillard il y a peu, c’est que le tchador, lui, est une manifestation forte d’un intégrisme qui entend faire disparaître le corps des femmes ! La ministre Vallée aurait pu se reposer sur la crainte d’une contestation judiciaire pour justifier que le projet de loi ne l’interdise pas. Elle aurait même pu préciser que le gouvernement se soumet tout en trouvant troublant ce symbole d’oppression… Même pas ! Mme Vallée, aussi ministre de la Condition féminine, ne voit dans le tchador qu’un « morceau de linge » que les femmes peuvent choisir de porter si cela leur chante. Fatima Houda-Pepin, au secours : il faut sortir cette ministre de son monde enchanté !

À quoi s’ajoute cette impayable remarque : l’agente de l’État en tchador, c’est hy-po-thé-ti-que. Mais, il y a vingt ans, dans un Québec libéré des contraintes du religieux, quiconque aurait prédit le retour de ces débats dans notre quotidien aurait été pris pour un illuminé… Il faut savoir projeter la société vers l’avenir quand on légifère. Mais encore faut-il la comprendre, plutôt que de se retrancher derrière d’intraitables « jamais ».

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/442585/neutralite-religieuse-de-l-etat-recul-et-confusion

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  • Habitués

On ne devrait pas avoir à l'imposer, cela devrait couler de source que chacun veuille y adhérer et la partager

J'ai expliqué à jimmy l'impossibilité d'imposer la culture dans un contexte démocratique comme le nôtre. J'apprécie que tu amènes l'idée de la partager.

Toute culture est commune à un groupe d'hommes. Mais qu'ont en commun un Lavoie du Saguenay, un Smith de Westmount, un Cohen, Juif d'Outremont et un Vollant, Innu de la Côte-nord? Je ne parle pas d'individus ici mais de représentants de leurs groupes respectifs. Une histoire commune? Une langue commune? Des consensus?

Pour avoir fréquenté assidûment les quatre groupes à divers moments de ma vie ici, je me demande ce que ces groupes partagent - peut-être un territoire mais encore - mais tu sauras sûrement m'éclairer davantage avec des exemples appuyés.

C'est en cela que le nouvel arrivant est perplexe: cet état est-il vraiment l'effet du multiculturalisme ou plutôt sa cause?

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On ne devrait pas avoir à l'imposer, cela devrait couler de source que chacun veuille y adhérer et la partager

J'ai expliqué à jimmy l'impossibilité d'imposer la culture dans un contexte démocratique comme le nôtre. J'apprécie que tu amènes l'idée de la partager.

Toute culture est commune à un groupe d'hommes. Mais qu'ont en commun un Lavoie du Saguenay, un Smith de Westmount, un Cohen, Juif d'Outremont et un Vollant, Innu de la Côte-nord? Je ne parle pas d'individus ici mais de représentants de leurs groupes respectifs. Une histoire commune? Une langue commune? Des consensus?

Pour avoir fréquenté assidûment les quatre groupes à divers moments de ma vie ici, je me demande ce que ces groupes partagent - peut-être un territoire mais encore - mais tu sauras sûrement m'éclairer davantage avec des exemples appuyés.

C'est en cela que le nouvel arrivant est perplexe: cet état est-il vraiment l'effet du multiculturalisme ou plutôt sa cause?

XXXXXXXXXX

Propos insultants

Féicitations, très belle mentalité!!

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On ne devrait pas avoir à l'imposer, cela devrait couler de source que chacun veuille y adhérer et la partager

J'ai expliqué à jimmy l'impossibilité d'imposer la culture dans un contexte démocratique comme le nôtre. J'apprécie que tu amènes l'idée de la partager.

Toute culture est commune à un groupe d'hommes. Mais qu'ont en commun un Lavoie du Saguenay, un Smith de Westmount, un Cohen, Juif d'Outremont et un Vollant, Innu de la Côte-nord? Je ne parle pas d'individus ici mais de représentants de leurs groupes respectifs. Une histoire commune? Une langue commune? Des consensus?

Pour avoir fréquenté assidûment les quatre groupes à divers moments de ma vie ici, je me demande ce que ces groupes partagent - peut-être un territoire mais encore - mais tu sauras sûrement m'éclairer davantage avec des exemples appuyés.

C'est en cela que le nouvel arrivant est perplexe: cet état est-il vraiment l'effet du multiculturalisme ou plutôt sa cause?

XXXXXXXX Féicitations, très belle mentalité!!

Tu peux pas débattre sans manquer de respect Dentan?

Je suis rarement d'accord avec Kweli, mais elle a le droit d'avoir un avis différent, non? Chaque étranger devrait penser comme Dentan?

XXXXXXXXX

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Et pour en revenir au projet de loi, une analyse qui me rejoint:

NEUTRALITÉ RELIGIEUSE DE L’ÉTAT

Recul et confusion

12 juin 2015 |Josée Boileau | Québec

Au fond, toute la faiblesse du nouveau projet de loi sur la neutralité de l’État se résume à trois mots prononcés par le premier ministre Philippe Couillard, jeudi, à l’Assemblée nationale : « jamais, jamais […]. Jamais. » Pour lui, encadrement et répression se confondent. Pas étonnant qu’on tourne en rond.

Deux jours après son dépôt, il est maintenant clair que le projet de loi 62 « favorisant le respect de la neutralité religieuse de l’État et visant notamment à encadrer les demandes d’accommodements religieux dans certains organismes » ne change strictement rien. Il se contente de « codifier la jurisprudence », comme l’expliquait le professeur de droit Louis-Philippe Lampron à Radio-Canada.

Dans les faits, on aurait donc pu s’en passer, mais le gouvernement libéral aurait traîné sa promesse non tenue de régler ces questions comme un boulet au pied. Autant essayer de s’en débarrasser en fin de session, en ayant l’air d’agir sans heurter les convictions personnelles du premier ministre Philippe Couillard, qui, lui, n’a jamais cru qu’il fallait là légiférer.

Mais les boulets ne se remisent pas si facilement. Réfléchir sur la neutralité de l’État est devenu un incontournable de la gouvernance occidentale. Hélas, le gouvernement libéral fait montre d’une incompréhension profonde de notions pourtant élémentaires dans ce dossier, au point où ce fut un jeu d’enfant pour le journaliste-animateur Paul Arcand de passer à la moulinette, jeudi matin, la ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, qui doit défendre le projet de loi. La confusion règne, et cela n’aide personne.

Le gouvernement libéral réduit donc la neutralité de l’État à une très subjective question d’attitude dans les interactions avec les gens. À quoi s’ajoute la nécessité de procéder à visage découvert, mais strictement pour des raisons de sécurité ou de communication. Il a choisi de faire fi du poids symbolique de signes religieux portés par des gens en position d’autorité, principe établi pour quelques fonctions par Bouchard-Taylor en 2008 et qui faisait tellement consensus que le vrai débat qui en a découlé, c’était si on pouvait en élargir la portée !

De manière tout aussi désinvolte, le gouvernement se refuse à toute réflexion sur l’égalité hommes-femmes quand celle-ci est niée par un code vestimentaire qui entend marquer l’oppression des femmes. Est-ce que le hidjab en fait partie, lui qui cache complètement aux regards des hommes la chevelure féminine ? La charte des valeurs du gouvernement Marois prétendait que oui, ce qui a créé le débat social, pour ne pas dire le déchirement, que l’on sait. Acceptons donc, pour le moment, de laisser cette discussion, par ailleurs légitime, de côté.

Mais ce qui est clair, et ce l’était même aux yeux de M. Couillard il y a peu, c’est que le tchador, lui, est une manifestation forte d’un intégrisme qui entend faire disparaître le corps des femmes ! La ministre Vallée aurait pu se reposer sur la crainte d’une contestation judiciaire pour justifier que le projet de loi ne l’interdise pas. Elle aurait même pu préciser que le gouvernement se soumet tout en trouvant troublant ce symbole d’oppression… Même pas ! Mme Vallée, aussi ministre de la Condition féminine, ne voit dans le tchador qu’un « morceau de linge » que les femmes peuvent choisir de porter si cela leur chante. Fatima Houda-Pepin, au secours : il faut sortir cette ministre de son monde enchanté !

À quoi s’ajoute cette impayable remarque : l’agente de l’État en tchador, c’est hy-po-thé-ti-que. Mais, il y a vingt ans, dans un Québec libéré des contraintes du religieux, quiconque aurait prédit le retour de ces débats dans notre quotidien aurait été pris pour un illuminé… Il faut savoir projeter la société vers l’avenir quand on légifère. Mais encore faut-il la comprendre, plutôt que de se retrancher derrière d’intraitables « jamais ».

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/442585/neutralite-religieuse-de-l-etat-recul-et-confusion

J avais lu cet article et en effet j l'ai trouvé intéressant. Au lieu de s insurger sur le fait que la question du tchador s attaque à une religion en particulier (oh les méchants islamophobes...) on n ose soulever la question que ce type d accoutrement va bien au delà d une histoire vestimentaire et qu il s agit bien d un traitement rétrograde pour la femme. Ceux qui refusent de le voir et traitent cela d attaque contre une religion, considèrent ils que c est normal que la femme ait a se cacher ainsi des hommes ? C est entièrement contraire à l égalité homme femme qui est aujourd'hui le fondement de la société ici.

Le gouvernement justement a fait une loi à minima pour ne pas choquer mais l effet est complètement inverse car ca signifie que l on commence à mettre un genou à terre devant ce pour quoi on s est battu il n y a pas si longtemps.

En général ceux qui prennent cette question juste pour histoire d habits et le mettent dans le même sac que des caquettes, qui font la relation avec des tatouages ou pire disent que c est plus correct que les habits occidentaux trop osés , ... sont soit d accord avec le fait que la femmes n est pas égale de l homme (et ça les arrange) soit n ont pas vécu ce drame de soumission de la femme. Celles qui en parlent le mieux, ce sont souvent les femmes qui ont réussi à se hisser hors des milieux régis par cette inégalité: cela peuvent être tout aussi bien des femmes qui arrivent à fuire un pays où c est la règle ou d autres qui arrivent à sortir d u communauté où cela est pratiqué.

Fermer les yeux dessus ou le minimiser verra arriver ici la même situation qu en France ou certains pays européens où sous le prétexte de la liberté de culte, on fera reculer dans certaines cités le principe d égalité durement gagné.

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XXXXXXXXX

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Féicitations, très belle mentalité!!

Propos inacceptables. Tu devrais avoir honte.

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