isatis Posté(e) 22 avril 2015 Posté(e) 22 avril 2015 Bonjour, Bien que partie au Québec en 2004 et revenue en France en 2008, il me fait plaisir de partager cette tranche de vie avec vous. Depuis mon retour, peut-être que certaines choses ont changé, en mieux, je le souhaite à tous ceux qui souhaitent faire le grand saut. Voici mon témoignage J'avais fait une première demande d'immigration en 1998 qui a abouti à l'obtention d'un visa de résident permanent mais comme je n'arrivais pas à trouver un emploi avant de partir si loin (malgré l'envoi de très nombreux cv) et n'ayant personne au Québec pour m'aider, je ne suis finalement pas partie. En 2002, suite à un traumatisme dans ma vie qui m'a fait réaliser qu'elle est trop fragile et qu'elle ne tient qu'à un fil, ne voulant pas regretter de ne pas être allée jusqu'au bout de mon choix, je refais une demande et là, même si je ne trouve pas de job avant de partir, eh bien tant pis, si j'ai le visa je m'envole !! J'avais trop le Québec dans le cœur et à l'esprit tous les jours ... (j'avais fait un voyage familial au Canada sur 6 provinces dont le Québec en 1997, 10 000 km sur un mois, inoubliable ...). Après avoir réalisé toutes les démarches administratives et médicales auprès de la Délégation Générale du Québec et de l'Ambassade du Canada à Paris (des dossiers qui se suivent les uns les autres sans compter les frais !!), j'ai obtenu mon visa de résident permanent fin 2003. Je dois signaler que lorsque j'ai été reçue à la Délégation Générale du Québec à Paris, le conseiller m'a certifié : "Madame, vous n'aurez aucun problème pour trouver du travail au Québec, vous êtes spécialisée et ils manquent de gens comme vous là-bas.". J'ai un diplôme de monitrice-éducatrice avec, à ce moment-là, une expérience professionnelle de 13 années dans le milieu de la déficience intellectuelle enfants et adultes. Ravie de ce fait, cela me conforte à continuer le processus. Partant seule au Québec, j'ai d'abord posé 2 semaines de congés en avril 2004 pour prendre les devants de ma future installation pour septembre. Je suis arrivée sur Châteauguay (je venais de connaître une personne y habitant et se proposant de m'aider), rive-sud de Montréal, pour chercher un travail et un logement. J'ai trouvé le logement en 8 jours mais pas la job malgré le fait d'avoir loué une voiture pendant une semaine et d'avoir sillonné les environs jusqu'à me perdre dans les bouchons montréalais qui ne déméritent pas des nôtres !! Bonjour l'avenue Laurier-Est-Ouest, les ponts etc .... J'ai rencontré des gens, déposé des CV en annonçant mon prochain retour définitif pour fin septembre 2004, les personnes rencontrées me demandant de repasser les voir à ce moment-là. Septembre 2004, Châteauguay me voilà !!! C'est le sourire greffé (au contraire de ma famille pas très tranquille de me voir partir si loin et seule ...) que je m'envole vers la Belle Province. Je renouvelle mes demandes d'emplois aux différents endroits vus en avril précédent, je passe des entretiens mais rien de positif avec toujours cette phrase en réponse "vous ne correspondez pas au profil demandé" (phrase qui m'a pas mal énervée à force, j'avoue !!) et pas de plus amples informations à ce sujet ... Cela me fait faire une aparté par rapport aux diplômes et à leurs reconnaissances ou équivalences : quelques semaines après mon arrivée au Québec, j'ai participé à une session d'accueil pendant quelques jours à Longueuil pour l'installation des immigrants avec plusieurs intervenants et divers conseils en tous genres et en plus la validation de mes diplômes via une équivalence québécoise. J'ai trouvé, au vu des documents que l'on m'a remis, que déjà quelque chose n'allait pas et que ma situation professionnelle me semblait moins reconnue qu'en France. Je suis retournée quelques temps plus tard à Longueuil voir la personne qui avait validé mon équivalence pour lui signaler les difficultés que je rencontrais à trouver un emploi et qu'il m'explique les termes de l'équivalence car la scolarité québécoise est différente de celle de la France, ce ne sont pas les mêmes étapes de cycles scolaires ni les mêmes termes de niveaux (un baccalauréat français n'a rien à voir avec un baccalauréat québécois par exemple). Mes équivalences n'ont pas été changées pour autant et mon expérience professionnelle n'était absolument pas reconnue, comme si mes 13 années en France dans le domaine de la déficience ne valaient rien. Quelle énorme déception ... Je finirai par trouver un petit emploi de quelques heures pour une association en février 2005 (soit plus de 4 mois après mon arrivée) mais cela n'a pas duré car la responsable n'avait pas droit à des aides de l'état pour me garder, en tout cas c'est ce qu'elle m'a annoncé. Nouvelle job auprès d'une autre association de mars à juin 2004, je travaille quelques heures dans le mois, les fins de semaines principalement et je vivote grâce à mes finances transférées de France (une chance que j'avais de l'argent de côté). Je croise les doigts et j'espère juste que la situation n'est que temporaire parce que l'argent fond comme neige au soleil, c'est le cas de le dire dans ce beau pays ... Durant cette même période je participerai à une formation pour chercher un emploi (refaire le cv à la québécoise, passer des tests et des appels à des employeurs, ne pas rester seule dans mon coin etc ...) Puis je commence un nouveau travail ailleurs dans ma qualification (dans du privé) fin juin 2005 avec un temps plein, un salaire horaire plus intéressant et un espoir de voir ma situation s'améliorer encore plus en septembre, ce qui ne se fera finalement pas car les promesses dites en juin ne seront pas tenues en septembre ni après !! La chance me sourit quand même un peu grâce à l'appel d'un organisme gouvernemental en septembre (suite à 2 cv déposés, l'un un an avant, l'autre 6 mois avant) et nouveau travail en octobre 2005 mais pas dans ma qualification. On me donne quand même ma chance dans un emploi en-dessous qui ne nécessite pas de contact particulier avec la population accueillie dans cet établissement (et pour laquelle j'ai été formée et avec qui j'ai tout de même une belle expérience française ...). Tout en travaillant pour ce nouvel organisme, j'ai continué mes recherches auprès d'un Cégep pour expliquer ma situation et pour essayer de comprendre pourquoi je n'arrivais pas à trouver un emploi similaire au mien en France. Grâce à une personne gentille et compétente et je l'en remercie, j'ai donc su à ce moment-là que mon diplôme de monitrice-éducatrice en France, avec 2 années de formation et 13 années d'expérience, n'existait pas au Québec !! Il y avait le diplôme en-dessous soit préposée aux bénéficiaires qui correspond à celui d'AMP et le diplôme au-dessus soit celui d'éducateur spécialisé mais le mien n'y était pas donc si je voulais évoluer il fallait que je reparte aux études !! J'ai donc demandé à cette personne du Cégep si elle pouvait évaluer mes cours de formation français et me dire lesquels étaient reconnus. Sur 38 cours à suivre en cours du soir au cégep du Vieux-Montréal pendant 3 ans, on m'en reconnaissait 13 ... Et je ne pouvais pas suivre les 25 cours restants en mode rapide, il fallait absolument faire 3 années ... Ouffff, pour une nouvelle c'en est une sacrée !! Nouvelle énorme déception ... Finalement, je resterai 2 ans et demi pour ce travail dans l'organisme gouvernemental qui humainement m'a apporté énormément mais qui m'a beaucoup frustré en même temps car je ne pouvais pas évoluer vers un poste plus intéressant professionnellement et financièrement et correspondant à mes compétences. Même lorsque de nouveaux postes éducatifs ont été crées 2 ans après mon arrivée dans ce lieu de travail, j'ai postulé avec remise de tous les renseignements demandés, diplômes, reconnaissances d'anciens employeurs en France etc ... rien n'y a fait, j'étais barrée et impossible d'obtenir gain de cause !! C'est à ce moment-là que j'ai baissé les bras et que j'ai décidé de rentrer en France ... Je ne me voyais pas repartir si longtemps aux études par tous les temps après mes journées de travail alors que j'avais une formation et une expérience validées en France et que mes compétences auraient certainement pu être reconnues au Québec pour des emplois similaires ... Je ne savais pas tout ce que j'ai appris au fil des mois au Québec avant de partir de France, je serais sûrement partie quand même, peut-être aurais-je essayé la formation d'éduc spé mais j'aurais aimé le savoir au lieu de rester bloquée comme je l'ai été sans pouvoir comprendre d'où ça venait. C'est très important au niveau de la Délégation du Québec de vraiment savoir si la personne qui veut immigrer a ses chances de trouver un emploi au lieu de galérer comme je l'ai fait. Parce qu'une fois sur place j'ai dû me débrouiller seule, il manque un suivi je trouve pour les personnes qui peinent à travailler. La plupart des immigrants partent en couple ou en famille donc si l'un a du mal à trouver un emploi mais que l'autre en a un il y a au moins un salaire qui rentre. Seule j'avais beaucoup plus de difficultés. J'ai aussi conscience que les québécois ont du chômage et du mal à trouver un emploi et qu'ils ne sont pas forcément au courant des démarches du gouvernement québécois qui souhaite amplifier le nombre d'immigrés francophones (mes collègues ne savaient rien de tout cela). Mais je sais aussi que beaucoup d'immigrés ont rencontré des difficultés similaires dans l'équivalence de leurs diplômes et qu'ils ont dû, comme moi, trouver un emploi autre, en-dessous de leurs compétences. Ce n'est pas honnête de la part du gouvernement de traiter les gens ainsi et de laisser faire. On vous dit "venez venez" à bras ouverts et à grands renforts de documentaires et autres conférences un peu partout en Europe et une fois sur place c'est "débrouillez-vous" avec la réalité sur place. En plus, j'ai quelques notions d'anglais mais pas suffisantes pour trouver un emploi qui nécessite cette double culture. J'aurais vraiment apprécié de pouvoir suivre des cours d'anglais gratuits, comme les immigrés anglophones avaient droit aux cours de français gratuits ... Je n'ai pas voulu profiter du système et avoir le bien-être social alors que j'y avais droit puisque je n'avais pas de salaires pendant plusieurs mois qui me permettaient de vivre décemment. Il y a aussi le fait que lorsqu'on arrive, au niveau des banques, nous n'avons pas d'historique bancaire même si j'avais ouvert un compte en avril pour ma venue en septembre, cela n'a pas suffit, je ne pouvais rien acheter à crédit, il a fallu que j'achète mes meubles et ma voiture cash. J'ai pris le minimum comme meuble et électroménager mais ça aussi j'aurais aimé le savoir avant de partir, je l'ai su le jour où j'ai voulu acheter les affaires ... Tout cela étant dit et je remercie de pouvoir le faire, je reste très attachée au Québec, j'ai vraiment aimé cette expérience de vie, les gens que j'ai rencontré et avec qui je suis toujours en contact. Mes 4 années de vie au Québec sont gravées en moi et mon rêve aujourd'hui serait de partager ma vie entre la France et le Canada (Québec ou une autre Province). J'aime le Québec, j'aime la générosité des québécois, leur manière de vivre, je m'y sentais bien au niveau mentalité, c'est tellement différent de la France !! Mais ça ne suffit pas toujours, la preuve. Moi qui étais partie pour y rester .... Je souhaite aux futurs immigrants de bien savoir ce qui les attends au Québec, pour un maximum de choses afin qu'ils ne soient pas surpris et déçus comme je l'ai été. Voilà mon chemin de vie québécois que je vous raconte avec nostalgie parce que la vie là-bas me manque pas mal. J'y ai de bons souvenirs même si j'ai pas mal galéré. Je ne suis pas encore repartie en touriste revoir mes ami(e)s. Je compte bien le faire à un moment. Merci de m'avoir lue !! LaBlondinette, Farahzenagui, Cherrybee et 2 autres ont réagi à ceci 5 Citer
Habitués Automne Posté(e) 22 avril 2015 Habitués Posté(e) 22 avril 2015 toute qu'une aventure c'est souvent ce que l'on entend sur le forum. 'on m'a dit que...' et une fois sur place c'est une autre histoire. donc, toujours bien prendre le temps de s'informer directement avec les organismes, les écoles ou les employeurs d'ici sur le métier que l'on veut exercer ici avant de venir. parce que c'est sûr que les délégations vont toujours dire que tout est beau. ils font une pub. Citer
immigrer.com Posté(e) 22 avril 2015 Posté(e) 22 avril 2015 Merci pour votre témoignage! Il est en page d'accueil du site. Bonne suite à vous. isatis a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 22 avril 2015 Habitués Posté(e) 22 avril 2015 Bonjour, Tout en travaillant pour ce nouvel organisme, j'ai continué mes recherches auprès d'un Cégep pour expliquer ma situation et pour essayer de comprendre pourquoi je n'arrivais pas à trouver un emploi similaire au mien en France. Sur 38 cours à suivre en cours du soir au cégep du Vieux-Montréal pendant 3 ans, on m'en reconnaissait 13 ... Et je ne pouvais pas suivre les 25 cours restants en mode rapide, il fallait absolument faire 3 années ... Ouffff, pour une nouvelle c'en est une sacrée !! Nouvelle énorme déception ... Même lorsque de nouveaux postes éducatifs ont été crées 2 ans après mon arrivée dans ce lieu de travail, j'ai postulé avec remise de tous les renseignements demandés, diplômes, reconnaissances d'anciens employeurs en France etc ... rien n'y a fait, j'étais barrée et impossible d'obtenir gain de cause !! C'est à ce moment-là que j'ai baissé les bras et que j'ai décidé de rentrer en France ... Je ne me voyais pas repartir si longtemps aux études par tous les temps après mes journées de travail alors que j'avais une formation et une expérience validées en France et que mes compétences auraient certainement pu être reconnues au Québec pour des emplois similaires ... J'ai aussi conscience que les québécois ont du chômage et du mal à trouver un emploi et qu'ils ne sont pas forcément au courant des démarches du gouvernement québécois qui souhaite amplifier le nombre d'immigrés francophones (mes collègues ne savaient rien de tout cela). Mais je sais aussi que beaucoup d'immigrés ont rencontré des difficultés similaires dans l'équivalence de leurs diplômes et qu'ils ont dû, comme moi, trouver un emploi autre, en-dessous de leurs compétences. Ce n'est pas honnête de la part du gouvernement de traiter les gens ainsi et de laisser faire. On vous dit "venez venez" à bras ouverts et à grands renforts de documentaires et autres conférences un peu partout en Europe et une fois sur place c'est "débrouillez-vous" avec la réalité sur place. En plus, j'ai quelques notions d'anglais mais pas suffisantes pour trouver un emploi qui nécessite cette double culture. Il y a aussi le fait que lorsqu'on arrive, au niveau des banques, nous n'avons pas d'historique bancaire même si j'avais ouvert un compte en avril pour ma venue en septembre, cela n'a pas suffit, je ne pouvais rien acheter à crédit, il a fallu que j'achète mes meubles et ma voiture cash. J'ai pris le minimum comme meuble et électroménager mais ça aussi j'aurais aimé le savoir avant de partir. J'aime le Québec, j'aime la générosité des québécois, leur manière de vivre, je m'y sentais bien au niveau mentalité, c'est tellement différent de la France !! Mais ça ne suffit pas toujours, la preuve. Moi qui étais partie pour y rester .... Je souhaite aux futurs immigrants de bien savoir ce qui les attends au Québec, pour un maximum de choses afin qu'ils ne soient pas surpris et déçus comme je l'ai été. Voilà mon chemin de vie québécois que je vous raconte avec nostalgie parce que la vie là-bas me manque pas mal. J'y ai de bons souvenirs même si j'ai pas mal galéré. Bonjour et un gros merci pour votre excellent témoignage qui reflète très exactement le parcours d'une grande majorité d'immigrants. Votre expérience est un exemple de ce que nous passons notre temps à dire et répéter. 1) Il faut avoir économisé pas mal d'argent pour avoir une vie correcte en arrivant au Québec car il n'est pas rare qu'un immigrant trouve au bout de 6 mois. C'est ridicule de venir uniquement avec le minimum imposé par l'immigration. 2) Il faut savoir qu'un passage par les études risque fort d'être indispensable. Nous sommes 3 à avoir immigré et sommes 3 à etre retournés aux études. Si on a peur de ne pas en avoir les moyens, il ya toujours une solution via le programme de prêts et bourses. Les prêts sont proposés à un taux minime et on peut les rembourser en plusieurs années. 3) Il faut arrêter de dire que le gouvernement québécois n'est pas honnête dans sa démarche vis à vis des futurs immigrants. La job du gouvernement, c'est de montrer la vitrine du Québec. Par la suite, c'est aux employeurs qui pleurent de ne pas trouver de travailleurs qualifiés de faire leur part du travail. Et c'est EUX qui ne la font pas. Je vois très bien ce qui se passe chez nous. Nous recevons de beaux CV d'immigrants avec de belles expériences étrangères, les diplômes adéquats et tout. Mais non, ce que les gestionnaires retiennent, ce sont les CV des travailleurs québécois qui sont ailleurs. Ils veulent embaucher les ressources des voisins. Un vrai jeu de chaises musicales. 4) Vôtre souhait légitime était de trouver le même niveau de travail auquel votre expérience pouvait prétendre. Le mien était de trouver un travail, n'importe lequel, pour pouvoir prétendre à l'expérience québécoise, repartir aux études si nécessaire et trouver quelque chose en rapport avec mon expérience professionnelle antérieure. L'essentiel pour moi était de commencer par vivre, même modestement, dans une culture et un mode de vie qui me convenaient mieux. C'est clair que ça prend du temps, de l'énergie et de la volonté. Vous avez néanmoins une belle expérience et au moins, vous n'aurez jamais à vous dire "si j'avais su". isatis et Serge Mbiakop ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués Niklasky Posté(e) 22 avril 2015 Habitués Posté(e) 22 avril 2015 L'expatriation et l'immigration ne sont pas faites pour tout le monde. Citer
isatis Posté(e) 22 avril 2015 Auteur Posté(e) 22 avril 2015 Automne, je suis d'accord avec toi quand tu dis "toujours bien prendre le temps de s'informer directement avec les organismes, les écoles ou les employeurs d'ici sur le métier que l'on veut exercer ici avant de venir." Et c'est ce que j'ai fait pendant 15 jours avant mon arrivée. J'aurais apprécié que les employeurs rencontrés, au vu de mon cv en main, me disent que je ne pourrais pas accéder à un poste similaire et le pourquoi de cette raison. Comment aurais-je pu le deviner si personne ne dit rien ?!! Sinon par rapport à ton pseudo, l'Automne est ma période préférée au Québec, l'été indien avec sa douceur, les belles couleurs des feuilles qui sont un vrai tableau de la Nature, aller aux pommes, magnifique !! Merci pour votre témoignage! Il est en page d'accueil du site. Bonne suite à vous. Merci à vous ! Automne a réagi à ceci 1 Citer
isatis Posté(e) 22 avril 2015 Auteur Posté(e) 22 avril 2015 Merci Cherrybee pour ton commentaire Je ne suis pas d'accord lorsque tu dis "Il faut arrêter de dire que le gouvernement québécois n'est pas honnête dans sa démarche vis à vis des futurs immigrants." On peut montrer une vitrine comme tu dis tout en restant honnête ... Le gouvernement québécois et les québécois ou tout autre gouvernement et peuple qui désirent des immigrants ont tout intérêt à vendre la marchandise avec le plus de crédibilité et de vérité possible parce qu'au final beaucoup rentrent en France (et ça lors des conférences on ne le dit pas non plus) et ça dessert plus que ça ne sert un pays. Je serais curieuse de savoir combien sont revenus au fil des ans et le bilan sur quelques années partis/revenus. Tu as raison par contre pour " Par la suite, c'est aux employeurs qui pleurent de ne pas trouver de travailleurs qualifiés de faire leur part du travail." Je pense que le partenariat Gouvernement/Employeurs est nécessaire pour une meilleure réussite générale, tout le monde y trouvera son compte. Il faut juste savoir qui veut quoi ... Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 22 avril 2015 Habitués Posté(e) 22 avril 2015 Je pense que le partenariat Gouvernement/Employeurs est nécessaire pour une meilleure réussite générale, tout le monde y trouvera son compte. Il faut juste savoir qui veut quoi ... C'est clair. Mais malheureusement, il n'y a aucun partenariat. Les employeurs ont exprimé leurs besoins de main-d'oeuvre, le gouvernement a établi une liste de domaines privilégiés, la collaboration s'est arrêtée là. Quand je pense que c'est moi qui doit renseigner mon employeur sur les démarches à effectuer pour embaucher/conserver nos employés en PTT, c'est assez stupéfiant. Je ressens néanmoins toujours une méfiance certaine de la part des employeurs québécois lorsqu'on parle d'expérience à l'étranger. Ils ne savent pas à quoi correspond au Québec ce qu'ils lisent, ils savent parfaitement que les méthodes de travail sont extrêmement différentes d'un pays à l'autre, et ils veulent des ressources déjà formées à la façon de travailler et à la culture d'ici ( Québec). Difficile de faire concilier tout ça. piwi et isatis ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués trefle Posté(e) 22 avril 2015 Habitués Posté(e) 22 avril 2015 Merci Cherrybee pour ton commentaire Je ne suis pas d'accord lorsque tu dis "Il faut arrêter de dire que le gouvernement québécois n'est pas honnête dans sa démarche vis à vis des futurs immigrants." On peut montrer une vitrine comme tu dis tout en restant honnête ... Le gouvernement québécois et les québécois ou tout autre gouvernement et peuple qui désirent des immigrants ont tout intérêt à vendre la marchandise avec le plus de crédibilité et de vérité possible parce qu'au final beaucoup rentrent en France (et ça lors des conférences on ne le dit pas non plus) et ça dessert plus que ça ne sert un pays. Je serais curieuse de savoir combien sont revenus au fil des ans et le bilan sur quelques années partis/revenus. Tu as raison par contre pour " Par la suite, c'est aux employeurs qui pleurent de ne pas trouver de travailleurs qualifiés de faire leur part du travail." Je pense que le partenariat Gouvernement/Employeurs est nécessaire pour une meilleure réussite générale, tout le monde y trouvera son compte. Il faut juste savoir qui veut quoi ... Bonjour A mon tour de ne pas être d'accord avec vous. Qui peut stopper ou empêcher quelqu'un qui veut absolument immigrer au Qc ? Lorsqu'on essaye de remettre les pendules à l'heure pour les gens en quête d'immigration et qui viennent sur ce forum pour s'informer, à chaque fois ça se termine par : "mais moi j'y arriverais" "je suis prêt à démarrer au bas de l'échelle". Les gens n'aiment pas qu'on leur parle du côté négatif, pénible. Ils se présentent et parlent de leurs beau parcours professionnel ainsi que de tous les diplômes qu'ils ont eu et veulent de l'info sur leur domaine pro. Chacun ici répondra de son mieux pour aider et surtout donnera les vrais infos et c'est là que ça ne va plus ! On brise le rêve et on ne veut surtout pas nous entendre. Le gouv. du Qc cherche des candidats à l'immigration et son rôle est d'être positif. Là s'arrête sa mission. Ce n'est pas un employeur. Moi quand c'est trop beau j'ai tendance à m'interroger ! Donc c'est là que le futur immigrant a sa part à faire pour son propre intérêt. Et il ne doit s'en prendre qu'à lui-même, surtout de nos jours avec toutes les communications et les voyages qu'on doit faire pour ce projet. Qd aux personnes que vous aviez rencontrées durant vos 15 jours et qui vous ont fait miroiter du travail ? C'est pratiquement comme ça que ça se passe. Les gens (même ailleurs) sont toujours heureux de rendre service et de vous faire croire que oui qd vous serez sur place il n'y aura pas de problème ! Mais ils ne sont pas les décideurs ! Et quand vous revenez dans le décor ben là c'est plus pareil ! On ne se souvient plus de vous !!! Tout comme un ami, un beau-frère, une cousine vivant déjà au Qc vous dira très souvent : "mais viens au Qc il y a du travail pour tout le monde". Surtout quand ces mêmes personnes travaillent elles s'imaginent que tout le monde travaille ! Moi-même, il fut un temps où je disais qu'il n'y avait pratiquement pas de chômage au Qc. Cela va continuer longtemps. Le Qc fait rêver. C'est la crise en Europe. Y a plus de boulot. Il y en a qui arrivent pourquoi pas les autres ! Et gare à ceux qui diront le contraire. Cherrybee, cécé, piwi et 1 autre ont réagi à ceci 4 Citer
Habitués Shore Posté(e) 22 avril 2015 Habitués Posté(e) 22 avril 2015 Il est exacte que quand les gens ont un rêves en tête rien ne peux les ralentir parfois même cela les empêchent de raisonner logiquement. l'herbe est souvent plus verte ailleurs et quand ils découvrent que en fait c'est un peu pareil partout, ils sont déçus. Je trouve que cela s'applique surtout à ceux qui quitte une situation confortable car quand vous partez de rien et que vous êtes jeunes, vous vivez votre immigration de façon bien différente et la par exemple je pense que croire au meilleur et à l'eldorado vous donne la force d'aller de l'avant et de gravir les marches une à une. Cherrybee et piwi ont réagi à ceci 2 Citer
Invité Posté(e) 24 avril 2015 Posté(e) 24 avril 2015 Encore une fois, dommage, dommage que tu te sois limitée au Québec....Les employeurs sont frileux et préfèrent de loin les locaux dont la culture est connue et compatible. Et puis les Français savent tout, connaissent tout, ont tout fait et ça ça leur fait peur. Citer
Habitués Jusqu_ici_tout_va_bien Posté(e) 24 avril 2015 Habitués Posté(e) 24 avril 2015 Et puis les Français savent tout, connaissent tout, ont tout fait et ça ça leur fait peur. En entretien d'embauche c'est pas mal comme ça qu'il faut être. Tu as dit que tu n'y connaissais rien à la mécanique auto/camion toi ? Ylann a réagi à ceci 1 Citer
isatis Posté(e) 25 avril 2015 Auteur Posté(e) 25 avril 2015 Bonjour trefle, Perso, je n'ai jamais entrevu le Québec comme un rêve, ça c'était plutôt mes amis et collègues qui le vivaient à ma place. Je voulais y aller pour plusieurs raisons : - parce que j'avais beaucoup apprécié le voyage fait auparavant pendant un mois sur 6 Provinces, mais ça c'était le côté idyllique de la chose, vue par la touriste que j'étais sachant très bien que la réalité était toute autre. Ce pays m'attirait fortement tout de même, et ce, bien avant d'y aller. Depuis mon enfance en fait je voulais connaître le Canada. - parce que je savais qu'ils étaient plus à la pointe qu'en France dans mon domaine professionnel et que je souhaitais m'enrichir sur ce point de vue (autisme, psychoses infantiles particulièrement). - parce qu'enfin je souhaitais aussi tout simplement connaître une nouvelle culture, il y a tellement à apprendre d'un pays à un autre. Je pense que j'ai fait tout le nécessaire avant de partir pour essayer d'être la mieux "outillée" possible mais c'est vrai que je partais à l'aventure donc avec des imprévus prévisibles finalement. Je ne savais pas ce qui m'attendait réellement et ça je l'avais bien en tête. J'aurais juste aimé être au courant de plus de choses, mais est-ce possible ? Apparemment non J'aurais apprécié que l'on me dise certains côtés négatifs, toute société en a. Je les aient juste découverts au fur et à mesure. Quand un gouvernement cherche des immigrants, il faut pouvoir les attirer mais aussi pouvoir les garder et s'en donner les moyens sinon quel est le but ? Ceci dit, je le répète, je ne regrette rien. Ce que j'ai vécu est un plus dans ma vie, c'est certain Citer
isatis Posté(e) 25 avril 2015 Auteur Posté(e) 25 avril 2015 Bonjour Shore, J'ai bien réfléchi avant de refaire une demande d'immigration, en pesant les pour et les contre. Je n'ai jamais pensé que "l'herbe serait plus verte" là-bas, juste différente Le travail est la chose primordiale pour tout le monde et encore plus dans un nouveau pays où l'on doit tout recommencer au niveau administratif, social, culturel, amical etc ... J'ai accepté sans rechigner des petits boulots à 9 dollars de l'heure, j'ai galéré pendant des mois sans savoir ce qui allait se passer. J'ai mis toute la bonne volonté et plein de courage à tout régler en France (papiers, meubles, appart, malles par bateau), à préparer le mieux possible ma venue, à tout mettre à niveau arrivée sur place (rechercher un emploi, participer à des formations, refaire les papiers, récupérer les malles, acheter les meubles). Je ne pensais pas que professionnellement je serais barrée ainsi et oui j'ai été déçue. Qui ne l'aurait pas été ? C'est sûr qu'un projet d'immigration n'est pas vu ni vécu de la même manière à 20 ans qu'à 40 !! L'expérience, la formation déjà acquises à 40 ans sont plus difficiles à remettre en question. Citer
isatis Posté(e) 25 avril 2015 Auteur Posté(e) 25 avril 2015 Bonjour Ivy Bijou, Je me suis dirigée vers le Québec car mon anglais n'était pas suffisamment bon pour que j'ose aller dans une province anglophone. De plus, je connaissais une personne au Québec, c'était plus rassurant pour moi de ne pas me retrouver trop perdue ! Ylann a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Serge Mbiakop Posté(e) 25 avril 2015 Habitués Posté(e) 25 avril 2015 isatis bravo tu as vécu une sacrée aventure. Ce serait facile de dire après t'aurais mieux fait d'essayer ci ou ça mais comme je dis c'est facile. Bon mis a part ce que j'ai lue jusqu'ici je constate tellement d’erreur de langage et tellement de choses non dites qui vont se répéter indéfiniment. Partir d'un point de visite touristique sera toujours aux antipodes d'une immigration. Comme tout le monde on sait que la sensation d’être dans une auto n'est pas la même que celle d’être sur l'auto et en plus au niveau des risques c'est le même constat. commençons par le tourisme c'est une conception "soit disant logique" de repérage. Mais c'est faux. Etre touriste c'est satisfaire son imaginaire car on vis voit mange bois des choses des lieux certes réels mais on les vis peu et j'en passe. Bon quand a l'immigration c'est une toute autre affaire. Aucun gouvernement ni organisation ne possède un programme 100p100 garantie. Aucun au monde d'ailleurs. Donc partir d'un séjour touristique, d'une visite et se dire qu'on peux immigrer c'est déjà mal barre. Je ne parle même pas de l'africain qui arrive directement dans la piscine sans passer par la douche. Parce que culturellement la notion de tourisme n'existe pas dans notre fonctionnement et le cote administratif c'est une toute autre affaire. Donc en ayant autant de paramètre le gouvernement seul ne peux pas tout. la population doit se mettre au travail avec lui déjà pour accroître les résultats même si l'on sera loin du 100p100. Exemple un magrebin je dirait autre chose un chinois barde de diplôme en chine s'il arrive au Quebec pour s'installer 1- difficulté scolaire il n'aura que des approches ratées ou originales car le système scolaire chinois est différent de celui de la France qui est encore différent de celui du Quebec. Un conseil pour tout arrivant il faut garder dans un coin de sa tête de retourner aux études. et je peux en faire une vingtaine au moins de points et défis a relever pour l'immigrant ce qui nous éloigne déjà de la vision et de la base de ce que c'est que le tourisme. Je comprend cherrybee quand elle dit devoir renseigner ses employés sur certaines démarches. car la directrice qui a montée son entreprise d'une idée originale ou la demoiselle du services d’accueils des immigrations n'a souvent jamais voyage dans les pays de ceux qu'ils devront embaucher demain les accueillir. bref chacun est un ovni a l'autre. mais heureusement qu'il existe des bases et notions universelles qui font qu'on a tous un point d'approche avec un Etranger pour se construire ensemble jour après jour. Comme on dit c'est beau la pub mais c'est loin de la réalité c'est de la pub tout de même si je caricature qu'un prospectus d'immigration avec une photo d'un lieu enneige ne raconte pas les 8 mois d'hivers souvent polaire et rude pendant n annees. mais heureusement il y'a des exceptions. pour le reste majoritaire difficulté et compromis pour tous dans les deux sens. heureusement grâce encore aux notions universelles. d'ou l’administratif qui se veux logique par les lois et règlement ne peux pas exposer pour son exploitation un naturel qui est tout sauf logique. Pour ceux qui ne peuvent pas comprendre cette dimension j'ai une anecdote. Deux immigrants juifs ont crée un héro pour supporter leurs quotidiens le héro a fini par être représenté sous l’emblème d'une nation qui est devenu un héro international. Aujourd'hui ont s'identifie a lui ou pas croyant qu'il représente la nation dont il porte le drapeau. Mais oui vous l'aurez devine superman. Alors le gouvernement/organisation/autres fait sa part, la population la sienne, l'immigrant aussi et souvent plus que ce qu'il devrait. Le reste se règle en compromis. Citer
Habitués dentan Posté(e) 25 avril 2015 Habitués Posté(e) 25 avril 2015 isatis bravo tu as vécu une sacrée aventure. Ce serait facile de dire après t'aurais mieux fait d'essayer ci ou ça mais comme je dis c'est facile. Bon mis a part ce que j'ai lue jusqu'ici je constate tellement d’erreur de langage et tellement de choses non dites qui vont se répéter indéfiniment. Partir d'un point de visite touristique sera toujours aux antipodes d'une immigration. Comme tout le monde on sait que la sensation d’être dans une auto n'est pas la même que celle d’être sur l'auto et en plus au niveau des risques c'est le même constat. commençons par le tourisme c'est une conception "soit disant logique" de repérage. Mais c'est faux. Etre touriste c'est satisfaire son imaginaire car on vis voit mange bois des choses des lieux certes réels mais on les vis peu et j'en passe. Bon quand a l'immigration c'est une toute autre affaire. Aucun gouvernement ni organisation ne possède un programme 100p100 garantie. Aucun au monde d'ailleurs. Donc partir d'un séjour touristique, d'une visite et se dire qu'on peux immigrer c'est déjà mal barre. Je ne parle même pas de l'africain qui arrive directement dans la piscine sans passer par la douche. Parce que culturellement la notion de tourisme n'existe pas dans notre fonctionnement et le cote administratif c'est une toute autre affaire. Donc en ayant autant de paramètre le gouvernement seul ne peux pas tout. la population doit se mettre au travail avec lui déjà pour accroître les résultats même si l'on sera loin du 100p100. Exemple un magrebin je dirait autre chose un chinois barde de diplôme en chine s'il arrive au Quebec pour s'installer 1- difficulté scolaire il n'aura que des approches ratées ou originales car le système scolaire chinois est différent de celui de la France qui est encore différent de celui du Quebec. Un conseil pour tout arrivant il faut garder dans un coin de sa tête de retourner aux études. et je peux en faire une vingtaine au moins de points et défis a relever pour l'immigrant ce qui nous éloigne déjà de la vision et de la base de ce que c'est que le tourisme. Je comprend cherrybee quand elle dit devoir renseigner ses employés sur certaines démarches. car la directrice qui a montée son entreprise d'une idée originale ou la demoiselle du services d’accueils des immigrations n'a souvent jamais voyage dans les pays de ceux qu'ils devront embaucher demain les accueillir. bref chacun est un ovni a l'autre. mais heureusement qu'il existe des bases et notions universelles qui font qu'on a tous un point d'approche avec un Etranger pour se construire ensemble jour après jour. Comme on dit c'est beau la pub mais c'est loin de la réalité c'est de la pub tout de même si je caricature qu'un prospectus d'immigration avec une photo d'un lieu enneige ne raconte pas les 8 mois d'hivers souvent polaire et rude pendant n annees. mais heureusement il y'a des exceptions. pour le reste majoritaire difficulté et compromis pour tous dans les deux sens. heureusement grâce encore aux notions universelles. d'ou l’administratif qui se veux logique par les lois et règlement ne peux pas exposer pour son exploitation un naturel qui est tout sauf logique. Pour ceux qui ne peuvent pas comprendre cette dimension j'ai une anecdote. Deux immigrants juifs ont crée un héro pour supporter leurs quotidiens le héro a fini par être représenté sous l’emblème d'une nation qui est devenu un héro international. Aujourd'hui ont s'identifie a lui ou pas croyant qu'il représente la nation dont il porte le drapeau. Mais oui vous l'aurez devine superman. Alors le gouvernement/organisation/autres fait sa part, la population la sienne, l'immigrant aussi et souvent plus que ce qu'il devrait. Le reste se règle en compromis.Le seul point que je ne ''comprends''pas, c'est : ::...plus qu'il ne le devrait...''. Par ceci on dirait que tu aimerais que le gouvernement mette un tapis rouge! Serge Mbiakop a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Serge Mbiakop Posté(e) 25 avril 2015 Habitués Posté(e) 25 avril 2015 (modifié) Le seul point que je ne ''comprends''pas, c'est : ::...plus qu'il ne le devrait...''. Par ceci on dirait que tu aimerais que le gouvernement mette un tapis rouge! Non j'explique. Le gouvernement ouvre une voie administrative avec ses règles et lois. ce n'est pas un tapis rouge. Ensuite les employeurs, populations, doivent faire leur part. le terme "plus" parce qu'un malien doit au dela des regles et lois concevoir et se faire a l'idee qu'il va ajouter le pelletage dans sa coutume quotidienne. Les organismes qui vantent a tort ou a raison des images idyllique du Quebec font leurs part elles ne sont pas la pour faire du lynchage "le Quebec pourrie, le Quebec raciste, le Quebec...". Donc je dis juste la notion de compromis est un plus aux règles et lois autant pour les accueillants et accueillis. Modifié 25 avril 2015 par Serge Mbiakop Citer
Habitués Shore Posté(e) 25 avril 2015 Habitués Posté(e) 25 avril 2015 C'est sûr qu'un projet d'immigration n'est pas vu ni vécu de la même manière à 20 ans qu'à 40 !! L'expérience, la formation déjà acquises à 40 ans sont plus difficiles à remettre en question. Je dirais que peut être la plus grosse difficulté est là. Effectivement quand on immigre parfois il faut repartir à presque 0. C'est facile à faire à 20ans pas mal plus dur à 40. Pour ma part si je repars en France, je devrais repasser toutes mes licences de pilote, plus rien ne sera valide seule restera l'expérience qui me permettra de les repasser un peu plus vite (ce qui me rassure c'est que je ne veux surtout pas repartir ). J'enseigne le pilotage à des jeunes et aussi à des gens dans la cinquantaine et même plus, je vois clairement tous les jours la différence de rapidité d'adaptation entre les classes d'ages, je réalise bien la difficulté de changer notre façon de vivre en vieillissant. J'imagine sans peine la difficulté de devoir repartir presque de 0, après le courage ou la volonté de le faire dépens de ce que l'on perd versus ce que l'on peut gagner, je respecte beaucoup ceux qui font le choix de l'immigration à un age plus avancé car je crois que pour eux la marche est encore plus haute que pour les jeunes. kuroczyd, Jusqu_ici_tout_va_bien, Serge Mbiakop et 2 autres ont réagi à ceci 5 Citer
Habitués Serge Mbiakop Posté(e) 25 avril 2015 Habitués Posté(e) 25 avril 2015 (modifié) Autres details de ce que j'ai lue du Quebec pour le marche de l'emploi le sexe, l'age... a peu d'importance dans les cv . Ils sont classes comme informations non pertinentes. Alors recommencer a 20-30-40 ans cela demande une possibilité que le Quebec offre, mais aussi une force et une volonté intérieure de le vouloir. Il est de constater que l’expérience de l’aînée viens pallier dans son apprentissage devant celui du jeune qui a le temps pour acquérir cette expérience. Mais c'est offert par les lois et possible. Les employeurs doivent garder ce volet pour rendre vivante et toujours accessible ce volte tandis que les arrivants doivent se donner le courage et la volonté nécessaire de pallier. Comme cet exemple la loi/ le gouvernement ne doit et ne peux pas tout faire. Donc ça c'est juste pour le volet social-économique. Si je peux me permettre un homme de 40 ans et une femme de 40 ans n'ont pas les mêmes marges de manœuvre pour se réaliser sociologiquement la je parle du volet famille a moins d'en avoir déjà une. Pour une femme cela est plus difficile même au Quebec d’être attirante tout en recherchant ses marques etc. L'immigration n'est pas une chose facile le tourisme est plus fun . Modifié 25 avril 2015 par Serge Mbiakop Citer
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