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Uruguay je t'aime


almadiaz

Messages recommandés

Bonjour à tous et à toutes!

Je veux vous faire part de mon expérience d'immigrante...

Je me présente : je suis une blogueuse XXXXXXXXXXXXX et aussi une immigrante de longue date, arrivée en 1974 à Montréal avec mes parents. Donc, j'ai passé ma vie au Québec : maternelle, école primaire, secondaire, cégep et université... Petits boulots à gauche et à droite après ma sortie de l'université avec trois diplômes en poche. Années de vaches maigres parce que je ne trouvais pas de travail dans mon domaine d'étude. Histoire classique me direz-vous!

Je suis arrivée ici lorsque j'étais toute petite (à trois ans et demi). Personne ne m'a jamais demandé mon avis si je voulais vivre au Québec ou non...

J'ai une longue expérience de la vie au Québec. Si tout était à refaire, je ne choisirais pas le Québec comme lieu où vivre. Je regrette d'être restée si longtemps scotchée au Québec. J'aurais dû aller tenter ma chance ailleurs, comme par exemple aller étudier en anglais à partir du cégep et continuer mes études en anglais à l'université... Regrets amers :(!!!

Aujourd'hui à 40 ans, je n'arrive pas à me trouver du travail... c'est vraiment surréaliste comme situation. Depuis mars 2011, j'ai envoyé une cinquantaine de cv - avec lettre de présentation- le tout bien écrit, bien présenté... et je n'ai reçu aucune réponse... AUCUNE RÈPONSE. Je parle anglais, français et espagnol. J'ai fait toutes mes études ici, à Montréal. J'écris sans faire de fautes, avec une bonne syntaxe et une bonne grammaire. Je ne comprends pas!

Des fois, je me dis dans mon for intérieur que le Québec est un trou à rats pour les immigrants.

Devant le peu de réceptivité du monde du travail québécois, je me dis que mon nom étranger y est pour quelque chose. Je m'appelle Alma Diaz. Nom hispanique. Sinon, comment expliquer que personne ne me réponde?

Je commence à penser sérieusement à quitter le Québec. Je ne l'ai pas fait auparavant parce que je ne voulais pas imposer un déménagement et l'exil à mon garçon. J'attends simplement qu'il soit plus vieux pour partir et refaire ma vie ailleurs.

Je suis certaine que ma vie sera plus belle et heureuse dans mon pays d'origine.

Le Québec n'est pas le paradis... à tout le moins pour moi.

Si vous pensez à vous installer au Québec, réfléchissez-y à deux fois, même trois.

Merci de me lire

Alma Diaz

Blogueuse et immigrante de longue date

XXXXXXXXXXXXXXXX

Modifié par Rivière
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  • Habitués

Bonjour à tous et à toutes!

Je veux vous faire part de mon expérience d'immigrante...

Je me présente : je suis une blogueuse XXXXXXXXXXXXXX et aussi une immigrante de longue date, arrivée en 1974 à Montréal avec mes parents. Donc, j'ai passé ma vie au Québec : maternelle, école primaire, secondaire, cégep et université... Petits boulots à gauche et à droite après ma sortie de l'université avec trois diplômes en poche. Années de vaches maigres parce que je ne trouvais pas de travail dans mon domaine d'étude. Histoire classique me direz-vous!

Je suis arrivée ici lorsque j'étais toute petite (à trois ans et demi). Personne ne m'a jamais demandé mon avis si je voulais vivre au Québec ou non...

J'ai une longue expérience de la vie au Québec. Si tout était à refaire, je ne choisirais pas le Québec comme lieu où vivre. Je regrette d'être restée si longtemps scotchée au Québec. J'aurais dû aller tenter ma chance ailleurs, comme par exemple aller étudier en anglais à partir du cégep et continuer mes études en anglais à l'université... Regrets amers :(!!!

Aujourd'hui à 40 ans, je n'arrive pas à me trouver du travail... c'est vraiment surréaliste comme situation. Depuis mars 2011, j'ai envoyé une cinquantaine de cv - avec lettre de présentation- le tout bien écrit, bien présenté... et je n'ai reçu aucune réponse... AUCUNE RÈPONSE. Je parle anglais, français et espagnol. J'ai fait toutes mes études ici, à Montréal. J'écris sans faire de fautes, avec une bonne syntaxe et une bonne grammaire. Je ne comprends pas!

Des fois, je me dis dans mon for intérieur que le Québec est un trou à rats pour les immigrants.

Devant le peu de réceptivité du monde du travail québécois, je me dis que mon nom étranger y est pour quelque chose. Je m'appelle Alma Diaz. Nom hispanique. Sinon, comment expliquer que personne ne me réponde?

Je commence à penser sérieusement à quitter le Québec. Je ne l'ai pas fait auparavant parce que je ne voulais pas imposer un déménagement et l'exil à mon garçon. J'attends simplement qu'il soit plus vieux pour partir et refaire ma vie ailleurs.

Je suis certaine que ma vie sera plus belle et heureuse dans mon pays d'origine.

Le Québec n'est pas le paradis... à tout le moins pour moi.

Si vous pensez à vous installer au Québec, réfléchissez-y à deux fois, même trois.

Merci de me lire

Alma Diaz

Blogueuse et immigrante de longue date

XXXXXXXXXXXXXXXXXXXX

bonjour,

tu cherches un poste dans quel domaine????????

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  • Habitués

Je suis étonnée que malgré des études entièrement faites ici tu ne trouves pas. Est-ce un domaine où il y a peu d'emplois?

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  • Habitués

oh ben tient une autre page de son blog ou site ce la dépend lequel on explore...

Bonjour à tous et à toutes. Je vais vous parler un peu de ce que je fais ces temps-ci et pourquoi est-ce que je ne publie plus rien sur mon blogue.

Voyez-vous, je suis très occupée avec mes affaires sur Internet ces jours-ci. Je suis un cours de marketing internet fabuleux en ce moment et cela occupe une bonne partie de mes journées.

Alors voilà, c'est officiel : je travaille à la maison maintenant! Je n'ai pas encore gagné beaucoup d'argent avec mes affaires, mais cela ne saurait tarder. Je ne peux vous dire à quel point je suis heureuse de rester chez-moi, branchée à mon ordinateur toute la journée. C'est le bonheur!

Non, je ne supportais plus mes collègues de travail… Non, je ne supportais plus de prendre métro et autobus matin et soir pour aller à mon travail à Montréal… Non, je ne supportais plus de faire de longues heures à un travail ennuyeux à mourir et qui ne m'apportait rien, mis à part un salaire.

Maintenant, je me lève tôt (7h00 am) et je me couche vers 23h. Je ne suis plus déprimée. Ma dépression s'est envolée. C'est un miracle parce que je ne prends pas d'antidépresseurs. Le millepertuis fait tout le travail! J'ai cessé ma thérapie, mais j'aimerais bien la continuer plus tard, lorsque l'argent commencera à arriver dans mon compte en banque.

J'ai un très bon professeur de marketing internet. Ce gars est extraordinaire. Le problème est que tout est en anglais. Cela tombe bien, je suis en train également de perfectionner mon anglais avec une méthode entièrement automatisée. Je n'ai pas à suivre des cours loin de chez moi et à me déplacer dans le trafic de Montréal. Je suis mes cours à la maison bien confortablement installée. Et je fais des progrès!

Le gars dont je vous parle est multimillionnaire. Il fait des affaires en or sur le marché anglophone. Il est un vrai trésor. Il révèle des secrets sur le comment faire de l'argent sur Internet. Non, ce ne sont pas des recettes miracles. Il faut travailler pour réussir. Mais tout de même, ce n'est pas tout le monde qui révèle ainsi ses secrets.

Cela fait des années que j'apprends l'anglais. J'ai commencé à l'âge de 13 ans à l'apprendre. Ce n'est que récemment que je me suis rendue compte que je comprenais très bien l'anglais parlé. En fait, c'est en écoutant les vidéos d'Alex Jones que je me suis rendue compte que ce n'est pas si compliqué que cela d'apprendre l'anglais. J'ai un peu de retard dans l'expression orale – je n'ai pas souvent l'occasion de parler – mais, en lecture et à l'écrit, je me débrouille très bien.

À tous ceux et celles qui disent qu'apprendre l'anglais ne sert à rien, surtout lorsqu'on habite le Québec, eh bien, je dis que c'est faux. Je suis en train de me bâtir un empire sur Internet, et je compte le faire autant avec des sites en français, qu'en anglais et en espagnol.

Les marchés francophone et hispanophone sur Internet sont encore des contrées inexplorées : il y a encore beaucoup de places à prendre. Il y a tellement à faire que je ne sais plus où donner de la tête!

Je vais continuer de publier ma série 'Réussir sa vie' et vous pourrez lire très bientôt mon texte du mois de juin 2011. Je ne vous abandonne pas. Sachez seulement que je suis en train de gagner des sous pour pouvoir continuer à écrire mes textes fous sur Internet.

Je vous souhaite un très beau mois de juin. Portez-vous bien et à la prochaine!

donc la question de pose... elle n'arrive pas à trouver du travail ou ne travaille t'elle pas par choix... le reste de son blog est tout aussi passionant et illuminé... comme l'extermination des humains à cause de la surpopulation, des vidéos nous anoncant encore une méga crise financière... bref quoi de mieux que d'un peu de pub sur un forum d'immigration pour attirer du monde sur son blog et ainsi gagner quelques sous...

bravo belle stratégie!!! :whistlingb:

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donc la question de pose... elle n'arrive pas à trouver du travail ou ne travaille t'elle pas par choix... le reste de son blog est tout aussi passionant et illuminé... comme l'extermination des humains à cause de la surpopulation, des vidéos nous anoncant encore une méga crise financière... bref quoi de mieux que d'un peu de pub sur un forum d'immigration pour attirer du monde sur son blog et ainsi gagner quelques sous...

bravo belle stratégie!!! :whistlingb:

Pigkiller, c'est pas bien de lire les journaux intimes des Ladies :lol: :lol:

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  • Habitués

fragile psychologiquement, elle est la proie idéale pour les sectes et autres magouilleurs en tous genres. visiblement, c'est d'ailleurs ce qui commence à se produire puisqu'elle commence à répandre leur parole et méthode d'"illuminé".

son blog est ...... refroidissant.

c'est triste!

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  • Habitués

Des fois, t'es vraiment imbattable, pigkiller!:good:

ben oui je sais... ah madame se plaint aussi de ne pas trouver de travail... mais elle arrive a se payer un voyage de 10 jours à Paris avec son fils... merveilleux pour quelqu'un qui ne trouve pas de travail...

XXXXXXXXXXXXXXX

et au passage quelques lignes de québec bashing (c'est d'ailleurs comme ça que son texte est libellé pour les moteurs de recherche...)

XXXXXXXXXXXXXXXXX

Marre du Québec! – Confessions d'une immigrante écœurée de vivre au Québec

Ma priorité? Dire un jour Bye Bye Québec!

Vous le savez maintenant : je suis une immigrante de longue date qui vit au Québec. Avec mes parents, nous sommes arrivés à Montréal en décembre 1974. Cela fera bientôt 36 ans que je me gèle les fesses chaque hiver dans cette province de merde à l'autre bout du monde.

Or, contre toute attente, je continue de dire que je suis une immigrante, parce que, honnêtement, je ne me sens pas du tout Québécoise.

Il faudrait un miracle pour que je commence à parler comme les Québécois. Évidemment, les Québécois ont tout à fait le droit de parler comme ils veulent, mais je ne vois pas pourquoi moi, parce que je vis ici, je devrais parler exactement comme eux. Je n'ai jamais choisi de vivre au Québec. Ce choix m'a été imposé lorsque j'étais toute petite. Je n'ai pas eu l'occasion malheureusement, durant toutes ces années, d'aller voir ailleurs si le soleil brille.

Je vis au Québec, mais, d'aucune façon, je ne participe à la société québécoise. Et c'est mieux ainsi! Allez-y, lancez-moi la première pierre!

Je suis une exclue du système. Je n'ai pas de voix au chapitre.

Mon cri du cœur : «Société québécoise, je t'emmerde!»

Première confession : j'en ai marre du Québec! Je ne le dirai jamais assez. Tout me semble si petit ici, si gris, si limité. Le monde continue sa marche vers le progrès, mais ici, tout reste pareil! Heureusement qu'il y a Internet qui me permet de voir ce qui se fait ailleurs. Je fréquente sur le web des Européens et des Américains…

Que ça me fait du bien de sortir de l'atmosphère viciée de la Belle Province!

Lorsque je regarde les chaînes de nouvelles québécoises, je ne sais pas pourquoi, j'étouffe. C'est tellement ennuyant, toutes ces petites histoires grises sans aucun relief. Aucune grande idée n'est proposée. Aucun débat sur des questions cruciales ne fait surface. C'est la platitude d'un bout à l'autre. Il faut voir comment on nous parle! Même chose lorsque je lis les quotidiens québécois. Je fais mon devoir de citoyenne, je m'informe. Cependant, on parle toujours des mêmes petits partis politiques, des mêmes acteurs, chanteurs, artistes. Tout tourne toujours autour des mêmes sujets : le sport, faire la cuisine, rénover sa maison, choisir la voiture que l'on va acheter… rien en somme de bien palpitant pour une femme allumée intellectuellement!

Première question de votre part : pourquoi est-ce que je ne quitte pas cette petite province qui m'écœure pour un ailleurs meilleur?

Cette question mérite une longue réponse. Premièrement parce que je ne veux pas imposer à mon fils mes folies. Je n'ai jamais voulu le faire déménager. Il vit au même endroit depuis sa naissance. Il a une vie bien à lui ici : il a son cercle d'amis, il est heureux dans son milieu, je ne veux pas le faire souffrir inutilement en le forçant à l'exil. Je sais, pour l'avoir vécu, ce que signifier être déraciné lorsqu'on est un enfant. Je vais attendre 1) que mes affaires sur Internet aillent mieux et 2) que mon fils soit plus vieux pour tirer ma révérence du Québec.

Deuxièmement, je ne sais pas de quel côté me diriger. Plusieurs choix s'offrent à moi. Entre autres, retourner vers mon pays d'origine. Mon principal problème avec cette option est que je suis également une étrangère dans mon Uruguay natal. J'y ai très peu vécu. Je n'ai rien de construit là-bas. Il me faudrait tout recommencer à nouveau et honnêtement, je n'ai aucune envie de travailler dans un pays du Tiers-monde, les salaires y étant très bas. Être exploitée n'est pas dans mes priorités. J'ai déjà été suffisamment exploitée dans la Belle Province, avec mes talents qui n'ont jamais été reconnus par les employeurs. Oui, vous pouvez le constater, j'en ai gros sur le cœur.

La seule solution qui me vient à l'esprit est de travailler à mon compte sur Internet dans mon cher Uruguay. Un jour, pourquoi pas?

Un autre choix qui s'offre à moi est de déménager dans une autre province canadienne. Mon problème avec cette option a toujours été la maîtrise de l'anglais. Mais plus maintenant! Justement, en navigant tous les jours sur des sites américains, je me suis fais l'oreille à cette langue. Aujourd'hui, je comprends très bien l'anglais. Il me reste juste à le pratiquer.

Mon dernier choix consiste à m'installer quelque part en Europe. Mais je ne sais pas. Tout va dépendre du la tournure que prendront mes affaires sur Internet.

Comme vous pouvez le voir, tous ces beaux projets de départ me trottent dans la tête. Si j'étais une femme sans enfant, ma vie serait très différente. Or, je dois assumer ma maternité. Mon fils n'a jamais demandé à venir au monde. Je dois faire face à la musique.

Maintenant, je vais vous faire ici ma deuxième confession : j'aime la langue anglaise. Je la trouve noble et excitante à apprendre. Ma piètre maîtrise de la langue anglaise a toujours été un frein pour moi. De plus, je dois avouer que depuis mon adolescence, j'ai subi un véritable lavage de cerveau à l'école et dans la société québécoise en général: je croyais fermement qu'en dehors de la langue française et du Québec, il n'y avait pas de salut. Je méprisais l'anglais parce qu'on me l'avait enseigné ainsi. Comme j'ai été bête d'écouter toutes ces âneries autour de moi!

j'adore en particulier les 2 derniers passages que j'ai mis en évidence au sujet de l'anglais... sa piètre maîtrise de l'anglais... alors que dans un autre article au sujet de son travail à la maison elle déclare...Cela fait des années que j'apprends l'anglais. J'ai commencé à l'âge de 13 ans à l'apprendre. Ce n'est que récemment que je me suis rendue compte que je comprenais très bien l'anglais parlé

Aujourd'hui, je regrette de ne pas avoir fait le cégep en anglais. J'aurais pu aller à l'Université en anglais. Mais non, surtout pas! Il ne faut surtout par fâcher les Québécois…

Avant de tirer ma révérence aujourd'hui, une question : n'est-ce pas un peu fasciste, cette tendance à vouloir imposer sa langue et sa culture, comme si elles étaient supérieures moralement, aux autres?

Grâce à ma bonne maîtrise de la langue anglaise aujourd'hui, je peux participer à une vie intellectuelle stimulante et diversifiée. Je surfe sur Internet, j'entre en contact avec toutes sortes de gens, j'écoute des vidéos, je lis des articles… tout cela dans la langue de Shakespeare. Qui sais si un jour je ne vivrais pas complètement immergée dans une autre culture. Je me le souhaite!

Si je peux me permettre un dernier petit conseil : apprenez l'anglais. Il vous ouvrira bien des portes. C'est le cas pour moi!

Merci de me lire et à la prochaine!

Alma Diaz

Blogueuse, anglophile et écrivain

XXXXXXXXXXXX

bref j'espère que tu as beaucoup de clics et de pubs sur ton blog tu vas gagner plein d'argent... ah oui j'aime aussi l'article qui parle de ta psychanalyse et le fait que tu ressens le besoin de faire parler de toi sur le net... :whistlingb:

En tout cas, ce ne sera pas à cause de nous!

Modifié par juetben
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Des fois, t'es vraiment imbattable, pigkiller!:good:

ben oui je sais... ah madame se plaint aussi de ne pas trouver de travail... mais elle arrive a se payer un voyage de 10 jours à Paris avec son fils... merveilleux pour quelqu'un qui ne trouve pas de travail...

XXXXXXXXXXXXXXX

et au passage quelques lignes de québec bashing (c'est d'ailleurs comme ça que son texte est libellé pour les moteurs de recherche...)

XXXXXXXXXXXXXXXXX

:thumbsup:

Marre du Québec! Confessions d'une immigrante écurée de vivre au Québec

Ma priorité? Dire un jour Bye Bye Québec!

Vous le savez maintenant : je suis une immigrante de longue date qui vit au Québec. Avec mes parents, nous sommes arrivés à Montréal en décembre 1974. Cela fera bientôt 36 ans que je me gèle les fesses chaque hiver dans cette province de merde à l'autre bout du monde.

Or, contre toute attente, je continue de dire que je suis une immigrante, parce que, honnêtement, je ne me sens pas du tout Québécoise.

Il faudrait un miracle pour que je commence à parler comme les Québécois. Évidemment, les Québécois ont tout à fait le droit de parler comme ils veulent, mais je ne vois pas pourquoi moi, parce que je vis ici, je devrais parler exactement comme eux. Je n'ai jamais choisi de vivre au Québec. Ce choix m'a été imposé lorsque j'étais toute petite. Je n'ai pas eu l'occasion malheureusement, durant toutes ces années, d'aller voir ailleurs si le soleil brille.

Je vis au Québec, mais, d'aucune façon, je ne participe à la société québécoise. Et c'est mieux ainsi! Allez-y, lancez-moi la première pierre!

Je suis une exclue du système. Je n'ai pas de voix au chapitre.

Mon cri du cur : «Société québécoise, je t'emmerde!»

Première confession : j'en ai marre du Québec! Je ne le dirai jamais assez. Tout me semble si petit ici, si gris, si limité. Le monde continue sa marche vers le progrès, mais ici, tout reste pareil! Heureusement qu'il y a Internet qui me permet de voir ce qui se fait ailleurs. Je fréquente sur le web des Européens et des Américains

Que ça me fait du bien de sortir de l'atmosphère viciée de la Belle Province!

Lorsque je regarde les chaînes de nouvelles québécoises, je ne sais pas pourquoi, j'étouffe. C'est tellement ennuyant, toutes ces petites histoires grises sans aucun relief. Aucune grande idée n'est proposée. Aucun débat sur des questions cruciales ne fait surface. C'est la platitude d'un bout à l'autre. Il faut voir comment on nous parle! Même chose lorsque je lis les quotidiens québécois. Je fais mon devoir de citoyenne, je m'informe. Cependant, on parle toujours des mêmes petits partis politiques, des mêmes acteurs, chanteurs, artistes. Tout tourne toujours autour des mêmes sujets : le sport, faire la cuisine, rénover sa maison, choisir la voiture que l'on va acheter rien en somme de bien palpitant pour une femme allumée intellectuellement!

Première question de votre part : pourquoi est-ce que je ne quitte pas cette petite province qui m'écure pour un ailleurs meilleur?

Cette question mérite une longue réponse. Premièrement parce que je ne veux pas imposer à mon fils mes folies. Je n'ai jamais voulu le faire déménager. Il vit au même endroit depuis sa naissance. Il a une vie bien à lui ici : il a son cercle d'amis, il est heureux dans son milieu, je ne veux pas le faire souffrir inutilement en le forçant à l'exil. Je sais, pour l'avoir vécu, ce que signifier être déraciné lorsqu'on est un enfant. Je vais attendre 1) que mes affaires sur Internet aillent mieux et 2) que mon fils soit plus vieux pour tirer ma révérence du Québec.

Deuxièmement, je ne sais pas de quel côté me diriger. Plusieurs choix s'offrent à moi. Entre autres, retourner vers mon pays d'origine. Mon principal problème avec cette option est que je suis également une étrangère dans mon Uruguay natal. J'y ai très peu vécu. Je n'ai rien de construit là-bas. Il me faudrait tout recommencer à nouveau et honnêtement, je n'ai aucune envie de travailler dans un pays du Tiers-monde, les salaires y étant très bas. Être exploitée n'est pas dans mes priorités. J'ai déjà été suffisamment exploitée dans la Belle Province, avec mes talents qui n'ont jamais été reconnus par les employeurs. Oui, vous pouvez le constater, j'en ai gros sur le cur.

La seule solution qui me vient à l'esprit est de travailler à mon compte sur Internet dans mon cher Uruguay. Un jour, pourquoi pas?

Un autre choix qui s'offre à moi est de déménager dans une autre province canadienne. Mon problème avec cette option a toujours été la maîtrise de l'anglais. Mais plus maintenant! Justement, en navigant tous les jours sur des sites américains, je me suis fais l'oreille à cette langue. Aujourd'hui, je comprends très bien l'anglais. Il me reste juste à le pratiquer.

Mon dernier choix consiste à m'installer quelque part en Europe. Mais je ne sais pas. Tout va dépendre du la tournure que prendront mes affaires sur Internet.

Comme vous pouvez le voir, tous ces beaux projets de départ me trottent dans la tête. Si j'étais une femme sans enfant, ma vie serait très différente. Or, je dois assumer ma maternité. Mon fils n'a jamais demandé à venir au monde. Je dois faire face à la musique.

Maintenant, je vais vous faire ici ma deuxième confession : j'aime la langue anglaise. Je la trouve noble et excitante à apprendre. Ma piètre maîtrise de la langue anglaise a toujours été un frein pour moi. De plus, je dois avouer que depuis mon adolescence, j'ai subi un véritable lavage de cerveau à l'école et dans la société québécoise en général: je croyais fermement qu'en dehors de la langue française et du Québec, il n'y avait pas de salut. Je méprisais l'anglais parce qu'on me l'avait enseigné ainsi. Comme j'ai été bête d'écouter toutes ces âneries autour de moi!

j'adore en particulier les 2 derniers passages que j'ai mis en évidence au sujet de l'anglais... sa piètre maîtrise de l'anglais... alors que dans un autre article au sujet de son travail à la maison elle déclare...Cela fait des années que j'apprends l'anglais. J'ai commencé à l'âge de 13 ans à l'apprendre. Ce n'est que récemment que je me suis rendue compte que je comprenais très bien l'anglais parlé

Aujourd'hui, je regrette de ne pas avoir fait le cégep en anglais. J'aurais pu aller à l'Université en anglais. Mais non, surtout pas! Il ne faut surtout par fâcher les Québécois

Avant de tirer ma révérence aujourd'hui, une question : n'est-ce pas un peu fasciste, cette tendance à vouloir imposer sa langue et sa culture, comme si elles étaient supérieures moralement, aux autres?

Grâce à ma bonne maîtrise de la langue anglaise aujourd'hui, je peux participer à une vie intellectuelle stimulante et diversifiée. Je surfe sur Internet, j'entre en contact avec toutes sortes de gens, j'écoute des vidéos, je lis des articles tout cela dans la langue de Shakespeare. Qui sais si un jour je ne vivrais pas complètement immergée dans une autre culture. Je me le souhaite!

Si je peux me permettre un dernier petit conseil : apprenez l'anglais. Il vous ouvrira bien des portes. C'est le cas pour moi!

Merci de me lire et à la prochaine!

Alma Diaz

Blogueuse, anglophile et écrivain

XXXXXXXXXXXX

bref j'espère que tu as beaucoup de clics et de pubs sur ton blog tu vas gagner plein d'argent... ah oui j'aime aussi l'article qui parle de ta psychanalyse et le fait que tu ressens le besoin de faire parler de toi sur le net... :whistlingb:

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  • Habitués

Bonjour Alma,

Hmmm ... 1974, la dictature militaire de Bordaberry... une époque terrible pour ton pays.

Puis-je te demander quel est ton domaine d'études? Est-ce quelque chose de trop spécifique?

Mon conseil : la vie est trop courte pour la gaspiller.

Si tu as vraiment envie de rentrer en Uruguay, essaye-le, je pense que tu n'as rien à perdre.

Dans le pire des cas tu seras encore chômeuse, mais tu le seras dans le pays que tu aimes. Ça fait une différence.

Je ne sais pas quel âge a ton fils, mais -généralement- les jeunes enfants sont heureux quand les parents le sont.

Bonne chance,

Bonjour à tous et à toutes!

Je veux vous faire part de mon expérience d'immigrante...

Je me présente : je suis une blogueuse XXXXXXXXXXXXX et aussi une immigrante de longue date, arrivée en 1974 à Montréal avec mes parents. Donc, j'ai passé ma vie au Québec : maternelle, école primaire, secondaire, cégep et université... Petits boulots à gauche et à droite après ma sortie de l'université avec trois diplômes en poche. Années de vaches maigres parce que je ne trouvais pas de travail dans mon domaine d'étude. Histoire classique me direz-vous!

Je suis arrivée ici lorsque j'étais toute petite (à trois ans et demi). Personne ne m'a jamais demandé mon avis si je voulais vivre au Québec ou non...

J'ai une longue expérience de la vie au Québec. Si tout était à refaire, je ne choisirais pas le Québec comme lieu où vivre. Je regrette d'être restée si longtemps scotchée au Québec. J'aurais dû aller tenter ma chance ailleurs, comme par exemple aller étudier en anglais à partir du cégep et continuer mes études en anglais à l'université... Regrets amers :(!!!

Aujourd'hui à 40 ans, je n'arrive pas à me trouver du travail... c'est vraiment surréaliste comme situation. Depuis mars 2011, j'ai envoyé une cinquantaine de cv - avec lettre de présentation- le tout bien écrit, bien présenté... et je n'ai reçu aucune réponse... AUCUNE RÈPONSE. Je parle anglais, français et espagnol. J'ai fait toutes mes études ici, à Montréal. J'écris sans faire de fautes, avec une bonne syntaxe et une bonne grammaire. Je ne comprends pas!

Des fois, je me dis dans mon for intérieur que le Québec est un trou à rats pour les immigrants.

Devant le peu de réceptivité du monde du travail québécois, je me dis que mon nom étranger y est pour quelque chose. Je m'appelle Alma Diaz. Nom hispanique. Sinon, comment expliquer que personne ne me réponde?

Je commence à penser sérieusement à quitter le Québec. Je ne l'ai pas fait auparavant parce que je ne voulais pas imposer un déménagement et l'exil à mon garçon. J'attends simplement qu'il soit plus vieux pour partir et refaire ma vie ailleurs.

Je suis certaine que ma vie sera plus belle et heureuse dans mon pays d'origine.

Le Québec n'est pas le paradis... à tout le moins pour moi.

Si vous pensez à vous installer au Québec, réfléchissez-y à deux fois, même trois.

Merci de me lire

Alma Diaz

Blogueuse et immigrante de longue date

XXXXXXXXXXXXXXXX

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Bonjour à tous et à toutes!

Je veux vous faire part de mon expérience d'immigrante...

Je me présente : je suis une blogueuse XXXXXXXXXXXXX et aussi une immigrante de longue date, arrivée en 1974 à Montréal avec mes parents. Donc, j'ai passé ma vie au Québec : maternelle, école primaire, secondaire, cégep et université... Petits boulots à gauche et à droite après ma sortie de l'université avec trois diplômes en poche. Années de vaches maigres parce que je ne trouvais pas de travail dans mon domaine d'étude. Histoire classique me direz-vous!

Je suis arrivée ici lorsque j'étais toute petite (à trois ans et demi). Personne ne m'a jamais demandé mon avis si je voulais vivre au Québec ou non...

J'ai une longue expérience de la vie au Québec. Si tout était à refaire, je ne choisirais pas le Québec comme lieu où vivre. Je regrette d'être restée si longtemps scotchée au Québec. J'aurais dû aller tenter ma chance ailleurs, comme par exemple aller étudier en anglais à partir du cégep et continuer mes études en anglais à l'université... Regrets amers :(!!!

Aujourd'hui à 40 ans, je n'arrive pas à me trouver du travail... c'est vraiment surréaliste comme situation. Depuis mars 2011, j'ai envoyé une cinquantaine de cv - avec lettre de présentation- le tout bien écrit, bien présenté... et je n'ai reçu aucune réponse... AUCUNE RÈPONSE. Je parle anglais, français et espagnol. J'ai fait toutes mes études ici, à Montréal. J'écris sans faire de fautes, avec une bonne syntaxe et une bonne grammaire. Je ne comprends pas!

Des fois, je me dis dans mon for intérieur que le Québec est un trou à rats pour les immigrants.

Devant le peu de réceptivité du monde du travail québécois, je me dis que mon nom étranger y est pour quelque chose. Je m'appelle Alma Diaz. Nom hispanique. Sinon, comment expliquer que personne ne me réponde?

Je commence à penser sérieusement à quitter le Québec. Je ne l'ai pas fait auparavant parce que je ne voulais pas imposer un déménagement et l'exil à mon garçon. J'attends simplement qu'il soit plus vieux pour partir et refaire ma vie ailleurs.

Je suis certaine que ma vie sera plus belle et heureuse dans mon pays d'origine.

Le Québec n'est pas le paradis... à tout le moins pour moi.

Si vous pensez à vous installer au Québec, réfléchissez-y à deux fois, même trois.

Merci de me lire

Alma Diaz

Blogueuse et immigrante de longue date

XXXXXXXXXXXXXXXX

En tout cas le Québec nourrit bien sa population

Alma Diaz qui aimerait nous dire Adios

Modifié par Laurent
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  • Habitués

En tout cas le Québec nourrit bien sa population

(photo retirée pour la réponse)

Alma Diaz qui aimerait nous dire Adios

C'était pas nécessaire ça. Ni de publier sa photo sans sa permission sur ce forum, ni de passer tes commentaires sur son poids.

Modifié par Azarielle
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  • Habitués

C'était pas nécessaire ça. Ni de publier sa photo sans sa permission sur ce forum, ni de passer tes commentaires sur son poids.

Entièrement d'accord ! Y en a qui se doivent à tout prix d'expulser leur mépris le plus souvent possible de peur qu'il finisse par déborder et suinter par tous les pores de leur peau !

Madame Diaz, si vous pensez que vous seriez plus heureuse au Canada anglais ou ailleurs dans le monde, rien ne vous force à demeurer ici à part vous même.

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  • Habitués

En tout cas le Québec nourrit bien sa population

(photo retirée pour la réponse)

Alma Diaz qui aimerait nous dire Adios

C'était pas nécessaire ça. Ni de publier sa photo sans sa permission sur ce forum, ni de passer tes commentaires sur son poids.

trés bon commentaire :thumbsup: le respect

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[quote name='palmeto' timestamp='1309293613'

C'était pas nécessaire ça. Ni de publier sa photo sans sa permission sur ce forum, ni de passer tes commentaires sur son poids.

trés bon commentaire :thumbsup: le respect

Modifié par hdelmondo
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En tout cas le Québec nourrit bien sa population

XXXXXXXXXXXXX

Alma Diaz qui aimerait nous dire Adios

j'ai été respectueux

[Modération ON :

Non tu n'as pas été respectueux et même très irrespectueux.

Tu n'as pas à estimer devoir te faire justice sur ce forum.

Après le coup de la photo de la "pondeuse" musulmane, c'est le commentaire de trop.

Je te retire le droit d'écriture jusqu'à ce que nous statuions sur ton sort.

Baker]

Modifié par Rivière
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